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Echo de Marie Reine de la Paix 184 (Novembre-Décembre 2005)

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Message du 25 septembre 2005:
Chers enfants, je vous appelle avec
amour: convertissez-vous, même si vous
êtes loin de mon cœur. Ne l’oubliez pas: je
suis votre mère et je ressens de la douleur
pour chacun de ceux qui sont loin de mon
cœur, mais je ne vous abandonne pas. Je
crois que vous pouvez quitter le chemin
du péché et vous décider pour la sainteté.
Merci d’avoir répondu à mon appel.
Abandonnez le chemin
du péché
Deux chemins sont devant nous: la vie et
le bien, ou la mort et le mal (Dt 30,15). J’ai
mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction
et la malédiction; choisis donc la vie, pour
que tu vives, toi et ta descendance, en aimant
le Seigneur ton Dieu, obéissant à sa voix et
restant uni à Lui, parce que ta vie c’est Lui
(Dt. 30,19 b-20 a). Nous sommes libres de
choisir et effectivement à tout instant nous
choisissons. Innombrables sont les occasions
concrètes où chaque jour nous faisons nos
choix. Peut-être en sous-évaluons-nous l’im-
portance; mais chacun de ces choix est un pas
sur le chemin de la bénédiction ou celui de la
malédiction. Il n’est pas possible en effet de
reléguer Dieu dans un espace à Lui réservé ou
de Lui consacrer un temps qui serait le sien.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton
coeur, de toute ton âme et de toutes tes forces
(Dt 6,5). A Dieu on donne tout ou on risque
de ne lui donner rien. Dieu n’est pas une ido-
le, il n’est pas un talisman, il n’est pas une
police de secours à laquelle on fait appel au
moment du besoin. Il n’est pas une idée, un
concept; il n’est pas une idéologie ni non plus
une éthique, pas non plus une religion. Dieu
est le VIVANT. Il est le Seigneur de la vie, il
est notre vie, et ce n’est qu’en Lui que nous
sommes réellement vivants.
Souvent nous croyons vivre, mener notre
vie et même celle des autres et nous sommes
peut-être aveugles et guides d’aveugles
(Mt.15,14). Chers enfants, je vous appelle
avec amour: convertissez-vous, même si
vous êtes loin de mon coeur.
C’est un appel
angoissé à la conversion: choisir le chemin de
la bénédiction et de la vie. C’est un appel
chargé d’amour maternel et de douleur.
N’oubliez pas: Je suis votre mère et je
souffre pour chacun de ceux d’entre vous
qui sont loin de mon coeur.
Ce n’est pas une
menace mais seulement un amour douloureux
pour les fils qui sont loin de son Coeur. Ce
n’est pas du ressentiment suite à notre ingrati-
tude. Elle, la très humble, ne cherche pas une
reconnaissance humaine, ni les applaudisse-
ments des parterres, ni les triomphes mon-
dains. Elle veut seulement nous conduire au
Père et Elle ne nous abandonne pas. Nous
en sommes sûrs. La maman ne s’arrête pas
devant notre péché et, si nous l’invoquons,
même seulement à l’heure de la mort, elle
intercède pour nous et nous obtient le pardon
divin. Seul notre refus conscient et obstiné
peut la bloquer dans sa détermination à nous
obtenir pardon et salut. Il n’y faut pas de
grandes prières, il suffit de désirer d’un coeur
sincère son intervention; cependant l’homme
insensé ne comprend pas et le fou ne saisit pas
(Ps 91,7). Mais elle ne nous abandonne pas
et au contraire, elle nous manifeste encore sa
confiance: Je crois que vous pouvez aban-
donner le chemin du péché et vous décider
pour la sainteté.
Nous, habitués à faire
confiance à qui ne le mérite pas, comment
sommes-nous rétifs à croire en Elle? Même en
étant loin de son coeur nous pourrions au
moins essayer de lui faire confiance, tâcher
d’expérimenter ses suggestions; si nous le fai-
sons sans malice, mais sincèrement et honnê-
tement, avec humilité, tout comme des
enfants, nous nous retrouverons sur la voie de
la sainteté, et nous y connaîtrons non seule-
ment le pardon, mais aussi la douceur de la
bénédiction de Dieu et l’étonnante beauté de
la vie en Christ Jésus. Cette certitude qui est la
mienne n’est pas fondée sur nos forces ou nos
capacités humaines, mais sur la puissance de
la miséricorde divine, sur l’ardent amour
maternel de Marie, sur la parole de Jésus venu
appeler non pas les justes, mais les pécheurs
(Mt 9,13 b).
Nuccio Quattrocchi
Message du 25 octobre 2005:
Chers enfants, croyez, priez et aimez,
et Dieu sera proche de vous. Il vous fera
don de toutes les grâces que vous recher-
chez de sa part. Je suis un don pour vous
car, de jour en jour, Dieu me permet
d’être avec vous et d’aimer chacun de
vous d’un amour incommensurable. C’est
pourquoi, petits enfants, dans la prière et
l’humilité, ouvrez vos cœurs et soyez des
témoins de ma présence. Merci d’avoir
répondu à mon appel.
Croyez, priez et aimez
La prière qui vient immédiatement à
l’esprit est celle que l’ange a enseigné aux
trois petits bergers de Fatima dans la pre-
mière apparition: Mon Dieu, je crois, j’ado-
re, j’espère et je t’aime. Je te demande par-
don pour ceux qui ne croient pas, n’adorent
pas, n’espèrent pas et ne t’aiment pas.
Depuis ce lointain printemps de 1916 com-
bien de choses ont changé dans le monde!
Pourtant ce qui compte vraiment, ce qui est
décisif pour le sort des individus et des
nations reste inchangé. Créé à la ressem-
blance de Dieu, l’homme ne peut pas effacer
cette image et il ne peut pas faire abstraction
d’elle sans perdre sa propre identité. Créé à
Son image pour devenir, dans la plénitude
des temps,
c’est-à-dire à l’accomplissement
du dessin d’amour de Dieu, Ses fils en
Christ Jésus. Aujourd’hui nous vivons le
dernier jour, le jour où est en acte la récapi-
tulation en Christ de toutes les choses
(Eph
1, 10), de tout le créé. C’est le jour du
Seigneur, et même si pour l’aulne avec
laquelle nous mesurons le temps ce jour
compte déjà 2000 ans, nous savons bien que
devant le Seigneur un jour est comme mille
ans et mille ans comme un seul jour
(2 Pt 3,
8). C’est le jour où nous devons choisir,
prendre une décision parce que le Seigneur
viendra pour chacun de nous et il ne tardera
pas. Veillez, donc, parce que vous ne savez
pas en quel jour votre Seigneur viendra
(Mt
24, 42) et soyez prêts parce que, dans l’heu-
re que vous n’imaginez pas, le Fils de
l’homme viendra
(Mt 24, 44). Petits enfants,
croyez, priez et aimez et Dieu vous sera
proche: voici la manière de veiller. Alors Sa
venue ne nous surprendra pas comme un
voleur (cfr 2 Pt 3, 10) mieux, elle couronne-
ra l’attente de la rencontre sponsale de l’âme
avec son Seigneur. Croire, c’est accueillir le
don de la foi; c’est notre réponse positive à
l’appel de Dieu. Croire c’est se laisser ravir
dans l’Esprit Saint pour connaître et
accueillir ce qui est caché aux sages et aux
savants
(Lc 10, 21). Croire c’est vivre le
magistère de l’Église. Prier, c’est rester en
présence de Dieu avec un coeur ouvert, c’est
respirer le Christ, c’est palpiter des batte-
ments de coeur de Jésus et Marie, c’est se
TEMPS D’AVENT:
temps de silence
temps d’attente...
Novembre-décembre 2005
5 - Edito da Eco di Maria, C.P.
27 31030 Bessica (TV)
(Italia) - Tel / fax 0423. 470331
A. 21, n. 11-12; Sped.a.p. art.2,com.20/c, leg.662/96 filiale di MN-Autor.tribun.MN: 8.11.86, ccp 14124226
Edition francaise: veuillez adresser tout courrier à notre secrétariat (adresse pag. 8)
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laisser vivre d’Eux disparaître en Eux.
Aimer, c’est contempler l’amour incarné,
crucifié et ressuscité en Jésus et en chaque
créature dans laquelle Il a établi Sa demeu-
re. Aimer c’est vivre à l’école de Marie. Si
nous croyons, prions et aimons en vérité et
non pas avec des mots, si ‘foi, prière et
amour’ sont les caractéristiques saillantes de
notre vie alors nous ressentirons la proximi-
té de Dieu et rien ne nous séparera de
Christ
. Dieu vous donnera toutes les grâces
que vous cherchez de Lui: quelles grâces
sinon celles qui alimentent notre vie de foi?
Si vraiment nous croyons, prions et aimons
de manière à attirer Dieu près de nous, de
quelles autres grâces avons-nous besoin
sinon de celles qui nous confirment dans la
communion avec Jésus et Marie? Ceci est un
temps de grâce
nous a rappelé tant de fois la
Gospa; l’avons-nous vécu comme tel?
Aujourd’hui, encore plus explicitement,
notre Mère nous dit qu’Elle est pour nous un
don, « puisque Dieu me permet d’être avec
vous de jour en jour et d’aimer chacun de
vous avec un amour infini ». Ce que nous
avons vu, ce que nous avons entendu, nous
vous l’annonçons
pour que vous aussi puis-
siez en faire votre trésor. « Dans la prière et
dans l’humilité, ouvrez vos cœurs et soyez
témoins de ma présence ». Prière, humilité
et cœur ouvert à Dieu sont les caractéris-
tiques de Marie, notre Mère; Elle nous les
offre en héritage; acceptons les et la conver-
sion qu’ils opéreront en nous nous consti-
tuera témoins dignes de foi, échos fidèles de
Sa présence à Medjugorje. Paix et joie en
Jésus et Marie.
N.Q
.
fait résonner au coeur des Confrères.
Cependant, conscient des imperfections de
tout homme, le Saint Père a rappelé que pour
atteindre l’idéal de la perfection, il faut
continuellement « se protéger »: « Dans
un instrument à cordes, dont une corde est
cassée, la mélodie ne peut pas s’entendre
comme il faudrait. Ainsi notre âme se pré-
sente comme un instrument où hélas
quelque corde est cassée et où la musique de
Dieu qui devrait venir du profond de notre
âme, ne peut pas bien retentir. Il faut refaire
cet instrument, apprécier les déchirures, les
destructions, les négligences, tout ce qui ne
va pas et veiller à ce qu’il soit parfait, soit
complet pour servir à ce qu’a voulu de lui le
Seigneur.
Nous sommes ici pour nous corri-
ger
Le ton est paternel et rassurant, mais
également clair et éloquent: « Personne ne
se voit bien soi-même et ses défaillances. La
correction fraternelle est une oeuvre de
miséricorde. Je pense justement qu’une des
fonctions de la collégialité est celle de nous
aider à devenir plus ouverts et à connaître
les lacunes que nous ne voulons pas voir
nous-mêmes ». Mais il ajoute avec fermeté:
« Cela ne peut venir que d’un coeur humble
qui ne se met pas au-dessus des autres, ne se
juge pas meilleur que les autres! ».
Beauté dans la diversité
La variété des interventions, même cen-
trées sur la même thématique, a montré avec
évidence la diversité présente dans l’Eglise
du Christ. Une richesse qu’il faut valoriser
de plus en plus dans un monde globalisé, qui
tend à tout standardiser, aplatissant ainsi
l’oeuvre jaillie de la créativité extraordinai-
re de Dieu. « Eprouvons une joie profonde
en constatant l’unité de notre foi eucharis-
tique même à l’intérieur d’une grande diver-
sité de rites, de cultures et de situations pas-
torales », est-il écrit dans le Message final.
« La présence de tant de Frères évêques
nous a permis d’expérimenter de manière
encore plus directe la richesse de nos
diverses traditions liturgiques qui fait res-
plendir la profondeur de « l’unique mystère
eucharistique ».
Il faut avoir du courage
C’est un engagement qui nous implique
tous, chrétiens insérés dans divers contextes:
dans la famille, le travail, les communautés
religieuses: il ne faut jamais craindre la
diversité, mais la promouvoir coûte que coû-
te, sachant que, de cette façon, même notre
originalité sera préservée avec celle des
autres. C’est la foi qui nous unit dans le seul
Dieu, Père de Jésus-Christ; et c’est
l’Eucharistie qui nous rend un, qui nous
récapitule en Lui.
Concluons donc avec les paroles mêmes
du Pape: « Là où l’homme se fait l’unique
patron du monde et propriétaire de lui-
même, la justice ne peut exister. Seul peut
dominer l’arbitraire du pouvoir et des inté-
rêts...
Si nous restons unis à Lui, alors nous
porterons du fruit, nous aussi, alors s’étein-
dra en nous le vinaigre de l’autosuffisance,
le refus de Dieu et de sa création, et coulera
le bon vin de la joie en Dieu et de l’amour
envers le prochain. ».
Stefania Consoli
Le synode
des évêques:
Un pain de communion
Il a conclu les dernières discussions de
l’année consacrée à l’Eucharistie: conclu-
sion qui toutefois se veut être un nouveau
départ, plus qu’un prolongement du chemin
millénaire de l’Eglise. Le synode des
évêques, avec le thème: « L’Eucharistie
source et sommet de la vie et de la mission
de l’Eglise »
a donc été l’acte final d’une
longue année de réflexions, d’interventions,
d’écrits de diverses formes, sur ce qui
constitue le mystère central de la vie chré-
tienne. L’Eucharistie, bien sûr ! Le Saint
Père en a scellé le terme par la célébration
de la messe du dimanche 23 octobre,
Journée Missionnaire Mondiale et jour de la
canonisation de cinq nouveaux saints.
Mais qu’est-ce qu’un synode?
Voilà ce que dit le dictionnaire: « Dans
le catholicisme le Synode est un organe col-
légial perpétuel institué en 1965 et formé de
quelque 200 évêques, représentatifs de tout
l’épiscopat catholique visant à aider l’activi-
té pastorale du Pontife ».
Et c’est ce qui s’est produit dans les trois
premières semaines d’octobre, où 256 Pères
synodaux choisis par les conférences épisco-
pales ou le Pape lui-même, avec quelques
auditeurs externes, se sont réunis autour de
Benoît XVI pour réfléchir sur les problèmes
qui interpellent l’Eglise d’aujourd’hui.
Généralement le Saint Père consulte les
évêques pour décider du thème (mais dans
ce cas, c’est Jean-Paul II qui avait choisi le
thème de l’Eucharistie). On envoie ensuite
aux Conférences épiscopales les « linea-
menta »
préparés par la Secrétairerie
Générale du Synode, avec de longs ques-
tionnaires. On élabore ensuite le document «
Instrumentum Laboris » (instrument de tra-
vail, ndr) envoyé aux évêques qui participe-
ront au Synode pour que chacun puisse
apporter ses lumières sur la question.
Le synode a une dimension seulement
consultative; il présente des propositions au
Pape qui les reçoit et qui retient celles qu’il
juge opportunes. De là peut sortir un docu-
ment.
Le Pape du synode
Il voulait qu’on garde de lui ce souvenir:
il l’avait dit plusieurs fois, précisant que sa
formation devait beaucoup à cette expérien-
ce. Jean-Paul II, en effet, a été membre de
toutes les assises synodales (de 1967 à 2001).
Sa participation attentive était proverbiale.
On trouve ceci dans les sources vaticanes:
«Seules les audiences générales du mercredi
l’empêchaient d’y être avec ses confrères,
pour mieux les connaître, partager leurs pré-
occupations, les raffermir dans l’engagement
urgent de la nouvelle évangélisation».
L’indispensable mise à jour
Benoît XVI ne laisse jamais inachevées
les oeuvres mises en route par « son vénéré
prédécesseur », comme il aime l’appeler.
Mais il ne manque pas non plus de les per-
sonnaliser, en somme d’y mettre son style:
plus sobre, plus réservé, mais extrêmement
incisif et diligent. C’est ainsi que le Pape
Ratzinger s’est donné un rôle de protagonis-
te face au synode, lui apportant donc les
fruits de sa longue expérience synodale.
Il ne faut pas s’étonner que Benoît XVI
ait voulu apporter un nouvel élan au synode
des Evêques, aujourd’hui caractérisé par une
continuité innovatrice dans les travaux au
sein de la collégialité. Parmi les nouveautés,
la réduction du temps alloué à chaque parti-
cipant pour libérer un espace à consacrer au
libre échange d’opinions et à des approfon-
dissements. De cette façon on a un climat
plus spontané pour l’expression et le partage.
Un long train
C’est dans son discours introductif que
le Pape a tracé les rails sur lesquels allait
courir le long train du Synode, bariolé et
composite, parce que formé de wagons arri-
vant de partout, chargés chacun de ses
bagages ethniques et culturels.
Comme premier « impératif », Benoît
XVI a invité tout le monde à « ne pas être
sourd au Christ, quand les oreilles de notre
coeur sont tellement pleines de tant de bruits
extérieurs que nous ne pouvons plus
entendre cette silencieuse présence qui frap-
pe à notre porte ». Mais ensuite, plus direc-
tement il a interpellé la conscience des pré-
sents: « Réfléchissons: sommes-nous vrai-
ment disponibles pour ouvrir les portes de
notre coeur; peut-être ce coeur est-il plein de
tant d’autres choses qu’il n’y a plus de place
pour le Seigneur. Et ainsi, insensibles, sourds
à sa présence, l’essentiel nous échappe ».
Soyez parfaits comme votre Père
C’est là le second appel que le Pontife a
2
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Les évêques font écho
aux voix du monde
Faim de l’Eucharistie!
Tel est le cri qui s’élève dans le témoi-
gnage de beaucoup de prélats: Les âmes ont
faim du Christ, mais rares sont les prêtres
disponibles pour satisfaire la demande de
célébrations eucharistiques. Le petit
nombre de vocations sacerdotales
est une
situation nuisible tant pour les prêtres qui
doivent courir d’un lieu à un autre pour sup-
pléer au manque de prêtres que pour le
peuple de Dieu qui, dans certaines zones est
littéralement contraint à un jeûne eucharis-
tique forcé,
comme le dit un évêque
d’Afrique du Sud: « Suite à la carence de
prêtres, il y a beaucoup de communautés qui
ne célèbrent la messe qu’une fois par mois
ou une fois tous les deux mois ».
Diverses sont les causes mises en évi-
dence. Certainement la sécularisation dans
les sphères occidentales de la planète ne
favorise pas l’augmentation des « ouvriers
de la vigne du Seigneur ». Mais il est vrai
aussi que, dans certains pays, alors que les
séminaires sont pleins, les fidèles corres-
pondants sont rares parce que « la liturgie
est ennuyeuse et monotone » comme le dit
le représentant coréen.
Il faut insister pour une juste « redistri-
bution des prêtres dans le monde », com-
mente l’évêque délégué du Mozambique.
Au contraire celui du Liban estime que:
«Envoyer des prêtres d’un pays qui en a
assez vers un pays où ils manquent, n’est
pas une solution idéale, quand on ne tient
pas compte des traditions, des habitudes et
de la mentalité. Le problème reste ouvert».
Si les vocations sacerdotales sont rares,
pourquoi ne pas ordonner des hommes
mariés,
ceux qu’on appelle « hommes
éprouvés »
(hommes mariés qui mènent
une vie exemplaire et ont une solide
connaissance de la doctrine catholique),
comme c’est en usage dans les Eglises
orientales ? - se sont demandé les évêques.
Mais encore une fois on a réaffirmé avec
conviction que le célibat est un « trésor
sans prix »
dans la vie du prêtre. L’Eglise
maronite admet les prêtres mariés.
Cependant il faut reconnaître que le mariage
des prêtres, s’il résout un problème, en crée
d’autres plus graves. Un prêtre marié a le
devoir de s’occuper de son épouse et de ses
enfants ; il doit leur assurer une bonne édu-
cation et une position sociale » explique le
patriarche d’Antioche. A ce propos le Pape
dans son homélie finale a dit : « Sur le
mystère eucharistique, célébré et adoré, se
fonde le célibat que les prêtres ont reçu
comme don précieux et signe de l’amour
indivis envers Dieu et le prochain ».
Autre question qui intéresse un nombre
toujours plus grand de personnes : la com-
munion aux divorcés.
Thème irritant parce
que, comme affirme un archevêque de
Nouvelle-Zélande: « Il y a ceux pour qui un
premier mariage s’est terminé tristement. Ils
n’ont jamais abandonné l’Eglise, mais pour
le moment ils sont exclus de l’Eucharistie. Il
faut trouver les moyens de recevoir ceux qui
ont faim du Pain de Vie ».
Dans le message final, les évêques se
disent conscients de « la tristesse de ceux
qui ne peuvent accéder à la communion
sacramentelle, suite à une situation familia-
le non conforme au commandement du
Seigneur », mais ils reconfirment la défen-
se existante. Sensibles donc au problème, ils
ont exhorté les tribunaux ecclésiastiques qui
décident des annulations de mariage à faire
« tous leurs efforts pour travailler de façon
plus correcte et plus rapide ».
Ombres et lumières donc dans une
Eglise qui, à 40 ans du Concile, est affrontée
à l’Eucharistie, « comme une lunette à tra-
vers laquelle il faut continuellement vérifier
son propre visage et son propre chemin ».
Mais ce regard réaliste et objectif était
nécessaire et souhaitable pour que la belle
épouse du Christ
soit vraiment une réponse
crédible aux défis d’un monde qui fait tout
pour supprimer Dieu. C’est pourquoi Benoît
XVI a recommandé aux Confrères :
«Pendant le synode ne disons pas seulement
de belles choses sur l’Eucharistie, mais sur-
tout vivons de sa force». S.C
Les évêques chinois sont
interdits de participation
Quatre sont les évêques auxquels on n’a
pas permis de participer au synode. Mgr.
Wei, l’un d’eux, raconte que, dès réception
de la lettre-invitation du Pape, il est allé tous
les jours demander son passeport, qui
chaque fois lui a été refusé.
Le vice-président de l’Association
Patriotique a déclaré que le Vatican avait été
« discourtois » parce qu’il avait invité les
évêques sans passer par les canaux officiels
qui gèrent les affaires de l’Eglise, c’est-à-
dire l’Association Patriotique et le conseil
des évêques chinois. L’Association
Patriotique est un organisme non ecclésial,
dont font partie des membres athées liés au
Parti communiste, et dont le but est un
contrôle même économique de l’Eglise et la
croissance d’une Eglise indépendante du
Saint Siège. Pour qui ne le saurait pas, la
Chine ne permet pas au Vatican de nommer
des évêques, disant que cela interférerait sur
ses affaires internes et elle refuse aux catho-
liques de reconnaître l’autorité du Pape.
Dans l’homélie, le Pape a aussi envoyé
un « salut fraternel » à l’Eglise en Chine :
« Nous avons ressenti très douloureuse-
ment l’absence de vos représentants » a dit
le Pontife. « je veux cependant assurer à
tous les prélats chinois que nous leur
sommes proches par la prière. Le pénible
chemin des communautés, confiées à votre
soin pastoral, est présent à notre coeur: cela
ne restera pas sans fruit ».
La Messe, point de rencontre
« Le Burundi, pays chrétien avec plus
de 60 % de catholiques, a vécu, entre les
diverses communautés ethniques du pays,
des conflits tragiques qui ont dégénéré en
guerre civile, au point que les personnes des
diverses ethnies n’osaient même plus se
croiser dans la rue. Les célébrations eucha-
ristiques sont devenues des lieux privilégiés
où les fidèles des diverses ethnies ont pu se
rencontrer et prier pour la réconciliation».
(Evêque du Burundi)
Où manque le dimanche
« La célébration de l’Eucharistie domi-
nicale présuppose l’existence du
‘Dimanche’, en particulier l’existence du
jour du Seigneur. Dans quelques parties du
monde, cela n’est pas possible: par exemple
en Arabie Saoudite ou en d’autres pays isla-
miques. Le dimanche est un jour de travail et
on ne célèbre pas l’Eucharistie parce qu’il
n’y a ni églises, ni prêtres, et parce qu’il n’y
a aucune liberté religieuse. Beaucoup de
chrétiens qui travaillent et vivent dans des
pays islamiques proviennent d’Erythrée ou
d’Ethiopie.
(Archevêque d’Ethiopie)
Les musulmans s’associent
au Mystère Pascal
Nouis sommes des Eglises particulières,
très petites, qui vivent dans un contexte où
l’Islam a influencé fortement la culture.
Pour les nécessités de notre mission,
quelques personnes vivent loin de toute pré-
sence sacerdotale. En fait elles ne peuvent
participer à l’Eucharistie que sporadique-
ment. Notre action de grâces s’unit à celle de
nos amis musulmans qui adorent Dieu pour
l’oeuvre de la création et pour sa miséricor-
de. Spirituellement nous pouvons unir leurs
prières à nos sacrifices eucharistiques.
Parfois nous restons en admiration en
voyant comment nos amis musulmans ‘s’as-
socient mystérieusement au Mystère
Pascal’. Quand nous offrons notre vie au
Christ, nous offrons aussi de quelque façon
celle de nos amis. Pour une Eglise particu-
lière, la façon de vivre l’Eucharistie est insé-
parable de l’histoire du peuple dans laquelle
le Seigneur l’a insérée.
(Evêque d’Algérie)
Pain seulement matériel
« En Roumanie, les communistes ont
tâché de ne donner à l’homme que le pain
matériel et ont voulu bannir de la société et
du coeur de la personne humaine, le ‘pain de
Dieu’. Afin que les prêtres ne puissent plus
célébrer et parler de Dieu, on les a mis en
prison pour la seule faute d’être catholiques.
Dans la fameuse période de ‘rééducation’ et
de ‘lavage du cerveau’, dans les prisons de
Roumanie, pour se jouer des prêtres, pour
ridiculiser l’Eucharistie et pour détruire la
dignité humaine, les persécuteurs les ont
obligés à célébrer avec des excréments, mais
ils n’ont pas réussi à leur enlever la foi.
Jamais, personne ne le saura. Ces martyrs
modernes, du 20
ème
siècle ont offert toutes
leurs souffrances au Seigneur pour la digni-
té et la liberté humaines ».
(Archevêque de Roumanie)
Le peuple doit apprendre à offrir
«Dans un pays comme le Congo-
Kinshasa, les fidèles catholiques doivent
apprendre de plus en plus à porter à l‘autel
leurs souffrances. Les frustrations dues aux
injustices et aux inégalités sociales, les ran-
coeurs d’avoir à vivre dans une extrême pau-
vreté sur un sol et un sous-sol extrêmement
riches, mais scandaleusement exploités pour
le bien-être des autres, les guerres qu’on
vous impose, les bouleversements dus aux
haines tribales et ethniques, sont des tragé-
dies qui pavent le chemin de croix du peuple
congolais. Etant victime et à la fois artisan de
sa propre misère, le peuple a besoin d’être
éclairé par le mystère du Corps sacrifié et du
Sang versé pour y trouver la grâce de la
conversion, la purification du péché, la sin-
cérité de la réconciliation avec Dieu et avec
le prochain, l’engagement à combattre le mal
sous toutes ses formes et dans tout secteur de
la vie publique et privée!».
(Evêque de la République démocratique du Congo)
3
Echo 184
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Marie,
femme du silence
Parmi tant d’appellations mariales où l’on
ne sait jamais ce qu’il faut admirer le plus: la
fantaisie des poètes ou la tendresse de la pié-
té populaire, j’en ai trouvé une des plus sug-
gestives: Marie, cathédrale du silence.
Marie est vraiment cette cathédrale
gothique qui conserve le silence.
Jalousement. Elle ne le rompt même pas
quand elle parle. Et pourquoi?
D’abord parce qu’elle est une femme qui
parle peu. Dans l’Evangile, seulement
quatre fois. A l’annonce de l’ange. Quand
elle entonne le Magnificat. Quand elle
retrouve Jésus au temple. Et à Cana de
Galilée.
Et puis, après avoir recommandé aux
serviteurs de la noce d’écouter la seule paro-
le qui compte, elle se tait définitivement.
Mais son silence n’est pas seulement
absence de paroles. Il n’est pas le vide des
rumeurs. Il est plutôt le résultat d’une ascè-
se particulière de la sobriété. Et par ailleurs
l’enveloppe théologique d’une présence. La
coquille d’une plénitude. Le sein qui conser-
ve la Parole.
Un des derniers versets de la Lettre aux
Romains nous offre le chiffre d’interpréta-
tion du silence de Marie. Elle parle de Jésus
comme « révélation du mystère qui resta tu
aux siècles éternels ».
Christ, mystère restes-tu. C’est-à-dire
caché. Secret. Littéralement : enveloppé de
silence. En d’autres termes: le Verbe de Dieu
au sein de l’éternité, était enveloppé de
silence. En entrant dans le sein de l’histoire,
il ne pouvait avoir d’autres bandeaux. Et
Marie les lui a offerts en sa personne.
Elle est devenue ainsi le prolongement
terrestre de ce mystérieux silence du ciel.
Elle a été constituée symbole pour qui veut
maintenir les secrets d’amour. Et pour nous
tous, ravagés de vacarme, elle est restée cof-
fret silencieux de la Parole: « Elle conser-
vait toutes ces choses dans son coeur ».
Sainte Marie, femme du silence, ramène-
nous aux sources de la paix. Libère-nous du
siège des paroles. Des nôtres avant tout.
Mais aussi de celles des autres. Fils du bruit,
nous pensons masquer l’insécurité qui nous
tourmente en nous confiant au radotage de
notre interminable dire: fais-nous com-
prendre que ce n’est qu’après nous être tus
que Dieu pourra parler.
Co-locataires du bruit, nous croyons
pouvoir exorciser la peur en haussant le
volume de nos transistors: fais-nous com-
prendre que Dieu se communique à l’hom-
me seulement sur les sables du désert et que
sa voix n’a rien à partager avec les décibels
de nos vacarmes.
Explique-nous le sens profond de ce pas-
sage de la Sagesse, qui jadis se lisait à Noël,
nous faisant tressaillir d’émerveillement :
« Alors qu’un profond silence enveloppait
toute chose et que la nuit était au milieu de
son cours, ta Parole toute-puissante, du ciel,
ton trône royal, descendit sur la terre... ».
Ramène-nous, nous t’en prions, à la stu-
peur ensommeillée de la première crèche et
réveille en nos coeurs la nostalgie de cette
«nuit silencieuse».
Don Tonino Bello, évêque
(de Marie, femme de notre temps)
Le grand inconnu
Hans Urs von Balthasar
En vérité il n’est inconnu que chez lui,
où l’on se tait avec obstination quand il est
question du « grand théologien suisse Hans
Urs von Balthasar ». A l’étranger pourtant
ses oeuvres sont demandées, appréciées et
faciles à se procurer. Des traductions en
diverses langues et de nombreuses disserta-
tions sur sa vie et ses oeuvres lui font hon-
neur. Les cardinaux et évêques venus de
trois continents pour participer à son Jubilé
ont témoigné de l’estime dont jouit le théo-
logien dans l’Eglise d’aujourd’hui.
Nous publions ici à la suite une brève
synthèse de l’homélie de l’évêque de Bâle -
Kurt Koch- faite à l’occasion du Centenaire
de la naissance de von Balthasar (12-08-
1905) dans l’église paroissiale de Lucerne
où le théologien est maintenant enseveli.
Cette église conventuelle est la même où le
Pape actuel, alors cardinal Ratzinger, célé-
bra le 1er juillet 1988 ses funérailles.
T
ÉMOIGNER DE LA BEAUTÉ DE
D
IEU
Vivre du Baptême et être, à travers lui,
appelé à la suite du Christ, a été l’impulsion
de la vie chrétienne de von Balthasar, de son
existence ecclésiale et de son activité théo-
logique, avec cette radicalité qui resplendit
dans les paroles de Jésus: « Qui aime plus
son père ou sa mère n’est pas digne de moi
». C’est vraiment parce qu’il prenait au
sérieux la vocation à cette suite, que son
regard sur les conseils évangéliques de pau-
vreté, chasteté et obéissance était informel
et qu’il les appliquait même aux laïcs.
L’obéissance chrétienne et ecclésiale qui
fut comprise par von Balthasar comme une
mise à l’écoute de Dieu et de sa volonté, naît
de l’écoute de la Parole de Dieu. Pour le
théologien, la beauté de l’obéissance dans
l’Eglise consiste dans le fait qu’on ne peut
obéir qu’à ceux qui sont eux-mêmes obéis-
sants, parce que, soit un laïc, soit un diacre,
soit un prêtre ou l’évêque—tous doivent
obéissance à Dieu. L’obéissance dans
l’Eglise n’est jamais un rapport à une auto-
rité formelle.
Grâce à ce regard profond sur l’obéis-
sance comprise au sens biblique, von
Balthasar est resté indemne de cette attitude
anti-hiérarchique aujourd’hui présente dans
l’Eglise (attitude que, dans son discours le
cardinal Ratzinger a appelé « maladie »).
Von Balthasar avait, en substance, un grand
respect pour la structure pétrine de l’Eglise
catholique.
En Marie il contemplait l’Eglise, vrai-
ment née de son « oui ». En Elle il recon-
naissait le modèle, le prototype de l’obéis-
sance biblique, qui ne part pas de l’initiative
personnelle, mais de l’accueil; une obéis-
sance bien consciente que la vraie source de
la fécondité dans l’activité apostolique c’est
la contemplation.
Cette attitude mariale fondamentale a
mis son empreinte sur toute la théologie de
von Balthasar. Seul le théologien qui se lais-
se de nouveau et toujours rencontrer –de
manière spirituelle - par la Parole de Dieu,
peut être voix de l’évangile; et cela n’est
possible qu’avec « une théologie qui sait se
mettre à genoux ».
Von Balthasar soutenait que son oeuvre
théologique-littéraire ne voulait être qu’un
doigt de Jean montrant le Christ. Il voulait
aider les hommes à guérir les yeux de leur
propre coeur, pour enfin voir le Dieu vivant
comme cause, centre et but de la vie humai-
ne. « Notre mission » est le titre du livre
dans lequel il ébauchait le plan de la commu-
nauté de jeunes
qu’il portait dans son coeur.
Von Balthasar a été « conservateur » au
bon sens du terme, parce qu’il voulait gar-
der, même dans les tempêtes du monde et de
l’Eglise d’aujourd’hui le bien précieux et
irremplaçable de l’évangile chrétien. En
même temps il a été aussi un « progressiste
» car il a lutté pour une nouvelle spiritualité
des laîcs, tournée vers le monde. Il a offert
des aspects nouveaux à l’Eglise, mais sur-
tout il a montré bien clairement que Dieu
n’est pas seulement vrai et bon, mais qu’il
est également beau. C’est seulement dans la
beauté de Dieu que resplendit le vrai visage
de tous les autres attributs divins. Image,
action et parole s’unissent pour rendre
louange à Dieu comme Amour. C’est seule-
ment dans cet amour, selon Urs von
Balthasar, que devient visible le plus grand
mystère de la foi chrétienne.
Von Balthasar a lutté pour une « vraie
théologie chrétienne de la libération ». Une
théologie qui a sa propre source dans
l’Eucharistie, où le Christ Epoux - le plus
intime à l’Eglise son Epouse - se donne lui-
même avec tout ce qu’il a et ce qu’il est..
C’est pourquoi celui qui, dans l’eucharistie
se greffe au mystère de l’offrande de la vie
de Jésus, jusqu’à s’enraciner dans sa mort,
vivra au quotidien une vie eucharistique et
se donnera tout entier à sa mission. Qui ren-
contre Jésus dans les espèces eucharistiques
peu évidentes du pain et du vin, en les-
quelles Il nous offre Sa Présence et en même
temps se cache, pourra le découvrir aussi
dans le visage des pauvres et des souffrants.
Nous avons toute raison d’être reconnais-
sants à Hans Urs von Balthasar, d’avoir
indiqué à l’Eglise la voie de la réforme déci-
sive, autrement dit le retour à l’essence de la
foi chrétienne en sa forme catholique.
Dans les premières années des appari-
tions à Medjugorje les jeunes prêtres
d’alors, Slavko Barbaric et Tomislav Vlasic
ont visité von Balthasar à Bâle et rapporté
chez eux en cadeau, ses paroles: « Pour ce
qui concerne Medjugorje, il n’y a qu’une
erreur possible: ne pas reconnaître les appa-
ritions comme vraies ».
Le P. Rupcic dans son livre: ‘Medjugorje
- porte du ciel’ parle d’un document où von
Balthasar avertit sérieusement l’évêque de
Mostar de la responsabilité qui pèsera sur lui
s’il continue à combattre Medjugorje.
(Réduction de Rita Gervais)
Chaque jour, quel bonheur! Chaque
jour, je Te trouve dans l’Eucharistie et,
plus heureuse que tes disciples, je peux
Te recevoir dans mon âme, rester seule à
seul avec Toi, m’unir et m’identifier à
Toi; me nourrir de ta substance, m’in-
corporer en Toi, faire une seule chose
avec Toi. Que de larmes j’ai versées! Ma
mission pour les frères a toujours été
âpre et fatigante. Mais tu étais venu me
trouver au matin, de sorte que j’ai pu me
reposer tout le jour sur ton coeur et c’est
à peine si j’ai senti le poids de la fatigue.
Mère MARIA PIA MASTENA (1881-1951)
fondatrice des Soeurs de la Sainte Face
4
background image
Chanté, prié, déclaré. Depuis toujours
l’amour est objet de l’attention de l’homme.
Et même, à vrai dire, l’amour est la seule de
nos recherches dont nous avons vraiment
besoin. Son absence est la racine de tous les
conflits: personnels, familiaux, voire mon-
diaux. Oui, parce que, si tout individu jouis-
sait pleinement de la portion d’amour pour
laquelle il a été créé, aucun ne prendrait la
peine de s’attaquer aux autres. Il les aimerait
et c’est tout!
Donc avides d’amour, passionnément à
sa recherche, nous le trouvons difficilement
dans son essence la plus authentique, dans
sa vérité et sa pureté. Nous parlons de
l’amour gratuit, celui qui jouit seulement
d’aimer et d’être aimé. Cet amour qui libère
parce qu’il ne te demande pas d’être diffé-
rent de toi-même pour te sentir aimé. Cet
amour qui assouvit, parce qu’il est le pre-
mier à venir à ta rencontre sans t’obliger à le
mendier. Cet amour qui, fondamentalement,
nourrit l’indispensable besoin niché en
l’homme et qui amortit l’assaut des divers
appétits mauvais.
Plus ou moins conscients de ce profond
halètement, nous consumons notre existence
à l’attendre et à l’espérer, à le poursuivre et
une fois ou l’autre, à l’exiger. Quelqu’un
même va le brader pour quelques sous, juste
pour être sûr d’une caresse - bien sûr mêlée
d’égoïsme et de compensation sordide.
Mais que cherchons-nous vraiment: un
sentiment? Une sensation? Le plaisir d’un
moment? Nous sommes-nous jamais
demandé s’il ne faudrait pas peut-être s’oc-
cuper de QUI il s’agit de chercher et non de
quoi trouver ? Puisque l’amour n’est pas
une énergie perceptible à nos sens, mais une
personne vivante et vraie.
« Dieu est amour » écrivait Saint Jean
(1 Jn 4,8). C’est de là qu’il faut partir et là
qu’il faut arriver. Le point d’abordage pour
retrouver finalement celui que nous cher-
chons de tout notre être: Dieu-personne, un
être conscient et libre qui entre directement
en relation avec nous et se communique.
Non plus donc, l’amour comme fruit de
relation, mais l’Amour comme sujet et objet
de la relation elle-même.
Une fois que c’est compris, inévitable-
ment tout change, car nous connaîtrons avec
précision les temps et les lieux où le ren-
contrer: l’Eternel dans notre temps, l’Infini
dans notre espace.
Il se propose à nous de mille façons,
connues et inconnues. Toujours nouveau et
pourtant constamment fidèle à lui-même. Il
est l’amour vivant dans l’Ecriture. Amour
opérant dans les sacrements. Amour unique
et original dans l’histoire de chacun à qui il
s’adapte pour correspondre minutieusement
au plus petit besoin. Et il se fait reconnaître,
car personne ne reste indifférent à son tou-
cher qui réchauffe, vivifie et transforme.
Une personne, donc, l’Amour: libre d’aller
et de venir, de se cacher et de se laisser trou-
ver. Autonome dans ses initiatives et cepen-
dant dépourvu face à notre coeur suppliant.
Une attraction irrésistible qui le rend prison-
nier désarmé de nos attentes.
C’est dans ce sens de l’Avent qu’il
faut commencer: l’attente d’une rencontre
avec celui que nous implorons - l’Amour
fait enfant, petit au point d’entrer en chacun
de nous et de nous transformer en son ber-
ceau, en sa chaumière, en son temple et en
son tabernacle pour pouvoir être réellement
Emmanuel.
En ce saint temps, dans l’espérance ger-
me une certitude: à Noël l’Amour naît. Sans
doute. Mais nous ne pourrons l’accueillir
que si, comme les bergers, nous en écoutons
l’annonce. Nous pourrons l’aimer si, com-
me Marie nous nous laissons impliquer;
mais aussi bouleverser dans nos projets.
Nous saurons le garder si, comme Joseph
nous laissons la règle pour écouter l’Esprit.
Nous saurons l’adorer si, comme les Mages,
nous acceptons d’abandonner nos royaumes
pour nous incliner sur sa pauvreté.
Alors, Il entrera dans notre vie et en fera
sa demeure. Nous trouverons paix et repos,
dans la certitude d’être aimés par l’Amour
même qui ne nous abandonne pas, ne nous
trahit pas, ne nous punit pas, mais continue à
nous répéter: «Le Seigneur ton Dieu au
milieu de toi est un sauveur puissant. Il exul-
tera de joie pour toi, te renouvellera avec son
amour, se réjouira pour toi avec des cris de
joie, comme aux jours de fête». (
Soph 3,17)
Stefania Consoli
L’Amour se fait bébé
La virginité consacrée,
un nid fécond
«Le Seigneur s’est choisi Jacob,
Israël comme sa possession»
A la base du choix radical pour la vir-
ginité consacrée au Seigneur, se trouve
toujours l’initiative de Dieu, son appel.
De la part du Seigneur il y a une proposition
d’amour, une invitation qui attire. C’est Lui
qui se choisit ceux qu’il veut (cf. Lc 6,13) et
puis il se laisse choisir dans la liberté.
La virginité consacrée est toujours en
fonction de l’amour conjugal entre Dieu-
Epoux et la personne vierge-épouse. Selon
la logique de cette terre, il n’y a pas de rai-
son d’être vierge, la motivation de la virgi-
nité est toute céleste. Telle est la réponse
généreuse de qui est séduit par la personne
de Jésus-Christ et veut faire partie de son
oeuvre de salut.
Qui répond à l’appel est introduit
dans la pensée de Dieu. Dieu lui-même
investit de plus en plus cette personne, lui
dévoile son dessein d’amour qui, tout en
étant un dessein universel, commence à se
réaliser dans quelques privilégiés qui se sont
mis à sa totale disposition : « Ceux qu’Il a
choisis il les a aussi prédestinés à être ses
fils adoptifs... ».
Tel est le vouloir de Dieu: faire de nous
tous ses fils. Mais il faut engendrer ces fils
en Dieu et pour Dieu. La mission des « pri-
vilégiés » va dans ce sens. Ce sont eux qui
sont « prédestinés » à transmettre et à dif-
fuser à tous le merveilleux projet du Père de
faire retourner tout homme dans son sein
paternel. Comme le couple
dans l’amour réciproque
conçoit et engendre la vie ter-
restre, ainsi la vierge, en union
à l’Epoux céleste, conçoit et
engendre la vie divine et éter-
nelle. Comment cela peut-il se
faire, nous le voyons en Marie
qui, après son consentement,
fécondée par l’Esprit-Saint,
devient Mère de Dieu.
Pour comprendre le sens
profond et la fécondité de la
virginité consacrée, il faut se
référer à Marie et aux événe-
ments de sa vie.
Dieu l’appelle et lui pro-
met la fécondité dans des conditions parti-
culières. Elle répond : « Comment est-ce
possible?
». Egalement nous aussi nous
nous le demandons et se le demandent ceux
qui nous entourent. La réponse, pour Marie
et pour toute âme appelée à l’oeuvre du
Seigneur, est donnée par l’ange envoyé de
Dieu : «L’Esprit-Saint descendra sur toi et
la puissance du Très-Haut te couvrira de
son ombre»
(Lc 1,35).
Quand Dieu entreprend une oeuvre,
c’est à lui-même à assurer son achèvement,
sa fécondité. L’ange continue et dit à Marie
que ce Fruit ne sera pas à elle, mais sera Fils
de Dieu (cf. Lc 1,35). Marie est toute au ser-
vice de Dieu, de ses plans et projets, souvent
inexplicables à nos yeux. Elle engendre le
Fils de Dieu, le présente et l’offre à Dieu
avec une pleine conscience qu’il ne lui
appartient pas. Il en est de même pour une
personne vierge: elle porte la fécondité mys-
térieuse que son Auteur seul, tout au fond
voit et connaît.
Comme tout renoncement et tout
sacrifice, ainsi la virginité ne peut être
une fin en elle-même. Elle
est le moyen de s’ouvrir à des
biens plus grands, plus désirés
et plus aimés. Elle nous porte
à appartenir au Seigneur avec
toute notre existence et l’inté-
grité de notre personne, en lui
consacrant toutes ses facultés
et ses potentialités, sachant
qu’en ses mains elles ne peu-
vent rester ni inutiles ni sté-
riles. En fait elles se dévelop-
pent pleinement.
Dieu seul sait combien de
bébés avortés, maltraités, abu-
sés, non désirés, ont trouvé des mères dans
les vierges consacrées. Combien ont été
rejoints par leur prière et leur offrande,
accueillis et accompagnés dans leur chemin
vers l’éternité. C’est là le projet du Dieu
miséricordieux et juste, qui a ses moyens
infinis pour rejoindre tous les hommes de
tous les temps, toutes les situations, pour
offrir un nid par Lui préparé, plein de chaleur
et de son amour. C’est par là que passe sa
puissance salvatrice et la porte à la plénitude
Fécond est qui transmet et fait
connaître Dieu comme source et comme
amoureux de la vie.
Fécond celui ou celle
qui porte les autres à s’énamourer de Dieu,
Lequel « n’impose rien à l’âme, pas même
son amour. Il nous cherche continuellement
mais ne nous contraint pas. Il nous aime
mais ne nous force pas. Il nous désire, mais
ne nous possède pas. Il nous laisse libres de
choisir et de comprendre, dans le fond de
notre âme, où est la vie ». (anonyme)
C’est seulement dans la perspective de
Dieu, que tout se voit mieux même la fécon-
dité d’un sein virginal à Lui consacré.
Sr. Ana Simic
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Dans la vie de
l’Immaculée
de P. Tomislav Vlasic
La consécration au Coeur Immaculé
de Marie trouve son écho dans toute la spiri-
tualité mariale, surtout au siècle dernier. Mais
que veut dire vraiment se consacrer à Marie?
Cela veut dire entrer dans son Coeur imma-
culé dont dépend aussi notre ‘immaculéité’.
C’est un peu comme de se trouver dans
le sein maternel. Nous chrétiens, nous avons
en fait accueilli la vie immaculée et incor-
ruptible dans le sacrement de baptême et
aujourd’hui encore, nous en possé-
dons la grâce. Celle-ci est déjà
une réalité en nous, mais elle
est aussi une promesse: le
germe d’un état immaculé,
encore à rejoindre. Tout
baptisé, ensemble avec
l’Eglise est propulsé
vers ce que Marie a
atteint pour arriver à la
même union mystique
avec Dieu dans une
donation complète.
Marie a reçu cette
grâce dès la concep-
tion,
mais de façon mys-
térieuse, elle a participé
activement à sa réalisation
jusqu’à la fin de son existence
terrestre.
Ce que nous pouvons retenir de sa vie
- grâce aux paroles de l’Evangile et à l’ex-
périence des saints - ce sont ses vertus qui
coïncident parfaitement avec les fruits de
l’Esprit-Saint. Dans celles-ci s’exprime très
bien la réponse de Marie qui s’est élevée
dans l’union à Dieu pour vivre la présence
de l’Esprit-Saint. Une présence qui « fécon-
de » sans cesse son sein et son âme (comme
elle l’a fait au moment de l’Annonciation)
pour engendrer tous les membres du Corps
Mystique du Christ.
La consécration au Coeur Immaculé,
outre qu’elle est une prière (formulée d’une
façon ou d’une autre) est donc l’entrée dans
les vertus de Marie. C’est ainsi que notre
âme se transforme en un sein capable d’ac-
cueillir l’Esprit-Saint, pour être à son tour
rendue féconde.
Marie est immaculée en vue de la
mort et résurrection de Jésus. Elle a pu
recevoir cette grâce et collaborer pleine-
ment, s’élevant sans cesse et s’unissant à
son Fils, jusqu’à atteindre l’union maxima-
le dans la passion et la résurrection. Telle
est l’attitude fondamentale que nous
devrions vivre dans tous les sacrements.
Le point de départ pour suivre la voie
immaculée est par conséquent notre dispo-
nibilité à être unis à Jésus par Marie; parce
que son caractère immaculé est un don de
Dieu pour nous tous et pas seulement pour
Elle. Dieu le lui a confié pour que Marie
soit notre mère, une mère qui porte ses
enfants dans son sein et dans son coeur.
S. Paul dans la Lettre aux Ephésiens écrit:
En lui, il nous a choisis avant la création du
monde pour être saints et immaculés devant
lui, dans la charité »
(Ep 1,4). En bref
l’Apôtre parle ‘d’immaculéité’ et d’incorrup-
tibilité en vue de la sainteté, ce qui veut dire
que notre sainteté présuppose cet état, semé
en nous par le baptême, mais encore en déve-
loppement. Mais qu’est-ce qui l’alimente en
nous et qu’est-ce qui le gêne?
Ce qui le nourrit, c’est tout aliment
que Jésus-Christ a laissé à l’Eglise sur-
tout la participation à l’Eucharistie et à la
Parole de Dieu. Cependant le discours ne
s’épuise pas là car il faut entrer dans le ter-
me « participer à la Parole de Dieu ». La
Parole divine a, en fait, les pleins pouvoirs
pour changer notre vie. L’Eucharistie a les
pleins pouvoirs pour rassasier les désirs
profonds de l’homme. Mais il ne suffit pas
de l’accueillir, il faut entrer dans leur
dynamisme.
Les obstacles sont nombreux. Il vaudrait
mieux dire qu’ils constituent les éléments
d’une vraie et authentique bataille contre le
démon, contre tout le mal présent dans
l’univers. Ce serait très facile de
s’élever à Dieu pour son
propre compte. En réali-
té nous portons avec
nous toutes les géné-
rations passées, les
conséquences du
péché originel.
De là naît la
bataille, mais
aussi la conscien-
ce d’arriver à ce
que Marie a pu
atteindre. Non
plus individuelle-
ment, mais ensem-
ble, comme Eglise.
Dans le cas contraire, la
vie trinitaire serait une
contradiction. Nous savons
en effet que la vie divine dans les
personnes de la T. S. Trinité s’exprime par un
don continu et réciproque de l’une à l’autre.
De la même façon nous aussi nous pouvons
entrer dans la vie de Dieu en nous donnant en
tout et à tous. C’est pourquoi la bataille s’élar-
git de plus en plus et il ne nous est pas permis
de nous refermer sur nous-mêmes.
C’est de ce point de vue que nous par-
tons pour examiner notre journée. Que
faisons-nous quand nous nous levons ?
Nous nous lavons et nous nous préparons
pour mieux affronter notre journée. Dans la
vie spirituelle fonctionne la même loi. Il faut
se réveiller, mais en Dieu, en l’Esprit-Saint.
Comment Marie se réveillerait-elle aujour-
d’hui? Elle se réveillerait toute pour Dieu;
elle s’élèverait toute à Dieu.
La prière du matin devrait nous aider à
nous réveiller pour contempler le visage de
Dieu: le regarder, le sentir, le palper.
Naturellement avec la foi, l’espérance et
l’amour. Avec ce réveil de l’âme nous pou-
vons affronter comme il faut la journée pour
remplir nos devoirs, notre mission. Le soir
nous serons prêts à nous immerger de nou-
veau en Dieu pour éliminer tout ce qui nous
a appesantis, et préparer ainsi la nuit pour
rencontrer Dieu dans le sommeil.
Le Magnificat est une excellente
conclusion de notre journée. Si nous nous
engageons à vivre la vie immaculée dans un
processus continu, en nous vont croître la
joie et la louange. Et qui est attentif à la grâ-
ce de la journée et réchauffe sa relation à
Dieu par des petites prières, le soir recueille-
ra les fruits de la louange et son âme spon-
tanément sera portée à s’exclamer : « Mon
âme exalte le Seigneur »!
Non comme un
texte composé par d’autres, mais comme un
chant qui naît du coeur toujours plus pur et
immaculé. *
Pèlerins de prière
et de charité
L’an dernier j’écrivais sur Echo que
même les cars de pèlerins pouvaient aider les
réfugiés, au moins ceux qui sont proches de
Medj., de Caplina ou de Grude. Quelques
amis m’ont alors téléphoné pour recevoir des
indications précises; ils se sont procuré des
produits dans les supermarchés proches de
Medj. (viande, poulet, lait, œufs, fromages,
fruits, légumes divers, etc…) qu’ils ont porté
dans les baraques de Tascovici (387 réfugiés
dont 104 jeunes de 0 à 17 ans), à Domanovici
dans le vieil ancien asile d’aliénés où stag-
nent 170 réfugiés, dont 40 personnes âgées
réunies dans une sorte d’infirmerie, à
Dubrava de Grude où dans des baraques dis-
jointes et sans eau se trouvent 87 réfugiés
(dont 7 enfants et 5 jeunes) qui souvent n’ont
seulement qu’une poignée de légumes à
manger… et parfois même pas cela. Dans
ces trois camps, les réfugiés sont des croates
catholiques de la Bosnie centrale.
Dans la vieille ville de Mostar on ren-
contre d’autres réalités qui sollicitent notre
aide: dans la partie croate, signalons entre
autres le Centre pour débiles « Notre
Famille » avec les Sœurs Servantes de Jésus
Enfant, la maison de retraite des personnes
âgées, la soupe populaire, les anciens et
malades isolés assistés par les Sœurs de St
Vincent de Paul; dans la partie musulmane
(davantage détruite et plus pauvre): l’orphe-
linat ‘Egypte’ avec 50 enfants, la maison de
personnes âgées, le Centre ‘Mahomet’ avec
le dispensaire pour les pauvres.
Avec le prochain pèlerinage de charité,
nous retournerons au nord de la Bosnie où,
encore agglomérés en tant de camps de réfu-
giés, vivent (ou essaient de survivre) des
milliers de veuves et d’orphelins de
Srebrenica et d’autres villes où furent mas-
sacrés des dizaines de milliers d’hommes.
Nous remercions de tout cœur toutes les
offrandes et espérons qu’elles continueront
afin de pouvoir donner aux destinations que
nous vous avons indiquées il y a quelque
temps et celles mentionnées ci-dessus une
aide substantielle et – nous l’espérons –
résolument positive.
Je reste toujours à votre disposition pour
tout éclaircissement et approfondissement
relatif à toutes ces réalités.
Alberto Bonifacio
Bonifacio A. – Centro Inform. Medj.
Via S. Alessandro, 26
23835 PESCATE (LC) - Italie
Tél. 0341 368487
e-mail: b.arpa@libero.it
CCP ARPA 46968640
Prêtres pour la
Communauté
Le 30 octobre Mgr Bruno Forte,
Archevêque de Chieti-Vasto a ordonné les
deux premiers prêtres de la Communauté
“Reine de la Paix, totalement tiens - à Jésus
par Marie” fondée en 1997 par P. Tomislav
Vlasic’
. Aux deux nouveaux prêtres nos
meilleurs voeux d’un saint ministère au ser-
vice de l’Église et des frères.
Nouvelles de la terre bénie
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Les enfants en
pèlerinage à Medjugorje
C’est la troisième année qu’a lieu le
pèlerinage des familles avec enfants, à
Medjugorje. Né dans le grand coeur de
«grand’mère Clotti» initialement en recon-
naissance à la Vierge Marie pour la guérison
de sa petite-fille, il s’est tout de suite étendu
grâce à l’Esprit-Saint enveloppant dans cet-
te expérience de grâce beaucoup d’enfants
avec leurs familles.
Une centaine de participants, dont 50
enfants de 1 à 15 ans, sont partis de Milan
avec deux cars le jour de la Visitation.
Accompagnés de deux prêtres, c’est
pour les petits qu’avait été fait le program-
me, leur laissant place pour la rencontre
avec l’amour de Jésus, à travers la maman
Marie et l’amitié.
Un long voyage, accompagné de jeux,
de prières et de chants avec une pause pour
le désormais classique plongeon dans la mer
de Croatie... une sorte de baptême! A l’arri-
vée à Medjugorje, les filles de la
Communauté du « Cénacle » nous ont
accueillis avec un spectacle sur le thème des
apparitions, et le 2 du mois les enfants
étaient tous autour de la voyante Mirjana
pour assister à l’apparition extraordinaire,
s’étant préparés par deux bonnes heures de
prière et de chants.
Naturellement n’a pas manqué la grim-
pée sur les monts, en particulier le Podbrdo;
autour de la statue, un profond silence a uni
dans le Coeur Immaculé de la Mère, ses
enfants avec le Ciel, entre eux et avec toute
la création. Dans leur simplicité, les enfants
ont accueilli le grand don que recèle
Medjugorje, avant tout avec leur vif désir de
revenir chaque année, et puis ils ont exprimé
ouvertement leurs TEMOIGNAGES.
Voici ce qu’écrit avec son ordinateur
Rosa, une petite autiste: « Je dis la Vierge
était là. Moi, unie à Marie, j’étais entre ses
bras, j’étais avec Elle, aimée. Tendre fille
j’étais... Je suis heureuse de vous avoir
connus, avec la foi on devient plus vite
amis. Marie nous aime si les coeurs sont
ouverts ».
Pierre, 10 ans : « Nous avons fait le
Chemin de croix sur le Krizevac, pieds nus
pour faire un sacrifice pour les âmes du
Purgatoire ».
Philippe, 9 ans: « Quand la Vierge est
apparue, j’ai senti mon coeur ouvert et
quelque chose de frais et de léger qui passait
dans mes poumons et arrivait au coeur ».
Jean, 10 ans : « En entendant les
prières des plus petits, j’ai pensé que les
petits sont les plus grands! ».
Luc, 11 ans : « Tous les garçons de la
Communauté du « Cénacle » m’ont donné
un peu de joie, de bonheur, d’amour qui
m’ont rempli le coeur. Ce bonheur avec la
joie je pense que je les ai donnés aux per-
sonnes tristes et découragées, alors que
l’amour je l’ai donné aux personnes exclues
et rejetées par les autres. Depuis plusieurs
années je viens à Medjugorje, et le moment
le plus beau c’est l’apparition de la Vierge à
Mirjana. Un merci à toutes les personnes qui
m’ont aidé dans les moments de tristesse de
ce pèlerinage ».
Paul, 7 ans: « C’est la seconde fois que
je viens et j’ai senti Jésus dans mon coeur
qui m’appelait et Marie aussi je sais qu’Elle
m’aime ».
Emmanuel, 9 ans : « La Vierge a un
coeur d’or et de même c’est pour Jésus. Ils
veulent que, dans le royaume il y ait la paix
et l’amour. Christ s’est sacrifié pour nous, et
nous pour lui nous devons mettre la paix
dans le monde ».
Pierre, 12 an : Toi, maman, tu m’as dit
que, de Medjugorje, tous reviennent avec
quelque chose dans le coeur. Je reviens avec
le désir de revenir ».
Andrea, 9 ans : « Pour moi le moment
le plus beau, ç’a été d’aller faire la repré-
sentation aux orphelins parce qu’on les a
rendus heureux ».
François, 11 ans: « Pour moi au
contraire quand nous étions réunis tous en
silence sur le Podbordo. Je sentais un grand
amour et une grande paix ».
Georges, 12 ans: « On part avec le
coeur un peu triste et on revient avec le
coeur plus harmonieux ».
Samuel, 8 ans : Marie, je t’aime de tout
mon coeur. Amen.
Thérèse, 7 ans : « Ca fait déjà
quelques années que je viens à Medjugorje,
et chaque fois mon coeur est plein de joie ».
Jean, 12 ans : « Je conseille à tous cet-
te expérience et j’espère y participer encore
l’année prochaine ».
Elena Ricci
Quel pouvoir a
la bénédiction !
Le 2 octobre, l’apparition à Mirjana a ras-
semblé une grande foule. Marie lui a transmis
le message suivant : « Je viens à vous com-
me Mère. Je vous amène mon Fils, la paix et
l’amour. Purifiez vos coeurs et prenez mon
Fils avec vous. Donnez aux autres la vraie
paix et le bonheur ».
A ces paroles, Mirjana
a ajouté: «La Gospa a béni chacun de nous
ainsi que les objets religieux que nous avions
apportés». Puis elle a insisté à nouveau sur
l’importance de la bénédiction du prêtre.
Il y a plusieurs types de bénédictions,
qu’il est important de ne pas confondre. En
effet, quand un prêtre bénit (ou un évêque,
un cardinal ou le Pape) c’est Jésus lui-
même qui bénit
à travers son ministre
ordonné. Jésus lui-même épanche alors sa
sainteté divine sur nous. Il prend de son bien
pour nous le communiquer. Cette bénédic-
tion est une immense grâce et elle ne dépend
pas de l’état intérieur du prêtre. Si l’âme qui
reçoit cette bénédiction est ouverte et
recueillie, alors Jésus ouvre les trésors de
son Coeur et les répand avec abondance,
selon l’ouverture de cette âme et dans la
mesure de sa foi. L’âme humble reçoit le
maximum.
Comme la bénédiction rejoint
l’âme directement, l’intelligence n’est pas
toujours consciente de cette effusion qui la
dépasse, c’est pourquoi il nous est si facile
d’être distraits et de manquer le cadeau
offert. Cela est bien dommage, car l’âme
recueillie se trouve enrichie, fortifiée, apai-
sée protégée par chaque bénédiction, et le
fruit le plus appréciable est qu’elle peut
alors s’unir à Dieu de manière plus intime.
Les fruits de la bénédiction sont tels qu’ils
s’inscrivent déjà dans l’éternité, donnant à
l’âme une beauté particulière. Comme pour
tous les dons de Dieu, plus on met de zèle à
donner ou à recevoir la bénédiction, plus
son efficacité est grande.
A Medjugorje, la Vierge a dit : « Si les
prêtres savaient ce qu’ils donnent lors-
qu’ils bénissent, ils béniraient jour et
nuit! »
Et encore :« La bénédiction du
prêtre est plus grande que la mienne
»
(messages privés à Marija, non datés). Car
le prêtre a reçu le sacrement de l’Ordre.
Les laïcs aussi peuvent bénir, et
l’Eglise recommande aux parents, par
exemple, de bénir chaque jour leurs enfants.
La Vierge demande que les enfants soient
bénis le matin et le soir (message non daté
des années ’80).
Les enfants eux-mêmes
peuvent bénir leurs parents!
La puissance
de cette bénédiction dépend beaucoup de
celui qui la donne, c’est pourquoi la béné-
diction de Marie est particulièrement forte!
Si une mère de la terre peut bénir son enfant,
combien plus notre Mère du Ciel!
A Medjugorje, la Gospa donne sa
bénédiction à chacune de ses venues,
après nous avoir salués en disant: « Loué
soit Jésus, mes chers enfants » et avant de
prier pour nous avec les mains étendues. Un
jour j’ai demandé à Marija pourquoi la
Gospa nous donnait tantôt ‘sa bénédiction
de joie’, tantôt ‘sa bénédiction maternelle’,
ou ‘sa bénédiction solennelle’ etc... quelle
différence y avait-il entre ces bénédictions?
Marija m’a répondu: « La Gospa n’a pas
expliqué cela... ». Il nous faut donc recevoir
le don avec confiance et gratitude, et notre
Mère Céleste fait le reste selon nos besoins!
Sr. Emmanuel (Enfants de Medjugorje)
Prêtres à Medjugorje:
un rôle important et délicat
Mgr. Issam John Darwish, éparque de
l’Église Catholique Melchite en Australie
et en Nouvelle Zélande s’est rendu en pèle-
rinage privé à Medjugorje. Il nous dit: “La
veille de mon départ j’ai rencontré le Pape
auquel j’ai demandé de bénir le groupe de
pèlerins que j’allais accompagner. Avec un
sourire plein de bonté le Saint-Père a dit:
“Que Dieu vous garde et vous bénisse”.
Marie joue un rôle important dans la vie de
l’Église byzantine; Elle nous conduit à Jésus
et approfondit notre foi.
Le nombre de pèlerins venant à
Medjugorje est un signe de Dieu.
L’atmosphère de prière est très profonde. Je
crois que Medj. est un lieu d’attente qui pose
une question à notre foi: Comment appro-
fondir la foi? La prière devant la Croix,
l’adoration, l’Eucharistie donnent aux pèle-
rins une spiritualité profonde. Mais pour
qu’il y ait de vrais fruits je pense que le rôle
des Prêtres est très important. Leur devoir
est d’aider les gens à aller au-delà de la
recherche de signes et à trouver dans les
Sacrements ce qu’ils cherchent. Il n’est pas
nécessaire de voir la Gospa: nous pouvons la
voir avec les yeux intérieurs, avec les yeux
de la foi! J’écrirai une brochure relativement
à mes impressions sur Medjugorje.
J’encouragerai les fidèles à venir en pèleri-
nage, à vivre quelques jours de prière et de
conversion intérieure. J’encouragerai les
Prêtres aussi à venir avec eux. J’ai dans le
coeur cependant un désir: que Medjugorje
s’ouvre à son entourage: aux Orthodoxes et
aux Musulmans et qu’il devienne un centre
de dialogue avec eux.” *
7
background image
Villanova M. 1er novembre 2005
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
INTERNAUTES:
UNE NOUVEAUTE IMPORTANTE
En allant sur le site www.ecodimaria.net il
est possible de s’inscrire au ‘Mailing-List’
pour recevoir les nouvelles et être infor-
més sur les prochaines éditions. En outre,
toujours sur ce site et afin de nous aider à
contenir les dépenses postales vous est
proposée l’édition de l’Echo pdf. que vous
pourrez enregistrer, vous permettant de
renoncer (provisoirement ou à titre défini-
tif) à l’édition sur papier telle que vous la
receviez jusqu’alors (et qu’il vous sera loi-
sible de reprendre sur simple demande).
Merci.
Que vous bénisse Dieu Tout-puissant
le Père, le Fils et l’Esprit-Saint
Amen.
La Reine de la Paix
et l’Australie
La Vierge a toujours manifesté un amour
particulier pour ses fils.
Dans l’extrême nord de
l’Australie, vit une lointaine
communauté aborigène
appelée Port Keats qui
compte quelque 3.000 âmes.
Ces gens sont pauvres, mal
organisés en maisons trop
petites et pauvres, et ils
souffrent de maladies chro-
niques et de mauvaise santé.
Quelques membres de la
Communauté Catholique
Aborigène Saint Martin de Porres, avec leur
aumônier, le P. David Tremble, et un autre
Frère de la communauté religieuse des mis-
sionnaires de l’Amour de Dieu, attendaient
depuis longtemps de pouvoir se rendre là-
bas pour y rencontrer la communauté catho-
lique. Pour diverses raisons qui ne dépen-
daient pas d’elle, la mission en avait plu-
sieurs fois été empêchée. Le P. David racon-
te comment la route s’est ouverte grâce à la
prière:
les sentiments de rivalité et de ran-
coeur ont été balayés pour faire place à la
paix et à la réconciliation.
«Après trois faux départs - la route était
fermée pour des cérémonies locales, funé-
raires et des cas de bagarres entre bandes
rivales de jeunes - l’équipe de la communau-
té S. Martin, établie à Darwin, a finalement
reçu le feu vert. C’était le 8 septembre, jour
où l’Eglise célèbre la naissance de Marie».
A Medjugorje, la Gospa nous rappelle
continuellement l’importance de la prière et
du jeûne, particulièrement en préparation
aux fêtes spéciales. Elle, la Médiatrice des
Grâces, récompense ensuite les sacrifices de
ses enfants par une abondance de grâces et
de bénédictions. «Tous ces retards pous-
saient à prier et à jeûner plus fort pour cette
mission» disait encore le P. David «même
quand notre vieux car tomba en panne après
les premiers 100 kms. Une petite réparation
fut suffisante et de nouveau nous nous met-
tions en route.
A notre arrivée, après 7 heures de voya-
ge, ils nous apprirent que pendant les pre-
mières heures du dimanche une bande de
jeunes du pays était en train de s’armer de
chaînes et de barres de fer pour attaquer une
bande rivale. Quelques femmes de la com-
munauté catholique en furent informées
alors qu’elles étaient en prière. Soudain,
trois de ces jeunes voient une femme, les
bras ouverts dans un geste de supplication
–un peu comme la Vierge de la Médaille
miraculeuse. Stupéfaits de cette belle vision
dans un ciel obscur, les voilà qui abandon-
nent les armes de fer et de loups qu’ils
étaient, ils deviennent doux comme des
agneaux.
Et ils convainquent les autres d’en
faire autant.
Pendant les heures suivantes de la mis-
sion, ces trois jeunes, très timides comme
c’est naturel aux Aborigènes, vont sur-
prendre tout le monde en témoignant du fait
en public. Plus surprenant encore, le dernier
soir de nos rencontres, qui était consacré à
l’Esprit-Saint, beaucoup des membres de
l’autre bande sont venus demander les
prières de guérison et de libération. Je n’ou-
blierai jamais le privilège d’avoir vu, dans
les regards de beaucoup d’hommes, de
femmes et d’enfants une ouverture à
l’amour de Dieu qui vient pour guérir ».
Dans un film:
LES APPARITIONS
DE LA VIERGE AU RWANDA
L’Oeuvre de Droit Pontifical : « Aide
à l’Eglise en détresse » (it: ACS) est en
train de subventionner un projet pour la réa-
lisation d’un film sur Kibeho: but d’un pèle-
rinage au Rwanda, et les apparitions de la
Vierge Marie dans un pays d’Afrique.
« Même si Kibeho n’est pas un sanc-
tuaire très connu dans le monde, c’est le seul
lieu de pèlerinage en Afrique où aient eu lieu
des apparitions de la Vierge reconnues par
l’Eglise. On pourrait donc le comparer à
Guadalupe, Lourdes ou Fatima » a affirmé
Christine de Coudray, responsable de la sec-
tion africaine d’ACS, à son retour d’un
voyage au Rwanda.
« Notre-Dame des Douleurs est apparue
là entre 1981 et 1983 et beaucoup de ceux
qui l’ont vue sont encore vivants et ont déjà
plus de quarante ans » a-t-elle rappelé. Le
film qu’ACS finance « sera une récompen-
se pour l’Eglise bien pauvre du Rwanda, où
jusqu’ici la violence a fait partie de la vie
quotidienne » a-t-elle noté. « Malgré la
cruauté qui domine le pays » a ajouté
Christine du Coudray, Kibeho est un lieu de
prière et de réconciliation. C’est un message
pour l’Afrique et pour le monde ».
En présence de tous les Evêques du
Rwanda, du Nonce apostolique, des autorité
civiles et de nombreux prêtres, religieux et
fidèles, il y a un peu plus de deux ans le
Préfet de la Congrégation pour
l’Evangélisation des Peuples, le cardinal
Crescenzio Sepe, a consacré à Kibeho le
sanctuaire marial dédié à Notre-Dame des
Douleurs.
Le lieu, où, à partir de 1981, la Vierge
Marie est apparue en diverses occasions, est
un but de pèlerinages nationaux et aussi
internationaux.
Selon le récit des voyants, la Vierge est
apparue et s’est présentée en langue locale
comme «Nyina wa Jambo»: «Mère du
Verbe»,
invitant à la conversion, à la prière et
au jeûne. Dans une seule occasion elle a mon-
tré des images fortes: un fleuve de sang, des
gens qui se tuaient et des cadavres abandon-
nés sans être ensevelis par qui que ce soit.
Dans les années suivantes, la terrible
vision a été reliée au génocide qui a boule-
versé le Rwanda de 1994 à 1995 et qui a vu,
à Kibeho, un des scénarios les plus sanglants.
Selon les responsables d’ACS pour
l’Afrique, en ce moment ce dont l’Eglise
rwandaise a le plus besoin c’est d’une aide
pour la formation des prêtres, religieux et
catéchistes laïcs, et aussi la construction
d’édifices religieux, en particulier d’une
nouvelle cathédrale pour les pèlerinages à
Kibeho. »
(ZENIT)
Les lecteurs écrivent
P. Lin Poule, Kenya: Beaucoup de
grâces du fait de ce cadeau d’ÉCHO qui
arrive pour nous comme une bénédiction.
Par Écho beaucoup ont eu la possibilité de
connaître Marie, son amour pour chacun de
nous et le plan de Dieu pour chacun. Pour
cela je vous remercie au nom de tous ceux
qui la lisent. Marie est ici au travail ; c’est
ainsi que les patients de l’hôpital de Wamba
me demandent des copies d’Écho. S’il était
possible, j’aurais besoin d’en recevoir
davantage.
Rina, Rome: La première fois que j’ai
lu ÉCHO, ce fut il y a environ trois ans.
Depuis lors il est devenu un ami très spécial
et une aide à la foi dans les moments diffi-
ciles. Je vous remercie de tout coeur et je
prie pour que vous puissiez persévérer dans
cette mission qui aide de nombreuses âmes.
L’Australie, connue aussi comme la
Grande Terre méridionale de l’Esprit-Saint,
a été choisie pour accueillir la prochaine
Journée Mondiale de la Jeunesse (à Sydney,
2008), occasion pour toute l’Eglise de
croître en grâce. Prions tous unis
pour l’Australie et son peuple,
ancien et nouveau, pour qu’elle
puisse répondre, le coeur ouvert, à
l’amour et à la grâce que Dieu Père
voudra leur donner.
Beverley K. Drabsch
Au cours du mois de septembre 2005 les lec-
teurs francophones ont envoyé 1.680 euros.
Notre journal remercie tous les généreux dona-
teurs.
L’Echo de Marie Reine de la Paix est gratuit.
L’oeuvre vit d’offrandes.
* L’ECHO en cassettes-audio pour non-
voyants
(mensuel): les personnes intéressées
peuvent s’inscrire à l’adresse ci-dessous:
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