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www.medjugorje.ws » Text version » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 189 (Septembre-Octobre 2006)

Echo de Marie Reine de la Paix 189 (Septembre-Octobre 2006)

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Message du 25 juillet 2006:
«Chers enfants, en ce temps, ne pensez
pas seulement au repos de votre corps
mais recherchez du temps aussi pour
l’âme, petits enfants. Que l’Esprit Saint
vous parle dans le silence, et permettez-
Lui de vous convertir et de vous changer.
Je suis avec vous et, devant Dieu, j’inter-
cède pour chacun de vous».
Le temps de l’âme
Christ en nous est le mystère de salut
caché depuis des siècles et des générations,
mais maintenant manifesté à ses saints,
dit
Paul (cfr Col 1, 26-27) et il reconnaît d’avoir
reçu la grâce d’annoncer aux Gentils les
richesses impénétrables du Christ et de fai-
re resplendir aux yeux de tous quel est l’ac-
complissement du mystère caché depuis des
siècles dans l’esprit de Dieu.
Avec la venue
de Christ, avec Sa Vie, Sa Mort et Sa
Résurrection, la Révélation de Dieu
Créateur et Père est conclue. Nous connais-
sons tout ce qui est nécessaire à notre salut.
Que nous manque-t-il encore? Si on ne
renaît pas d’En-Haut on ne peut pas voir le
royaume de Dieu (
J 3, 3) dit Jésus à
Nicodème
et encore: si quelqu’un ne naît
pas de l’eau et de l’Esprit il ne peut pas
entrer dans le royaume de Dieu
(J 3, 5).
Maintenant comme alors, il ne suffit pas
de savoir, il faut se laisser atteindre par la
Sagesse; il ne suffit pas de faire, il faut se lais-
ser faire par Dieu Créateur. Certes, le danger
existe de se réfugier dans un dieu personnel et
intimiste, fait à sa propre image et donc ido-
le. Mais il y a aussi le risque d’extrapoler la
parole et les Sacrements de l’Esprit qui les
engendre et donc, encore une fois, le risque
de remplacer Dieu par notre idole. Ce sont
deux aspects d’une même réalité existentielle
devenue comme naturelle à l’homme né de la
chair et non de l’Esprit (cfr J 3,6).
Nous qui implorons le Père plusieurs
fois par jour en disant que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite,
donnons-nous à ces
mots leur signification originelle ou sont-ils
un souhait qui nous coûte seulement le
temps qu’il faut pour les prononcer ? La
prière est-elle un entretien avec Dieu ou est-
ce la liste des besoins que nous Lui présen-
tons ? En l’appelant notre Père entendons-
nous assumer en nous les caractéristiques de
Son Fils Unique et donc Lui faire un don
inconditionnel de notre vie? Nous ne pou-
vons pas nous rapporter à Dieu comme à un
interlocuteur, même important; ou nous don-
nons tout à Lui ou nous risquons de ne rien
Lui donner.
Notre Dieu est un Dieu jaloux (cfr Ez 20,
5). Le temps aussi est un don de Lui et à Lui
doit être orienté, dédié, offert, non pour nous
en priver mais au contraire pour le vivre en
plénitude, ne pas le gaspiller, ne pas le dissi-
per; ne pas le prostituer, comme il arrive de
tout ce que nous Lui soustrayons. En ce
temps ne pensez pas seulement au repos
de votre corps mais recherchez aussi du
temps pour l’âme, petits enfants, nous
exhorte Marie. Surtout dans les pays écono-
miquement plus riches il reste de moins en
moins de temps pour l’âme, c’est-à-dire
pour l’endroit, en nous, de la rencontre avec
Dieu. Le corps, avec ses nécessités vraies ou
présumées, demande toujours plus de temps
et à ses exigences est soumis même le temps
du repos.
Que l’Esprit Saint vous parle dans le
silence et permettez-Lui de vous conver-
tir et de vous changer.
Marie nous sollici-
te à deux attitudes, bien claires et précises,
nécessaires à la conversion et au change-
ment
qui ne peuvent être notre oeuvre.
Faire silence parce que l’Esprit nous parle
- prière d’écoute - et permettre à l’Esprit
de nous convertir et nous changer
- aban-
don en Dieu -. Qu’il ne nous arrive pas
d’accuser Dieu de nos réponses manquées à
Son Amour; c’est seulement nous, et seule-
ment nous, qui pouvons L’empêcher de
nous atteindre, qui pouvons Le refuser, qui
pouvons céder notre droit d’aînesse pour un
plat de lentilles (cfr Gen 25, 29-34). Le
temps est accompli et le royaume de Dieu
est proche; convertissez-vous et croyez à
l’évangile
(Mc 1, 15).
Nuccio Quattrocchi
Message du 25 août 2006:
«Chers enfants, aujourd’hui encore je
vous invite à prier, prier, prier. C’est seu-
lement dans la prière que vous serez pro-
che de moi et de mon Fils et vous verrez
combien cette vie est courte. Dans votre
coeur naîtra le désir du Ciel. La joie com-
mencera à régner dans votre coeur et la
prière jaillira comme un fleuve. Dans vos
paroles il n’y aura qu’actions de grâce
pour Dieu car Il vous a créé et le désir de
sainteté deviendra pour vous la réalité.
Merci d’avoir répondu à mon appel».
Désir du Ciel
La créature humaine est expression de
l’amour de Dieu et doit tenir compte de ceci
pour ne pas déchoir de la dignité originelle.
Le rapport entre Dieu et l’homme ne con-
cerne pas seulement le Créateur et Sa créa-
ture mais implique toute la création qui
attend avec impatience la révélation des fils
de Dieu
(Rm 8, 19). L’homme qui se révèle
fils de Dieu se libère lui-même et le monde
dans lequel il est plongé, de la caducité dans
laquelle il a été précipité, et le rend parteci-
pant de la gloire des fils de Dieu (Rm 8, 21).
Cette intuition de Paul, surprenante pour les
temps dans lesquels il a vécu, est évidente
aujourd’hui pour tous parce que nous avons
sous les yeux combien la révélation man-
quée des fils de Dieu est en train de détruire
la nature. L’homme a le devoir d’exprimer et
atteindre ce qui est en son essence constitu-
tive, image de Dieu et ce que Christ nous a
obtenu d’être, fils de Dieu. C’est pourquoi
Marie nous a été donnée pour Mère par
Jésus mourant en croix, pour engendrer les
fils de Dieu. Pour cela, Marie nous visite et
nous rappelle infatigablement.
Chers enfants, aujourd’hui encore je
vous invite à prier, prier, prier. La prière
ouvre notre âme à l’Amour de Dieu, nous
dispose à la grâce sacramentelle, nous per-
met de vivre et de porter Son Amour dans le
monde. La prière ne peut donc pas se rédui-
re à quelque chose de mécanique ou d’auto-
matique mais doit secouer les entrailles de
qui la pratique et en quelque sorte, égale-
ment de Qui la reçoit; elle doit impliquer
l’Église céleste et l’Eglise terrestre; elle doit
investir et impliquer l’univers, transférer
l’homme dans le sein de Dieu. Seulement
dans la prière vous serez proches de moi
et de mon Fils.
Donc hors de la prière nous
ne Leur serons pas proches, nous resterons
lointains, fermés en nous et dans nos problè-
mes, incapables d’accueillir la vie dans sa
vraie grandeur et beauté. Proches d’Eux
nous verrons combien cette vie est courte,
c-à-d. que nous aurons la sagesse pour redi-
mensionner les attentes et les espérances
fondées exclusivement sur l’homme et la
science humaine, la sagesse de vivre le
temps que le Seigneur nous donne dans ses
“Jeunes, je vous invite à chercher chaque
jour le Seigneur, qui ne désire rien d’autre,
sinon que vous soyez réellement heureux.
La récitation du Rosaire peut vous aider à
apprendre l’art de la prière, avec la simplici-
té et la profondeur de Marie”.
Benoît XVI
Septembre-octobre 2006
- Edito da Eco di Maria, C.P.
47 - 31037 LORIA (TV)
(Italia) - Tel / fax 0423. 470331
A. 22, n. 9-10; Sped.a.p. art.2,com.20/c, leg.662/96 filiale di MN-Autor.tribun.MN: 8.11.86, ccp 14124226
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propres saisons. Nous cesserons d’attendre
du monde ce que nous pouvons trouver seu-
lement en Dieu. Dans notre coeur naîtra le
désir du ciel. Ainsi en reportant tout à sa
juste place, c’est-à-dire à celle voulue par
Dieu, la joie commencera à régner dans
notre coeur et la prière jaillira comme un
fleuve. Tout en Dieu est naturel parce que
notre nature est divine; tout ce qui est orien-
té vers Lui et vécu en Lui coule en murmu-
rant et chantant comme un fleuve, et les
diverses vicissitudes de la vie ne nous enlè-
veront pas la paix et la joie qui viennent de
Lui et qui existent seulement en Lui. Alors la
prière sera louange et remerciement. Dans
vos paroles il n’y aura qu’actions de grâ-
ce pour Dieu car Il vous a créé et le désir
de sainteté deviendra pour vous la réalité.
En fait, la sainteté c’est la vie en Dieu et si
nous, en toute circonstance, nous sommes
seulement capables de louanges et de remer-
ciements à Son égard, alors nous sommes
déjà en Lui, nous sommes dans la sainteté.
Merci, Marie, pour Tes paroles de vie, mer-
ci pour Ta présence humble et tangible dans
ce lieu béni, merci pour la sainteté dans
laquelle nous nous sentons immergés en
contemplant Ton message.
N.Q.
Le Pape contemple
le saint visage du Christ
« Ton visage, Seigneur, je le cherche.
Ne me cache pas ton visage ». Ce sont les
paroles d’un psaume qui expriment le pro-
fond désir inséré en tout homme de voir
Dieu, face à face, et dès cette terre.
Connaître l’Inconnaissable, scruter
l’Insondable; le Dieu éternel mais qui, pour
aller à la rencontre de sa créature aimée a
voulu prendre un visage humain. Le
Seigneur n’a pas voulu l’anonymat, il s’est
fait voir et non seulement par les hommes de
son temps. Oui, suite à un événement mys-
térieux l’image de Jésus est restée imprimée
sur un tissu, comme une photographie, pour
être vue dans la suite des siècles. Bien connu
est le Suaire de Turin, ce linceul qui enve-
loppa Jésus après sa mort et qui témoigne de
ses traits, par delà l’op-
probre de la Passion qu’il
avait soufferte. Mais il y a
autre chose. En Italie, et
précisément à Manoppello
(prov. de Chieti) il y a une
étoffe sur laquelle est
imprimé le visage d’un
homme qui correspond de
façon impressionnante aux
traits du visage du suaire.
L’expression toutefois
n’est pas celle d’un mort,
mais celle d’un vivant. De
qui s’agit-il ?
Le voile authentique de Véronique
Un vieux récit raconte qu’une femme du
nom de Véronique, essuya le visage du
Christ dans sa montée au Calvaire et le
résultat fut que l’image du divin visage res-
ta imprimée sur le tissu. A l’occasion de la
première année sainte, en 1300, le Voile de
Véronique (ce nom veut dire «vraie icône»
du Christ; par déformation lexicale on
aboutit à « vera icona », d’où Véronique)
pouvait être vénéré par les pèlerins de la
basilique St Pierre à Rome. Mais pour des
raisons inconnues, sa trace fut mystérieuse-
ment perdue - le Vatican ne s’y est jamais
résigné - jusqu’à ce que, à travers une série
de donations privées, il s’en fut finir au cou-
vent des Frères Capucins à Manoppello,
petit bourg adossé aux Apennins abruzzes.
Les recherches scientifiques
Comme confirmation d’une possible
authenticité de cette relique, la science nous
vient en aide. Un récent examen aux rayons
ultra-violets a révélé que les fibres du Voile
ne présentent aucune sorte de couleur, donc
qu’il n’a été ni peint ni tissé avec des fibres
colorées. Par ailleurs, la matière du tissu
provient d’un mollusque, la soie de mer, que
l’on ne peut pas teindre parce que le sel qu’il
contient en disperserait vite les couleurs. A
travers des techniques photographiques
sophistiquées on peut constater comment
l’image qui apparaît est identique des deux
côtés du voile, comme une diapositive.
500 ans de dévotion
Il y a exactement 500 ans, en 1506, un
pèlerin inconnu a apporté à Manoppello le
précieux tissu. Peu après deux Frères capu-
cins l’ont mis dans une châsse sur l’autel
majeur du sanctuaire. Aujourd’hui les
dévots et tous ceux qui s’y sont intéressés,
fêtent avec gratitude le centenaire de cette
précieuse pièce et la grâce qui en dérive.
Les protagonistes d’un intérêt renouvelé,
le jésuite Heinrich Pfeiffer—historien de
l’art—a démontré que toutes les anciennes
images du Christ se réfèrent à ce prototype,
et, avec lui la soeur allemande Blandina
Paschalis—experte en iconographie—a été
la première à affirmer que le visage du Saint
Suaire et celui de Manoppello coïncidaient
parfaitement. De là l’hypothèse que le voile
est bien celui posé sur la tête du Christ dans
le sépulcre et que l’image s’est imprimée
directement à son réveil dans l’explosion de
lumière qui a accompagné la résurrection.
Le Pape « pèlerin parmi les pèlerins »
Pèlerin parmi les autres, le pape Benoît
XVI, le 1
er
septembre est allé en privé
rendre hommage à la relique sur l’invitation
de l’archevêque de Chieti, Bruno Forte.
Notre envoyée, Ana Simic raconte :
« Simon Pierre arriva ensuite et
entra aussi dans le sépulcre; il vit les
linges gisant à terre et le suaire qui
avait recouvert sa tête »
(Jn 20, 6-7).
Ceci est arrivé aujourd’hui encore. Le
Pierre de notre temps est arrivé pour
voir et vénérer le suaire qui était sur
la tête
de son Maître et Seigneur.
L’événement actuel de grâce a rappe-
lé à notre esprit cet épisode de l’évan-
gile et a renouvelé l’amour pour ce
Christ, au visage impénétrable qui
seul nous a manifesté l’amour total
qui détruit la mort. « O saint Visage
de Jésus, beauté qui m’a ravi le
coeur. Imprime-toi en moi pour qu’en me
regardant tu puisses te contempler » :
C’est le très beau refrain chanté par toute
l’assemblée.
C’était beau, édifiant et très émouvant de
voir le Saint Père fixer ses yeux sur ceux du
Christ, comme un vrai amoureux, un vrai
disciple de son Maître. Restant en prière,
recueilli dans la contemplation de ce Visage
tant aimé et recherché, le Saint Père nous a
transmis un message de contemplation, une
invitation à garder notre regard fixé sur
Jésus. Et c’est bien ainsi, surtout dans cette
contemplation, que le Pape Benoît a confir-
mé les frères dans la foi. Il n’y a rien de plus
rassurant et de plus convaincant que cette
cohérence entre les paroles qu’on dit et
l’exemple qu’on donne.
Qui cherche son visage ?
« Qui rencontre Jésus, qui se laisse atti-
rer par Lui et est disposé à le suivre jusqu’au
sacrifice de la vie »—a dit le Pape aux pèle-
rins présents – « expérimente personnelle-
ment comme Lui l’a fait sur la croix, que
seul le ‘grain’ qui tombe en terre et meurt
porte beaucoup de fruit... Tel est le chemin
du Christ, le chemin de l’amour total qui
détruit la mort: celui qui le parcourt vit en
Dieu déjà sur cette terre, attiré et transformé
par le rayonnement de son visage ». Une
mort, ajoutons-nous, qui n’a pu effacer les
traces de Christ sur la terre, traces qui même
après 2000 ans nous parlent de Lui, nous
racontent son humanité, nous dévoilent son
visage d’amour et de bonté pour qu’à notre
tour nous nous efforcions de lui ressembler.
C’est encourageant de voir un Pape s’age-
nouiller devant une relique et confirmer que
les dévotions populaires ne sont pas seule-
ment fruit de légendes ou de fantaisies, mais
enfoncent leurs racines dans l’histoire d’une
Eglise pèlerine, en continuelle recherche de
son Dieu à trouver et à adorer : « Pour
entrer en communion avec le Christ et en
contempler le visage, (...) il faut ‘des mains
innocentes et des coeurs purs’. Des mains
innocentes, c’est-à-dire des existences illu-
minées par la vérité de l’amour qui est vain-
queur de l’indifférence, du doute, du men-
songe et de l’égoïsme; en outre il faut des
coeurs purs, des coeurs ravis par la beauté
divine... » ajoute le Pape. Et enfin, conclut-
il : « Chercher le visage de Jésus doit être
le désir de nous tous, chrétiens. »
Stefania Consoli
Les familles réunies
en Espagne
Nous avons eu la joie d’être visités par le
Saint-Père! Il est venu pour nous préparer à
la veillée de prière qui devait avoir lieu le 9
juillet à l’occasion de la Rencontre mondia-
le des familles, dans le beau cadre de la Cité
des Arts et des Sciences, à Valencia. Les
familles espagnoles ont été invitées à prier le
rosaire dans une grande esplanade. Nous
étions plus d’un million de personnes à
offrir notre vie à la Sainte Vierge... C’est
vraiment beau un rosaire prié avec tant de
personnes simples qui veulent faire partici-
per Marie à leur vie. Ce sont des moments
de grâce exceptionnelle qui transforment les
personnes, les villes et les pays. Nous ren-
dons grâce à Dieu qui a honoré de cette visi-
te du Saint Père un pays comme le nôtre, qui
a tellement besoin actuellement de grâce et
de transformation. Un pays dont les habi-
tants ont en eux le germe de l’amour de
Dieu, hélas aujourd’hui si étouffé. Nous
prions pour que l’onde de grâce soulevée par
la visite du Saint Père change bien des
coeurs en Espagne.
Peu à peu nous arrivons à connaître ce
Pape, surtout son parler clair, profond et
serein. Il faut relire ce qu’il nous a dit à pro-
pos de la famille. A nous, parents, il a rappe-
lé que « Toute génération , toute paternité et
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Nouvelles de la terre bénie
Le festival des jeunes
Un seul corps
Un chant vivant et rythmé qui sort d’un
coeur joyeux et qui enveloppe l’esprit et tout
le corps dans une expression de louange.
Des dizaines de langues différentes, des
prières dans les formes les plus variées, des
centaines de couleurs, des milliers de voix...
Un quelque chose de neuf et d’unique ici à
Medjugorje et à quoi sans doute les pèlerins
les plus « traditionnels » ne sont pas habi-
tués, mais sûrement quelque chose de vivant
qui vous invite à ne pas vous isoler et à
entrer pour participer à ce corps unique qui
n’est autre que le printemps de l’Eglise, le
Corps mystique du Christ.
C’est cela le festival des jeunes, événe-
ment qui se répète pour la 17
ème
fois, mais
est toujours nouveau, toujours chargé de
grâce, engageant toujours de nouvelles pré-
sences et donc de nouvelles prières et un
nouvel enthousiasme. «Une lampe sur mes
pas, ta parole; une lumière sur mon chemin»
: tel est le titre donné à la rencontre.
Des réalités les plus diverses et des pays
les plus lointains, tous ont répondu à l’irré-
sistible invitation. Tous les jeunes ont en eux
un germe authentique de bien, le désir de
vérité qui engendre la recherche intérieure.
Les jeunes ont la capacité pour reconnaître
ce qui est vrai et authentique, et donc ce qui
vaut la peine de laisser tout le reste, de tout
vendre et partir, et se donner...
Les voici donc chantant et louant le
Seigneur dans ces monts arides et cette pier-
raille tourmentée; les voici adorant Jésus
dans le Très Saint Sacrement de l’Autel; voi-
ci le peuple élu des vrais chrétiens, de ceux
qui vivent de foi, qui savent reconnaître dans
ce morceau de pain le Sauveur, le
Rédempteur du genre humain et qui sont
prêts à l’adorer, à tout donner pour témoigner
qu’Il est Dieu, le vrai Dieu, le seul Dieu.
C’est Lui le centre, et vraiment Lui seul
est le moteur, la source et le but de tant de
joie. Tous l’ont su et ils étaient prêts à en
témoigner; c’est la seule raison pour laquel-
le se retrouver unis était quelque chose qui
allait au-delà de l’enthousiasme passager du
monde...Cela faisait de nous un corps
unique, Son Corps.
Et cela s’est bien vu dès le premier
moment, quand, au soir du 1
er
août se sont
présentées une à une les 50 nations présentes
à la rencontre ;et chacun applaudissait, heu-
reux de représenter son propre peuple. Mais
quand frère Jean-Paul, presque seul Libanais
présent à Medjugorje, s’est approché du
micro, a jailli un applaudissement qui a par-
couru toute la place, résonnant longuement,
puissamment, avec émotion et décision, pour
témoigner une solidarité qui ne s’arrête pas
au niveau d’ingénus nationalismes et de
contestations politiques vides.
Un manque, celui des pèlerins libanais,
qui s’est fait sentir après bien des années. Et
il y avait quand même une représentation
pour ne manquer jamais au rendez-vous du
festival. « Nous avons pensé à vous, chers
Libanais »- a dit frère Marijo au début
d’une messe, « Nous avons préparé la place
pour marquer la fréquence radio à vous des-
tinée, votre drapeau a défilé avec les
autres... Maintenant, au lieu de la fréquence,
il n’y a plus qu’une ligne, mais c’est une fré-
quence qui peut arriver jusqu’à vous, parce
qu’elle ne connaît pas de barrières, et c’est
la fréquence de la prière, la fréquence de
l’amour ».
Quelle joie et quelle force de participer à
l’heure du couchant à la sainte Messe dans
la grande place pleine d’âmes à perte de vue
jusqu’à l’horizon! Chacune de ces messes a
une telle valeur, est un don tellement pré-
cieux qu’il vaut bien un voyage de 15, 20,
25 heures...Quelle joie et quelle force quand
on voit et entend que tous autour de soi par-
ticipent à une liturgie vivante de salut. On
n’est pas passif, mais on se laisse modeler et
transformer par une grâce qui se donne gra-
tuitement, par le don céleste d’un Dieu qui
demeure au milieu de nous et se révèle en
prenant le visage et la voix du frère qui est
assis à côté de moi.
Quelle joie et quelle force de revivre ain-
si le plus discret et le plus grand miracle de
la vie chrétienne: Dieu qui descend du ciel
et s’offre sur l’autel autour duquel sont
réunis aujourd’hui 30 000 jeunes. Et puis de
l’autel Il descend encore plus bas pour nous
visiter : Il descend pour se glisser parmi
nous, disparaître en nous, porté par les
mains des prêtres, Il chemine sur le gravier,
les bancs, la sueur, la fatigue et l’attente des
gens, pour rejoindre chacun et le visiter per-
sonnellement en ses plus intimes besoins
d’être touché et transformé.
Et la prière semble jaillir vraiment
d’un corps unique; tous ces regards qui se
rencontrent sont prière et bénédiction.
« Viens, ô Pain qui nous rend saints. Viens
nous transfigurer. Viens demeurer en nous,
nous transformer en Toi, nous rendre saints.
Viens maintenant dans le frère qui est en
face de moi, viens rassasier ce regard plein
de désir, viens sceller et protéger à jamais
l’espérance qui luit dans ce visage...
Viens dans ma soeur, viens demeurer en
elle. Viens dans cet ami, viens pour qu’il
puisse te porter là où tu l’invites maintenant
à retourner. Viens accepter l’offrande de ma
vie... ».
Et on remarque l’étonnement, la gratitu-
de et puis de nouveau la joie explosant dans
un chant de reconnaissance qui s’élève una-
nime. Jésus est avec nous chantant et louant
le Père, heureux de pouvoir se trouver si
simplement parmi ses créatures aimées.
Quelle joie et quelle force... oui, car la
joie est force. Elle est la force vitale qui doit
se communiquer, elle est courage pour
l’avenir, elle est l’annonce qui dissout les
doutes et domine le poids de la peur et de
l’indifférence.
J’insiste sur la Messe parce qu’elle est
sûrement le moment le plus senti et le plus
important de la journée, même si tous peut-
être n’en sont pas totalement conscients...Je
pense que ce n’est qu’au ciel que nous com-
prendrons bien à fond la valeur salvatrice de
toute prière unie et offerte autour du sacrifi-
ce eucharistique sur l’autel. Oui, seulement
au ciel nous saurons quelles grandes réalités
spirituelles il va remuer et guérir.
Voilà maintenant les jeunes qui vont
repartir, chacun vers une réalité différente.
maternité, toute famille a son principe en
Dieu qui est Père, Fils et Esprit-Saint ». Et
avec cela nous avons compris le caractère
sacré de notre mission: la famille est un petit
tabernacle où Dieu vit à travers l’amour dont
les époux s’aiment et aiment leurs enfants.
Si les époux se laissent aimer par Dieu et
correspondent à son amour, la qualité de
l’amour qui se vit au foyer s’élève parce que
tous tendent à s’aimer, non avec leur petit
amour humain - qui, même bon est toujours
limité - mais avec l’amour de Dieu qui
dépasse nos petitesses et nous rend capables
de plus d’amour et d’action.
Le Pape nous a aussi rappelé que « la foi
n’est pas une simple hérédité culturelle,
mais une action continue de la grâce de Dieu
qui appelle et aussi de la liberté humaine qui
peut adhérer ou non à cet appel». Il dépend
des parents et de la communauté chrétienne
d’offrir un témoignage de vie cohérent.
Le bar pourvoyeur de vocations!
Mon mari Oscar et moi, dans le contexte
de cette rencontre, nous avons eu l’occasion
d’organiser un « Café vocationnel » (Café
Vocation.com) pensé pour les jeunes.
Concrètement nous les avons invités, dans
l’ambiance détendue d’un bar où l’on offrait
de la musique soit spontanée, soit par accès
gratuit à internet, à méditer un peu sur la
vocation, c’est-à-dire le projet que Dieu a
pensé pour chacun d’eux en cette vie; en
somme sur leur bonheur.
A côté du grand local où était situé le bar,
nous avons prévu une salle qui joue le rôle de
chapelle, où le Saint-Sacrement est constam-
ment exposé, sûrs que Lui, dans son amour
donné, peut mieux que tous illuminer les
coeurs assoiffés des milliers de jeunes qui
fréquentent le bar. Beaucoup de prêtres
confessent aux heures d’ouverture et donnent
des conseils à qui, pour la première fois se
pose la question de sa vocation. Il faut main-
tenant prier pour qu’il trouve la réponse.
A côté des heures innombrables de tra-
vail que ce projet nous a imposées, il y aurait
tant d’anecdotes à raconter. Je veux parler de
la chapelle de l’adoration toujours pleine,
des longues queues au confessionnal...La
grâce agissait. Des semences de Dieu se
plantaient; on avait soif de Lui. Il y a eu tel-
le conversion, celle par exemple d’un tech-
nicien du son. Quand nous l’avons connu, il
ne nous avait pas fait une bonne impres-
sion... pas plus que nous à lui... (il nous l’a
dit plus tard !). En fait quand nous lui avons
expliqué que les groupes musicaux ne pou-
vaient pas dépasser 20 minutes parce qu’il
fallait laisser la place aux témoignages, et
que le volume ne pouvait pas être trop élevé
parce que notre bar était un lieu où on devait
pouvoir parler... il a pensé renoncer à tra-
vailler avec nous. Ce que nous lui deman-
dions, il n’y était pas habitué...
Cet homme, loin de Dieu depuis long-
temps, est revenu à Dieu à travers son travail
dans ce café! Il a retrouvé la joie de se sen-
tir aimé du Seigneur, comme un bébé qui
vient de naître. Ce qu’il y avait de plus
émouvant c’était son visage: au début éteint,
nerveux, comme épuisé par la vie. A la fin
de la semaine il était comme transfiguré,
plein de l’amour et de la joie de Dieu. Sans
doute, ne serait-ce que pour cette âme, ça
valait la peine d’avoir fait tous nos efforts
pour organiser cette initiative!
Georgina Trias
(traductrice de l’Echo en espagnol)
3
Echo 189
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Les voilà qui se dispersent, restant unis dans
la prière, restant spirituellement force et
soutien les uns pour les autres. Chacun
affronté à un quotidien difficile et au milieu
de tant d’autres jeunes qui ne connaissent ni
n’acceptent ce Dieu si humble et si imma-
nent, mais chacun avec le désir et la certitu-
de de pouvoir être fils et témoin de Marie en
ces temps.
F.C.
Dans leurs témoignages,
l’écho de tout ceci:
Suzanne, 25 ans:
C’est la troisième fois que je viens à
Medjugorje. La première fois je suis venue
transportée par des amis. Ca a été une expé-
rience forte et j’ai découvert une nouvelle
dimension pour vivre la foi. Je pense que si,
dans nos paroisses la messe était animée par
de tels chants et participée avec autant d’en-
thousiasme, elle serait vécue beaucoup
mieux. Cette fois j’ai vécu le pèlerinage non
plus comme expérience de groupe, mais
comme chemin personnel, quelque chose
de plus intérieur.
Ces journées ont aussi
réveillé en moi cer-
taines demandes, le
désir d’une recherche
profonde, de trouver
des réponses pour ma
vie que Dieu seul peut
donner.
Christophe, 20 ans
Sixième fois pour
moi à Medjugorje.
Venir ici est une rupture
d’avec le monde exté-
rieur, une révision spi-
rituelle. Toutes les fois
que je repars chez
moi, j’ai le sourire imprimé sur le visage
pour un mois...
et ainsi Medjugorje est
quelque chose qui laisse un signe.
Chaque année c’est une expérience dif-
férente, quelque chose qui donne envie de
retourner. Je pense que nulle part je ne me
détends comme ici; c’est si beau de voir
ensemble tant de gens de mon âge, tous
ensemble témoignant qu’ici la Vierge appa-
raît et de jouir de sa présence réelle et sensi-
ble. Ca c’est Medjugorje.
Annadelia, 23 ans:
Pour moi ce festival a marqué la déroute
définitive de mon sentiment de solitude. Je
ne me suis jamais sentie à l’aise parmi les
foules aux concerts, la foule me faisait tou-
jours sentir seule... cette fois non ! J’ai ren-
contré des personnes qui m’ont vraiment
tant apporté!
Comme tout croyant je savais que nous
devrons nous engager pour construire le
bien sur cette terre... Mais ici, voyant tant de
personnes décidées pour ce bien, j’ai finale-
ment compris que c’est possible.
Je me suis amusée à faire des photos,
mais cela même n’a pas été une expérience
superficielle. J’ai vu, j’ai noté, compris qu’il
est beau l’être humain dans toutes ses
expressions: joie, recueillement, voire tris-
tesse. J’ai noté dans les personnes une parti-
culière douceur que je n’ai vue nulle part
ailleurs. C’était comme de penser qu’il ne
peut pas y avoir des jeunes « comme ça ».
Ma seule crainte est de ne plus réussir à
prier comme j’ai prié ici.
Giacomo, 16 ans
Je ne savais rien sur cet endroit; quand je
lisais les messages que la Vierge nous don-
ne je n’y croyais pas ; ils me semblaient
tous pareils et c’est pour ça que je suis venu
ici à Medjugorje sans m’attendre à rien.
Là j’ai trouvé une chose fantastique... Au
jour d’aujourd’hui en occident, prier semble
presque un crime; ici je sens le désir de
prier. Après avoir dit cinq chapelets avec les
autres, je sens l’envie de prier encore tout
seul. Ici il me semble réussir à être vraiment
moi-même et à entrer en communion avec
les autres. C’est comme se libérer d’un tas
d’armures pesantes et d’être vraiment libres,
de trouver un sens à ce que nous faisons.
Tout ça vous donne une responsabilité pour
retourner en Italie et affronter la vie de
façon différente, sachant que tout ce que
nous faisons ne se termine pas à soi, mais
peut avoir un sens spirituel.
Pour raconter ce lieu il ne suffit pas de
s’arrêter aux voyants ou aux messages ou à
des témoignages déterminés; ici il y a une
atmosphère, un quelque chose qui va plus
loin et entraîne tout. Ca ne s’explique pas, au
fond il n’y a rien de plus compliqué que de
comprendre la foi…
Sûrement je reviendrai
et je chercherai à
emmener le plus de
gens possible, juste-
ment parce que, avec
des mots ce n’est pas
facile de transmettre
tout ça. Oui j’espère
faire connaître ce lieu,
surtout à ceux qui ont
ri en sachant que je
venais ici: je voudrais
arracher des personnes
à ce qu’elles appellent
vie et qui en fait n’est
que survie. Merci à
Marie qui m’a amené ici, à 16 ans.
Alex, 20 ans:
Première fois pour moi à Medjugorje. Si
je devais dire pourquoi je suis venu, c’est
peut-être pour une recherche de la vérité.
L’année passée je suis allé à Cologne et si je
dois faire une relation je dirai que le climat
est plus ou moins égal, mais ici il y a plus de
spiritualité, on sent que c’est une terre bénie.
Le moment le plus beau que j’ai vécu a
été l’adoration nocturne. Je ne sais expli-
quer en paroles ce que j’ai vécu ; je suis
arrivé à l’église au lever de l’aube, encore
fatigué et ensommeillé, puis en commen-
çant à prier j’ai senti quelque chose à l’inté-
rieur, la fatigue a disparu en un instant et ç’a
été une expérience intense.
Don William, 27 ans
Cet événement à Medjugorje reste un
moment de grande intériorité, même pour
nous, prêtres. Nous avons besoin de revenir
à l’essentiel, c’est-à-dire à Jésus dans l’eu-
charistie et dans la Parole. Il faudrait tou-
jours le faire, mais ce sont là des moments
particuliers. Ici la Mère invite même les
jeunes à l’essentiel, à construire leur vie
selon le coeur de Dieu et l’évangile.
Pour faire naître la civilisation de
l’amour les jeunes ont besoin de voir qu’il y
a des personnes qui le veulent, des per-
sonnes comme eux . Aujourd’hui ce que
propose le monde porte à diminuer cet
enthousiasme, à décourager. Faire l’expé-
rience d’une Eglise vivante est quelque
chose qui va bouleverser leur foi.
Avec cet
encouragement, elles sont surprenantes les
ressources d’enthousiasme et de générosité
qui se réveillent en elles. La devise que nous
avons choisie dans notre petit groupe pour
ce pèlerinage est justement: «Là où il y a le
Christ, il y a de l’espoir».
Francesca, 20 ans:
La première fois j’y suis venue pour
avoir gagné ce pèlerinage, comme prix de
littérature, aujourd’hui j’y reviens pour la
4
ème
fois.
J’ai vécu la confession comme jamais jus-
qu’ici. La préparation que nous a proposée
notre curé m’a tellement aidée que j’ai com-
pris ce que veut dire ce sacrement et com-
ment l’aborder.
J’espère beaucoup que le groupe qui s’est
formé à cette occasion du pèlerinage conti-
nuera à se réunir et à prier ensemble... nous
sommes déjà en train d’organiser un retour
ici en y amenant de nouvelles personnes.
ET ENCORE...
Barbara, Stefania, Carla:
En ces journées nous avons pu expéri-
menter à quel point la voix du Christ est
réellement présente dans le profond du
coeur et combien sa parole est l’unique et
vraie certitude pour notre vie. Avec des mil-
liers de jeunes nous avons contemplé le
visage de Marie, elle qui, du ciel nous tient
enlacés dans son amoureuse étreinte et nous
appelle tous comme ses enfants
Alex
Medjugorje réussit à toucher le profond
du coeur de toute personne qui visite cette
terre bénie. Ici les voix de Jésus et de Marie
se font plus fortes et plus claires.
Et chacun reçoit quelque chose de pré-
cieux dans le coeur pour le transmettre
ensuite, le conserver et le faire croître dans
sa réalité personnelle.
Don Vincenzo:
Revenir à Medjugorje à la source de ma
vocation sacerdotale c’est s’enfoncer dans
l’étreinte de Marie, Reine de la Paix, qui
prend soin des vrais besoins de nous, ses
chers enfants. Etre avec tant de jeunes avides
de vie, de vérité et de saines perspectives
c’est découvrir comment Dieu seul peut don-
ner un achèvement à nos attentes. Les jeunes
sont l’espérance et l’avenir et ici se voit
comment à travers Marie, leurs coeurs sont
touchés d’une joie surabondante pour une
Eglise appelée à être le bien du monde.
Comment tant de jeunes répondent à la
joie, c’est fascinant et contagieux. Dans le
témoignage d’un si grand nombre nous
voyons le oui de Marie à la volonté de Dieu.
Silvia:
Merci. Dans ce voyage j’ai redécouvert
la valeur de la prière, surtout celle que la
Gospa appelle « prière du coeur » : un dia-
logue simple mais sincère avec Marie et
Jésus, pour pouvoir offrir avec joie chaque
petit geste de notre quotidien si riche d’une
grâce que souvent nous ne savons pas voir
et reconnaître.
Merci Marie!! Avec affection et recon-
naissance...
4
background image
Rencontre avec
Frère Ljubo Kurtovic
En parlant du festival
de Alex Borlin
Comment est né le
festival? Quel en
était l’objectif?
Ce festival est né il
y a 17 ans quand p.
Slavko avec un grou-
pe de jeunes a com-
mencé à les aider à
c o m p r e n d r e
Medjugorje, à grandir
avec cette spiritualité
exprimée par des
chants et des témoi-
gnages personnels.
Je n’étais pas ici donc
je ne peux pas vous
en dire plus sur le
début. Certainement, c’était un groupe de
jeunes qui avait été touché par Medjugorje,
par la présence de la Sainte Vierge et des
messages, ainsi, petit à petit ce festival, cet-
te rencontre internationale a grandi.
Comment l’avez-vous fait connaître ?
La publicité est spontanée. C’est vrai-
ment un miracle que les jeunes viennent.
Nous ne faisons aucune propagande: un jeu-
ne qu’il a participé au festival parle de ce
festival à un autre jeune, faisant ainsi aug-
menter le nombre de participants. Il y n’a
aucune publicité sur la télévision ni sur la
radio.
Comment s’est faite l’évolution au cours
de ces 17 ans ?
Pour sûr, le nombre a grandi! La forme
est restée plus ou moins la même. Dans le
premier festival il y avait une centaine de
jeunes de 4 ou 5 nations. Dans ce festival
sont représentées 42 diverses nations enre-
gistrées et nous relevons la présence d’envi-
ron 30.000 jeunes auxquels s’ajoutent ceux
qui ne se sont pas fait enregistrer, surtout
pour la Messe qui est le point central de la
journée.
Il est possible de se confesser, en au moins
19 langues et la Messe est traduite en 15.
Quelle difficulté avez-vous rencontrées ?
Même l’organisation est pour ainsi dire
spontanée. Un miracle. Elle se fait depuis
pas mal d’années, et ils savent déjà beau-
coup de choses. La Communauté Cénacle
nous aide et apporte sa journée de témoi-
gnages, surtout avec le récital sur l’Évangi-
le que les jeunes préparent tous les 2 ans.
Puis se succèdent différents témoignages
concrets de conversion vécus à Medjugorje
- ou dans la propre vie chrétienne: ce sont
des soeurs, laïcs, prêtres, jeunes…
Que cherchent, selon votre expérience, les
jeunes qui viennent ici ?
Des réactions des jeunes on remarque
qu’à Medjugorje le moment le plus beau
pour eux est l’adoration. L’adoration noctur-
ne en silence, avec les chants et les médita-
tions qui les aident à descendre un peu plus
profondément dans leur coeur. Ceci bien
qu’il y ait parfois des chants un peu
bruyants, mais c’est aussi voulu.
Que conseillez-vous aux jeunes qui vien-
nent au festival ?
De se laisser guider; de s’abandonner à
la Sainte Vierge qui les mènera, c’est sûr, à
Jésus. Pour moi ceci est un miracle. Je me
sens seulement serviteur des oeuvres de
Dieu. C’est la Sainte Vierge qui organise le
Festival, se servant aussi de nous, les
hommes.
Que voudriez-vous dire à ceux qui ne sont
jamais venus, ou même, venus ?
De venir, au moins par curiosité. Et voir.
Nombreux sont ici ceux qui viennent seule-
ment par curiosité, mais cela peut être un
bon motif initial. Puis l’attitude change en
quelque chose de plus profond, de sérieux
dans les âmes. Il y a malheureusement beau-
coup de préjugés sur Medjugorje, beaucoup
d’ignorance et tant de choses dont on parle
de manière inexacte.
Outre le grand don que Marie fait ici tous
les jours à Medjugorje, avez-vous connais-
sance de signes particuliers, de miracles?
Au début des apparitions, dans les pre-
miers mois il y avait beaucoup de signes
visibles parce que les voyants demandaient
à la Sainte Vierge de faire quelque chose
pour que les gens puissent croire à ce
qu’Elle leur disait initialement. Puis ce sont
des témoins comme les prêtres au confes-
sionnal qui furent témoins de miracles qui
ne peuvent pas se voir avec les yeux. Les
événements des gens que l’on confesse ici
est un miracle qu’on ne peut pas documen-
ter. Il est documenté dans leurs coeurs.
Pouvez-vous nous raconter quelques traits
significatifs de votre vie ?
Je suis né en 1969 et je suis venu pour la
première fois à Medjugorje en 1983 comme
pèlerin. C’est grâce à la Gospa que je me
suis fait Frère. Je ne suis pas voyant, je n’ai
pas vu Notre-Dame. Mais la Sainte Vierge,
on peut la “voir” aussi d’une meilleure
manière par rapport aux voyants: eux voient
seulement avec les yeux mais dans la prière
l’on peut La rencontrer plus profondément.
Beaucoup de pèlerins se trompent quand ils
recherchent des voyants ce qu’ils ne peu-
vent pas leur donner. Ce ne sont pas les
voyant ceux qui poussent le bouton. Ils sont
simples témoins de ce qu’ils ont vu et enten-
du dans leur simplicité et leur humanité.
Avez-vous toujours eu foi dans les appari-
tions ?
À 14 ans je suis venu ici à Medjugorje
comme pèlerin avec ma maman, en faisant à
pied 50 kms. De la même manière, pas à
pas, ma foi a grandi: je n’ai pas “tout de sui-
te cru.”
Aux pèlerins je ne dis pas qu’ils se sont
convertis mais qu’ils se sont réveillés. Puis
il y a tout un chemin, toute la vie dans
laquelle on grandit et on se convertit.
L’important est d’être réveillé et non endor-
mi ou en coma spirituel.
Que voudriez-vous dire à ces prêtres qui
son encore sceptiques?
Je ne m’efforce pas de convaincre personne.
Que leur conseillez-vous?
De venir voir, au moins par curiosité. En
premier, je dois me convaincre moi-même.
Il y n’a pas besoin de croire en Medjugorje.
Il faut croire en l’Évangile. Medjugorje est
Évangile. La Sainte Vierge n’a rien dit ici de
nouveau. Je n’ai rien ajouté à l’Évangile.
Tous Ses messages sont Évangile mais
raconté d’une manière simple, avec un lan-
gage maternel. Je dis toujours que
Medjugorje n’est pas le but.
Medjugorje est seulement un moyen que
Dieu nous donne. On peut se rapprocher de
Dieu aussi sans Medjugorje. Mais je me
demande: pourquoi ne pas prendre tous les
moyens que Dieu nous donne? Je vois
Medjugorje ; non comme un phénomène,
quelque chose de sensationnel, mais comme
une personne qui s’appelle Vierge Marie.
On ne peut pas connaître la Sainte Vierge en
parlant d’elle mais seulement à genoux, en
humilité, en suivant ce qu’Elle nous dit.
Je rencontre parfois quelques prêtres
auxquels je ne sais comment parler: je vois
un mur en eux. Il faut aussi la grâce pour
comprendre Medjugorje. Pour moi
Medjugorje n’est pas un problème mais un
mystère. Toutes les oeuvres de Dieu sont
mystère. Et ce mystère provoque les prêtres
et aussi l’Église. Certainement, comme
Jésus qui était une pierre d’achoppement,
ainsi aujourd’hui Medjugorje se révèle à
nous comme une pierre sur laquelle on tré-
buche. tre contraire à Medjugorje est pour
moi le signe d’une mort spirituelle. tre
neutre est honnête. Ne pas connaître une
réalité et être contre n’est pas admissible.
Rester silencieux quand on ne connaît pas:
ceci est honnête.
Quelle est la situation du point de vue
canonique par rapport au Saint Siège?
De nombreuses fois, Jean-Paul II – et
également en parlant à beaucoup d’évêques
- s’est prononcé avec une approbation en
faveur de Medjugorje. Mais aussi le Saint-
Père devait respecter l’Église et sa structure.
Tant que les apparitions seront en cours, l’É-
glise il ne se prononcera pas. L’Église fait
bien à ne se pas prononcer: elle parle même
par son silence. Si nous faisions ici quelque
chose d’hérétique, d’étrange, qui sorte de
l’Évangile l’Église se prononcerait certaine-
ment. Elle s’est prononcée en beaucoup de
cas, en beaucoup de phénomènes qui étaient
étranges.
L’Église est prudente et fait bien aussi à
rester en silence. L’Église se prononcera
quand finiront les apparitions. De ceci je
suis certain, mais que je sois vivant ou non,
peu importe. L’Église proclame un saint
après sa mort
mais il était
déjà saint,
bien avant la
proclamation.
Je ne vois pas
d’urgence en
un décret du
Vatican mais
ma conver-
sion est
urgente. Ceci
est important.
5
background image
Le sourire de Vicka
de Francesco Cavagna
Je me souviens bien de la première fois
que je vins à Medjugorje; c’était en mai 97,
j’avais quatorze ans. Depuis lors ma vie a
subi un grand virage, elle a pris une direc-
tion bien précise. Oui, je parle de direction,
car depuis ce moment a commencé un che-
min graduel dans lequel j’ai dû donner ma
réponse à Dieu en diverses occasions,
renouvelant mon oui à Lui dans la liberté.
J’étais gamin et j’arrivai dans cette terre
bénie sans attentes particulières et sans préju-
gés d’aucune sorte. En regardant en arrière, je
pense avoir été simplement conduit ici par
Elle: la Madone m’a pris par la main comme
un enfant et m’a conduit vers le Dieu
d’Amour, vers Celui que je connaissais alors
seulement par ouï-dire et qui, de là, m’a séduit
Parmi toutes les expériences fortes
vécues ici à Medjugorje ce qui me toucha
intérieurement le plus fut la rencontre avec
un des six voyants. Je me souviens de ce jour
comme si c’était hier, je me rappelle bien le
sourire de Vicka. Il y avait quelque chose de
profondément authentique dans cette expres-
sion, quelque chose qui m’attirait sans que je
puisse en comprendre le pourquoi, et qui
éveillait en moi un désir inconnu.
Nombreux sont les pèlerins qui aujour-
d’hui revivent cette même expérience. En
répétant son simple discours, Vicka conti-
nue à savoir exprimer en lui une joie étran-
gère à n’importe quelle cause simplement
humaine, son sourire révèle clairement la
réalité céleste.
Je me souviens que, quand elle eut fini
de parler, tous se précipitèrent vers elle pour
la saluer et lui serrer la main. Moi, je m’en
retins un instant, puis quelque chose me
poussa à suivre le flux des gens: en leur don-
nant la main Vicka souriait à chacun, mais
quand ce fut mon tour, elle me regarda dans
les yeux avec amour, m’offrit son sourire et
me salua de manière particulière. À vrai dire
il n’y avait rien de différent ou de spécial…
Cela me fait réfléchir sur l’unicité de
l’amour de Dieu, qui, tout en voyant l’uni-
vers entier et en aimant chaque âme créée
par Lui, se donne de manière totale, pleine
et spéciale à chacun, comme s’il fût l’unique
être sur la terre.
Un miracle nommé Amour
Chacun de nous aspire à être unique et
spécial aux yeux de quelqu’un, car Dieu a
gravé profondément dans nos coeurs le
désir, le besoin d’être aimé. Une âme com-
mence à se convertir quand elle renonce à
rechercher pour elle l’attention des hommes
en s’ouvrant au contraire à cet amour de pré-
dilection spéciale que Dieu a pour chacun,
en choisissant le Bien Suprême: “Mon Dieu
et mon Tout.”
Ne serait-ce pas ceci le plus grand
miracle de Medjugorje? Depuis 25 ans et
bien que tant de choses aient changé, conti-
nue à se répéter, unique et précieux ce
miracle: les personnes découvrent être
aimées de Dieu et décident de croire et de
suivre l’amour crucifié du Dieu Trine et Un.
Nous pouvons découvrir ce propre amour
quand nous le voyons incarné dans notre
prochain, dans des personnes qui savent le
communiquer gratuitement à travers leur
vie. Ce sont les vrais apôtres de l’histoire,
les témoins authentiques que Notre Dame
appelle pour ces temps. Et nous sommes
tous appelés à devenir
porteurs de grâce,
Marie appelle chacun
de nous sans aucune
distinction. C’est un
mouvement naturel,
une règle écrite en
nous et, nous décou-
vrant comblés d’amour nous pouvons (et
nous devons) le communiquer à notre tour.
Le sourire des témoins
En élargissant le regard au vu de ces
années je peux constater comment chaque
personne qui s’est totalement donnée à Dieu
porte en elle inévitablement cette joie vraie
qui doit se communiquer, ce sourire inté-
rieur qui se réfléchit à l’extérieur en formes
et nuances diverses.
C’est le sourire de qui a expérimenté
l’Amour de Dieu et sait vivre pour Lui
chaque jour. Le sourire de qui vit l’abandon
entier, la confiance totale en Celui qui dési-
re seulement notre vrai bien. Je ne parle pas
d’un sourire superficiel, mais du sourire qui
sait rencontrer la souffrance et apporter l’es-
poir, qui ne fuit pas devant la douleur mais
la fait sienne en allant à sa rencontre, car il
sait qu’il est seulement moyen et passage.
C’est le sourire qui brille sur le visage de
celui qui en passant véritablement à travers la
souffrance, la croix et la mort, a fait l’expé-
rience vive du Ressuscité et est donc
conscient d’avoir une annonce heureuse pour
chaque frère qu’il rencontrera. Le sourire
humble de qui n’attend rien pour lui, et pour
cela est libre de donner et de se donner de
manière inconditionnelle. Le sourire de qui
expérimente chaque jour qu’on est plus heu-
reux de donner que de recevoir. Le sourire de
qui a renoncé à lui-même et vit pour Dieu et,
par Dieu dans le prochain. C’est un sourire
qui ne se fonde sur aucune joie matérielle, qui
n’est pas lié à des émotions fugitives, mais qui
est solide parce qu’il vient de l’atmosphère
intérieure d’un coeur qui se sent aimé, parce
que “comme la maison bâtie sur le roc” il est
fondé sur un amour incorruptible et éternel.
Transmetteurs de joie
Revenu de Medjugorje je conservai dans
le coeur le souvenir de ce sourire. Il m’ac-
compagna au moment de revenir sur les
bancs de l’école, immergé dans la vie de
tous les jours. En moi il y avait cependant
un désir nouveau qui ne pouvait pas accep-
ter que ma vie recommençât à s’écouler
identique à ce qu’elle était auparavant. La
plénitude de la joie et de la vraie vie que
j’avais découverte devait se donner, devait
se communiquer, entendait avoir la force
pour, avant tout, transfigurer dans l’amour
ma pensée et mon regard, et ensuite chaque
personne ou réalité avec lesquelles je venais
à être en contact. Je suis sûr que c’est ce
sourire qui doit briller en chaque témoin
authentique de Dieu; je suis sûr que chaque
âme, même la moins sensible est en mesure
de reconnaître l’authenticité de ce sourire.
C’est ce même sourire que j’ai retrouvé
sur le visage des frères et des soeurs de la
Communauté dans laquelle le Seigneur m’a
appelé (“Reine de la Paix, totalement
Tien…”). C’est ce sourire que j’ai promis de
toujours laisser resplendir sur mon visage, car
je le sens faire partie intégrante de mon appel.
C’est ce sourire que je veux donner au mon-
de, à chaque âme, à chaque homme, à chaque
réalité, pour annoncer sans mensonge: “Le
Seigneur t’aime! …laisse-toi aimer.”
Mirjana aux jeunes:
La Gospa compte
sur vous !
« C’est un grand honneur pour moi
d’être ici devant vous, jeunes, et je voudrais
tant trouver les paroles justes pour vous dire
combien notre Mère vous aime! Tous les 2
du mois je reçois l’apparition de Marie avec
qui je prie pour ceux qui ne connaissent pas
encore l’amour de Dieu. Elle nous demande
– en particulier à vous, jeunes, qui êtes
l’avenir de ce monde – que nous mettions en
premier lieu la prière pour ces personnes
dont l’incroyance (ou l’ignorance) est cause
de beaucoup d’événements négatifs dans le
monde. La Vierge demande de les aimer et
non de les juger, elle demande de prier et de
leur donner l’exemple. En priant pour eux,
nous prions pour nous, pour notre avenir et
celui de nos enfants.
Beaucoup de pèlerins ici à Medjugorje,
pensent que nous, les voyants, nous sommes
privilégiés et que Dieu écoute davantage nos
prières. Rien de plus erroné! Pour Marie qui
est mère, il n’y a pas d’enfants privilégiés...
Nous sommes tous simplement ses fils
qu’Elle choisit pour diverses missions: nous,
les voyants pour donner ses messages, vous,
comme apôtres de la Gospa, pour que vous
les portiez au monde. C’est ce que la Vierge
m’a dit dans le message du 2 janvier de cet-
te année: «Chers enfants, je vous ai appelés.
Ouvrez vos coeurs, laissez-moi entrer pour
que je puisse faire de vous mes apôtres».
Cela veut dire que nous avons tous la même
importance devant notre Mère.
Jeunes, en vous regardant, mon coeur est
plein de joie. Je vois des drapeaux croates,
italiens, autrichiens, slovènes... c’est mer-
veilleux, mais je pense que nous sommes tous
ici réunis sous un seul drapeau: le drapeau de
la Mère. Nous sommes venus chez Elle avec
des coeurs endoloris, des tristesses, des désirs
ou simplement des actions de grâce.
Je vous raconte, avec un épisode, ce
qu’est pour moi Medjugorje. Un jour je suis
allée sur le mont Krisevac et vous savez s’il
est difficile à escalader! Devant moi il y
avait un petit groupe italien et six jeunes
transportaient sur un brancard un jeune
inadapté. J’allais derrière eux et j’ai vu avec
quelle joie ils le faisaient. Quelques minutes
après arrive un groupe américain, et, sans
beaucoup de paroles (ils ont dit simplement
« changement »), ils ont donc pris le jeune
Italien et commencé de le porter sur leurs
épaules. Un peu après, sont arrivés des
Allemands et eux aussi, sans beaucoup de
paroles, ils ont pris ce jeune et l’ont porté.
Pour synthétiser, ce jeune est arrivé sous la
croix du mont Krizevac, porté par un peu
tout le monde! Cela c’est ce que la Mère
désire de nous: que nos mains soient unies».
Réd.
Message à Mirjana du 2 août
« Chers enfants, en ces temps inquiets je
viens à vous pour vous montrer la voie vers
la paix. Je vous aime d’un amour immense
et je désire que vous aussi vous vous aimiez
les uns les autres et que, en tous, vous
voyiez mon Fils, l’Amour immense. La
voie vers la paix ne passe que par l’amour.
Donnez-moi la main, à moi, votre Mère et
permettez-moi de vous guider. Je suis la
Reine de la Paix. Je vous remercie. »
6
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Les traducteurs de l’Echo
à Medjugorje
Unis dans l’offrande de soi
C’est la cinquième fois que les traduc-
teurs et les étroits collaborateurs de l’Echo
présents dans diverses nations se réunissent
à Medjugorje dans la Maison de la
Communauté «Kraljice Mira»
pour
accroître la communion spirituelle et parta-
ger les expériences liées au service de notre
journal.
Venant de six pays différents, nous
nous sommes sentis attirés par une grâce
spéciale qui nous a appelés et accueillis en
ces jours de la fin du mois d’août. C’est la
grâce liée au jubilé qui se célèbre encore ici:
les 25 ans de Marie à Medjugorje. C’est une
grâce puissante, pénétrante et transforman-
te, qui ne vous laisse pas partir comme vous
êtes arrivé. C’est une grâce qui illumine vos
profondeurs et vous révèle ce qui n’est pas
encore vérité, ce qui est compromission
avec l’esprit du monde et avec notre égoïs-
me. C’est une grâce qui vous provoque et
vous invite à changer de direction, qui vous
exhorte à redresser votre marche pour vous
diriger vers l’essentiel: la rencontre avec
Jésus, amour incarné, agneau immolé,
Parole vivante du Père.
C’est vers ce but que Marie nous guide
chaque jour et, de même dans cette occasion,
elle a utilisé l’expérience pastorale du P.
Tomislav Vlasic
pour aider les participants
de la retraite à faire de nouveaux pas sur le
chemin. C’est une route que nous avions
déjà prise, mais cette fois la décision de la
parcourir ensemble a été encore plus forte et
plus pressante . Nous nous sentons appelés,
nous de la famille de l’Echo, à offrir notre
vie à Jésus par Marie
pour le salut du mon-
de. Nous avons compris que ce n’était que
par notre communion dans cette offrande
que la revue peut canaliser la pensée de
Marie de façon authentique et pure, sans
‘instrumentalisation’, sans manipulation. Ce
n’est qu’en nous laissant spolier de notre moi
pour faire agir Dieu que nous serons à même
de transmettre son amour de façon directe,
sans médiations ou intérêts de quelque sorte.
En priant, chantant, conversant, en célé-
brant l’eucharistie ensemble, nous nous
sommes sentis « un seul coeur et une seule
âme »,
malgré les profondes diversités de
culture et de langue. Nous avons compris
que ce n’est qu’en nous ouvrant sans condi-
tions à l’action de Dieu en nous qu’Il peut
abattre nos barrières intérieures et exté-
rieures et nous rendre Eglise vivante, coeur
battant dans un même Corps.
C’est cet aliment dont nous voulons
nourrir l’Echo; non pas avec des paroles
qui naissent de théories, mais avec la sages-
se qui naît d’un don total à Marie qui, depuis
Medjugorje continue de nous appeler.
L’invitation c’est d’être levain dans nos
pays et non pas masse informe, privée de
substance. L’invitation c’est d’être un grain
capable de « mourir » dans cette terre dont
nous provenons pour porter du fruit en son
temps, selon les projets du Père. Ce n’est
pas à nous de les connaître, nous devons
seulement nous donner et rester unis dans le
coeur de la Vierge: frères et soeurs capables
de s’aimer de l’Amour trinitaire, de cet
amour qui ruisselle toujours et jamais ne
tarit, de cet amour qui génère et régénère
sans s’épuiser, de cet amour qui purifie, élè-
ve et introduit dans la vie ressuscitée. Frères
et soeurs capables de donner la vie les uns
pour les autres pour soutenir ceux qui, dans
la joie, attendent l’Echo.
C’est une route longue, étroite, mais très
belle aussi car elle conduit au coeur du
Mystère Trinitaire; c’est un passage pascal
vécu journellement avec pleine conscience
d’accéder sans cesse à la liberté qui naît de
la mort à soi-même.
Nous le parcourrons ensemble, nous de
l’Echo, mais nous voudrions aussi vous
l’expliquer à vous qui nous lisez. Et alors,
dès maintenant, dans chaque numéro nous
publierons une rubrique où nous expli-
querons les fondements de cet appel,
essayant peu à peu de tracer le parcours à
qui aura envie de le suivre.
Que la Vierge Marie bénisse cette nou-
velle année d’activités de tous les collabora-
teurs et tout ce qui naîtra de neuf. Amen.
Stefania Consoli
La Vierge appelle ses fils
à l’entière donation
Nous avons pu participer pour la pre-
mière fois à la retraite dans la Communauté
« Kraljice Mira » comme collaboratrices
de la distribution de l’Echo en hongrois.
Cette année pour la cinquième fois s’étaient
réunis les représentants de diverses nations
pour approfondir ensemble la mission de
l’Echo.
En Hongrie, le 13 de chaque mois nous
prions devant le Saint Sacrement dans la
paroisse de la « Sainte Famille » à
Budapest afin que l’Echo transmette de
mieux en mieux les grâces de Medjugorje. A
la fin de l’adoration on a distribué 3.000
exemplaires du journal pour qu’un nombre
toujours plus grand de frères puissent le
recevoir.
Dans cette retraite nous avons compris
que l’Echo est une fraternité unie par la
décision – prise en accord – de répondre à cet
appel pour entrer dans l’amour de Dieu, et
que c’est là le sens de notre vie. Nous vou-
drions annoncer ce cheminement à nos frères
hongrois. L’essentiel de cet appel c’est
qu’avec le don total de notre vie en fraternité,
nous vivions entre nous le partage de l’amour
de Dieu. Ce n’est possible que si nous nous
donnons à la Vierge vraiment et pleinement.
C’est pleins de reconnaissance que nous
nous rappelons ces jours qui nous ont raffer-
mis dans notre mission, et, avec l’aide de la
Maman Céleste, nous voudrions devenir des
membres prêts à servir la communion frater-
nelle au milieu du peuple hongrois.
Aniko et Kinga
Mon impression
Qui vient à Medjugorje sent de façon
particulière la présence de Marie. Cette
année, à la retraite internationale qui a eu
lieu dans la maison « Kraljice Mira », je
l’ai perçue ainsi: sur le visage des frères,
dans leur manière d’agir, dans le contenu de
leurs conversations, j’ai remarqué des nou-
veautés, de la tendresse, de la simplicité, de
l’allégresse, une sorte de brise légère.
Il me semble que j’y vois quelques-unes
des qualités de Marie; peut-être les a-t-elle
distribuées à ses fils ici rassemblés, ici
réunis avec le désir commun de la rencon-
trer.
Pietro Squassabia
La cime hors d’atteinte
Comme à chaque rencontre annuelle de
la rédaction de l’Echo, entre traducteurs et
autres collaborateurs à Medjugorje, le «
Chemin de Croix » du mont Krisevac était
au programme. Déjà avant de partir de chez
moi, je savais que cette montée ne m’était
plus possible, suite à ma faiblesse physique
et à mes douleurs de dos. Mais je voulais
accompagner mes amis au pied du mont,
prier avec eux avant la montée, peut-être
aller jusqu’à la première station, en m’ap-
puyant sur une canne robuste et peut-être
arriver à la seconde station, pour participer à
la méditation où Jésus prend sa croix sur ses
épaules, peut-être à la troisième, où Jésus
tombe pour la première fois. Quant à la qua-
trième, avec la très belle plaque de bronze
qui représente la rencontre de Jésus avec sa
mère, je ne pourrais pas y arriver. Je me rap-
pelais la montée abrupte, les pierres irrégu-
lières, la difficulté de trouver la place voulue
pour y mettre les pieds, la difficulté d’avan-
cer d’une pierre à une autre, même si quel-
qu’un vous soutient. Je redescendrai donc,
quoique la descente soit encore plus diffici-
le, mais tous les pèlerins qui redescendent
m’accompagneront et j’aurai un parcours
plus bref à faire.
Le chemin de la montée commençait. Je
me suis lancée avec le groupe, mais je n’ai
pas eu besoin d’avancer seule: un prêtre de
la communauté est venu à mon aide, Frère
Lino qui m’a prise fermement par la main
gauche et tout de suite j’ai pu marcher plus
facilement. J’ai pu aller jusqu’à la première
station en m’appuyant aussi sur ma canne
que j’avais à la main droite.
« Nous t’adorons, ô Christ et nous te
bénissons parce que tu as racheté le monde
par ta sainte croix ».
Nous avons tâché de
prier pour nos pays, pour que la rédemption
du Christ soit victorieuse dans notre vie et
dans celle de nos compatriotes.
La chaleur de l’été n’était pas excessive,
mais une bouteille d’eau était utile, ou pour
boire ou pour nous en verser sur la tête. Le
groupe était uni, nous avancions plus ou
moins péniblement, mètre après mètre. Le
prêtre ami me tenait solidement dans sa
main et nous avions atteint la seconde et la
troisième station. Mais ensuite je me suis
assise là, fatiguée: je sentais que j’avais trop
chaud. « Je reste là. Je ne vais pas plus loin
». « Si, tu y arriveras ». Et une fois encore
cette main sûre et forte m’encourageait.
Nous avons continué. Diverses fois j’allais
céder, mais lui m’exhortait avec des paroles
encourageantes : « Tu y arriveras ».
Comment le savait-il?
La cime ne se voit pas pendant le par-
cours; on ne voit que des buissons, des
arbres et des pierres élimées par les dévots
de tant d’années, et maintenant par les mil-
lions de pèlerins de 25 ans d’apparitions; on
voit la terre rousse, des petits cailloux déta-
chés qui peuvent vous faire glisser quand ils
dégringolent par la côte. Regarder en haut
fait peur; rejoindre la station suivante
semble impossible, il vaut mieux ne regar-
der que la piste pour trouver l’endroit voulu
où mettre un pied à la fois: un petit espace
entre les pierres, une pierre plate ou même
une pointue juste de la longueur.
« Rien ne te trouble, ne t’épouvante,
Dieu seul suffit ». A chaque cadre de bron-
ze, le groupe s’arrête, on fait une méditation
pour tous, à haute voix; nous prions, chan-
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Villanova M. 8 septembre 2006
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
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Que le Seigneur vous bénisse et vous protège
Que le Seigneur fasse resplendir son visage sur
vous et vous soit propice.
Que le Seigneur tourne sur vous
Son visage et vous donne la paix.
Amen
En recherche du coeur
(simples pensées)
« Je dors, mais mon coeur veille »
(Ct 5,2)
Parfois nous sommes portés à dire: j’ai
été capable de faire ça, cet autre qui s’ap-
pelle moi ; j’ai réalisé cette entreprise, et on
peut noter là un sentiment de complaisance,
parfois même d’orgueil. En fait je me deman-
de : comment verrons-nous notre vie quand
s’approchera son terme ? Je pense que nous
aurons un souvenir serein et lumineux de ce
que Dieu a fait dans notre existence et dans
celle des autres, et cela sera pour nous, certai-
nement, un motif de joie et de paix.
Peut-être aurons-nous un souvenir loin-
tain et même désabusé de ce que nous avons
fait de notre côté; probablement aurons-nous
aussi des motifs de regret pour n’avoir plus
la capacité et la possibilité de faire ce que
nous faisions jadis. Mais en fait Dieu qui,
dans un instant peut créer l’univers, ne va
pas tant à la recherche de notre agir, que de
notre coeur: c’est là qu’il trouve ses délices.
Jésus lui-aussi va à la recherche de notre
coeur, pour venir y habiter avec le Père,
comme il l’a dit : « Si quelqu’un m’aime...
le Père l’aimera et nous viendrons chez lui et
nous ferons chez lui notre demeure. » (Jn
14,23).
Quelle consolation et quelle douceur
procurent ces paroles du Seigneur, qui mani-
festent vraiment son amour pour l’homme,
la recherche de son amitié, de son coeur !
Plusieurs fois Jésus nous a fait comprendre
qu’il ne recherche pas l’agir de l’homme.
Même dans la parabole des ouvriers il l’a
dit: ceux de la dernière heure reçoivent
autant que ceux de la première . Et à Marthe
trop occupée Jésus dit que Marie a choisi la
meilleure part.
La Vierge a montré plusieurs fois
qu’elle n’apprécie pas autant l’agir que le
coeur.
A l’Annonciation l’ange ne demande pas
à Marie de faire beaucoup de choses, mais
d’ouvrir le coeur au Seigneur: c’est en
consentant qu’elle devient la Mère de Dieu,
celle qui engendre le Fils.
Aux noces de Cana, Marie ne fait pas tel-
lement de choses, mais elle manifeste uni-
quement un coeur de Mère au Fils; c’est ce
qu’elle fait en disant aux serviteurs: «
Faites ce qu’Il vous dira » (Jn 2,15). Jésus
fait le miracle et l’eau se transforme en vin.
Et quel vin ! et quelle quantité !
Jésus cherche toujours le coeur. Au
Jardin des Oliviers, Jésus manifeste intensé-
ment la recherche du coeur des apôtres
quand il dit : « Ainsi vous n’avez pas pu
veiller une heure avec moi » (Mt 26,40) .
Jusque sur la croix, quand il s’exclame: «
J’ai soif », ne veut-il pas manifester sa soif
de l’homme, de son coeur, de son amitié ?
S’il en est ainsi, comme il le semble,
nous devrons toujours minimiser, considérer
comme peu de chose, notre agir et dire:
«Nous sommes des serviteurs inutiles, nous
avons fait ce que nous devions faire». (Lc
17,10).
Marie sait bien que notre vie est stéri-
le si Jésus ne demeure pas en nous, elle
sait que tout notre agir est inutile si Lui n’y
est pas.
C’est peut-être pour cela qu’à
Medjugorje, Elle parle au coeur, Elle
enseigne la prière du coeur, Elle veut former
les coeurs. Elle veut prédisposer nos coeurs
à l’accueil du Seigneur parce qu’Elle sait
tons et regardons le paysage avec les tours
jumelles de l’église là-bas sur la plaine.
Nous voyons les maisons du village, la cou-
ronne de montagnes tout autour, le ciel, ce
ciel si spécial, clair et beau. Ton Amour, ô
Dieu, nous rejoint à travers le souffle du
vent, l’amitié du groupe, la beauté qui nous
entoure; à travers le souvenir de ta souffran-
ce pour nous, ta souffrance profonde, ton
Amour profond. Et je me trouve comme
portée tout au long du chemin grâce à l’aide
assurée de mon ami prêtre. Comment cela
est-il possible ? Je ne sens pas de douleurs à
la colonne et cela est étrange. A la maison,
dans ma cuisine, je sens souvent des dou-
leurs par à-coups, comme d’un lombago et
je dois rester un moment dans une attitude
rigide et fixe, attendant que la douleur ait
passé; mais ici sur le Chemin de croix, je ne
sens pas de douleurs! Et les genoux qui cris-
sent sous l’arthrose quand je les plie, com-
ment, comment est-il possible que je puisse
gravir cet âpre mont ?
Arrivés à la croix en ciment, construite
en 1933 par les habitants du village de
Medjugorje, en l’honneur de la mort de
Jésus, 1900 ans plus tôt, ma reconnaissance
et mon émerveillement sont grands. Nous
nous arrêtons près de la croix 15 minutes en
silence; chacun veut dire quelque chose de
personnel à Celui que nous cherchons, que
nous voulons remercier, à qui nous voulons
apporter nos amis et les situations de notre
maison et nous offrir comme un don... Quel
don, la vraie amitié altruiste! Ce n’était pas
facile pour Frère Lino; j’ai compris qu’il
avait un gros travail. Quand il m’a exhortée
à aller plus lentement: « Du calme »! dans
mon égocentrisme je croyais qu’il le disait
pour dire quelque chose; mais après j’ai vu
qu’il sentait mon poids: « La Suède est
lourde », fut son seul commentaire. Il a por-
té mon pays avec moi. Comme Jésus. Mais
je crois aussi qu’il n’était pas tout à fait seul
à le porter, toute la communauté « Reine de
la Paix » nous a portés, tous les invités, dès
notre arrivée et puis durant la convivialité et
aussi quand nous sommes rentrés dans nos
pays. Ce Chemin de croix sur le mont, la
montée comme la descente, que je n’aurais
pu faire toute seule, m’a gratifiée d’une
expérience très forte de l’amour généreux
qui ne s’arrête pas à soi, de la vie sur les pas
de Jésus.
Christina Agnani
(traductrice de l’Echo en suédois)
bien que Jésus est l’humble qui ne force pas
pour entrer dans des coeurs fermés, qui
n’use pas de la contrainte pour occuper
l’âme de l’homme.
Marie sait aussi que nous peinons à
ouvrir nos coeurs à Jésus, et c’est pour-
quoi elle vient à notre secours.
En outre Elle sait que Jésus va à la
recherche de tous les coeurs indistinctement,
tant des faibles que des forts parce que c’est
ainsi qu’agit l’Amour.
Mais Elle sait aussi que Jésus a une pré-
dilection pour ceux qu’Elle forme, pour les
coeurs qu’Elle prépare et orne parce quElle
connaît les justes du Fils: Il aime voir dans
l’homme la beauté de sa Mère et respirer en
lui son parfum.
Accueillons donc l’invitation de Marie
à ouvrir les coeurs et avec son aide puis-
sante, laissons Jésus demeurer en nous.
Si nous agissons ainsi, notre action portera
des fruits, car elle sera bénie du Père qui ver-
ra dans notre action la manière d’agir de son
Fils; il verra nos actions ressembler un peu à
celles de Jésus, il verra en elles un peu des
ressemblances avec son Fils et de tout cela il
ne pourra que se réjouir.
Ainsi nous seront données des ailes pour
voler à l’aide du prochain et pour contem-
pler le ciel; nous recevrons une vue aiguë
pour voir les besoins du frère et le secourir,
pour distinguer clairement ce qui est bien et
ce qui est mal.
Ainsi notre agir portera du fruit, peut-
être au centuple, et nous ferons des choses
merveilleuses parce que ce ne sera plus
notre agir, mais celui de Jésus en nous. Nous
comprendrons alors les paroles du psaume:
« Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain
se fatiguent les bâtisseurs » (Ps. 127) De
cette façon nous pourrons peut-être dire
avec l’épouse du Cantique des Cantiques: «
Je dors, mais mon coeur veille » parce que
l’Epoux, Jésus, ne dort jamais, mais veille
toujours et oeuvre en nous continuellement,
même dans le sommeil.
Pietro Squassabia
INTERNAUTES:
UNE NOUVEAUTE IMPORTANTE
En allant sur le site www.ecodimaria.net
il est possible de s’inscrire au ‘Mailing-List’
pour recevoir les nouvelles et être informés
sur les prochaines éditions. En outre, tou-
jours sur ce site et afin de nous aider à conte-
nir les dépenses postales vous est proposée
l’édition de l’Echo pdf. que vous pourrez
enregistrer, vous permettant de renoncer
(provisoirement ou à titre définitif) à l’édi-
tion sur papier telle que vous la receviez jus-
qu’alors (et qu’il vous sera loisible de
reprendre sur simple demande). Merci.
L’Echo de Marie Reine de la
Paix est gratuit. L’oeuvre vit d’of-
frandes.
Au cours des mois de juin et de juillet
2006 les lecteurs francophones ont envoyé
3.599 euros. Notre journal remercie tous les
généreux donateurs.
* L’ECHO en cassettes-audio pour non-
voyants
(mensuel): les personnes intéres-
sées peuvent s’inscrire à l’adresse ci-des-
sous:
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