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Echo de Marie Reine de la Paix 126 (Mars-Avril 1996)

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Message du Pape
aux catholiques de France
Frères et soeurs, au mois de septembre
1996, j’aurai la joie de venir à nouveau rencon-
trer l’Eglise qui est en France. Pour la première
fois, je me rendrai dans l’Ouest, à Sainte-Anne
d’Auray, où les fidèles de Bretagne aiment à se
rassembler pour vénérer la mère de la Vierge
Sainte. Je poursuivrai mon pélerinage à Tours,
pour prendre part au seizième centenaire de
Saint Martin, moine et évêque dont la prédica-
tion a contribué à enraciner l’Evangile dans les
bourgs et les campagnes de la Gaule. J’achè-
verai à Reims ma visite pastorale par la
célébration du quinzième centenaire du bap-
tême de Clovis, le roi franc venu à la foi
chrétienne, après une conversion longuement
mûrie. Ce baptême a resserré fortement les
liens de votre nation avec l’Eglise de Jésus-
Christ.
La célébration de tels événements vous
invite à prendre la mesure des dons que vous
avez reçus de Dieu au long de votre histoire.
Cette histoire a été marquée par des épreuves.
Elle est riche de la sainteté de nombreux
témoins. En elle, vous trouverez l’inspiration
et le courage de votre avenir. Vos aînés ont su
porter le flambeau de l’Evangile avec audace
jusqu’aux extrémités de la terre. Ils ont fait
preuve de créativité pour une pleine intelli-
gence de la foi. Loin de vous complaire dans
ce passé, ressaisissez le meilleur de votre
héritage. Souvenez-vous de ce que les chré-
tiens de votre pays ont apporté à l’Eglise
universelle, depuis ceux des premiers temps
jusqu’aux générations récentes qui ont vécu la
grande expérience du deuxième Concile du
Vatican.
Lors de ma première rencontre avec vous,
en tant que successeur de Pierre, je vous avais
appelés à renouveler votre fidélité aux pro-
messes de votre baptême. Je vous adresse à
nouveau cet appel, à vous, qui devez transmet-
tre aux générations à venir le trésor spirituel
que vous avez reçu. Il est vrai que vous devez
affronter, comme beaucoup de vos frères et
soeurs d’autres nations, les difficultés et les
incertitudes de ce temps. Autour de vous, tous
ne partagent pas vos convictions et certains s’y
opposent parfois. Vous pourriez être inquiets
et craindre que l’avenir de l’Eglise dans votre
pays soit compromis en raison de la diminu-
tion des ressources pastorales dans vos com-
munautés. Gardez l’espérance, car Jésus nous
Soyez les familiers du Christ. Méditez sa
Parole qui est source de vie. Laissez son esprit
vous pénétrer de l’amour miséricordieux du
Père. Cherchez dans la prière commune et
dans le coeur à coeur personnel avec le Sei-
gneur le soutien premier de votre foi. Soyez
fidèles à la célébration de l’Eucharistie, où le
Christ Sauveur, livrant sa vie, unit en Lui les
membres de son Corps.
A la suite de l’Apôtre Pierre, je vous dis:
Message du 25 février 1996:
Chers enfants! Aujourd’hui Je vous
invite à la conversion. Ceci est le message
le plus important que Je vous ai donné ici.
Petits enfants, Je désire que chacun d’en-
tre vous soit porteur de Mes messages. Je
vous invite, petits enfants, à vivre les mes-
sages que Je vous ai donnés au cours de ces
années.
Ce temps est un temps de grâce. Parti-
culièrement maintenant, alors que l’Eglise
aussi vous invite à la prière et à la conver-
sion. Moi aussi, petits enfants, Je vous
appelle à vivre les messages que Je vous ai
donnés depuis le temps que J’apparais ici.
Merci d’avoir répondu à Mon appel.
Encore et toujours
“convertissez-vous”
En syntonie avec l’Eglise, Marie nous
donne le message approprié pour ce ‘temps
propice’ du Carême, qui s’insère dans le temps
de la grâce
de Sa venue sur la terre pour
préparer la vraie Pâque. Et Elle nous invite à
la conversion. C’est le message le plus im-
portant qu’Elle nous a donné ici
car de la
conversion dépend tout le reste et ne doit pas
s’interrompre. Mais n’est-ce pas la paix le
premier message de Medj.? Les premières
paroles dites par la Vierge aux voyants sont: Je
désire rester avec vous pour vous convertir et
réconcilier le monde entier
(26.6.81). La paix
est le but auquel notre Mère veut nous con-
duire et ‘dont nous sentons tous le besoin’: la
conversion en est la route.
1. Conversion! c’est la première invitation
de J.Baptiste aux foules, répétée ensuite par
Jésus Convertissez-vous et croyez à l’Evan-
gile... Si vous ne vous convertissez pas, vous
périrez tous de la même façon
. Dans le terme
original, conversion c’est un changement
(‘metanoia’: changement de mentalité, repen-
tir de ses péchés) auquel fait suite le change-
ment de vie (‘epistofré).
La conversion est un retour total du coeur
à Dieu, pour que ce coeur ne soit pas divisé,
mais feu qui brûle pour Lui, selon le premier
commandement: Tu aimeras le Seigneur ton
Dieu de tout ton coeur... et ton prochain comme
toi-même
, que dis-je comme Moi, Je vous ai
aimés:
selon l’image trinitaire dans laquelle
nous avons été créés, c-à-d. en pleine commu-
nion avec les frères comme dans les trois
Personnes, sans clôture ni secteur inviolable
du coeur dans lequel se nichent nos propres
idoles, mais dans l’ouverture totale à l’amour.
Donc, convertis-toi à la communion. Si tu
as quelque frère ou soeur dans le Christ, ou ton
conjoint avec lequel tu puisses échanger sur ta
journée, confessant tes erreurs, ce sera un
signe d’une volonté de correction et de pureté
intérieure: Que le soleil ne se couche pas sur
votre péché.
Ainsi faisaient les premiers chré-
tiens, comme l’atteste l’Apôtre Jacques: Con-
fessez vos péchés les uns aux autres.
Et Jésus:
Si ton frère a péché, va et admoneste-le, seu-
lement entre toi et lui,
tandis qu’Il répriman-
dait les apôtres qui se taisaient sur ce qu’ils
avaient dit en chemin (Mc 9,33). S’il n’y a pas
l’ouverture concrète avec le frère, il est facile
nous ne pourrons pas non plus rendre crédible
la présence de Marie. Apprenons à réciter
souvent le psaume 50 (Miserere), où est décrit
le repentir, la conversion, l’esprit nouveau, le
désir de communiquer la nouvelle vie (‘aux
égarés j’enseignerai tes voies’) et la louange
éternelle à Dieu. Ainsi la Madone nous prépare
à Pâques.
d.A.
que subsistent des chaînes qui nous lient ou des
maux occultes dont nous ne voulons pas nous
libérer.
2. Pour la conversion, commençons à exa-
miner nos rapports avec les proches. Il est
significatif qu’au cours des Messes de Ca-
rême, l’Eglise nous fasse lire des passages - de
l’Ancien Testament à l’Evangile - qui traitent
de la réconciliation et d’oeuvres de miséri-
corde, spécialement en famille et envers les
frères les plus petits: Oter l’oppression et
l’exclusion... donner du pain à l’affamé... ne
pas mépriser sa propre chair... ne pas faire de
préférence, ne pas juger... ne pas haïr... mais
blâmer ouvertement ton prochain, ainsi tu ne
te chargeras pas d’un péché à son sujet.
Veux-
tu une autre preuve de conversion? Es-tu prêt
à laisser une occupation pour écouter ou servir
ton frère, ou le petit qui a besoin de toi? Ou
bien tardes-tu (ou refuses-tu) parce qu’il vient
troubler ta quiète manière de vivre?
3. Pratiquement: prier et le premier pas de
la conversion, car cela permet à Dieu de nous
illuminer avec Sa parole pour découvrir nos
erreurs et nous donner la force de lutter contre
elles. Puis vient le jeûne de ce qui encombre
le coeur et rend impossible la communication
de Dieu à nous; surtout le jeûne de péché, puis
de la télé et de certaines lectures ou curiosités;
le jeûne d’un peu de sommeil pour veiller avec
le Seigneur (combien de grâces en découlent!).
Puis le jeûne au pain et à l’eau, le mercredi et
le vendredi, est un signe pratique d’accueil de
Marie et de participation à la Passion du Sei-
gneur et à Sa lutte contre le péché.
De là viennent la soif de ce que veut nous
dire Jésus dans sa Parole et le désir de nous
unir à son Corps et à son Sang dans
l’Eucharistie: c’est la S.Messe. Puis il y a la
confession qui répond au besoin de purification
du péché et qui nous porte à une conscience
pure et délicate: en elle on reçoit le toucher
divin qui guérit, l’embrassement de Dieu, et
une légèreté qui est transparence du coeur.
4. A la fin Marie nous invite à devenir
porteurs des messages (une autre fois Elle a
dit ‘missionnaires’), à les vivre, et pas seule-
ment ‘à les écouter et à en parler’ (25.5.91);
autrement nos paroles n’auront aucun poids et
Les douleurs qui nous ont engendrés à la vie
Echo 127 paraîtra en mai
ECO di MARIA
Regina della Pace
Mars - avril 1996 - La Pâque du Seigneur - Orig. Italien: casella post. 149, I - 46100 Mantova
A.12,n.3-4; Tout Courrier est à adresser à: Echo de Marie, 18 Allée Thévenot, F-39100 DOLE
126
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soyez prêts à ‘rendre compte de l’espérance
qui est en vous; faites-le avec douceur et
respect’ (1P.3,15-16). Dans un dialogue ouvert
avec ceux qui ne partagent pas notre foi ou qui
s’en éloignent, montrez votre joie d’avoir reçu
la vérité sur l’homme que le Christ dévoile en
plénitude; manifestez l’épanouissement et la
liberté intérieure que vous apporte votre parti-
cipation à la communion des baptisés; par
votre amour mutuel et par votre généreux
engagement de chrétiens, témoignez du bon-
heur de vivre selon l’Evangile.
En septembre 1996, je viendrai à votre
rencontre, chers frères et soeurs de France,
confiant dans tout ce que vous saurez entre-
prendre pour le bien de l’Eglise entière.
Aujourd’hui, répondez avec assurance aux
interrogations de notre société souvent trou-
blée par les tensions résultant d’une multipli-
cité de courants et de propositions.
En raison de votre histoire, vous êtes, au
regard du monde entier, une nation attachée à
la dignité de l’homme et à la solidarité entre les
peuples. Ne vous lassez pas de vous montrer
fraternels à l’égard de tous ceux qui souffrent
dans leur corps et dans leur coeur, des pauvres
et des malades, de ceux dont la vie est précaire
ou menacée, chez vous comme au-delà de vos
frontières.
Aux jeunes catholiques de France, je de-
mande de progresser ensemble dans la décou-
verte du Christ et de prendre toute la place qui
leur revient dans l’Eglise. Ils auront une res-
ponsabilité particulière lorsqu’ils accueille-
ront des jeunes venus de tous les continents à
l’occasion des journées mondiales de 1997.
Qu’ils s’y préparent dès maintenant! Qu’ils
sachent partager le meilleur de leur expérience
humaine, spirituelle et ecclésiale!
Chargé de servir l’unité et d’affermir mes
frères dans la foi, j’appelle vos communautés
à préparer le grand rendez-vous du Jubilé de la
Rédemption en l’An 2000. Il marquera une
nouvelle étape pour le rassemblement de l’hu-
manité dans le Christ, et pour ce règne d’amour,
d’unité, de justice et de paix que le monde
attend. C’est pourquoi j’encourage les diocèses
de France, les paroisses, les mouvements, à
répondre toujours mieux à leur mission. Par sa
présence et par sa grâce, le Christ rend possible
notre fidélité aux promesses du baptême.
J’adresse mon salut cordial à chacun de
vous, à mes frères dans l’épiscopat, aux prê-
tres, aux diacres, aux religieux et aux religieu-
ses, aux laïcs ayant une responsabilité
ecclésiale, à tous les fidèles de France. J’ex-
prime ma sympathie à tous les habitants du
territoire français. Je pense tout spécialement
aux malades et aux plus démunis. En ce temps
de Noël, alors que nous allons célébrer la
venue de Jésus parmi nous, je vous offre à tous
mes voeux affectueux et, en priant à vos inten-
tions Notre-Dame, patronne principale de la
France, sainte Jeanne d’Arc et sainte Thérèse
de Lisieux, je vous donne de grand coeur la
Bénédiction apostolique. Du Vatican, le 15
décembre 1995
Jean Paul II
TEMPS DE MARIE:
Une catéchèse ininterrompue
du Pape
Le Pape a développé, dans ses dernières
audiences du mercredi, un vrai chemin de
catéchèse mariale, pour clarifier la position
irremplaçable de Marie dans la vie de l’Eglise
et du monde.
1. “Le visage marial de l’Eglise... s’est
toujours davantage dessiné au cours des siè-
cles avec le développement de la réflexion
mariologique et du culte rendu à la Vierge” a-
t-il expliqué le 15 novembre. “Certainement,
la Vierge T.Sainte est entièrement référée au
Christ, fondement de la foi et de l’expérience
ecclésiale, et conduit à Lui. C’est pourquoi,
obéissant à Jésus qui a réservé à sa Mère un
rôle tout spécial dans l’économie du salut, les
chrétiens ont vénéré, aimé et prié Marie de
manière tout à fait particulière et intense, et Lui
ont attribué une position de premier plan dans
la foi et dans la piété, La reconnaissant voie
privilégié vers le Christ, suprême Médiateur...
“La dimension mariale de l’Eglise se ré-
vèle en de nombreuses manifestations de la vie
des croyants, témoignant la place assumée par
Marie dans leur coeur. Il ne s’agit pas d’élé-
ments superficiels, mais c’est une obligation
affective profonde et consciente, enracinée
dans la foi, qui pousse les chrétiens d’hier et
d’aujourd’hui à recourir habituellement à Marie
pour entrer dans une plus intime communion
avec le Christ”. Et cette référence à Marie est
commune aux chrétiens engagés, aux fidèles à
la foi simple, et jusqu’aux lointains.
A l’appui de cela, le Pape parle des Sanc-
tuaires marials comme attractifs des foules de
fidèles et centres d’évangélisation. Et “comme
dans les premières communautés dans l’at-
tente de la Pentecôte, Marie pousse de nom-
breux chrétiens à l’apostolat et au service des
frères: c’est ce que l’on constate dans d’in-
nombrables oeuvres, initiatives, manifestations
qui traversent toute la vie de l’Eglise”. En
avant donc, avec Marie!
2. Ni peu ni trop sur Marie: - Certes, ce
n’était pas ce que les journalistes ont titré
“Dévots oui, mais pas fanatiques”, le sens de
ce que le Pape a dit dans la catéchèse du 3
janvier. Voici ses paroles: “Il faut souligner
que la doctrine et le culte marials ne sont pas
fruits du sentimentalisme... Du reste, Jésus
même avait invité Ses contemporains à ne pas
se laisser guider par l’enthousiasme au sujet de
sa Mère, reconnaissant en Marie surtout Celle
qui est bienheureuse parce qu’Elle écoute la
Parole de Dieu et la met en pratique
(Lc
11,28). Non seulement l’affection, mais sur-
tout la lumière de l’Esprit doit nous guider
pour comprendre la Mère de Jésus et Sa con-
tribution à l’oeuvre de salut...
Le mystère de Marie exige une méthode de
réflexion doctrinale non moins rigoureuse que
celle utilisée dans toutes la théologie...Le Con-
cile exhorte vivement les théologiens et les
prédicateurs de la parole divine, “à s’abstenir
avec un grand soin, de toute fausse exagéra-
tion...”(LG 67). Ceci en raison de ceux qui
adoptent une attitude exagérée qui prétend
étendre systématiquement à Marie les préro-
gatives du Christ et tous les charismes de
l’Eglise... Au contraire, il est nécessaire de
toujours sauvegarder, dans la doctrine mariale,
l’infinie distance existant entre la personne
humaine de Marie et la personne divine de
Jésus...
De même, le Concile exhorte théologiens
et prédicateurs à “s’abstenir de l’étroitesse
d’esprit”, c-à-d. du péril de minimaliser - qui
peut se manifester dans les positions
doctrinales, dans les interprétations exégétiques
et dans les actes du culte - tendant à réduire et
presque à rendre vaine l’importance de Marie
dans l’histoire du salut, Sa virginité perpé-
tuelle et Sa sainteté... Il convient toujours
d’éviter de semblables positions extrêmes, en
vertu d’une cohérente et sincère fidélité à la
vérité révélée, telle qu’elle est exprimée dans
l’Ecriture et dans la Tradition apostolique. Le
même Concile nous offre un critère qui permet
de discerner l’authentique doctrine mariale:
“Dans l’Eglise, Marie occupe, après le Christ,
la place la plus haute et la plus proche de nous”
(LG 54).
3. “Marie, la face cachée de la Trinité”
- La Vierge Mère, “terme fixé par l’éternel
conseil” (Dante), nous aide à découvrir l’ac-
tion du Père à l’origine du dessein de salut...
qui s’est accompli dans l’Incarnation... par
l’oeuvre de l’Esprit Saint avec le concours de
la femme, dont est né le Fils de Dieu et l’Eglise
entière. Donc, Marie - comme fille privilégiée
- âme mère et épouse vierge, reflète de manière
exceptionnelle à tous Ses enfants, les oeuvres
de la T.S.Trinité (10 janvier).
4.
“La femme, première alliée de Dieu
contre satan”
: Ainsi s’est exprimé le Pape le
23 janvier, observant que l’histoire du salut
met en relief toujours plus clairement depuis
l’Ancien Testament la figure d’une femme.
Parmi les paroles bibliques qui La préan-
noncent, le Concile cite celles dont Dieu ré-
vèle, après la chute d’Adam, Son plan de salut:
Je mettrai une hostilité entre toi et la femme,
entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête
(Gen 3,15). De telles expressions, nommées
dès le XVIème siècle ‘Protoévangile’ (c-à-d.
première Bonne Nouvelle) laissent entendre
que “la première réaction de Dieu face au
péché, n’a pas été de châtier les coupables,
mais de les engager activement dans l’oeuvre
rédemptrice... Elles nous révèlent en outre le
destin singulier de la
femme... Elle avait été
l’alliée du serpent pour entraîner l’homme au
péché. Maintenant Dieu, retournant la situa-
tion, annonce qu’Il fera de la femme l’enne-
mie du serpent
et Sa première alliée.
“Qui est cette femme... nouvelle, appelée à
restaurer le rôle et la dignité de la femme et à
contribuer au changement du destin de l’hu-
manité, collaborant au moyens de sa mission
maternelle à la victoire divine sur satan?” Le
Pape précise que c’est Marie; “et nous recon-
naissons dans ‘sa descendance’ Jésus, qui a
triomphé sur le pouvoir satanique dans le
mystère de la Pâque”.
Et le S.Père conclut: “Nous relevons ici
avec joie comment le terme ‘femme’ utilisé
dans sa forme générique dans la Genèse, pousse
à associer à la Vierge de Nazareth et à sa tâche
dans l’oeuvre du salut, spécialement les fem-
mes, appelées selon le dessein de Dieu à
s’engager dans la lutte contre l’esprit du mal
Les femmes qui, comme Eve, pourraient cé-
der à la séduction de satan, par leur solidarité
avec Marie reçoivent une force supérieure
pour combattre l’ennemi, devenant les pre-
mières alliées de Dieu sur la voie du salut.
Cette alliance mystérieuse de Dieu avec la
femme se manifeste dans des formes multi-
ples, même de nos jours: dans l’assiduité des
femmes à la prière personnelle et au culte
liturgique, le service de la catéchèse ou les
multiples témoignages de la charité, les nom-
breuses vocations féminines de vie consacrée,
l’éducation religieuse en famille...” Ces signes
concrets réalisent le Protoévangile et suggè-
rent “une extension universelle du vocable
‘femme’ à l’intérieur et au-delà des confins
visibles de l’Eglise, montrant que la vocation
unique de Marie est inséparable de la vocation
de l’humanité et, en particulier, de celle de
chaque femme, qui s’illumine à la mission de
Marie, proclamée première alliée de Dieu con-
tre satan et le mal”.
Encore plus facile pour Medj.- Désormais
en passant à travers la Krajina le voyage est plus
court que par la côte et le traffic plus fluide (moins
de virages):a Senj (70 km après Fiume) on coupe
par l’intérieur des terres, par Otocac, Gospic,
Gracac, Knin, Sinj, Imotski, Grude, Ljubuski.
L’essence se trouve unique-ment dans ces villes.
Par la côte adriatique cars journaliers de Triest
à Split; départ 18h, arrivée à 8h - retour mêmes
horaires (tél.19 39 40 425 001). Par voie de mer
(reposant et bon marché) Ancone-Split, avec départ
immédiat d’un car pour Medj.-tél. 193971/55 218.
L’Echo de Marie, Reine de la Paix se trouve
à Medj. dans toutes les langues, dans le magasin
de souvenirs
dit ‘des Pères’ (jouxtant la maison
paroissiale).Le dépôt on trouve au Centre d’infor-
mations MIR (en sortant de l’Eglise tout de suite
avant le pont).
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"NE PREVAUDRONT PAS..."
Mt16,18
“L’Eucharistie et Marie
sauveront l’Eglise”
Ce songe de don Bosco attend une date
-
Il y a des rêves qui correspondent à la vérité.
Parmi les songes prophétiques de don Bosco
est célèbre celui appelé ‘des deux colonnes’.
En voici succintement le récit: “J’ai vu une
grande bataille sur la mer: le navire de Pierre,
piloté par le Pape et escorté de bateaux de
moindre importance, devait soutenir l’assaut
de beaucoup d’autres bâtiments qui lui li-
vraient bataille. Le vent contraire et la mer
agitée semblaient favoriser les ennemis.
Mais, au milieu de la mer, j’ai vu émerger
deux colonnes très hautes: sur la première, une
grande hostie - l’Eucharistie - et sur l’autre
(plus basse) une statue de la Vierge Immaculée
avec un écriteau: Auxilium christianorum . La
bataille se fait toujours plus furieuse; le Pape
cherche à se diriger entre les deux colonnes, au
milieu d’une tempête de coups. Tandis que les
armes des agresseurs sont en grande partie
détruites; s’engage une lutte corps à corps. Une
première fois le pape est gravement blessé,
mais ensuite il se relève; puis une seconde
fois... et cette fois il meurt tandis que les
ennemis exultent. Le nouveau Pape, élu immé-
diatement après, reprend la barre et réussit à
atteindre les deux colonnes, y accrochant avec
deux chaînes le navire, qui est sauvé, tandis que
les bateaux ennemis fuient, se détruisent ré-
ciproquement, et coulent”.
Ce rêve laisse troublés plus de 500 jeunes
qui étaient réunis, comme tous les soirs, pour
écouter don Bosco, au mois de mai 1862. C’est
seulement le matin suivant qu’il leur expliqua
le sens du songe. De graves persécutions et
tourments attendent l’Eglise; il reste deux seuls
moyens pour la sauver: Marie, aide des chré-
tiens, et l’Eucharistie.
Plus tard, quand fut érigée la basilique de
Marie Auxiliatrice à Turin, don Bosco or-
donna: “Mettez sur la façade ces deux grandes
victoires de Marie!...”. De fait en haut, sur la
façade de la Basilique, il y a d’un côté les anges
qui tiennent un médaillon portant l’inscription
de la date de la victoire de Lepante (7 octobre
1571), dans laquelle, au moyen du Rosaire la
chrétienté fut sauvée du péril turc, Pie V insti-
tua la fête du S.Rosaire et attribua à Marie le
titre d’ Auxiliatrice. Marie et le Rosaire: voici
les armes que le Seigneur nous donne encore
aujourd’hui, contre les ennemis actuels! De
l’autre côté, les anges portent un second mé-
daillon avec le commencement de la date d’une
future victoire beaucoup plus grande et toute
mariale: 19... (points).
Le reste de la date, nous devrons l’ajouter
quand cela sera réalisé, au cours de ce siècle.
Ce songe se relie à ce que la Madone dit à
Fatima: “Mon Coeur Immaculé triomphera”
(et, naturellement, ce sera aussi le triomphe de
Jésus dans l’Eucharistie).
Les ennemis internes, à l’attaque
sur le navire de Pierre
Le corps à corps sur le navire de Pierre - si
nous nous en tenons aux paroles de Don Bosco
- signifie l’assaut des ennemis internes, qui ont
causé au cours des siècles bien plus de domma-
ges à l’Eglise que tous ses ennemis déclarés:
les hérésies, les schismes, les scandales sont là
pour le démontrer. Aujourd’hui ils semblent
avoir un seul objectif, qui petit à petit se
découvre toujours davantage: frapper le Pape
et, avec lui, l’unité des membres du corps du
Christ. Les petits et fidèles enfants de l’Eglise
sont appelés à venir à l’aide du Pilote, faisant
levier sur deux forces invincibles: l’Eucharistie
(c-à-d. la présence de Jésus dans la tempête), et
l’intercession de Marie.
Il faut le savoir, pour nous rendre compte
du grave péril que court l’unité de l’Eglise,
pour souffrir avec le Pape, pour faire monter
vers Dieu une prière incessante (comme ce fut
le cas pour Pierre: Ac.12,5), en union avec la
Vierge Marie. Savoir par exemple, qu’un réfé-
rendum est parti de l’Autriche, avec une péti-
tion pour le sacerdoce des femmes et des
hommes mariés de bonne réputation, l’aboli-
tion du célibat des prêtres, l’admission aux
sacrements des divorcés, la démocratisation du
gouvernement de l’Eglise, etc.; un demi mil-
lion de réponses affirmatives en Autriche, le
triple en Allemagne, et la pétition s’étend à
d’autres pays. La base illégitime de ce référen-
dum est hors de discussion.
Etre informés aussi de l’existence d’un
livre de théologiens allemands qui expriment
une dissension radicale avec tout le contenu
des dernières Encycliques Veritatis Splendor,
Evangelium Vitae
et de la lettre Ordinatio
sacerdotalis
, niant la compétence du Pape à
imposer des normes morales et jugeant tout ce
qu’il a écrit comme sa position personnelle
(Osservatore Romano, éd.hebd.9.2.96).
Etre informés enfin quant au document
ambigu de l’Episcopat d’une nation européenne,
en date du 11 février 96, qui ouvre la porte au
préservatif (bien moins que sûr dans ses ef-
fets!) quand il y a danger de transmission du
SIDA, en contradiction avec tout ce qui est
affirmé par le Pape, parce que c’est la négation
du principe de la chasteté.
“Que votre parler soit: oui oui, non non
Les précisions successives, qui entendaient
diminuer la portée du scandale, n’ont pas trop
convaincu. De l’Evêque de Come, Maggiolini,
est venue une réponse claire et nette, valable
pour quiconque veut ‘ménager la chèvre et le
chou’ (cf Corriere 14.02): “Ce texte est ambigu
et ne peut se justifier en disant oui, c’est écrit
ainsi, mais nous voulions dire autre chose...
Ou
on parle clairement, ou bien il vaut mieux se
taire. Je me demande comment on peut, en
utilisant un style de ce genre, parler de Jésus
Christ”. Et il continue: “Même s’il y a eu
manière inexacte de s’exprimer, les Evêques
sont tombés dans le piège des mass media, qui
ignorent tout du magistère de l’Eglise pour se
jeter sur des détails: le préservatif, la pilule... Et
puis je me demande: Y avait-il besoin d’un
document sur le Sida et les préservatifs?”
D. Mais il s’agit d’un problème dramatique
qui concerne des millions de personnes. Com-
ment pouvez-vous dire qu’un document n’était
pas indispensable?
R. Voyez, le problème est autre. On ne
peut annoncer la morale avant la foi. Quel
non-sens de parler de normes morales à un
monde qui ne croit même plus en Dieu? Il faut
repartir de l’abc de la foi: Dieu, le Christ,
l’Eglise. Et puis, quand on a parlé de tout cela,
à celui qui croit on propose les normes morales
qui sont une conséquence de la foi. Il est vrai
que ces normes sont compréhensibles aussi par
quiconque a une conscience droite (soutenue
par la grâce) mais c’est à la lumière de la foi que
l’homme comprend mieux la valeur, par exem-
ple; de cette manière de vivre la sexualité.
D. Alors, faut-il proposer toujours la chas-
teté, même à celui qui est malade du SIDA et est
également marié?
R. La chasteté est l’idéal vers lequel tendre.
Mais l’Eglise connaît les difficultés et les fai-
blesses des hommes et sait distinguer entre une
situation et une autre. Ces distinctions ne sont
pas faites dans les documents, où on ne peut
faire autrement qu’établir les principes.
D. Et où sont-elles faites?
R. Au confessionnal. Nous prêtres, nous
devons être intransigeants en chaire, mais com-
préhensifs au confessionnal... C’est dans la
relation avec chacun, que l’on cherche à com-
prendre, à aider, à pardonner...
D. Mais beaucoup de laïcs ont exulté pour
l’ouverture de ces Evêques, p.ex. ‘Libération’,
et le ‘Manifeste’.
R. Et cela, excusez-moi, me fait sourire.
Ont-ils eu besoin de la bénédiction du Pape
pour utiliser les préservatifs? Pourquoi celui
qui dit ne pas croire, veut-il prétendre que
l’Eglise avalise ses comportements? Cela me
semble une position qui, plus que contre la foi,
va contre la raison.
“Ne craignez pas ceux
qui tuent le corps...”
Le compromis avec le péché est l’oeuvre de
satan. Qui veut laisser passer le péché, sous le
prétexte de résoudre des situations humaines
difficiles, oublie la fin éternelle de l’homme
pour le limiter à la seule satisfaction de besoins
humains terrestres: L’homme ne vit pas seule-
ment de pain! ,
c’est la vision selon la foi. On
ne peut pas dire les choses à moitié, ou avec un
langage d’acrobates pour ne pas apparaître
rétrogrades, tout en ne rompant pas manifeste-
ment avec la communion ecclésiale; il ne nous
est pas possible non plus, à nous chrétiens, de
parler et résoudre les problèmes de manière
que les autres nous comprennent toujours. C’est
insensé de prétendre que les médias accueillent
le langage de la croix qui est folie et scandale...
(1Cor 1,18.23). Avec celui qui pense comme
dit ci-dessus et met en doute l’enseignement de
l’Eglise gardez-vous même de l’apparence
contaminée de leur
chair. (Jg23).Avec qui
n’obéit pas, cessez tout rapport
(2Thes.3,14).
Les forces occultes de l’antichrist sont en-
trées dans l’Eglise: elles sont sorties de chez
nous, mais elles n’étaient pas des nôtres
(1J.2,19) Que la maçonnerie soit parvenue
jusqu’auprès du trône de Pierre, n’est pas une
fable. Déjà Paul avait averti que l’homme im-
pie, l’être perdu s’élève... jusqu’à s’asseoir
dans le sanctuaire de Dieu
(2Thes.2,3). Alors,
immergeons-nous dans la contemplation de
Jésus et de Sa vie, dont l’Eucharistie nous fait
participants.
d.A.
AIDONS LE PAPE
sur la voie du Calvaire
“Ne pas le laisser tomber dans les mains
des ennemis”, priait-on dans le passé pour le
Pape. Aujourd’hui, à l’occasion de la fête de la
Chaire de Pierre le 22 février, l’Evêque Hnilica
a écrit un vibrant appel aux groupes marials,
disant entre autres: “...Une des plus grandes
souffrances pour le Pape est celle de voir des
divisions internes dans l’Eglise. Des opposi-
tions à son enseignement viennent de quelques
chaires, de prêtres et même de certains Evêques
qui n’acceptent pas sa mission de guide de
l’Eglise et créent chez les fidèles scandale et
désaffection, indifférence et désobéissance,
freinant même l’élan missionnaire de l’Eglise...
La souffrance a, certes, été une constante
dans la vie de tous ces papes qui ont suivi les
traces du Christ, mais durant ce Pontificat on
est en train d’assister à une attaque répétée
contre la primauté de Pierre, comme rarement
dans l’histoire de l’Eglise. Un des récents
phénomènes de rébellion contre le Pape, est
l’initiative du référendum parti de l’Autriche...
Pour nous Evêques, prêtres et fidèles des
pays de l’Est, persécutés à cause de notre
fidélité au Christ et à son Vicaire, l’amour du
Pape était d’une importance vitale, parce que
c’était la pierre de touche de notre foi. L’unique
accusation qui nous était faite était de rester
fidèles à la Chaire de Pierre et les communistes
nous offraient la liberté si nous l’avions reniée.
Ici en Occident, j’ai vu toujours davantage
pénétrer même à l’intérieur de l’Eglise l’esprit
séculier et maçonique qui... aime voir dans la
Vierge et dans le Pape ses plus grands ennemis:
ne pouvant les éliminer, il tend à les réduire à
de simples figures symboliques, manifestant
une inspiration satanique. Ainsi advient-il pour
background image
certains sacrements, où le climat de matéria-
lisme laïciste et mondain ne laisse pas place à
la grâce et à l’amour de Dieu; tendant à faire
disparaître la confession et à réduire la S.
Communion à un symbole. L’Eglise est as-
saillie de groupes laïcistes et de sectes
fondamentalistes et affaiblie par certaines
dissensions internes. Il est douloureux de l’af-
firmer, mais cette indifférence et parfois une
opposition à la Personne et à la vocation uni-
verselle du Pape, sont inculquées aussi dans les
esprits de certains jeunes séminaristes, de la
part de théologiens et exégètes qui enseignent
agressivement leurs extravagances et hérésies,
même de certaines chaires qui veulent se défi-
nir catholiques...
Après avoir fait allusion aux persécutions
de l’Eglise de l’Est qui voyaient en larmes Paul
VI, et à la renaissance que le sang de ces
martyrs a procurée, l’Evêque signale “Jean
Paul II, comme l’homme de la divine misé-
ricorde pour nos temps,
préparé par le Coeur
Immaculé de Marie pour introduire l’Eglise
dans le troisième millénaire” et invite à prier
pour qu’il ne vienne pas à se trouver seul.
Et il conclut avec les paroles du Pape-
même à Fatima dans l’acte de la consécration
à la Vierge Marie: Que se révèle, encore une
fois, dans l’histoire du monde l’infinie puis-
sance de l’Amour Miséricordieux! Qu’Il arrête
le mal! Qu’Il transforme les consciences! Que
dans Ton Coeur Immaculé se dévoile pour tous
la lumière de l’Espérance!
La consolation après la croix
Ce Dieu qui console les hommes a réservé
au Pape un jour d’exaltation au Nicaragua,
après l’amertume d’il y a 13 ans, quand les
sandinistes avaient organisé une bruyante con-
testation, juste durant la Messe du St Père à
Managua. Maintenant est venu le pacifique
triomphe du vicaire du Christ au milieu de ce
même peuple. “Le Nicaragua est passé de la
nuit noire au soleil. L’Amérique centrale, jus-
qu’à hier polygone d’une ligne où s’affron-
taient les deux super-puissances, maintenant
par la grâce de Dieu a reconquis sa souverai-
neté humaine et chrétienne”. L’accolade du
Pape à la Présidente Violetta Chamarro et les
quelques pas faits en la tenant par la main,
comme ce fut le cas avec Mère Teresa de
Calcutta, voulait confirmer que ‘l’Eglise en-
tend cheminer avec la femme de notre temps,
main dans la main’.
* *
Un holocauste de victimes innocentes
qui expient les péchés des hommes
45 millions d’avortement dans le monde
chaque année! Un avortement pour 3 naissan-
ces! Le Fonds des Nations Unies pour la popu-
lation ne donne pas son rapport pour lancer un
cri d’alarme: ces 45 millions ne lui importent
vraiment pas; ce qui le préoccupe, c’est exclu-
sivement la santé des mères. Et pour cela on
gonfle le chiffre de celles qui perdent la vie à
cause de conditions sanitaires inadaptées, afin
d’étendre la libéralisation de l’avortement,
spécialement dans les pays du tiers monde...
200 mille prêtres, de diverses confessions,
ont été tués en Russie durant le régime sovié-
tique. 500 mille autres ont été victimes d’arres-
tations, d’emprisonnements ou de camps de
concentration. C’est la donnée officielle four-
nie par le Président de la commission instituée
par le Pt Eltsine pour la réhabilitation des
victimes des répressions politiques. Si nous
ajoutons le nombre énorme des chrétiens vic-
times du communisme athée dans les autres
pays du rideau de fer, nous pouvons dire que
jamais le martyre de l’Eglise n’a été aussi
ample que dans notre siècle. Selon ce même
Pdt de la commission, Jakovlev, le nombre des
victimes de 70 années de communisme s’élève
à 60 millions.
La situation religieuse en Europe
Aujourd’hui, seul un christianisme
radical peut convaincre.
De cette interview avec le Card.VLK de
Prague (témoin rescapé des prisons commu-
nistes), nous extrayons quelques points précis
et éclairants, tels que: “En Europe, la société se
radicalise. Je vois en cela un signe que les gens
ne sont pas contents de la solution qui est
donnée aux problèmes d’aujourd’hui et cher-
chent des solutions plus radicales. La même
chose me paraït advenir aussi dans l’Eglise... Il
est nécessaire que l’Eglise lise et comprenne
bien cette recherche fondamentale de la société
et adopte elle-même des solutions essentielles.
Cela revient à vivre radicalement l’Evangile,
comme le font déjà depuis de nombreuses dé-
cennies quelques mouvements et courants spi-
rituels dans l’Eglise ...”
D. Mais, est-ce une perspective réaliste,
aujourd’hui? R. Oui, parce que même dans
l’Eglise, si on commence à vivre radicalement,
immédiatement on en ressent les effets. Consi-
dérez les ordres religieux: quels sont ceux qui
ont les plus nombreuses vocations? Ceux qui
vivent le plus radicalement. Regardez ensuite
les mouvements: toujours y entrent de nou-
veaux membres, parce qu’eux aussi vivent
radicalement. Il me semble que ce soit une voie
pour le futur.
D. C’est aussi la ligne suivie aujourd’hui
par J.P.II, mais elle suscite beaucoup de criti-
ques. Comment jugez-vous ces critiques?
R. Depuis de nombreuses années nous som-
mes habitués à un christianisme un peu facile...
et cela aujourd’hui porte ces fruits. Seul, l’es-
sentiel dont je parlais, peut nous faire avancer.
D. Et, dans la partie de l’Europe qui a vécu
durant des décennies sous le communisme athée,
les gens sont-ils prêts à accueillir le message
évangélique?
R. Je dirais que oui; les gens sont prêts, mais
on doit porter un message pur, radical. Il me
semble que les épreuves subies, la situation
passée, ne nous ont pas suffisamment purifiés
pour être des vrais témoins d’un Evangile pur.
Ce qu’attend cette société est vraiment un Evan-
gile vécu. Il n’est pas aussi important de prêcher
l’Evangile que de le témoigner, et nous ne
sommes pas toujours à la hauteur pour le faire.
Si nous regardons les pays ex-communistes
(Pologne, Slovaquie, Hongrie), pourquoi l’opi-
nion publique se déplace-t-elle à gauche? Parce
que - me semble-t-il - l’Eglise n’est pas encore
renouvelée dans ses fondements, décléricalisée,
et ce visage non renouvelé de l’Eglise n’est pas
accepté par la société.
D. En Russie après la totale destruction de
la culture religieuse, les gens ont soif de foi,
mais ne savent pas distinguer entre foi et su-
perstition, et tombent dans les sectes...
R. Vous savez que l’âme humaine a soif de
divin et, si elle ne trouve pas une Eglise, elle
cherche-une secte; pourquoi? Le communisme
a détruit ce qui est le plus caractéristique de
l’Eglise, la communion avec Dieu et entre les
hommes, réduisant la religion à une affaire
privée. Maintenant, les sectes apportent une
apparence de communion, d’amour réciproque
(comme cela peut advenir en petits groupes).
Aujourd’hui, le monde a besoin de cette com-
munion, de cette proximité des hommes entre
eux et avec Dieu, et de Dieu avec les hommes...
Les méfaits de satan
Nous sommes en train de vivre une période
où satan est à la mode: toute la Bible en parle
en vérité; la Madone à Medj. en parle souvent.
Mais, en parlent trop les médias, spécialement
la télé, embrouillant les idées et, de fait, faisant
une publicité outrancière pour les mages, car-
tomanciennes ou escrocs de tous poils; quand,
tout simplement, ils ne font pas aussi le jeu des
sectes... Le clergé est celui qui paraît le moins
informé et, en tout cas, qui y croit le moins.
Pourquoi? Et quand on a besoin de l’avis d’un
exorciste, il est très difficile de le trouver;
pourquoi? Aujourd’hui, beaucoup s’adonnent
à la magie, aux différentes formes d’occultisme,
au spiritisme; et très rarement les éducateurs
sont en mesure de donner une information
appropriée.
Beaucoup d’autres problèmes s’y ajoutent.
Par exemple: comment distinguer un mal ma-
léfique d’une maladie psychique? Face à cer-
taines difficultés et étrangetés, les prières de
libération sont-elles vraiment utiles? A l’in-
verse, quand est-il nécessaire de recourir à
l’exorciste? A ces demandes et beaucoup
d’autres répond le livre récent de notre collabo-
rateur Don G.Amorth, ‘Exorcistes et psy-
chiatres’
qui peut satisfaire ceux qui sont
intéressés par ces problèmes. Nous soulignons
la recommandation de l’auteur: “Nous devons
avoir peur du péché, non du démon
”; et l’en-
seignement de Paul VI: “Tout ce qui nous
défend du péché, nous défend du malin
”.
(lorsque ce livre sera édité en France, nous
ne manquerons pas de vous le faire savoir)
1. “
Quand on dort
, avec des environne-
ments terrifiants, cela peut-il être seulement
fruit du psychisme ou aussi de la présence du
malin?
a-t-il été demandé à Don Amorth.
R. Nous savons que les rêves dépendent de
notre subconscient. Normalement, quiconque
a ce genre de cauchemars car nous avons tous
dans notre subconscient des souvenirs ef-
frayants, des peurs relativement au salut ou à
quelque malheur, etc... Mais, à la demande
spécifique qui m’est faite je répondrai que nous
pouvons en partie piloter tous nos rêves; aussi
bien est-il nécessaire que, lorsque nous som-
mes éveillés, nous nous alimentions de tout ce
qui est positif et plaît à Dieu, et soyons attentifs
à ce que nous voyons et lisons. Ainsi s’élimine
la présence démoniaque et nous n’aurons
aucune peur du diable. La Bible ne nous dit
jamais de le craindre, mais “de lui résister,
forts dans la foi, car il rôde autour de nous,
cherchant qui dévorer”. Elle dit même “de lui
résister, revêtus de l’armure de Dieu” (cfr 1Pt
5,8-9; Eph.6,11).
Malheureusement, sous cet aspect les mass
media (en particulier la télé) sont en train de
rendre un très mauvais service! Regardez
l’émission ‘Mystères’ ou des programmes de
ce genre: ils se sont aperçus que le démon fait
recette. Moi, je les considère tous comme né-
gatifs, même celle à laquelle j’ai participé.
Tous tournent ces choses en plaisanterie, ou
falsifient les faits, et c’est tout à fait ce que veut
le démon: ou qu’on ne parle pas de lui, et il peut
ainsi agir librement; ou qu’on parle trop de lui,
et il paraît ainsi être le protagoniste de l’his-
toire, tandis que le protagoniste, c’est le Christ.
Pour conclure, on doit éviter les lectures et
spectacles qui peuvent nous donner peur,
comme les films d’horreur. Ceci est particuliè-
rement valable pour les jeunes, qui sont sou-
vent influencés par des jeux, albums, dessins
animés, vraiment monstrueux. Comment peu-
“Une des Vierges pèlerines de France est
venue se reposer 8 jours dans notre maison.
Après 5 mois de voyage, c’était Son moment de
halte. Depuis tant d’année c’est pour Elle l’hi-
ver sur la terre, mais Elle ne se reposera pas tant
que nous ne Lui aurons pas réchauffé le coeur.
Maintenant il neige et il n’est plus possible de
circuler: alors, nous La tenons au chaud, nous
La veillons, La chantons, La prions. Sans La
laisser nous travaillons en silence pour la >
> diffusion de Son message dans le monde
entier. Tous, nous nous sentons enveloppés de
Son amour maternel. Quelle grâce d’avoir une
telle Maman qui nous unit à la T.S.Trinité!”
(Colette et Jean-Marie Evrat, Dole).
background image
vent-ils ne pas avoir des cauchemars quand on
les nourrit de violence et de figures effroya-
bles? Et puis, on doit se sentir sûrs de l’aide de
Dieu, de la protection de Marie et de son Ange
Gardien.
(Donc, il est plus important que jamais de
ne pas passer de la télé au lit, mais prier avant
le repos - même quand nous tombons de som-
meil: le Seigneur nous rendra en abondance le
temps que nous Lui aurons donné. Combien
sont efficaces, avant le repos, le Rosaire et la
prière intime avec le récit au Seigneur de notre
journée! Alors, vraiment “je dors mais mon
coeur veille”, dirait le Cantique. “L’adoration
avant le sommeil me donne de me lever le
matin plein de joie et de confiance” me confiait
un ami. Beaucoup l’ont éprouvé! Et qui bien
commence...ndr)
2.
Le secret de Fatima
parle d’une troi-
sième guerre mondiale, mais aucun Pape n’a eu
le courage de le révéler...! Et un événement
négatif a été prophétisé pour la seconde moitié
de ce siècle: il manque seulement 4 ans...!
L’humanité court un danger mortel, mais per-
sonne ne le dit...!
R. Je fais mes réserves quant au troisième
secret. Pie XII n’avait pas voulu l’ouvrir, du
moment que Lucie avait exprimé le désir qu’il
ne le soit qu’après 1960. Ce fut au Pape Jean
de le lire avec beaucoup de soin; puis il le
soumit à tous les principaux représentants du
Secrétariat d’Etat et du Saint Office afin de
connaître leur avis. Ce même Pape dicta à son
secrétaire M. Capovilla, encore vivant
aujourd’hui, une annotation à joindre à l’enve-
loppe du troisième secret. Dans ces lignes
étaient inscrits les motifs pour lesquels le Pape
retenait ne pas devoir le publier. Tout ceci m’a
été communiqué par écrit par M.Capovilla.
Première observation: le Pape n’a fait tort
à personne, du moment que le secret lui était
révélé, à lui. Si Notre-Dame avait voulu qu’il
soit rendu public, Elle aurait pu le faire immé-
diatement, comme ce fut le cas pour les deux
autres. En outre, je pense que les motifs adop-
tés par le Pape Jean étaient bien fondés, puis-
que Paul VI, à peine devenu Pape, demanda
aussitôt à M.Capovilla où était l’enveloppe
avec le secret: “Elle est dans ce tiroir” répon-
dit l’ex-secrétaire. Le Pape lut, mais retint
comme justes les motifs pour lesquels il n’était
pas adéquat de le publier. Jean-Paul II fit de
même. Pourquoi? Regardez, il est inutile de se
polariser sur ce troisième secret, sur lequel on
a écrit tant de choses! Marie ne vient pas nous
prédire des désastres, mais pour nous appren-
dre à les éviter.
De même, pour tant d’apparitions qui ad-
viennent de toute part dans le monde, je ré-
ponds avec les mots de Marie à Lucie: “Comme
les hommes n’accueillent pas le message, l’ul-
time alternative que Dieu vous donne est Ma
personne, Il M’envoie Moi-même!” Le grand
nombre d’apparitions dans le monde advien-
nent pour rappeler l’humanité à la conversion,
parce que
Dieu veut faire miséricorde à tra-
vers ceux qui accueillent les rappels de Marie
et changent leur vie. Et ce mouvement de
conversion a porté Marie partout! Toute la
Bible est là pour nous dire que Dieu fait preuve
de patience, patience, patience... puis vient le
châtiment. Mais ce n’est pas Lui qui sévit, ce
sont les hommes qui se punissent eux-mêmes et
se corrigent entre eux: ce n’est pas Dieu qui
envoie les châtiments.
Sur le contenu du troisième secret, qui n’a
jamais été divulgué, il y a beaucoup d’inven-
tions dans toutes les publications qui sont
sorties. Par exemple, l’une d’elles commence
avec une expression de la Madone: ‘Mes petits
enfants’ mots jamais employés par Marie avec
Lucie. Dans cette publication, une autre ex-
pression jamais dite par Marie: “Tu as vu le
miracle du soleil?”. En 1977 Papa Luciani>
Voici les signes qui accompagneront ceux qui
croient... et le Seigneur opérait avec eux et
confirmait la Parole avec les prodiges qui
l’accompagnaient (Mc 16, 16-18).
Père Jozo ‘prêtre supérieur’ de tous les
Indiens
- Après avoir relaté son long voyage
en Océanie, nous rapportons ici un trait parti-
culier de son séjour au Canada, dont il nous a
fait lui-même le récit. “Quelques Indiens cana-
diens désiraient que nous puissions prier en-
semble et avaient demandé à leur Evêque d’or-
ganiser une rencontre. Celle-ci s’est déroulée
près de leur petite église et fut si émouvante que
nous nous sommes tous mis à pleurer: une
rencontre qu’on ne peut décrire. Dans son
discours de bienvenue, devant l’Evêque et son
délégué, le chef indien a parlé d’un moment
historique pour le Canada et pour le peuple
indien. 99% d’entre eux sont catholiques et,
comme ils veulent appartenir à Marie, ils ac-
ceptent aussi Son message de paix au monde.
Puis, le chef indien m’a nommé ‘prêtre
supérieur’ et chef honoraire de tous les Indiens,
selon la décision du Conseil. Quand j’ai reçu
mes insignes, l’homme qui gardait le calumet
de la paix est venu vers moi, disant que les
Indiens avaient décidé de l’allumer pour la
Croatie. Après l’avoir allumé ils me l’ont donné,
le passant ensuite de main en main à tous les
présents au cri de “pour la Croatie!”.
Après cela, ils ont prié pour moi et pour le
peuple entier croate. Le chef, rosaire en main,
a défini Medj. ‘terre bénie’ d’où viennent les
messages dont ils rêvaient et a béni Medj. et le
peuple croate, priant pour que la guerre finisse
pour toujours”.
Témoignage d’un pilote américain -
Nous avons déjà parlé du pilote américain
Scott O’Grady, sauvé après la chute de son
avion en juin 95 (Echo 122, p5). Lui, qui a
décrit dans un livre les souffrances, la faim, la
soif, le froid et la peur dont il a souffert, caché
dans la forêt en attente d’aide, a raconté aussi
le trait le plus significatif de l’opération entière
de récupération. “... Pensant que la survivance
est avant tout un test spirituel, j’ai expérimenté
quelque chose d’incroyable. Inopinément, dans
ma cachette m’est venu à l’esprit le récit de la
mère d’un de mes amis, qui avait été avant la
guerre à Medj. où on témoigne de l’apparition
de la Vierge. Alors je me suis adressé à Marie
et j’ai immédiatement senti Sa présence, qui
devenait toujours plus claire et tangible jus-
qu’au moment où je L’ai vue.
Il est difficile de décrire cela avec des
paroles. La vision généra en moi une sensation
incroyablement chaude et pleine de joie et de
paix. Il existait quelqu’un qui priait et veillait
sur mon retour à la maison. Cette vision est la
chose la plus importante qui m’est arrivée en
Bosnie. Elle m’a donné le courage de tenir
ferme dans les moments les plus difficiles”.
Avec son livre, le pilote américain a rendu
publique la déclaration que lui-même a faite
immédiatement après l’opération de récupé-
ration: “La Madone de Medj. m’a sauvé”.
(du Bulletin de Presse)
* P.Slavko a fait une belle tournée avec
Mirjana dans l’Océan Indien. Eglises pleines
à craquer. Interrogé sur la reconnaissance offi-
cielle de l’Eglise, il eut ce mot d’humour: “Les
communistes ont été les premiers à reconnaître
les apparitions de Medjugorje. En 1981, dès les
3ème jour, ils dirent aux voyants: ‘Votre Gospa,
c’est à nous qu’elle en veut!’. C’est comme
l’esprit mauvais de l’Evangile qui hurle devant
Jésus: ‘Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth,
es-tu venu pour nous perdre?’.
P.Jozo est parti pour une longue tournée en
Italie. Le mois prochain il se rendra à Sarajevo
avec le P.Ivan pour une ‘mission’. Entre autres,
ils prêcheront dans plusieurs paroisses. Merci
à tous de bien porter dans la prière tous ces
‘témoins’, car la Gospa compte beaucoup sur
>avait demandé, lors d’un colloque de deux
heures avec Lucie: “Le miracle du soleil t’a-t-
il plu?” “Je ne l’ai jamais vu” répondit Lucie.
De fait Lucie, Jacinthe et François, durant le
miracle du soleil, eurent des apparitions per-
sonnelles (la Vierge des Douleurs, la Madone
du Carmin, la Sainte Famille, St Joseph et
l’Enfant-Jésus) et ne virent pas le soleil.
La Madone nous rappelle d’urgence à la
conversion, comme toute la liturgie et la pré-
dication de l’Eglise. Mais l’important est
qu’Elle soit écoutée. Il y a besoin de beaucoup
de prières. Le grand message de notre siècle
est celui de Fatima;
tous les autres, y compris
Medjugorje, en sont la continuation. Mais ce
message se termine avec une grande espé-
rance:
“A la fin Mon Coeur Immaculé triom-
phera et il y aura une période de paix pour
le monde”.
Nouvelles de la terre bénie
Témoignage d’un Archevêque
américain à Medjugorje
Dans les premiers jours de février nous
avons eu la visite de l’Archevêque Philip
Hannan
, de New Orleans - maintenant émérite
- fondateur d’une station de radiotélévision,
qui a le but de faire connaître les souffrances de
tant de frères afin de leur porter secours. Avec
l’équipe télévisée, il a visité quelques villes de
Bosnie (y compris Tuzla et Sarajevo, où il a
rencontré le Card.Puljic’) pour faire connaître
au public américain les projets humanitaires
pour ces populations. Puis il est arrivé au
sanctuaire de la Reine de la Paix à Medj., où il
s’est arrêté 2 jours. Il s’est rendu au ‘Village de
la Mère’ où les peines et les souffrances de ces
enfants orphelins l’ont profondément ému, et
c’est en larmes qu’il a dit: “C’est Dieu Lui-
même qui a inspiré les bâtisseurs de ce village”.
L’Archevêque a ensuite visité et admiré la
‘Communauté Cenacle’, où des jeunes toxico-
dépendants guérissent de la drogue.
C’était la troisième fois qu’il venait à Medj.
et avant de partir il a déclaré: “En ce lieu j’ai
toujours ressenti une atmosphère profonde de
paix et de foi et j’ai toujours remarqué une paix
particulière en ceux qui sont passés ici. Ils
retournent chez eux avec une foi approfondie,
revenant à la vie sacramentelle et à la prière. Ils
commencent des groupes de prière, qui sont
source de grâce pour beaucoup. Pour ce motif
je recommande à tous, spécialement aux jeu-
nes, de venir en pèlerinage à la Reine de la Paix
et de communiquer aux autres leur expérience.
Qu’ainsi se forme une chaîne de paix et de foi
dans le monde”.
Plus de 500 cas
de guérisons prodigieuses
Bien que les Pères de Medjugorje conser-
vent sur ces faits la discrétion qui est de mise,
nous savons que les cas de guérisons signalés
sont innombrables. Ceux pour lesquels a été
recueillie une documentation scientifique dé-
passent les 500! Une trentaine d’entre eux
présentent les caractéristiques absolues de
l’extraodinaire et sont accompagnés de toute
une documentation qui atteste la maladie dans
sa gravité, la guérison soudaine avec des carac-
tères et des moyens inconnus de la science
médicale. Pour nombre de ces cas se sont
déroulés dès 1984 et durant les années suivan-
tes - avec celles sur les voyants - des séries
d’investigations scientifiques (avec des résul-
tats toujours positifs).
Nous savons que Dieu ne fait pas manquer
habituellement ‘les signes et les prodiges’ pour
aider à confirmer la foi en ce qui vient de Lui,
comme les manifestations surnaturelles, les
paroles prophétiques et la véracité et la sain-
teté de Ses témoins. L’Evangile le confirme:
background image
eux et l’enjeu est grand pour les âmes.
Le 24 janvier en Italie, Marija a mis au
monde son 2ème fils, un petit Francesco Maria,
et la mère comme l’enfant (3k500) se portent
bien. C’est donc à l’hôpital que Marija a reçu
le message du 25, et la Gospa s’adapta bien aux
horaires de soins et de visites, en apparaissant
ce jour-là le matin.
Filip Dragicevic’, oncle de Jakov, vient
de mourir subitement. C’est lui qui recueillit
Jakov lorsqu’il se retrouva tout seul, à l’âge de
10 ans, à la mort de sa mère. Il fut pour lui
comme un père. (du Journal de Sr Emmanuel)
Medjugorje continue
à Civitavecchia
Des milliers de conversions, 23 guérisons
physiques - “C’est un événement rationnel-
lement non explicable. Certainement il s’est
produit quelque chose d’irrationnel entre mes
mains. Je me ferais tuer, que je répéterais
toujours ce que j’ai vu et qui s’est produit dans
mes mains”, a affirmé l’Evêque Mgr Grillo
lors du second anniversaire de la lacrimation de
la statuette de la Vierge de Medj. à Civita-
vecchia. L’Evêque révèle aussi “de très nom-
breux cas (entre 20 et 23) de guérisons attri-
buées à l’intercession de Marie; parmi lesquels
deux sont notables (dont un bébé, revenu d’un
coma irréversible).
Puis il parle de grâces infinies, de 300 mille
pèlerins venus de tout l’univers depuis un an.
Des milliers et des milliers se sont ensuite
convertis: parmi ceux-ci 120 témoins de
Jéhovah, de nombreux protestants et quelques
bouddhistes. Croissent aussi les ex-voto “sur-
tout - dit l’Evêque - les témoignages de cou-
ples séparés et maintenant réconciliés,
des
petites chaussures d’enfants, et quelques serin-
gues de jeunes, esclaves de la drogue”. Toutes
preuves que “la Madone comble de Son affec-
tion maternelle surtout les jeunes couples, les
jeunes et les enfants”. L’Evêque a aussi exclu
que la lacrimation puisse être le fruit d’une
‘présence diabolique’ et de nombreux exorcistes
lui ont confirmé l’absence d’influences démo-
niaques.
Malgré tout, le prélat confesse que perdurait
son scepticisme: ‘Si c’est vrai, donne-moi un
signe. Deux jours avant que la statue pleure
dans mes mains, je rêvai que Marie me confiait
un message. Mais le matin suivant, je ne m’en
souvenais plus; cependant, ce n’était pas un
message triste ou mauvais, mais tout de dou-
ceur et d’amour”.
Mgr Grillo a aussi expliqué le pourquoi de
son intervention à la télé, qui révéla au monde
la lacrimation de la statuette dans ses mains.
“J’ai fait cela seulement pour sauver la
Madonnina: quelques lignes m’avaient annoncé
la séquestration de la statuette par les enquê-
teurs. En révélant au monde que celle-ci avait
pleuré dans mes mains, j’ai voulu rendre le tout
public et empêcher qu’elle ne soit emportée”.
C’est ce qu’a affirmé l’Evêque en présen-
tant le livre Le mystère des larmes d’Andrea
Tornielli (Ed.ital.Segno). Le livre rapporte aussi
le témoignage inédit jusqu’alors, du médecin-
chef cardiologue de Civitavechia, prof. Marco
Di Gennaro
. Celui-ci confirme avoir vérifié de
ses propres yeux “qu’il s’était produit des
modifications sur le visage de la Madonnina. Je
l’avais vue quand elle avait été soumise à Rome
pour les premières analyses: le sang avait la
couleur classique de l’hémoglobine oxydée,
soit un rouge brunâtre. Quand Mgr Grillo m’a
appelé, le jour-même de la lacrimation entre ses
mains, j’ai pu voir une trace très mince d’une
couleur rouge brillante, typique du sang vif et
frais.
Pour le 1er anniversaire de la lacrimation,
le 2 février, on a vu dans la paroisse de St
Augustin au Pantano, un spectacle de foi et de
ferveur très au-dessus de la normale. Sans arrêt
et durant toute la journée, des gens arrivaient de
toute part,, malgré la pluie continuelle. On
estime les présents à plus de 10 mille personnes.
De 6 heures du matin à 22h3O, des dizaines de
prêtres se sont succédés à toute heure pour
célébrer - voire concélébrer - la S.Messe et ont
confessé sans discontinuer.
De Civitavecchia est partie la procession
pénitentielle, à laquelle ont participé des centai-
nes de personnes, défiant la pluie pour un
parcours de 8 Km. A l’arrivée, l’Evêque a
célébré
avec de nombreux prêtres une Messe
solennelle sous le porche de l’Eglise, devant
lequel un chapiteau ne pouvait contenir tous les
fidèles présents. Dans un fervent discours, Mgr
Grillo a renouvelé le témoignage de l’écoule-
ment de sang entre ses mains et a fait ensuite
solennellement la consécration de toute la ville
au Coeur Immaculé de Marie. Avec une intense
ferveur des groupes d’enfants ont récité le
Chapelet de la paix devant le jardin où s’était
produit l’événement.
* *
Jelena aussi est venue une fois a Civita-
vecchia. Elle demandait ensuite à la Vierge
pourquoi elle ne pouvait pas passer inaperçue
comme elle le désirait, mais était devenue même
un centre d’attraction. Et Marie, qui est toujours
l’humble servante, aurait répondu à Jelena:
“Moi aussi je souffre d’être au centre de l’atten-
tion; mais si Ma présence sert pour rapprocher
les hommes de Jésus, Je continue Ma mission.
Cette génération veut encore des signes, mais le
signe, c’est Jésus; si ces signes (les larmes de
Civitavecchia) ne dirigent plus à Jésus, l’exis-
tence des signes n’est plus justifiée”.
Le malin à l’origine
de la dépression
Parmi les nombreux spécialistes qui ont
écrit et parlé de Medj., un psychiatre indien
renommé
qui s’occupe de parapsychologie
autour des manifestations de la foi, a eu un
entretien avec nous.
D. Voudriez-vous vous présenter?
R. “Je m’appelle Paul James Pandalakaman.
Je suis né dans la ville de Karala, Inde méridio-
nale, où est arrivé comme missionnaire de
l’Evangile l’apôtre St Thomas, à la suite de
nombreux hébreux qui venaient là pour faire
commerce. Nous, chrétiens de Kerala, nous
sentons descendants de ces hindous qui sont
connus comme ‘les chrétiens de St Thomas’.
J’étais allé en Angleterre pour me perfec-
tionner dans les études de ma spécialité en
1981, l’année même où commencèrent les ap-
paritions de Medj, mais elles ne vinrent à ma
connaissance que 4 ans plus tard. A la fin du
cours, au lieu de retourner en Inde, je décidai de
me rendre à Medj. Cette première visite a laissé
en moi une telle impression profonde que je
revins en Angleterre avec le désir de mieux
suivre ce qui advenait là-bas. J’ai toujours
développé mon travail de psychiatre en Inde,
mais j’ai alors découvert que la psychiatrie était
quelque chose de bien différent que ce que
j’avais cru jusqu’alors.
Je suis resté bouleversé en constatant que
dans la majorité des cas je ne pouvais apporter
aucune aide aux patients; et j’aurais renoncé à
mon travail si vraiment Medj. ne m’avait donné
la certitude de pouvoir être utile à tous ces
malades: aujourd’hui je suis convaincu de pou-
voir aider celui qui a mal, spécialement dans les
cas de dépression.”
D. De quelle manière? R. En psychiatrie on
enseigne communément que la dépression est
un déséquilibre chimique. Une fois connu Medj.,
je fus convaincu qu’il n’en était pas ainsi mais
que dans les dépressions entrent des compo-
sants non chimiques. J’ai fait l’expérience que
la dépression peut être provoquée aussi par
l’action des esprits du mal. Comme croyant je
savais que les esprits du mal existent, mais je ne
leur accordais pas d’importance. Ici, la Vierge,
dans Ses messages, a dit avec clarté que les
esprits du mal continuent à agir. Et moi, plus je
m’intéresse aux dépressions, plus je découvre
clairement l’action de l’esprit du mal, qui est
à l’origine de la dépression.
D. Pouvez-vous fournir quelques exemples?
R. Aujourd’hui sont très fréquentes les sépara-
tions conjugales,
en majorité provoquées par
des heurts dans les rapports interpersonnels. La
Madone a dit que le démon influe sur le com-
portement des gens, provoquant des difficultés
dans les rapports interpersonnels, jusqu’à la
rupture du mariage.
En suite de quoi les personnes expérimen-
tent des écroulements nerveux et autres trou-
bles psychiques. En de telles circonstances elles
prennent des médicaments contre la dépres-
sion, mais ceux-ci ne résolvent pas la difficulté.
Qui se sépare perd en priorité la juste mesure du
rapport interpersonnel, alors que nous ne fai-
sons aucune tentative pour leur pacifique ré-
conciliation. C’est pourquoi, accueillant le
message de Marie, celui qui recourt à nous peut
renouveler activement l’engagement matrimo-
nial et résoudre ainsi le problème des rapports
interpersonnels.
D. Vous avez dit que vous vous occupez
aussi de parapsychologie...
R. La parapsychologie est encore réservée
à des groupes particuliers. Nous devons dire
avec tristesse que beaucoup considèrent cette
science comme substitutive de la foi; et alors
elle peut porter à l’athéisme: à celle que nous
appelons la spiritualité humaine qui exclut le
Créateur. Dans une science aberrante, où la
réalité de Dieu n’a aucune importance, peuvent
se développer des comportements qui ne sont
pas naturels: ce qui est mystérieux, on tente de
le déclarer ‘pas naturel’ ou ‘irréel’. Au con-
traire, la parapsychologie croyante a foi dans la
réalité de l’autre monde, ou au moins admet sa
crédibilité.
Mes connaissances en parapsychologie
m’ont porté à accueillir Fatima, qui m’a beau-
coup aidé dans la foi. Ainsi je me suis rendu
compte de messages extraordinaires. Les appa-
ritions mariales sont une preuve particulière de
l’existence de Dieu, du paradis, du purgatoire et
de l’enfer. J’ai visité aussi Lourdes et Banneux.
Maintenant, je vais seulement à Medj. parce
qu’ici les choses sont encore en train de se
produire. Ici, la Madone vient vraiment...
(de Nasa Ognista, déc.95 - Trad.Remigio
Carletti, Trieste)
Quatre pas concrets
pour un chemin spirituel
Quand nous laissons Dieu agir en nous et
que se développent Ses programmes, tout ce qui
est extérieur tombe, devient inutile. Cet appel
est très grand, mais parcourt seulement cette
route celui qui chemine dans le coeur, de l’in-
térieur. Il faut donc faire quelques pas dans la
vie spirituelle (lire Rom 10, 9-13...)
1. Le premier pas dans le chemin spirituel
est de reconnaître Dieu comme Maître de tout.
C’est la crainte de Dieu (à ne pas confondre
avec la peur de Dieu). Nous avons malheureu-
sement perdu le sens de la crainte révérencielle
qui faisait se prosterner Moïse devant Dieu avec
admiration et stupeur.
Nous, nous sommes pleins de peur parce
que nous n’avons pas décelé l’aspect positif de
cette crainte qui nous fait amis de Dieu. En
viennent des interprétations et attitudes négati-
ves: pauvre, affligé, accablé, celui qui a péché
se sent misérable au lieu d’être bienheureux, de
la joie que veut nous donner Marie; l’humble
qui espère devient un rêveur au lieu d’exploser
de joie dans l’attente du Seigneur; celui qui a
péché redoute le châtiment de Dieu au lieu
d’exulter pour Sa miséricorde. La crainte
révérencielle place la créature en face de Son
Créateur avec admiration et amour, la rendant
background image
libre. La contemplation de Sa grandeur l’attire
et l’élève.
2. Le second pas consiste à reconnaître que
Dieu est le Seigneur, Maître de toutes les
situations.
Ce que nous exprimons dans le
Credo doit devenir un acte intérieur, concret,
palpable et vécu dans notre profondeur. Je l’ai
personnellement expérimenté quand, dans une
période particulière de ma vie, j’étais entouré
de barrières de clôtures; tout était véritablement
fermé, avec beaucoup de problèmes que je ne
réussissais pas à ébranler, à débloquer: les
personnes m’étaient contraires, elles étaient
contre ce que Dieu voulait de moi et dont j’étais
absolument certain.
Qu’ai-je fait alors? Je me suis ainsi adressé
à Dieu: “Tu es le Seigneur, Tu es le Maître; je
te donne moi-même et cette situation. Que ce
soit à Toi de t’en occuper; moi, je n’en suis plus
responsable. Je suis prêt à tout ce que tu veux
faire à mon sujet: Tu veux que j’aille en prison?
Vraiment, fais-le. Tu veux quelque chose de
pire? D’accord! Je ne te dis rien: je me suis
offert et c’est pourquoi je ne veux savoir ni
comment, ni quand, ni où... Tu es le Seigneur,
fais comme Tu veux”.
Je me suis placé dans une attitude de dona-
tion totale. J’ai abandonné les personnes, les
situations, tout: et de ce moment j’ai senti que
mon âme était libre, les problèmes ne me te-
naient plus en esclavage. J’ai recommencé à
vivre, à respirer. C’est l’attitude d’adoration:
Dieu est Dieu, que puis-je Lui suggérer, moi?
Pourquoi dois-je Le conditionner? Dieu est le
Seigneur: rien ne m’appartient. Je sais que Lui
est le maître de toutes les situations; Il se servira
de mon passé comme s’il était présent, utilisera
les autres car ils sont Siens; Il se servira de tout
pour le bien parfait. Dieu peut le faire. Vivre
cette attitude signifie vivre la liberté: disparais-
sent les peurs, préoccupations, curiosités.
En ces temps on s’inquiète souvent de sa-
voir quand viendra Jésus, d’où Il viendra; mais
quelle importance de connaître où et quand?...
Ce qui compte, c’est qu’Il est le Maître de moi
aujourd’hui, de mon passé et de mon futur. Ceci
nous ouvre le coeur à la lumière et en elle nous
pouvons marcher. Où tu ne vois pas, le Seigneur
voit: ainsi tu peux marcher même dans les
ténèbres puisque c’est Lui qui te conduit. C’est
très beau de savoir qu’Il peut changer tout ton
passé! C’est seulement avec cette attitude qu’ad-
vient l’ouverture de l’âme et que nous pouvons
nous exclamer avec St François: “Mon Dieu et
mon Tout”; autrement on reste replié sur les
fautes, les offenses données et reçues, les
faillites.
3.Permets à Dieu de te faire avancer en
toute situation. Parfois, l’âme sent ce que Dieu
veut, mais n’a pas confiance, ne veut pas se
mettre en mouvement, reste engourdie. Il faut
être ‘alertes dans le coeur’, permettre au Sei-
gneur que Sa parole et Sa volonté deviennent
vie en nous. Combien de communautés et de
groupes ressentent beaucoup de belles choses
mais ne s’ébranlent pas, parce qu’il leur man-
que cette vivacité, une réponse généreuse par
laquelle Dieu peut nous transformer, outrepas-
sant toutes nos connaissances et nos calculs. Si
nous ne dépassons pas nos points de vue, nous
restons dans l’obscurité.
Dieu est OUTRE tout cela. C’est exacte-
ment la raison pour laquelle Jésus n’a pas fait
de miracles dans son pays: ils étaient inébran-
lables dans leurs concepts, leurs attentes. Tan-
dis que l’acte de foi est grandiose et nous porte
où nous n’avons pas idée: c’est là que veulent
nous conduire Jésus et Marie si nous adoptons
une attitude d’ouverture totale. Et, en nous
l’Esprit de Dieu crie Abbà, Père! : nous devons
nous unir à Lui, même quand nous ne savons
pas comment prier. Ceci veut dire être ouverts
sur la voie de la lumière, de la connaissance de
Dieu. Sans cette ouverture, sans donner cette
large possibilité à l’Esprit en nous, toutes les
conférences, toutes les Ecritures, tout ce que
nous avons appris ne sert à rien, nous ne pou-
vons pas nous mettre en mouvement.
L’Ecriture dit: Quiconque croit en Lui ne
sera pas confondu et ajoute: Quiconque invo-
quera le Nom du Seigneur sera sauvé
(Rom
10,11.13). Voyez la puissance de la prière!
Pourtant, nous ne l’avons pas encore éprouvée,
vraiment parce que manquent les conditions
nécessaires: reconnaître Dieu comme Dieu,
comme maître de toutes les situations. Nous ne
l’avons pas encore éprouvée parce que nous
sommes enfermés dans nos concepts, dans nos
points de vue: nous ne sommes pas encore
libres, comme nous l’enseigne l’Ecriture. Voici
pourquoi nous devons parvenir à la vivacité
intérieure, (à ne pas confondre avec l’effusion
affective). Cette vivacité est une liberté d’esprit
qui nous rend complètement disponibles et
prêts à chaque signe de l’Esprit et nous remplit
de foi vive et de joie.
4. Puis, on atteint l’amour parfait. Main-
tenant demeurent foi, espérance et charité;
mais la plus grande d’entre elles, c’est la
charité
(1Cor 13). Et si nous voulons voir
jusqu’au fond la route ouverte, il nous reste
seulement l’amour pur. Quand nous sommes
avec Dieu, alors nous ne formons qu’un avec
Lui, en nous vient Sa force. Son courant de vie
nous traverse. Qui nous séparera de l’amour du
Christ? Ni la mort, ni les persécutions, ni la
faim, ni le glaive... Mais en toutes ces choses
nous sommes les grands vainqueurs par Celui
qui nous a aimés
(cfr Rom 8,31-39).
Vous voyez, au centre il y a l’ouverture à
recevoir cet amour, qui existe en toi et pour toi,
en quelque condition où tu te trouves. Quand tu
es ouvert à cet amour, tu es déjà rempli. Quand
nous sommes dans cet amour, tous les dons
extraordinaires trouvent leur juste place et nous
parvenons à une clarté totale. Cependant, aupa-
ravant il est nécessaire d’arriver à l’obscurité et
perdre tout le reste; autrement, cet amour pur ne
peut se manifester. Mais aucun maître, aucune
conférence ni livre ne pourra nous aider si nous
ne mettons pas en pratique ce qui précède. Je
vous invite à vivre ces pas dans la liberté, pour
pouvoir ainsi aider l’Eglise et le monde.
P.Tomislav Vlasic’
Comment annoncer aujourd'hui
la vérité de toujours
dans la fidélité à l’Ecriture
Partir de l’amour de Dieu qui s’est
révélé dans le Christ -
Q uelle sera alors la
caractéristique d’une nouvelle évangélisation
dans laquelle le christianisme apparaisse plus
clairement cette foi (v.Echo 125)? Ce sera
nécessairement un virage théocentrique (qui a
comme centre Dieu), face à celui anthropo-
centrique (qui a comme centre l’homme)
aujourd’hui souhaité par tant de voix: virage
pour tendre, à travers une plus grande fidélité,
au radical et passionné théocentrisme biblique,
où Dieu est le Saint, Je suis, et tout s’accomplit
pour que Dieu soit glorifié.
Comment alors récupérer de manière cor-
recte et authentiquement chrétienne ce
théocentrisme? La réponse est simple: en sui-
vant plus fidèlement la Bible
et, en particulier,
le message évangélique dans ses contenus es-
sentiels (kerigma). Partir donc de ce kerigma,
parce que tout le reste dépend d’un départ
correct. Ce ne serait pas la même chose si, au
lieu de partir du mystère de l’amour de Dieu
dans le Christ, on commençait par l’existence
de l’esprit, ou de l’âme, ou encore de Dieu en
tant qu’Etre infiniment parfait (toutes choses
dont personne ne doute et qui sont ensuite, petit
à petit récupérées et clarifiées).
Seulement en montrant comment la gloire
de Dieu resplendit sur le visage du Christ (2Cor
4,6) nous dirons de manière adéquate qui est
notre Dieu, le Dieu vivant, qui est le Père de
Notre Seigneur Jésus Christ.
A ce point déjà,
notre Dieu n’a ‘aucun dieu’ qui Lui soit sembla-
ble: tout le contenu du christianisme reste inac-
cessible si l’on ne passe pas par cette porte.
De ce Dieu, qui S’est manifesté dans l’An-
cienne Alliance, on arrive au Christ, Verbe de
Dieu fait chair et mort pour notre salut, pour
remonter à notre élection éternelle en Lui, avant
la création du monde. A la lumière de cette
vérité est considérée la création (par laquelle
nous avons été créés), le don de l’Esprit (pour
lequel le Christ est mort et ressuscité), la révé-
lation définitive du Christ et Son retour à la fin
des temps, comme accomplissement de l’oeuvre
salvatrice.
A ce point seulement, Dieu Se manifeste à
nous, pour que nous puissions Le connaître:
comme Celui qui nous aime jusqu’à la mort
en croix de Son Fils Jésus
(dans son Corps
élevé pour être immolé), et comme Celui qui
recherche la communion nuptiale éternelle avec
nous. Alors se trouve enracinée irrémédia-
blement toute l’éthique chrétienne (règle mo-
rale de vie, qui n’est pas dirigée seulement vers
un ‘vivre bien’ de dimension terrestre).
En fait, Dieu - S’étant fait tout pour nous -
ne peut pas devenir tout pour nous et ne pas
exiger tout de nous. Il ne S’impose pas extérieu-
rement comme un despote, mais nous saisissant
par Son amour même, nous ayant acquis et
conquis
. (2Cor 5,14): L’amour du Christ nous
presse, à la pensée que, si un seul est mort pour
tous, alors tous sont morts. Et Il est mort pour
tous afin que les vivants ne vivent plus pour eux-
mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressus-
cité pour eux
cfr 2Cor 5,14). Il y a tout ici; mais
de là résultent, dans leur incomparable nou-
veauté et spécificité, aussi bien la foi chrétienne
que l’éthique chrétienne, qui se mêlent l’une à
l’autre en une indissociable unité.
Exemples de contenus renouvelés
dans l’évangélisation
1 - Alors est annoncé encore plus et beau-
coup mieux un Dieu personnel, selon la notion
et la connaissance vitale que nous en donne la
S.Ecriture, se distançant d’une prédication trop
dépendante de la théologie scolaire. Celle-ci, en
insistant unilatéralement sur la perfection du
‘Dieu unique et absolu’, risque de Le rendre
Difficile paix dans l’ex-Yougoslavie
La paix que Dayton impose aux populations
de l’ex-Yougoslavie, après 4 ans de purification
ethnique, de massacres et le partage final avec
des frontières qui ne sont pas naturelles, a bien
vite montré de grosses fissures: toujours des
fusillades à Sarajevo... la population serbe qui
fuit la capitale... en Bosnie la circulation n’est
pas libre... des tensions croato-musulmanes à
Mostar et ailleurs, etc... Maintenant sont mis en
pleine lumière les horribles massacres opérés
par les Karadzic, Mladic et autres sur la popu-
lation masculine musulmane; mais les protec-
teurs de la Serbie ne veulent pas remettre les
criminels de guerre au Tribunal de La Haye. Le
représentant des USA a convoqué à Rome les
chefs importants (c.à.d. les Présidents de Croatie,
de Serbie et de Bosnie, pour les obliger à
s’engager sur les accords passés 3 mois aupara-
vant: on n’en connaît pas encore l’issue.
“Les pensées et les prières du Pape sont
toujours tournées vers les populations qui vi-
vent encore dans l’attente de conditions de vie
plus digne”; que “Dieu inspire aux responsa-
bles réunis à Rome des initiatives et gestes
courageux
pour atteindre rapidement une paix
civile définitive, fondée sur la justice”; ce sont
des gestes courageux que, seule, la conversion
à l’amour peut produire, et non les intérêts de
partis et les jeux diplomatiques.
Au cours du mois de janvier 1996, les lecteurs
d’Echo francophone ont offert: pour Echo: 67.557
Fr, pour la paroisse de Medj. 1.800 Fr, pour
Radio Marie 200 Fr.
Que les généreux donateurs
veuillent bien trouver ici l’expression de la grati-
tude des bénéficiaires.
background image
exsangue, dévitalisé, immobile, très différent
donc du ‘Dieu vivant’ de l’Ecriture: le Dieu qui
est proche de nous (Quelle est en effet la grande
nation dont les dieux se fassent aussi proches
que Yavhé notre Dieu l’est pour nous?
-
Deut.4,7); le Dieu qui se fâche et le regrette, qui
aime et se réjouit, qui cherche et attend, qui
appelle et tend les bras, parce qu’Il est Père; Il
est l’Emmanuel, le Dieu avec nous, qui vient
jusqu’à habiter en nous (Nous viendrons à lui et
nous ferons en lui notre demeure -
J.14,23).
Ceci apparaît nécessaire aujourd’hui, parti-
culièrement pour l’Occident, où il y a encore un
climat déiste, c-à-d. une conception de la divi-
nité selon la raison humaine et non la révéla-
tion: une divinité acceptable par tous, comme
vague horizon de l’existence et du connaître,
mais à laquelle on ne peut donner un nom
personnel; avec, en plus, un au-delà complète-
ment nébuleux. Cette conception du Dieu vi-
vant est également vraiment nécessaire en
Orient, qui fait toujours entrer davantage dans
la perception commune un ‘divin’ neutre.
2. Jésus Christ aussi est annoncé beau-
coup plus et mieux dans Son mystère, comme
Seigneur qui donne la vie et la résurrection, qui
est Seigneur de l’homme et de l’histoire, pui-
sant à la tradition des Pères et des grands
Conciles. L’enseignement qui prévaut encore
aujourd’hui semble s’arrêter à Sa mission
rédemptrice, à Son amour philanthropique.
Seule, une prédication forte du Christ Seigneur
peut résister aux idéologies, d’une part en Oc-
cident, où jamais comme maintenant le Christ
n’a été annoncé comme contestataire et pro-
phète dans un sens idéologique; d’autre part en
Orient où le Christ est reconnu et vénéré par
beaucoup d’Hindous seulement comme maître
de sagesse et modèle d’amour désintéressé:
(voir l’interprétation de Gandhi si appauvris-
sante, mais partagée aussi par beaucoup dans
notre monde!)
3. L’Esprit Saint est également annoncé
davantage et mieux dans Son importance, pui-
sant à la grande théologie patristique et médié-
vale. Le discours sur la ‘grâce’ en tant qu’entité
créée, met souvent dans l’ombre que ce même
Esprit habitant en nous, est notre communion
avec Dieu. En fait, Il est non seulement source
de dons, mais Lui-même, possédé par l’âme
régénérée (qui devient avec Lui un seul esprit),
est le ‘don’ suprême de déification. Vraiment
navrante est la réduction de l’Esprit souvent
faite en Occident, ‘en tant qu’élément anti-
institutionnel’ et correctif de la rigidité dogma-
tique et structurale de l’Eglise latine. L’éléva-
tion surnaturelle de l’homme, par l’Esprit qui
l’habite, peut bien répondre aux exigences spi-
rituelles du monde oriental, qui aspire aux plus
hauts sommets de l’expérience mystique, même
si celle-ci est fondée sur l’efficacité des prati-
ques ascétiques plus que sur le don divin.
4. L’homme aussi est annoncé dans sa
dimension historique et salvatrice, en suivant
les lignes spirituelles suggérées avec une in-
comparable profondeur de St Augustin à Pas-
cal. Il est urgent de le faire spécialement
aujourd’hui, pris au piège comme nous le som-
mes par la peur du surnaturel, tandis que nous
descendons la pente du naturel le plus terre à
terre, froid et désespéré, qui a permis à un
théologien en vogue d’écrire: “Mais aujourd’hui,
soyons sincères, à qui importe de ‘devenir
Dieu’? “ Cela signifie tuer dans le coeur de
l’homme toute aspiration à la communion avec
Dieu et à sa véritable félicité.
En Occident, on est en train d’assister à une
étrange coexistence, en soi contradictoire, de
deux conceptions relatives à l’homme: d’une
part il est réduit à l’insignifiance comme être:
de l’autre il est exalté avec emphase dans son
aspect historique et psychologique. Tandis qu’en
Orient l’homme se dissout pour être absorbé
dans l’océan de l’Etre impersonnel au point
d’être oublié et de s’oublier éternellement. A
l’inverse, le christianisme a beaucoup à dire sur
l’homme et apparaît singulièrement nouveau,
dans un réalisme plein d’espérance et dans une
espérance toute de vérité.
(avec réductions et adaptations de la Ré-
daction) Don Umberto Neri
LES LECTEURS ECRIVENT
*
Une proposition raisonnable
- Simul-
tanément avec notre mise en relief de la néces-
sité d’un minimum de 10 minutes de recueille-
ment après la S.Communion (Echo 124,p.8),
a été transmise à la S.Congrégation des sacre-
ments, une proposition pour garantir une action
de grâce adequate. Voici: Que la Communion
soit distribuée aussitôt après la consécration,
avec d’éventuels aménagements au texte qui la
suit. Le temps restant servirait à s’unir au
remerciement de Jésus, à Sa prière sacerdotale
et à l’invocation du Notre Père. Même pour le
signe de paix (qui aujourd’hui perturbe un peu
le recueillement qui précède la Communion),
semble plus heureuse la pratique ambrosienne
de le donner avant de s’apprêter à faire l’of-
frande, comme nous exhorte Jésus dans
l’Evangile.
Prendre au sérieux la Messe - Les voyants
ont confirmé un message donné par la Vierge,
et qui date des premières années (avant que
débutent les messages ‘officiels’ du jeudi - puis
mensuels - lors du Carême 1984): “Chers en-
fants, si avant la Messe vous arriviez un peu
plus tôt dans l’église pour préparer vos coeurs
à recevoir Jésus, et, après la Messe, vous
restiez quelque temps pour parler avec Jésus au
lieu de partir vite comme vous le faites, alors
Dieu pourrait faire plus de miracles dans vos
vies et il y aurait moins de malades parmi
vous”.
Interrogée sur ce message une voyante
s’est exclamée: Oh oui, dès le début la Gospa
nous a souvent reproché d’être trop légers dans
notre manière de vivre la messe!
(Sr.E.)
*
Beaucoup d’amis
nous envoient des
messages d’apparitions et révélations de diver-
ses provenances, demandant de les publier.
Nous les remercions de leur confiance en
Echo. Toutefois cette feuille se propose seule-
ment de suivre avec simplicité le message de
Medj. et d’orienter le plus possible les lecteurs
et les fidèles à la vie de l’Eglise, les mettant au
courant de ses événements et de ses problèmes;
nous nous efforçons de les enraciner dans la
Parole de Dieu que les messages répètent de
manière simple et populaire, cette ‘Parole sta-
ble comme le ciel’ contenue dans les Saintes
Ecritures, et qui résonne fidèlement dans le
Magistère du Pasteur qui guide l’Eglise. Nous
vous souhaitons de faire fructifier en vous les
messages que vous proposez, sans prétendre
lire dans l’avenir, qui est dans ls mains de Dieu
*
A un prêtre découragé
car “après
beaucoup de peine et un travail bien organisé, il
ne voit aucun résultat”. Cher d.M., c’est une
grâce de reconnaître que ‘Sans Moi vous ne
pouvez rien faire’, pour que tu reviennes de ton
erreur. Quelle tristesse de voir dans nos Eglises
la course générale aux choses, aux nouveautés,
aux programmes, aux moyens, et non au Dona-
teur de tout cela. Je désire que toi aussi, tu sois
un prêtre qui ‘connaît seulement le Christ, le
Christ crucifié’ et ne se propose pas seulement
‘d’annoncer le témoignage de Dieu (tu entends?
non ce que nous savons, mais ce que Dieu nous
a fait comprendre et a opéré en nous); et que tes
paroles ne se basent pas sur des discours per-
suasifs de la sagesse, mais sur une démonstra-
tion d’Esprit et de puissance’ (cf 1Cor.2,1-5).
Mais il faut une révolution totale: non plus
ma personne au centre, mais Jésus Seigneur de
tout; non mon travail, mais le Sien. Si tu vivais
en t’appuyant sur Lui seul, tu verrais ‘les signes
qui accompagnent ceux qui croient’ (Mc.16,17).
Certes, il faut Lui donner davantage de temps
dans la prière, temps qui sera soustrait à des
occupations, des hobbies, rencontres conven-
tionnelles ou gratifiantes, pour que ce soit Lui
seul, le Seigneur de notre vie. Alors vraiment,
‘nous irons partout tandis qu’Il opérera avec
nous et confirmera la Parole avec les prodiges
qui l’accompagneront’ (Mc.16,20). Ce qui était
valable alors, l’est toujours aujourd’hui pour
toute situation, même la plus impossible. ‘Tout
est possible à celui qui croit’ et ‘Sa puissance
opère dans la faiblesse... c’est pourquoi quand
je suis faible, c’est alors que je suis fort’
(2Cor.12,9-10). Courage, donc! ‘ne t’ai-Je pas
dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu!’.
Change le départ et la destination, et tout sera
fait. Tu n’auras plus besoin non plus de succès
apparents ou d’approbations humaines, parce
que ce sera Lui ton succès et ‘il te donnera aussi
le surplus’ à satiété.
Une jeune collaboratrice: “La distribution
d’Echo dans les différentes langues à Medj.
dans les mois d’été (puis pour les vacances de
Noël et les fêtes pascales) a été pour moi le plus
grand don de Marie et la plus grande joie. Pour
sa diffusion dans tout le monde, j’offre mes
journées d’études intenses, et surtout les ins-
tants les plus difficiles de la journée”. (Marie V.
de Ripatransone AP).
Accueillons l’invitation de Marie et la grâce
de Jésus pour une vraie conversion, qui nous
dépouille de nos vices, pour entrer dans une
communion fraternelle de vie comme fruit de
la Pâque. Soyez bénis maintenant et toujours.
Villanova M. 26.2.1996
EDITIONS ETRANGERES:
albanaise: Jéhona e Medj.L1p.10.Lac Albania;
allemande: Echo aus Medj. cas.post.149, I-46100
Mantova Italie; anglaise : Echo of Medj. cas.
post.27,I-31030 Bessica Treviso (Italie); catalane:
Amics de Medj. c.Carme 11 baixos, E-08700
Igualada-Catal.(Espagne); espagnole: Roger
Watson, c/o Antonucci ,v.Verrotti 1, I-47100 Aquila;
grecque: Sr Despina, 69 rue Epirou, Agia Paraskevi,
15341 Athènes (Grèce); hongroise: Fraternitas,
1399 Budapest.701/85 (Hongrie); néerlandaise:
Misericordplein 12C, 6211-HK, Maastricht (Hol-
lande); polonaise; Cz.Miriewiecz ul.Krasickiego
21a/3, 30-515 Krakow-Podgorze (Pologne);
portugaise:Portugal:G.daCunha Correia 24 r.L.de
Brito,4915 Vila Praia de Ancora; Brésil:Servos da
Rainha C.P.02576,70279-970 Brasilia DF; rou-
maine
: Ecou din Medj. c.p.41-132 Bucarest
(Roumanie); russe:Dom Marii, ul.Remisova 5,
121002 Moscou (Russie).
DISTRIBUTEURS: Au Canada: “Arts O Graph”
N.D.Inc 6653 Papineau, Montreal 1 Québec H2G
2X3; Joseph Bozzo, 8324 Nicolas Leblanc, Montreal
Que H1E 3W5. En Espagne:José L.Lopez de
S.Roman, Ap.246, Palencia (Espagne). Aux
Philippines: Raquel D.de Leon, POB 789, 1099
Manille. En Suisse: Nora Künzli, rue Caressaa,CH-
6862 Rancate,O91/6463469(versements:Banque
Raiffeisen, Eco di Medj.CH-6862 Rancate,cc.69-
1079 0). Aux USA: Joanne Clark, 17503 Applewood
LN Rockeville, Maryland 20855; Peter Miller
P.O.Box 2720-230, Huntington Beach CA 92647;
Australie: (toutes langues) Medjugorje Sentinel
P.O.Box 746, Pennant Hills, NSW 2120.
UNE SEULE ADRESSE POUR L’EDITION
EN LANGUE FRANCAISE:
“Echo de Marie Reine de la Paix, 18, allée
Thévenot - 39100 DOLE - France.
* Pour diffuser les messages et les vivre dès
leur parution vous pouvez recevoir les quelques
lignes du message mensuel dès le 27 de chaque
mois (postés le 26) et ceci en autant d’exemplaires
que vous le souhaitez; il suffit d’en faire la de-
mande à l’adresse ci-dessus.
* L’ECHO en cassettes-audio pour non-
voyants les personnes intéressées peuvent s’ins-
crire également à cette adresse.
L’Echo de Marie Reine de la Paix est gratuit.
L’oeuvre vit d’offrandes. CCP DIJON 4480-19 R
ou chèques. Merci d’établir les Euro-chèq.en
francs français à un seul ordre
: ECHO DE
MARIE, 18 allée Thévenot - F-39100 DOLE.
Echo sur Internet (toutes langues):
http://www.eclipse.it/medjugorje.
Resp.Ing.A. Lanzani-Tip. DIPRO(Roncade TV).
 


 

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