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www.medjugorje.ws » Text version » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 179 (Janvier-Février 2005)

Echo de Marie Reine de la Paix 179 (Janvier-Février 2005)

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Message du 25 novembre 2004:
“Chers enfants, en ce temps, je vous
invite à prier
à mes intentions.
Particulièrement, petits enfants, priez
pour ceux qui n’ont pas encore connu
l’amour de Dieu et ne cherchent pas Dieu,
le Sauveur. Vous, petits enfants, soyez mes
mains tendues et, par votre exemple, rap-
prochez-les de mon cœur et du cœur de
mon Fils. Dieu vous récompensera par
des grâces et toute sorte de bénédictions.
Merci d’avoir répondu à mon appel”.
Soyez mes mains tendues
Encore une vibrante invitation de Marie
à collaborer avec Elle dans son oeuvre de
salut. Nous sommes appelés encore une fois
à prier à ses intentions et nous sommes
tous invités. Nous ne devons pas hésiter et
nous demander si cet appel nous est destiné
ou s’il s’adresse aux autres, nous ne devons
pas nous attarder à considérer si nous
sommes ou non dignes de ce devoir. Ce n’est
pas à nous de juger. La Maman appelle et
nous devons accourir; si nous sommes sales,
Elle pourvoira à nous nettoyer; si nous
sommes incapables Elle pensera à nous
rendre aptes; nous devons seulement faire ce
qu’Elle nous demande et le faire sans retard,
le faire avec joie, le faire avec enthousiasme.
En ce temps je vous invite tous à prier
à mes intentions et Elle nous en révèle une
partie: priez pour ceux qui n’ont pas enco-
re connu l’amour de Dieu et ne cherchent
pas Dieu, le Sauveur.
Il ne faut pas penser à
des personnes perdues en des lieux tellement
lointains qu’ils n’ont pas encore été rejoints
par la Bonne Nouvelle. Même dans les villes
resplendissantes de lumière peut manquer la
Lumière; même où tout semble être fait pour
la vie peut manquer la Vie, même dans les
familles chrétiennes peut manquer le Christ!
Mieux, là où le Christ n’est plus une nou-
veauté, il peut facilement être mis de côté
comme un objet désormais inutile. Pourtant,
aujourd’hui encore plus qu’hier, le monde a
un besoin absolu de Dieu. Aujourd’hui,
après 2000 ans de christianisme est encore
peu connu - et encore moins pratiqué -
l’Amour de Dieu sans lequel le monde ne se
tient pas. Quand je distribuerais tous mes
biens en aumônes; quand je livrerais mon
corps aux flammes, si je n’ai pas la charité
(c-à-d. l’amour qui vient de Dieu), cela ne
me sert de rien
(1 Cor. 13,3) et cela n’est pas
ou peu utile au salut du monde. Nous aimons
parce qu’Il nous a aimé le premier
(1 J.
4,19). De son Amour nous pouvons puiser
l’amour; le vrai, celui qui permet de traver-
ser dans la joie cette vallée de larmes.
Jésus dit à la Samaritaine. Quiconque
boit de cette eau aura soif à nouveau; mais
qui boit de l’eau que je lui donnerai, n’aura
plus jamais soif; l’eau que je lui donnerai
deviendra en lui source d’eau jaillissant en
vie éternelle (J. 4,13). Et encore: Or, la vie
éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le
véritable Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus Christ
(J.17,3). On ne peut pas
connaître Dieu sans connaître son Amour.
On ne peut pas entrer dans la vie éternelle
sans entrer dans cet Amour. Chaque amour
qui ne vient pas de l’Amour est un ersatz
inutile et nuisible, c’est une drogue qui
éteint tout désir de Dieu: il ne cherche pas
Dieu Sauveur
.
Pourtant Dieu est proche. Justement par-
ce que la nuit est avancée (Rm 13, 12) le
jour est proche désormais. Elevons nos
coeurs; Marie attend nos mains tendues,
mieux, Elle désire que nous soyons ses
mains tendues
. Mains tendues vers Dieu
pour implorer de Lui salut et pardon; mains
tendues vers les frères pour les approcher
du Coeur de Marie et du Coeur de Jésus;
mains tendues pour que se desserrent les
poings serrés; mains tendues pour soulever,
pour soutenir, pour accueillir, pour caresser.
Mains tendues comme celles de Mère
Teresa, comme celles de Marie, comme
celles de Jésus. Mains tendues pour ne pas
se replier sur soi-même, pour ne pas se fer-
mer sur ses propres maladies, ne rien retenir
pour soi mais redonner tout l’amour que
l’on reçoit de Dieu. Beaucoup de mains sont
déjà tendues, même si le bruit du monde les
étouffe. Ajoutons aussi les nôtres, prêtons-
les à Marie; Elle saura les utiliser et pleu-
vront grâces et bénédictions.
Nuccio Quattrocchi
Message du 25 décembre 2004:
“Chers enfants! avec une grande joie,
aujourd‘hui encore, je vous apporte mon
Fils Jésus; il est dans mes bras, il vous
bénit et vous invite à la paix. Priez, petits
enfants, et soyez de courageux témoins de
la Bonne Nouvelle en toutes situations.
C’est seulement ainsi que Dieu vous bénira
et vous donnera tout ce que vous deman-
dez avec foi. Je suis avec vous tant que le
Très-Haut me le permet. J‘intercède pour
chacun de vous avec un grand amour.
Merci d’avoir répondu à mon appel”.
Se faire annonce
Avec une grande joie, aujourd’hui
encore, je vous apporte mon Fils Jésus; il
est dans mes bras…
Avec ces mots Marie
dessine dans notre coeur l’icône de Noël; elle
l’a fait bien souvent dans le passé, elle le fait
encore aujourd’hui. Le mystère de Noël est
là dans sa totalité, événement de grandeur
inouïe et en même temps de simplicité extrê-
me; la Femme et l’Enfant. Il est de lecture
facile et en même temps d’interprétation très
difficile; manifeste pour quelques-uns et
caché pour d’autres (Mt 11,25;13,11); lumiè-
re et ténèbres. Le savoir humain ne suffit pas,
ni la science; les siècles et les millénaires ne
suffisent pas; les événements extraordinaires
ne suffisent pas, ni les miracles; les ensei-
gnements de l’histoire ne suffisent pas, ni
l’expérience des succès et des faillites de
l’homme. Contemporains de Christ ou
vivants mille ou deux mille ans plus tard,
notre réponse à l’événement du Noël de
Jésus est toujours personnelle et d’elle
dépend notre vie. Il est venu parmi les siens
et les siens ne l’ont pas accueilli.
Cependant
à ceux qui l’ont accueilli il a donné le pou-
voir d’être appelés enfants de Dieu
(J. 1, 11-
12a). La naissance de Dieu dans l’homme,
s’accueille, d’un homme engendre un fils, un
vrai fils de Dieu (1 J. 3,2). Le Noël est ce
mystérieux mais cependant réel échange
entre Dieu et l’homme.
Jésus nous bénit et nous invite à la
paix. Cette invitation contient le don de la
paix, mais implicitement il appelle à la
transmettre. La paix vient de ce berceau qui
échappe aux yeux des puissants, de ce ‘coin
perdu’ du monde qui apparaît insignifiant
aux yeux des grands de la terre; la paix est la
semence de l’amour de Dieu cachée dans le
sein de la Femme et maintenant venue à la
lumière pour être Lumière. Elle ne peut pas
être cachée, elle ne peut pas être administrée
par l’homme selon des critères humains; la
paix vient seulement de Dieu et qui veut en
être porteur doit la remettre aux destinataires
choisis par Lui, les hommes qu’il aime (Lc
2, 14) c’est-à-dire tous les hommes.
Priez, petits enfants, et soyez de cou-
rageux témoins de la Bonne Nouvelle en
toutes situations.
Dieu nous sauve en Jésus,
par Jésus et avec Jésus. C’est Jésus l’unique
Donne-nous aujourd’hui
notre pain quotidien...
Janvier-février 2005 - Edito da Eco di Maria, C.P.
27 31030 Bessica (TV)
(Italia) - Tel / fax 0423. 470331
A. 21, n. 1-2; Sped.a.p. art.2,com.20/c, leg.662/96 filiale di MN-Autor.tribun.MN: 8.11.86, ccp 14124226
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ancre de salut en toute situation, en toute
réalité et en tout temps, et Jésus est le même
hier, aujourd’hui et toujours!
(Heb 13, 8).
Notre Dieu n’est pas un Dieu quelconque; il
est le Dieu qui s’est fait connaître en Jésus et
il n’y en a pas d’autre: c’est là la Bonne
Nouvelle
et elle est toujours la même, hier
comme aujourd’hui, comme demain. C’est
l’annonce qui mûrit dans la prière parce
qu’elle n’est pas fruit d’intelligence humai-
ne mais don puisé en Dieu. C’est l’annonce
qui passe à travers le témoignage parce
qu’elle n’est pas expression verbale mais vie
vécue. C’est l’annonce qui nécessite la
bénédiction de Dieu parce que seulement de
celle-ci nous pouvons recevoir la force et le
courage du témoignage. Vivre Jésus et le
porter, vivant en nous, aux autres, n’est pas
cela le témoignage que le monde attend? Et
quoi d’autre demander à Dieu dans la foi?
Je suis avec vous tant que le Très-Haut
me le permet. Est-ce que nous voulons fati-
guer la patience de Dieu?
(Is 7, 13). Marie,
avec un grand amour intercède pour cha-
cun de nous.
Accueillons, maintenant qu’il
en est encore temps, son intervention, nous
réfugiant entre ses bras pour nous confondre
avec l’Enfant qu’elle tient, et pour chacun de
nous ce sera vraiment Noël!
N.Q
Ne te laisse pas vaincre par le mal;
sois vainqueur du mal par le bien
Essayons de synthétiser le long message
que le Saint Père a envoyé encore cette
année à l’humanité pour mettre en évidence
un bien fondamental pour l’homme qui,
hélas, continue d’être constamment menacé:
LA PAIX.
Après avoir répondu à l’appel de Marie,
qui, à Medjugorje, se présente comme Reine
de la Paix, nous savons combien Dieu esti-
me impératif - par l’intermédiaire de sa
Grâce - le rétablissement d’un niveau de
paix indispensable pour que l’homme vive
sa courte existence terrestre dans la dignité
qui lui est propre. Insistante est la Vierge
dans ses appels, insistant est le Pape qui s’en
fait la voix authentique et implorante, en des
temps où il serait facile de se laisser aller au
découragement.
“J’ai choisi, dit-il, comme thème pour la
Journée mondiale de la Paix 2005, l’ex-
hortation de S. Paul dans sa Lettre aux
Romains: “Ne vous laissez pas vaincre par
le mal, soyez vainqueurs du mal par le bien”
(12,21). Le mal ne se détruit pas par le mal:
sur cette route, en réalité, au lieu de vaincre
le mal, on se fait vaincre par le mal”
.
La perspective ébauchée par le grand
Apôtre fait ressortir une vérité de base: la
paix est le résultat d’une bataille longue et
acharnée, gagnée lorsque le mal est abat-
tu par le bien.
Face à des scénarios drama-
tiques de violentes luttes fratricides, qu’on
peut voir en tant de lieux du monde, face aux
souffrances et injustices inénarrables qui en
dérivent, l’unique choix vraiment construc-
tif est de fuir le mal avec horreur et de s’at-
tacher au bien
(Rm 12,9) comme suggère
encore Saint Paul.
La paix est un bien à promouvoir par le
bien: elle est un bien pour les personnes,
pour les familles, pour les nations de la terre
et pour toute l’humanité; donc un bien à
conserver et à cultiver par des choix et des
oeuvres de bien. On comprend alors la pro-
fonde vérité de cette autre maxime de Paul:
Ne rendez à personne le mal pour le mal”.
Le mal, le bien et l’amour
Depuis les origines, l’humanité a connu
la tragique expérience du mal et a cherché à
en trouver les racines et en expliquer la cau-
se. Le mal n’est pas une force anonyme
qui agit dans le monde en vertu de méca-
nismes déterministes et impersonnels. Le
mal passe à travers la liberté humaine. Et
c’est cette faculté, différenciant l’homme
d’avec les autres vivants de la terre, qui est
au centre du drame du mal et accompagne
constamment celui-ci. Le mal a
toujours un visage et un nom:
le
visage et le nom des hommes et
des femmes qui librement le
choisissent. L’Ecriture Sainte
enseigne que, au début de l’his-
toire, Adam et Eve se sont révol-
tés contre Dieu et qu’Abel a été
tué par son frère Caïn (cf. Gn 3-
4). Ce furent les premiers choix
erronés, qui devaient être suivis
par d’autres innombrables au
cours des siècles.
Si l’on en cherche les compo-
santes profondes, le mal est, en
définitive, l’essai tragique de se
soustraire aux exigences de
l’amour.
Le bien moral, par
contre, naît de l’amour, se mani-
feste comme amour et est orienté
à l’amour. Ces propos sont particulièrement
clairs pour le chrétien, qui sait que la parti-
cipation au seul Corps mystique du Christ le
met dans une relation particulière non seule-
ment avec le Seigneur, mais aussi avec les
frères. La logique de l’amour chrétien, qui,
dans l’Evangile, constitue le coeur agissant
du bien moral, pousse, si on en accepte
toutes les conséquences, jusqu’à l’amour
pour les ennemis: “Si ton ennemi a faim,
donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à
boire (Rm 12,20).
Pour réaliser le bien de la paix, il faut, en
toute lucidité, affirmer que la violence est un
mal inacceptable et qui ne résout jamais les
problèmes. La violence est un mensonge,
parce qu’elle est contraire à la vérité de notre
foi, à la vérité de notre humanité. La violen-
ce détruit ce qu’elle prétend défendre: la
dignité, la vie, la liberté des êtres humains.
Le bien de la paix et le bien commun.
Pour promouvoir la paix, en vainquant le
mal par le bien, il faut insister avec une par-
ticulière attention, sur le bien commun et sur
ses aspects sociaux et politiques. En fait,
lorsqu’à tous les niveaux on cultive le bien
commun, on cultive la paix.
Le bien commun a fort à voir avec tout
ce qui se réfère à la socialité humaine: la
famille, les groupes, les associations, les
villes, les régions, les Etats, les communau-
tés des peuples et des nations. Tous, en
quelque sorte, sont impliqués dans l’engage-
ment pour le bien commun, dans la
recherche constante du bien d’autrui, com-
me si c’était leur propre bien.
Le bien commun exige donc le respect
et la promotion de la personne et de ses
droits fondamentaux
, comme aussi le res-
pect et la promotion des droits des nations ,
dans une perspective universelle. Hélas, des
manières de voir décidément réductrices de
la réalité humaine transforment le bien com-
mun en simple bien-être socio-économique,
dépourvu de toute finalité transcendante, et
le vident de sa plus profonde raison d’être.
Le bien commun revêt au contraire une
dimension transcendante, parce que c’est
Dieu la fin dernière de ses créatures. Les
chrétiens savent en outre que Jésus a fait
pleine lumière sur la réalisation du vrai bien
commun de l’humanité. C’est vers Jésus et
en Lui que chemine l’histoire: grâce à Lui, à
travers Lui et en vue de Lui que toute réali-
té humaine peut être conduite à sa pleine
réalisation en Dieu.
Universalité du mal et espérance chrétienne
Face à tant de drames qui affligent le
monde, les chrétiens confessent avec une
humble confiance que
seul Dieu rend pos-
sible à l’homme et
aux peuples la victoi-
re sur le mal,
pour
atteindre le bien. Par sa
mort et sa résurrection
Christ nous a rachetés
“à grand prix” (1 Cor
6,20;7,23) obtenant le
salut de tous. Avec son
aide, il est donc « pos-
sible à tous de vaincre
le mal par le bien ».
Si, dans le monde est
présent et agit le “mys-
tère d’iniquité” (2 Th
2,7), il ne faut pas
oublier que l’homme
racheté a en soi les
énergies suffisantes pour lui résister.
Créé à l’image de Dieu et racheté par le
Christ “qui s’est uni d’une certaine façon à
tout homme” , celui-ci peut coopérer active-
ment au triomphe du bien.
L’action de “l’Esprit du Seigneur remplit
l’univers” (Sg 1,7). Les chrétiens, spéciale-
ment les fidèles laïcs, s’ils n’oublient pas
cette espérance, dans l’intime de leur âme,
mais aussi par une continuelle conversion et
une lutte “contre les dominateurs de ce mon-
de de ténèbres et contre les esprits du mal”
(Ep 6,12) l’expriment aussi dans les struc-
tures de la vie séculière.
Aucun homme, aucune femme de bon-
ne volonté ne peut se soustraire au devoir
de lutter pour vaincre le mal par le bien.
C’est une lutte qui n’emporte la victoire
qu’avec les armes de l’amour: “Quand le
bien est vainqueur du mal, règne l’amour et
où règne l’amour, règne la paix”.
La Rédaction
Mains tendues
(un crescendo de signification
dans la réflexion d’un enfant)
Dans une petite bourgade des Apennins,
Soeur Claire lit aux enfants le message de
Marie du 25 novembre dernier et demande
ce que signifie “être mains tendues”.
Valerio, neuf ans, donne trois exemples dans
l’ordre suivant:
Un enfant marche, il tombe, un autre lui
donne la main.
Un papa et une maman vont se promener
tout seuls, ils se donnent la main: ils s’ai-
ment bien.
Le prêtre, le dimanche, prend l’hostie
dans sa main et il la donne.
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L’ANNEE DE L’EUCHARISTIE
17 octobre 2004 - 29 octobre 2005
La Mère de la croix
Elle s’était rendue au temple comme
toute mère israélite pour présenter son pre-
mier-né.
Avec son époux elle était contente
d’offrir ce fruit que le Seigneur lui avait don-
né de manière si inhabituelle: un fils engendré
non de semence humaine mais de l’Esprit-
Saint, dans son sein virginal et immaculé.
Avec la fraîcheur qui caractérise les
jeunes, mêlée à la sagesse innée qui habite
toute maman, Marie montait les marches en
serrant sur son sein son Jésus. Bientôt il
serait marqué dans son corps par une lame
qui allait l’insérer officiellement dans le
peuple hébreu. C’était un jour à célébrer,
pensait Marie... Et elle ne savait pas encore
qu’une lame l’attendait elle aussi, celle
d’une épée invisible mais extrêmement affi-
lée qui lui pénétrerait le coeur, comme un
peu plus tard, le lui confirma la prophétie du
vieillard Siméon: Il est pour la ruine et la
résurrection de beaucoup en Israël, signe de
contradiction, et à toi aussi une épée te
transpercera l’âme”
(Lc 34,35).
Comme il est insondable le mystère de
l’amour et de la douleur qui ineffable-
ment se mêlent devenant un.
Apparemment contradictoires, ils devien-
nent inséparables dans le dessein divin. Là
où germe l’amour, bien vite en effet se pré-
sente le principe de la douleur qui justement
est utile à l’amour, afin que celui-ci se puri-
fie de l’égoïsme et de toute tentation de pro-
fit. Et ainsi, pendant que, dans le coeur se vit
la joie de l’amant, au plus profond se
découvre une indicible souffrance. Parfois
aiguë, même étant brève. Parfois sourde,
mais continue inexorablement... Marie
tenait dans ses bras son bébé, sans savoir
qu’en lui était déjà semée la semence d’un
arbre haut et puissant: celui de la croix,
dont les fruits avaient été destinés par le
Père aux hommes de tous les temps. Elle
embrassait son fils et en lui, la croix.
C’était celle-là l’épée affilée dont parlait
le vieil homme qui les avait attendus au
Temple: une épée en forme de croix, impla-
cablement enfoncée dans le coeur de la
Mère. Mais elle était encore en germe. Elle
devait croître la croix, elle devait mûrir,
comme avait fait l’enfant dans son sein.
Dans les longues années de vie cachée,
humble et ordinaire, Marie conserva donc
dans son sein son secret pendant que peu à
peu la croix se déployait en toute son
ampleur, se renforçant et se consolidant pour
être capable un jour de supporter le poids
des péchés du monde. Ensemble avec le
poids du crucifié qui, par son offrande les
assumait en lui-même.
Elle croissait donc avec Jésus cette
croix. Elle croissait dans le coeur de Marie.
Elle se réchauffait à sa respiration. Elle se
nourrissait de son amour, de sa souffrance.
“A cette heure, était près de la croix de
Jésus sa mère...”
(Jn 19,25) nous dit l’évan-
gile, ouvrant notre regard à ce moment inouï
où l’homme tuait son Dieu, le clouant vrai-
ment à une croix.
Et Marie était là. Elle ne pouvait pas
manquer le rendez-vous, car cette croix elle
l’avait vue naître et même l’avait aidée à
croître. Mais sous cette croix, elle devait
aussi mourir, elle-même avec son fils: mou-
rir d’amour et de douleur, mourir dans le
sacrifice et dans le renoncement de son Don,
Jésus. Mourir avec lui pour enfanter un autre
corps du Christ: son Eglise.
Mais comment la Vierge réalisa-t-elle
son nouvel enfantement en cette heure?
Simplement en mourant à elle-même.
Accueillant Jean à la place de Jésus. Restant
fidèle à l’Amour dans la douleur. Regardant,
de sa bassesse la hauteur de la croix, qui
avait grandi avec elle et qu’elle ne pouvait
qu’aimer. Malgré tout.
Toute la vie, elle avait vécu dans sa
secrète compagnie. Maintenant cette “épée”
était publiquement exposée, et Marie qui
jusque-là en avait été la gardienne, ne pou-
vait finalement qu’en être le témoin.
Si vraiment cela s’est passé comme je l’ai
imaginé, alors j’aime à penser que le bois de
cette potence en réalité ne s’enfonçait pas
dans le terrain du Calvaire, mais dans le
coeur brûlant et douloureux de la Mère. Il en
coulait du sang qui, mêlé à celui de Jésus,
formait le calice de la Miséricorde.
Unis donc dans la même offrande,
dans un sacerdoce commun, la Femme et
le Médiateur
à cette heure, ont obtenu pour
nous les hommes la rédemption espérée.
Mais c’est Christ qui a racheté le mon-
de! - pourrait objecter quelqu’un. C’est
vrai, nous le croyons, nous le professons.
Mais si Jésus-Dieu avait pu agir sans une
aide quelconque, l’homme-Jésus, non: Il
avait besoin d’une femme. Ou mieux, il
avait besoin de Marie. Il avait besoin d’elle
pour naître, de sa foi pour mourir, de son
espérance pour ressusciter... Sans Marie, la
nature humaine de Dieu n’aurait pas pu
accomplir la mission rédemptrice pour
laquelle elle était prévue. Et puis Jésus est
retourné au Père, dans la plénitude de la vie
trinitaire. Mais le lien avec cette petite fem-
me d’Israël était de soi-même totalement
inséparable, et l’amour de toute la Trinité
tellement profond pour elle, que les Trois ne
pourront moins faire que de “l’assumer”,
pour jouir éternellement de cette âme imma-
culée que Dieu avait créée, et de ce corps
duquel lui-même avait été engendré...à
l’ombre de la croix.
Stefania Consoli
Du Saint-Père:
“La croix engendre la liberté”
“Porter la croix derrière Jésus” signifie
être disposé au sacrifice, quel qu’il soit,
pour son amour.
Cela signifie ne mettre rien
ni personne au-dessus de Lui, même ceux qui
nous sont les plus chers, même pas notre
propre vie.
Adhérer au Christ est un choix exigeant.
Ce n’est pas par hasard que Jésus parle de
“croix”. Cependant Il précise immédiate-
ment: “derrière moi”. Et c’est là le grand
mot: nous ne sommes pas seuls à porter la
croix.
Jésus marche devant nous. Il marche,
nous ouvrant la route avec la lumière de son
exemple et la force de son amour.
La croix acceptée par amour engendre
la liberté. L’apôtre Paul l’a expérimenté,
“vieux et maintenant prisonnier pour le
Christ Jésus”,
comme il se définit lui-même
dans la lettre à Philémon, mais intérieurement
complètement libre: son coeur est libre, parce
qu’habité par l’amour de Christ. C’est pour-
quoi, de l’obscurité de la prison dans laquelle
il souffre pour son Seigneur, il peut parler de
liberté à un ami demeuré hors de la prison.
La leçon qui jaillit de tout l’événement
est claire: il y n’a pas d’amour plus grand
que celui de la croix; il y n’a pas de liberté
plus vraie
que celle de l’amour; il y n’a pas
de fraternité plus pleine que celle qui naît de
la croix de Jésus.
JEAN-PAUL II
La mer s’arrête
aux pieds de Marie
Sont malheureusement soulignées trop
souvent des particularités de la tragédie qui a
frappé l’Asie dans les jours de Noël et qui
fera encore longtemps parler d’elle. Des nou-
velles de toute sorte sont diffusées, quelques-
unes absolument désolantes, d’autres par
contre résolument encourageantes; il en est
ainsi de l’extraordinaire compétition de soli-
darité vis-à-vis des survivants qui, espérons-
le n’est pas alimentée seulement par des sen-
timents de compassion initiale, mais par un
engagement constant et concret qui se pro-
longera aussi dans l’avenir.
On parle et on écrit donc ce que l’hom-
me fait, mais on a très peu parlé d’un épiso-
de dont le mérite est seulement divin.
Cela s’est produit au Vailankanni, sur la
côte orientale de l’Inde
, où à seulement
une centaine de mètres de la mer s’élève une
basilique dédiée à Marie, un sanctuaire
connu comme le Lourdes de l’Inde pour être
une copie fidèle de la basilique construite en
France sur le lieu des apparitions mariales.
“La foi récompense toujours” écrit le
communiqué du diocèse de Thanjore, en
commentant de cette manière son récit
incroyable: “Le complexe de la basilique
mariale a été emporté par le flot (plus de
mille morts) mais une note de consolation
dans la calamité est donnée par le fait que la
mer s’étant soulevée et ayant atteint l’entrée
principale de la Basilique, (où est placée la
statue de Notre Dame de Vailankanni), s’est
alors retirée après avoir léché les premières
marches qui mènent au portail.”
L’eau s’est donc arrêtée sur le seuil de
l’église, où se trouvaient plusieurs milliers
de personnes alors que les bâtiments voisins,
à la même hauteur, ont été balayés par la mer
- écrit le quotidien italien l’Avvenire.
“Qui peut nier qu’il se soit agi d’un
miracle? La bénédiction puissante de Notre-
Dame de Vailankanni a sauvé des milliers de
vies: les personnes à l’intérieur de la
Basilique n’ont pas été le moins du monde
touchées par les flots monstrueux meur-
triers”, lit-on encore dans le texte diffusé par
le diocèse.
Le soir du 30 décembre Mgr Ambrose a
célébré, dans la Basilique qui est déjà en
train de revenir à son aspect habituel grâce
au travail généreux de nombreux bénévoles,
une messe solennelle en mémoire des vic-
times et pour remercier la Sainte Vierge de
son intervention providentielle.
Ayez du courage
pour les grandes douleurs de la vie
et soyez patients pour les petites.
Et quand vous aurez laborieusement
accompli les devoirs quotidiens,
dormez en paix. Dieu veille.
Victor Hugo
3
Echo 179
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Medjugorje, pourquoi?
Il m’arrive souvent de rencontrer des
personnes et de leur parler de Medjugorje.
Mais, avec surprise on découvre qu’après
bien 23 ans d’apparitions quotidiennes de la
Vierge - c’est au moins ce que je crois avec
beaucoup d’autres fidèles - tant de chré-
tiens n’en savent rien,
ils n’en ont jamais
entendu parler dans leurs paroisses ou
groupes ecclésiaux. Pire encore, il faut dire
que plus on s’approche des “adonnés à la
tâche”: prêtres, consacrés, ouvriers de la
pastorale, chrétiens engagés..., plus cette
ignorance grandit, quand elle ne devient pas
dégoût ou allergie. Qu’est-ce qu’on a
besoin de croire à ces apparitions?
Qu’est-ce qu’on a besoin d’aller là-bas en
pèlerinage? Et ils le disent avec un tel accent
de conviction et de mise en cause qu’on en
arriverait à douter ou à se considérer comme
le chrétien débile qui a besoin de ces
“choses extraordinaires et un peu miracu-
leuses” pour garder la foi.
Ce même doute, peut-être l’avez-vous
eu, vous aussi! Réfléchissons donc
ensemble et partons des paroles que Marie
dit sans cesse: “Merci d’avoir répondu à
mon appel.”
Voici la première lumière: pour écouter
et comprendre la Reine de la Paix qui nous
parle à Medjugorje, pour aller jusque-là, au
milieu des monts d’un pays pauvre et mar-
tyrisé par la guerre et les préjugés ethniques,
il faut être appelés. Je serai un simplet, un
débile dans la foi, mais je suis un appelé; et
peut-être la Vierge Marie m’appelle-t-elle
justement parce qu’elle voit ma faiblesse.
Ceci m’aide à ne pas me donner des airs de
privilégié et m’éloigne de la tentation de
juger les autres, comme si eux n’étaient pas
appelés... Tous sont appelés par le Seigneur
et la Vierge Sainte, même si subsiste le mys-
tère que “beaucoup sont appelés, mais peu
sont élus”
(Mt 22,14).
Et une autre lumière me vient d’un
message que j’ai lu récemment, celui du
25 août 1991: “Chers fils, je veux sauver
toutes les âmes et les présenter à Dieu.
C’est pourquoi prions afin que tout ce qui a
commencé se réalise complètement. Merci
d’avoir répondu à mon appel”.
Elles sont
très éclairantes ces paroles, parce qu’elles
chassent en moi et en tous l’idée qu’écouter
les messages que donne la Vierge à
Medjugorje serait un refuge, une recherche
de sécurité et une garantie de salut, une pen-
sée de sauver son âme, dans l’angoisse de
quelque sentiment de culpabilité ou dans la
terreur de tout ce qui se passe autour de
nous. La Vierge pourtant parle de “toutes les
âmes” et elle nous ouvre un horizon spirituel
qui réprouve tout intimisme et pousse à
embrasser le monde entier.
Maintenant demandons-nous aussi:
mais “sauver les âmes et les présenter à
Dieu”
n’est-ce pas la raison unique et essen-
tielle pour laquelle Lui-même a envoyé son
Fils dans le monde? Et n’est-ce pas peut-être
“pour nous les hommes et pour notre salut”
que Jésus est “descendu du ciel”, qu’il “a
souffert sous Ponce-Pilate, a été crucifié, est
mort et a été enseveli, est descendu aux
enfers et est ressuscité le troisième jour”?
Cela c’est le Credo et nous sommes au
centre de notre foi. Et n’est-ce pas pour sau-
ver les âmes qu’il y a un Pape et des
évêques, des prêtres, les églises, les ora-
toires, les sacrements, les paroisses, les
plans pastoraux, etc. etc.? Et n’est-ce pas la
tâche de tous, pasteurs et fidèles de “sauver
les âmes”, d’évangéliser et de témoigner de
la foi par les oeuvres?
La Vierge, étoile de la nouvelle évangé-
lisation, le sait et c’est pour cela qu’elle
s’est mise à l’oeuvre. Maintenant on com-
prend le motif de tant de ses sollicitudes, de
tant d’exhortations maternelles de la part de
Marie. Oui, nos âmes et celles de nos frères
lui tiennent vraiment à coeur. Elle veut
toutes les sauver parce qu’elle les aime
toutes avec le coeur de Dieu et c’est pour
cela qu’elle demande nos prières, les nôtres
unies aux siennes. Tant de fois la Vierge a
dit: “Priez...” ce qui veut dire: “prions, afin
que tout ce qu’elle a commencé soit réalisé
pleinement”.
Ici nous touchons à un autre mystère:
quand cela se réalisera-t-il pleinement?
C’est la même demande que Jésus a laissée
sans réponse: quand donc arrivera le règne
de Dieu? Personne ne le sait sinon le
Père. Jusqu’à ce moment le bien et le
mal seront mêlés, dans le monde,
dans l’Eglise, dans nos communautés,
en nous-mêmes. Dieu continuera à
semer le bon grain et l’Ennemi, le
diable répandra l’ivraie. C’est pour-
quoi ne nous scandalisons pas du
refus de tant de personnes face à la
Vérité et continuons à espérer que
Dieu, aussi à travers les messages et
les prières de la Vierge, se préoccupe
du salut de tous, bons et mauvais,
même de ceux qui semblent bien
n’avoir pas de limites en commettant
le mal, ceux que les gens voudraient
morts et maudits.
Comme on peut le voir, nous
sommes au coeur de la mission de
l’Eglise, de la pastorale;
et alors comment
peut-on dire: “ça ne m’intéresse pas”? Nous
savons bien que le Pape et les évêques ne
peuvent pas encore engager leur autorité et
leur magistère sur ce qui se passe à
Medjugorje, mais pour tous les autres, qui
sont libres d’y croire et d’y aller, quel sens a
donc ce goût du superficiel, cette peur, voi-
re même ce boycottage?
Le projet de Dieu et dans le monde
entier est merveilleux et se réalisera plei-
nement: la Vierge en est chargée.
Ce pro-
jet verra les cieux nouveaux et les temps
nouveaux;
c’est un projet qui requiert toute
notre attention et notre collaboration. Si ce
programme tient tellement à coeur à Marie,
cela veut dire que sa place et son importan-
ce sont vitales; il ne s’agit pas d’un jeu, de
quelque chose de transitoire, mais bien du
salut éternel ou de l’éternelle damnation de
beaucoup de nos frères et de nous-mêmes.
Ce n’est donc pas inutile d’écouter et
de vivre les messages qui viennent de
Medjugorje,
c’est même tout à fait le cas de
dire d’un coeur plein de gratitude: “Merci de
m’avoir appelé!”.
C’est bien ce qu’avait compris un saint
médecin, menacé d’un mal incurable, que
j’ai accompagné à Medjugorje, à peine un
mois avant sa mort. Il pouvait trouver toutes
les raisons pour ne pas y aller, mais il a vou-
lu faire ce dernier geste, convaincu d’une
chose: “Si la Vierge prend la peine de venir
du Ciel jusqu’à nous et pendant un temps si
prolongé, il doit y avoir un motif sérieux;
peut-être voit-elle notre humanité dans un
grave péril et alors c’est juste qu’il y ait
quelqu’un à l’attendre et à l’écouter.”
don Nicolino Mori
Les apparitions
nous aident
Que penser
des apparitions à
Medjugorje? La question a été posée au
Père Stefano de Fiores, un mariologue ita-
lien des plus connus et des plus considérés.
“Globalement et brièvement je puis dire ceci:
quand on suit des apparitions sur lesquelles
l’Eglise s’est déjà prononcée, on parcourt
bien évidemment un chemin assuré. Après
un discernement, il y a eu souvent même des
Papes qui ont donné un exemple de dévotion,
comme ce fut le cas pour Paul VI, pèlerin de
Fatima en 1967 et surtout pour Jean-Paul II
qui s’est rendu en pèlerinage dans les princi-
paux sanctuaires mariaux du monde. En effet
une fois que les apparitions ont été acceptées
par l’Eglise, nous les accueillons comme un
signe de Dieu en notre temps. Nous devons
toujours être reconduits à l’évan-
gile de Jésus, qui est la
Révélation fondamentale et nor-
mative pour toutes les autres
manifestations. De toute façon
les apparitions nous aident.
Elles nous aident non pas tant à
illuminer le passé qu’à préparer
l’Eglise des temps futurs,
afin
que l’avenir ne la trouve pas
dépourvue.
Nous devons être plus conscients
des difficultés de l’Eglise en
marche dans le temps et toujours
engagée dans la lutte entre le
bien et le mal.
Elle ne peut pas
être laissée sans aide d’En-Haut,
parce que plus nous avançons,
plus progressent les fils des
ténèbres, qui affinent leurs astuces et leurs
stratégies jusqu’à la venue de l’antichrist.
Comme l’a prévu S. Louis-Marie de Montfort
et il a poussé un cri vers Dieu dans la prière
embrasée, les derniers temps verront com-
me une nouvelle Pentecôte
, une effusion
abondante de l’Esprit-Saint sur les prêtres et
sur les laïcs, qui produira deux effets: une plus
haute sainteté inspirée de la sainte Montagne
qu’est Marie, et un zèle apostolique qui porte-
ra à l’évangélisation du monde.
C’est à ces buts que visent les appari-
tions de la Vierge dans les temps récents:
à provoquer la conversion au Christ par la
consécration au Coeur Immaculé de Marie.
Nous pouvons donc voir les apparitions
comme des signes prophétiques qui nous
arrivent d’En-Haut pour nous préparer à
l’avenir.
Cependant, avant que l’Eglise se pro-
nonce, que devons-nous faire? Que penser
des milliers d’apparitions à Medjugorje? Je
pense que la passivité est toujours à
condamner: il n’est pas bien de se désinté-
resser des apparitions, de ne rien faire.
Paul invite les chrétiens à faire le discerne-
ment, à retenir ce qui est bon et à rejeter ce
qui est mal. Le public doit se faire une idée
puis mûrir une conviction selon l’expérience
faite sur le lieu ou au contact des voyants.
Certes, personne ne peut nier qu’à
Mejugorje on fait une profonde expérien-
ce de prière, de pauvreté, de simplicité,
et
que de nombreux chrétiens lointains ou dis-
traits y ont entendu un appel à la conversion
et à une authentique vie chrétienne. Pour
tant de monde Medjugrje représente une
première évangélisation et un moyen pour
retrouver la voie juste. Quand il s’agit d’ex-
périences, on est bien obligé de les voir.”
4
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Un nouvel An s’ouvre devant nous.
Encore une fois, le Seigneur dans sa bonté
nous donne un temps nouveau, une nouvel-
le page de notre histoire à écrire en plei-
ne liberté.
A nous, chrétiens, il est deman-
dé de vivre chaque jour comme un irrem-
plaçable don de Dieu et de l’accueillir, avec
toute la reconnaissance et la joie de qui
reçoit un paquet bien emballé, de contenu
inconnu, mais dont il est sûr qu’à l’intérieur
il ne peut y avoir que quelque chose de bon.
En regardant la situation mondiale et par-
fois les réalités qui nous entourent il n’est
pourtant pas toujours facile de maintenir
bien vive notre espérance.
Il faut garder
les yeux de l’âme grands ouverts parce que
l’Ennemi fait tout pour nous enlever la joie
de l’espérance et nous démoraliser,
Il souligne tout ce qui est négatif pour
nous faire tomber dans une indifférence qui
devient pessimisme et même dépression
jusqu’au désespoir. La Vierge à Mejugorje
nous rappelle à la patience, nous répé-
tant régulièrement: “ce temps est un
temps de grâce”.
Qu’est-ce que cela veut
dire? Qu’aujourd’hui - et vraiment aujour-
d’hui - le Seigneur nous donne la possibili-
té de le choisir Lui comme Seigneur de
notre vie. En quelque difficulté, en quelque
prison de péché que nous nous trouvions ,
nous avons toujours la possibilité de choisir
Dieu, de Lui offrir le peu que nous avons:
notre vie, notre pauvreté, notre présent. Il
n’y a rien ni personne qui puisse empêcher
notre libre adhésion à Lui, notre réponse
intérieure à sa voix qui continuellement
nous appelle.
Parfois, quand nous sommes particu-
lièrement éprouvés dans la vie spirituelle,
il peut nous sembler ne plus rien pouvoir et
être vraiment dans une impasse, dans un
cercle fermé qui nous fait retomber sans
cesse dans les mêmes erreurs. C’est juste-
ment alors qu’il faut lever les yeux de notre
âme vers le haut, ou plutôt le Très-Haut qui,
avec tout son amour ne cesse de resplendir
sur nous. En fait il ne faut pas tomber dans
l’erreur de mesurer l’action de Dieu selon
nos critères humains !
Que de fois dans mon chemin spirituel il
m’a semblé me retrouver au point de départ
ou d’avoir fait “un pas en avant et deux en
arrière!” Mais au-delà de notre vision par-
tielle et limitée de la réalité, il est important
de permettre à Dieu de tracer le parcours de
notre vie jusqu’au fond: Il sait comment
nous guider et il le fait même à travers des
épreuves déterminées que nous ne réussis-
sons pas toujours à reconnaître comme des
pas en avant.
Le Seigneur réalise son projet et opè-
re puissamment dans l’histoire de l’hu-
manité.
“Ce temps est un temps de grâce
signifie alors que jour après jour se prépare
l’avent de son règne, comme il nous a com-
mandé de le demander dans le “Notre Père”.
Dans le livre de l’Apocalypse, on nous pré-
sente le destin final de l’univers, la
Jérusalem nouvelle qui n’est autre que
l’Eglise nouvelle où Christ sera
l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous. Là les
rachetés le verront face à face “et il n’y
aura plus ni la mort, ni le deuil, ni plainte
ni fatigue”
(Ap 21,4).
Tel est le désir de Dieu pour l’huma-
nité, c’est le dessein qu’il portera à son
terme.
La réponse de toute âme est fonda-
mentale parce qu’elle peut accélérer ou
retarder les temps de la réalisation, mais le
projet de Dieu, de toute façon ira de l’avant,
le règne de Dieu viendra et croîtra dans tou-
te âme excepté en celles qui librement déci-
deront de fuir vers la mort.
Si c’est un désir égoïste et illusoire d’at-
tendre que, dans notre vie, tout commence à
s’écouler tranquillement, sans problèmes,
sans souffrance, c’est par contre quelque
chose de précieux que le désir vif et sincère
d’avancer sur la voie de la sainteté, d’ap-
prendre jour après jour à accepter les souf-
frances, à savoir regarder au-delà des
petites difficultés terrestres, à entrer dans un
rapport plus intime avec Notre Seigneur.
Mûrie par la réflexion: telle est bien ce que
doit être l’espérance de tout chrétien, l’es-
pérance comme vertu fondamentale, mise
sur le même plan que la foi et l’amour.
Qu’attendons-nous de l’année qui
vient? Qu’espérons-nous pour notre vie
en regardant l’avenir?
Si nous attendons
l’avent du règne de Dieu dans notre âme, si
tel est vraiment notre premier et unique
désir, alors jouissons ensemble, exultons
avec toute l’Eglise, car notre Roi tout-puis-
sant désire la même chose! Tenons donc
ferme notre espérance comme une perle très
précieuse parce que nous sommes les
membres vivants de Christ qui attendent et
préparent ce que Lui désire: notre espéran-
ce est Son espérance.
Francesco Cavagna
Qu’attendons-nous de l’année qui vient?
Une route qui
donne le salut
de P. Tomislav Vlasic’
Quand le peuple juif partit de l’Egypte
il ne connaissait pas la route qui menait à
la terre promise. Dieu était sa voie. Le
peuple devait seulement s’ouvrir à Lui
pour suivre le chemin que le Seigneur lui
indiquait quotidiennement.
Nous aussi sommes en chemin vers les
“Cieux nouveaux et la terre nouvelle”. Et à
nous aussi il est demandé de ne pas
connaître les rues, les ruelles et les raccour-
cis. Sauf une, puisque c’est la seule Voie qui
mène au Père: Jésus Christ. Il est le Berger
qui nous guide, et avec Lui l’Esprit Saint,
compagnon de route et vigueur sur notre
chemin. Mais comme le peuple dans le
désert au temps de Moïse, aujourd’hui enco-
re l’humanité se rebelle, se démoralise,
renie sa foi et doute des promesses de Dieu.
Est-ce un monde mauvais? Est-ce un
monde ingrat? Non, c’est seulement un
monde où manque l’amour de Dieu.
Quand une âme n’est pas nourrie de l’amour
de Dieu naissent tous les mécanismes de
rébellion, de division, d’hostilité. Et alors la
route se bloque parce que l’homme se sent
paralysé: il ne réussit pas à sortir du tour-
billon de négativité qui l’enveloppe.
En général, comment répondons-nous à cet-
te situation? En analysant, en attaquant, en
accusant, en punissant… et nous fermons
ainsi ultérieurement la voie, à l’autre et à
nous mêmes, en créant seulement des fronts
de guerre.
La clé qui rouvre la voie est unique:
porter l’amour de Dieu dans les âmes.
Même quand celles-ci le refusent, nous
devons continuer à les aimer, nous devons
rester dans l’amour et faire grandir cet
amour en nous.
L’amour de Dieu en nous aiguisera notre
vue et nous verrons ce qu’il arrive dans
l’âme qui est en train de le refuser. À ce
point nous saurons que faire. L’amour de
Dieu en nous affinera notre ouïe et nous sau-
rons écouter les raisons au-delà des silences.
L’amour de Dieu en nous fera naître un nou-
veau coeur qui saura aimer au-delà du refus
et de la fermeture de l’autre, et ainsi nous
verrons grandir en nous la patience, l’humi-
lité, la bonté.
C’est ici que la voie s’ouvre en nous;
une voie dans laquelle les âmes pourront
s’engager
pour
aller
au-devant de
l’amour. Qui est de bonne volonté l’ac-
cueillera tôt ou tard, et en lui nous serons
des canaux de grâce qui guériront toute
blessure, si nous avons le courage de des-
cendre tout au fond de sa misère.
Avant de devenir Paul, Saul était un rebelle,
il persécutait Jésus et les Apôtres. Mais sa
vie a changé parce que quelqu’un, au nom
de Dieu, l’aimait au point de vouloir verser
son propre sang pour ouvrir son coeur. Voici
la clé qui entrouvre la route du salut.
Qu’y aura-t-il dans les cieux nou-
veaux et la terre nouvelle? Il y aura la vie
dans l’amour, il y aura la liberté de l’âme; il
y aura l’homme nouveau, l’homme transfor-
mé, la créature nouvelle. Mais pour y parve-
nir nous devons ouvrir la route à l’humani-
té. Et ceci, nous le faisons quand face à un
quelconque événement nous sommes seule-
ment une réponse d’amour.
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Nouvelles de la terre bénie
LE SILENCE DU CŒUR,
TENTE NUPTIALE DE L’AME
En cette période, la Vierge veut nous
amener à célébrer avec elle le grand mystè-
re nuptial d’alliance de ses fils avec
l’Agneau Immolé et Ressuscité, vivant et
présent en nous. “Réjouissons-nous et exul-
tons, rendons-lui gloire, car elles sont
venues les noces de l’Agneau; son Epouse
est prête” (Ap 19,7).
Par la voix de la Mère, Dieu nous appel-
le, aujourd’hui comme jamais encore, dans
ce désert fécond où il veut parler au coeur de
ses fils, pour leur communiquer toute la
puissance d’amour renfermée dans son divin
Coeur, “Je l’attirerai à moi, je la conduirai
au désert et je parlerai à son coeur.....Je ferai
de toi mon épouse à jamais.” (Os 2,16.21).
Et c’est pourquoi la Reine de la Paix dans
ses messages, nous appelle avec insistance à
entrer dans ce profond silence intérieur où se
manifeste le mystère de la présence vivante
du Très-Haut en nous, Pendant la journée
cherchez des moments de recueillement
intérieur dans le silence”
(Mess.
24.06.1983); “Donc à partir d’aujourd’hui,
décidez-vous à consacrer un temps dans la
journée, pour la rencontre avec Dieu dans le
silence”.
(Mess. 25.07.04).
C’est là avant tout un don à implorer
continuellement, un don précieux qui ouvre
tous les sens de l’âme à l’écoute de l’Epoux,
un espace de lumière à recevoir d’en-haut
qui, sans qu’on s’y attende, s’ouvre dans le
coeur et nous fait toucher le mystère du Dieu
vivant, présent en nous, une prière profonde
qui rajeunit les racines de l’âme et nous
insère dans une communion stable avec le
Coeur de Dieu: Priez Jésus qu’il vous
concède le don du silence intérieur. Avec ce
don du silence, vous pourrez apprendre la
prière continuelle”
(
Mess. 20.02.86).
En effet, le vacarme assourdissant des
innombrables idoles de notre temps et l’in-
cessant tourbillon des paroles mortes qui
s’abattent sur les consciences des hommes,
tendent à émousser cette unique Parole de
Vie que le Très-Haut continue à murmurer
au coeur des fils, “ce souffle de vent léger”
(1 R 19.12) qui peut régénérer le coeur
d’Elie sur l’’Horeb et qui, encore aujour-
d’hui, déverse d’inépuisables torrents de
grâce et de vie nouvelle sur la terre dévastée
de nos âmes écrasées de mortelle faiblesse.
La Vierge nous appelle au contraire à un
libre et joyeux dépouillement de toutes
entraves spirituelles pour nous ouvrir à cette
écoute intérieure qui frémit au coeur de
l’Epouse en attente de l’Aimé du Cantique
des Cantiques, “Je dors, mais mon coeur
veille” (Ct 5,2). Le rappel de la Reine de la
Paix se fait encore plus vibrant dans les
temps de l’année liturgique où le don de la
grâce, prêt à s’avérer décisif pour notre vie,
se manifeste avec une intensité particulière:
Durant le temps de l’Avent...je recomman-
de d’entrer le plus souvent possible dans le
silence.” (
Mess. 29.11.85); “Personne
d’entre vous, le jour de Noël ne s’est souve-
nu de se retirer dans le silence pour expéri-
menter la présence de Jésus Enfant”
(Mess.
26-12.85).
La condition pour accéder à ce sanctuai-
re de la Nouvelle Alliance où il est donné de
rencontrer “en esprit et vérité” (Jn 4,23) la
présence vivifiante du Très-Haut, est celle
proclamée par Jésus dans l’Evangile. En
fait, pour franchir le seuil de cette tente nup-
tiale où l’âme retrouve l’origine immaculée
dans laquelle le Père nous a choisis et pen-
sés avant la création du monde, il faut
“aimer le Fils et observer sa Parole” (Jn
14,23), c’est-à-dire accueillir son “comman-
dement nouveau”, en nous aimant “comme
Lui nous a aimés” (Jn 15,12). Seulement
ainsi “le Père nous aimera” et le feu de la
Vie trinitaire pourra “venir à nous” pour “y
fixer sa demeure définitive” (cf. 14,23).
C’est pour cela que Marie nous appelle sans
se lasser à unir notre vie au Coeur eucharis-
tique du Christ, pour que le vieux silence de
mort qui opprime nos pauvres coeurs soit
transformé en un espace resplendissant du
reflet des nouveaux cieux et de la nouvelle
terre, définitivement illuminés par la lumiè-
re incréée de l’Agneau (Ap 21,23). Vraiment
ce n’est qu’à travers cette communion
vivante avec l’Amour du Fils immolé,
offrant librement sa vie pour le salut des
frères, que le silence du coeur deviendra le
lieu de la plus radicale régénération de
l’âme, la véritable source d’une vie nouvel-
le inépuisable pour le monde. “Restez donc,
petits enfants, dans le silence du coeur, avec
Jésus pour qu’Il vous change et vous trans-
forme par son Amour”(
Mess. 25.07.1998).
Tel est l’autel où se consomme le sacer-
doce royal du nouveau peuple de l’Alliance,
le lieu où toute notre histoire personnelle et
communautaire, avec toute sa charge de
souffrances, de joies et d’espérances vient
s’offrir au Père, pour être accueillie dans son
Coeur et transfigurée en lumière de création
nouvelle. Tel est l’espace spirituel que Marie
ouvre à ses fils, où l’âme adore son Seigneur
et s’unit mystiquement à Lui pour engendrer
la vie divine dans les âmes de la multitude
des frères et dans tout l’univers.
Convertissez-vous, petits enfants et
agenouillez-vous dans le silence de votre
coeur. Mettez Dieu au centre de votre être”
(Mess. 25.05.2001); “... ce soir retirez-vous
en silence. Votre tâche, je vous le répète, se
réduit à adorer Dieu et à rester en sa pré-
sence
” (Mess. 24.06.86).
Giuseppe Ferraro
La lumière de
Medjugorje... dans un film
Le Seigneur nous dit d’être la lumière du
monde et tous ceux qui le suivent auront la
lumière de la vie. Les hommes n’aiment pas
le brouillard. Le brouillard et les ténèbres
sont le lieu du doute. Etre dans le brouillard
équivaut à être aveugle tout en ayant la vue.
Que reste-t-il à faire? Aller dans la lumière,
être lumière.
Récemment à Dubrovnik, il y a eu la pre-
mière d’un documentaire intitulé: “Les
lumières de Medjugorje”. En lisant ce titre,
on se demande tout de suite: Que sont et
qui sont ces lumières?
Le film a été réalisé
par trois jeunes qui, presque par hasard,
étaient venus à Medjugorje et qui avaient
décidé de porter la lumière dans la vie de
leurs collèges et du monde des ténèbres.
Eux-mêmes illuminés veulent être lumière
pour les autres. C’est à Medjugorje qu’ils
ont connu la lumière. La Vierge a intercédé
pour eux. C’est vraiment poussés par cette
lumière qu’ils ont réalisé le film “Les
lumières de Medjugorje
”. Ce titre, à la fois
cache et révèle beaucoup. Dans ce titre on
voit rassemblés tous les fils de Marie qui ont
connu Jésus et sont sortis des ténèbres de
leur propre vie. C’est à Medjugorje même
que des millions de personnes sont devenues
des phares et, comme des porte-flambeaux,
elles arrivent de tous les coins de la terre,
pour porter le message de la Lumière du
monde: Jésus.
Nous voici entrés dans la nouvelle
année. Une fois encore, un temps nous est
accordé. Une autre occasion nous est offer-
te. C’est Dieu qui nous la donne. Mettons-la
à profit. Etre lumière dans les ténèbres: tel
est le défi qui nous est lancé.
Etre lumière
veut dire avant tout être témoins d’une espé-
rance et d’un bonheur, qui viennent de la foi
en Christ. Le Pape Jean-Paul II dans son
message de nouvel an écrit: “Ne te laisse pas
abattre par le mal, mais, par le bien sois
vainqueur du mal”. Oui. Le mal ne dort pas.
L’espérance est menacée et les ténèbres
avancent audacieusement comme pour obs-
curcir les rayons du soleil. Dans cette atmo-
sphère, seuls les hommes de foi, illuminés
par l’esprit peuvent être porteurs de Dieu.
Guidés par Marie vers Jésus, réalisons, nous
aussi, notre film pour rendre notre témoi-
gnage en lui donnant un titre personnalisé.
Le temps qui nous est offert est l’occasion
rêvée.
fra Mario Knezovic’
L’apparition de Noël
à Jakov
Dans la dernière apparition quotidienne
du 12 Septembre 1998 la Sainte Vierge avait
dit à Jakov Colo qu’il aurait désormais l’ap-
parition une fois par an, le 25 Décembre, à
Noël. Ainsi en fut-il encore cette année. La
Sainte Vierge est venue avec l’Enfant Jésus
dans ses bras et a donné le message suivant:
“Chers enfants! Aujourd’hui, en ce jour
de grâce, tenant le Petit Jésus dans les bras,
je vous invite d’une manière spéciale à
ouvrir vos cœurs et à commencer à prier.
Revenez à la primitive ferveur
Eternelle solitude
d’un Dieu qui n’était qu’amour
Une plénitude qu’il voulait déverser sur
d’autres sujets de son amour pour vivre
éternellement avec eux.
Non plus seul mais entouré
d’aimés/aimants...
C’est pour cela qu’il a voulu créer un
monde beau et riche, où les créatures
puissent naître, être, croître, apprendre
et acquérir des semences de sainteté
afin que, de retour chez elles,
elles fussent capables de partager
avec Lui tous ses attributs divins.
Et de le comprendre dans un dialogue
d’amour entre personnes mûres et adultes.
Un Dieu qui ne fût plus seul.
Un Dieu avec les fils créés
à sa ressemblances.
Un Dieu avec des fils atteignant
sa propre stature.
sr Stefania C.
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Réflexions sur le sens des
secrets
La Vierge reste fidèle aux
promesses faites aux
voyants. Elle a dit qu’elle
apparaîtrait jusqu’à la fin de
leur vie. Elle n’apparaît donc
plus à tous chaque jour, mais
à certains tous les jours et à
d’autres une fois par an.
C’est clair que la Vierge veut
garder un contact direct et c’est là, de toute
façon, un grand don pour les voyants et pour
nous tous.
Le rythme des apparitions
Avec les apparitions on réussit à com-
prendre ce que veut dire: “Emmanuel, Dieu
avec nous”.
C’est encore Marie, en tant que
Mère de l’Emmanuel et notre Mère, qui ne
cesse d’être présente parmi nous. Certains,
qui se demandent “pourquoi des apparitions
quotidiennes?” proclament par ailleurs que
Dieu est toujours avec nous et que la Vierge
nous accompagne toujours. Mais lorsque, à
Medjugorje, ont commencé les apparitions
quotidiennes, ce sont les mêmes qui ont dit
que c’était impossible. Les apparitions
annuelles à Mirjana, Ivanka et Jakov, sont
réparties de telle façon que nous nous sou-
venions toujours de Marie, notre Mère.
Nous ne savons pas ce qui se passera
quand les apparitions quotidiennes cesseront
aussi pour Marija, Vicka et Ivan et quand
ceux-ci auront les apparitions annuelles.
Mais déjà maintenant les apparitions
annuelles sont bien réparties sur tout l’en-
semble de l’année et nous pouvons nous
souvenir toujours de la Vierge: en mars,
Marija a son apparition annuelle, en juin
Ivanka a la sienne pour l’Anniversaire et à
Noël c’est celle de Jakov.
Quand cesseront aussi les apparitions
quotidiennes pour les trois autres voyants, je
présume que la Vierge apparaîtra environ
tous les deux mois. Ce sera très bien, parce
que, même après la fin des apparitions quo-
tidiennes, la Vierge sera souvent encore avec
nous. La Vierge reste donc en contact avec
nous et tout va dans la même direction. Au
début elle a commencé à nous donner les
messages à des intervalles très brefs; puis à
partir de mars 1984, tous les jeudis.
Le rythme ensuite a changé et, de janvier
1987 à aujourd’hui, elle donne le message
tous les 25 du mois. Avec la cessation des
apparitions quotidiennes de Mirjana, Ivanka
et Jakov, s’est produite une nouvelle structu-
re, une nouvelle école et un nouveau rythme,
il faut le reconnaître et l’accepter comme tel.
Le sens des secrets
J’ai parlé avec des théologiens et avec
beaucoup d’experts en apparitions, mais
personnellement, je n’ai trouvé aucune
explication théologique sur le pourquoi il y
a des secrets. Quelqu’un m’a dit une fois que
peut-être la Vierge voudrait nous dire que
nous ne savons pas tout, que nous devons
être humbles.
Pourquoi donc les secrets et quelle en est
l’explication juste? Souvent je me suis
demandé personnellement: A quoi me sert-il
de savoir, par exemple, qu’à Fatima il y a
trois secrets dont on discute beaucoup? Et en
outre, à quoi me sert-il de savoir que la
Vierge a dit quelque chose aux voyants de
Medjugorje que moi je ne sais pas? Pour
moi et pour nous, la chose la plus importan-
te c’est de savoir ce que je sais déjà de tout
ce qu’elle a dit.
Pour moi la chose la plus importante est
qu’Elle ait dit: “Dieu avec nous! Priez,
convertissez-vous, Dieu vous donnera la
paix”. Au contraire, comment sera la fin du
monde, Dieu seul le sait, et nous, les
hommes, nous ne devrions pas nous en pré-
occuper ou nous créer des problèmes. Il y a
des gens qui, à peine ont-ils entendu parler
d’apparitions, évoquent tout de suite des
catastrophes. Mais cela voudrait dire que
Marie est seulement celle qui annonce des
catastrophes. C’est là une interprétation
erronée, une fausse manière de comprendre.
Marie, la mère, vient chez ses enfants quand
elle sait que c’est nécessaire pour eux.
A propos des secrets j’ai remarqué que
chez beaucoup s’éveille une certaine curio-
sité qui les aide à accueillir le chemin à fai-
re avec Marie et en même temps, ils oublient
les secrets. De moins en moins ils interro-
gent sur les secrets. Dès qu’on commence à
marcher, la route à suivre devient la seule
chose importante.
Pédagogie maternelle
Pour moi-même, la pédagogie maternel-
le qui se développe avec les apparitions est
ce que je réussis à accepter plus que tout le
reste. Toute mère pourrait, par exemple dire
à son fils: si tu es gentil pendant la semaine,
dimanche tu auras une surprise. Tout enfant
est curieux et il voudrait savoir tout de suite
la surprise de la maman. Mais la maman
veut avant tout que son fils soit bon et obéis-
sant et pour cela elle lui donne un certain
intervalle de temps après lequel elle le
récompensera. Si le fils n’est pas gentil,
alors il n’y aura point de surprise et l’enfant
dira peut-être que sa maman lui a menti.
Mais la maman voulait seulement indiquer
une route et qui aboutit à la surprise, mais
s’il n’accepte pas la route et il ne pourra
jamais savoir que tout était vrai.
Pour ce qui concerne les secrets que la
Vierge a confiés aux voyants de Medjugorje,
il peut se faire qu’eux-mêmes ne doivent pas
connaître leur contenu à 100%. Dans la
Bible le prophète Ezéchiel parle d’un grand
banquet que Dieu prépare pour tous les
peuples de Sion : tous viendront et pourront
se servir sans payer. Si quelqu’un avait eu la
possibilité de demander au prophète s’il
s’agissait de la Sion qu’ils ont connue, il
aurait sûrement dit que c’était bien de celle-
là qu’il s’agissait. Mais Sion, même aujour-
d’hui encore est un désert. La prophétie s’est
avérée juste, mais nous voyons qu’il n’y a là
aucun banquet; c’est Jésus au Tabernacle qui
est cette nouvelle Sion. L’Eucharistie dans le
ECHO AU CIEL
autour de don Angelo…
Elisabeth VARGA, première et
dévouée traductrice de l’Echo hongrois, a
rejoint la désormais imposante cohorte de
nos intercesseurs auprès du Père et de notre
Mère qu’ils ont si bien servis ici-bas.
Professeur de français, c’est de notre
langue qu’elle traduisait les articles pour
son journal mensuel; ainsi depuis une quin-
zaine d’années se tissèrent des liens ami-
caux qui ne se démentirent jamais.
Je me souviens de nos entretiens lors de
ces envois, ponctués de rires ou émaillés de
réflexions plus personnelles. J’appréciais sa
nature très droite, généreuse, dévouée: ain-
si, lors de la première intervention chirurgi-
cale, elle en repoussa la date afin de pou-
voir préalablement traduire l’Echo et en
assurer normalement la parution. Puis, les
soins devinrent journaliers, accaparants, les
interventions rapprochées et douloureuses,
jusqu’à lui interdire l’usage de l’ordinateur:
elle dictait alors ses traductions à son amie
- Elisabeth elle aussi - que nous assurons de
notre vive sympathie.
Notre dernière conversation télépho-
nique, peu avant son décès, fut pour l’une et
l’autre l’occasion de nous redire combien
notre amitié, sous l’égide de Notre Mère,
avait été enrichissante. Lorsque j’essayai de
la rappeler pour lui souhaiter sa fête… c’est
au Ciel, auprès de la Reine des Anges,
qu’elle reçut mon appel.
Nous pensons à toi dans nos prières,
chère Elisabeth; intercède pour nous et
pour notre cher ECHO.
Y. Maisonneuve,
traductrice de l’Echo Français
Réfléchissons avec Père Slavko
Petits enfants, demandez à Jésus qu’il nais-
se en chacun de vos cœurs et qu’il devienne
le maître de vos vies. Demandez-lui la grâce
de pouvoir le reconnaître en tout temps et en
tout homme. Petits enfants, demandez à
Jésus l’amour, car c’est seulement avec
l’amour de Dieu que vous pourrez aimer
Dieu et tous les hommes. Je vous porte tous
dans mon cœur et je vous donne ma béné-
diction maternelle”.
monde entier est la Sion où les hommes se
rassemblent pour participer au banquet que
Dieu a préparé pour nous tous.
La préparation nécessaire
Relativement aux secrets, il vaut sans
doute mieux ne pas vouloir deviner quelque
chose, parce qu’on n’en retire rien. Il vaut
mieux réciter un chapelet de plus que de par-
ler des secrets. Attendre avec impatience la
révélation des secrets, nous demander si
nous pourrons nous y préparer ou s’ils vien-
dront à nous, en tout cela disons-nous bien
qu’ils ne sont pas faits pour satisfaire notre
égoïsme. Tous les jours il y a des catas-
trophes, des inondations, des séismes, des
guerres, mais tant que je n’y suis pas per-
sonnellement impliqué, le problème pour
moi n’est pas une catastrophe. Ce n’est que
lorsque la catastrophe m’atteint personnelle-
ment que je dis: Mais qu’est-ce qui m’arri-
ve? Attendre que quelque chose arrive ou
que ce soit bientôt équivaut à la question que
se pose sans cesse tel étudiant: Quand aura
lieu l’examen, quel jour? Quand sera-ce
mon tour? Le professeur sera-t-il bien dispo-
sé? C’est comme s’il n’étudiait et ne se pré-
parait à l’examen que lorsque celui-ci est
imminent au lieu de laisser dans l’ombre les
“secrets” qui lui sont inconnus. Nous devons
nous aussi faire ce que nous pouvons et les
secrets ne seront pas pour nous un problème.
7
background image
Villanova M. 1er janvier 2005
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
Que Dieu ait pitié de nous et nous bénisse
faisant luire sur nous sa face;
Pour qu’on connaisse sur la terre
tes chemins.
Parmi toutes les nations ton salut.
Les lecteurs écrivent...
M. Williams d’Angleterre. Je lis avec
grand plaisir votre Echo que je reçois depuis
des années et j’apprécie vraiment la peine
que vous y prenez. Merci.
Barbara Fox, d’Angleterre. Je joins
mon offrande pour votre journal que je lis
avec plaisir. Merci pour votre merveilleux
dévouement à l’Echo que j’ai toujours hâte
de recevoir. Il est si plein d’impulsions spi-
rituelles.
Frances Cinelli du Canada. J’attends
ardemment chaque nouvelle édition de
l’Echo de Marie (je le reçois depuis 1994).
J’ai toujours l’impression qu’il m’arrive jus-
te quand j’ai le plus besoin d’entendre le
message de la Vierge. C’est providentiel, et
penser qu’il m’arrive de si loin! Notre Mère
m’envoie le réconfort au bon moment!
Comment fait-elle? Mais bien sûr: elle est
Mère, et une mère sait toujours ce dont ses
enfants ont besoin. Que c’est beau! Merci
pour toutes vos prières et vos articles!
B. Power du Canada. L’Echo est la
revue la plus importante qui arrive dans ma
boite-aux-lettres.
James Deo de Tanzanie. Je vous salue
cordialement au nom de Jésus-Christ notre
Sauveur. Nous voulons vous remercier pour
votre dévouement envers la Sainte Mère.
L’Echo est source d’inspiration pour nous
tous. Que Dieu vous bénisse!
Sr Eugène de Nairobi, Kenya. Je vous
remercie vivement pour votre fidèle présen-
ce à travers l’Echo, et je vous assure de mon
souvenir dans la prière, sûre de pouvoir
compter sur la vôtre pour ma nouvelle mis-
sion en terre africaine.
Fra Aloysius T. mtb d’Indonésie.
Merci pour votre revue Echo de Marie que
je reçois régulièrement dans ma communau-
té en Indonésie.
Cecilia Altamirano de Cordoba,
Argentine. Chers Frères, la paix du Christ
soit avec vous tous! Je vous écris tout
joyeux pour vous remercier de l’envoi de
votre revue. Tous les membres du groupe de
prière “Reine des Apôtres” sont heureux de
pouvoir le lire. L’Echo est lu aussi par des
amis et des parents de divers membres du
groupe par des religieuses, des prêtres, des
vieillards et des malades. C’est une grande
joie pour eux tous de lire une si belle revue.
Merci pour tant de bonté de votre part.
Des cartes postales
de la lointaine Australie
R. McDevitt. Très grand merci pour
votre beau dévouement envers la Gospa qui
nous vaut de recevoir son Echo comme
nourriture pour nos âmes.
Rev.O’Brien. Vraiment grand merci
pour votre merveilleuse petite revue que je
lis avec tant de joie avant de la passer à
d’autres. Que Le Seigneur et sa sainte Mère
vous bénissent abondamment.
Marianne Nulley. Merci pour l’Echo de
notre Mère bénie. J’attends toujours avec
ferveur votre information riche de spirituali-
té, maintenant plus que jamais après notre
pèlerinage à Medjugorje. Je joins une
offrande.
...et saluts de l’AFRIQUE
P. Anastasio Tricarico, missionnaire
combonien, Chipata-Zambie: Le P. Alberto
Buffoni nous a laissés depuis quelques
L’Echo a besoin de vous
!
Très Chers Amis,
Après avoir franchi le seuil des 20 ans,
l’Echo s’apprête à faire de nouveaux pas sur
sa route, avec vous qui le suivez avec tant de
fidélité et d’affection.
Comme on l’a déjà signalé dans le
numéro précédent, des considérations
d’ordre économique
nous ont mis un peu
en garde et nous ont contraints à regarder la
situation en termes plus réalistes.
L’Echo, comme vous le savez vit seule-
ment de la Providence. Beaucoup s’en font
un instrument, permettant au journal de
continuer sa publication. Cependant les
coûts de production, impression et diffusion
sont de plus en plus élevés; les offrandes
envoyées risquent donc de ne plus couvrir
les dépenses.
Nous sommes conscients de
l’attente que suscite l’Echo dans les maisons
des lecteurs et de l’amour que la Vierge a
pour ce “feuillet” qui essentiellement véhi-
cule ses paroles dans le monde entier. Donc,
avec la simplicité de qui sait ce que c’est
qu’être pauvre et devoir compter sur les
autres, nous faisons appel à chacun de vous
pour que l’Echo puisse recevoir les moyens
lui permettant d’exister.
Nous vous serons reconnaissants pour
toutes les offrandes, petites ou grandes,
que vous réussirez à nous envoyer
et avec
lesquelles nous pourrons continuer notre tra-
vail. Sachez que la vie de l’Echo dépend,
bien sûr, de notre implication mais aussi de
votre générosité et de votre responsabilité.
Sûrs de trouver dans votre coeur compré-
hension et disponibilité, nous vous remer-
cions d’avance et invoquons sur vous toute
bénédiction.
le staff de l’Echo de M
années, destination Paradis...Nous serions
heureux de continuer à recevoir l’Echo com-
me communauté de Comboniens, sans ajou-
ter le nom de notre inoubliable Albert. Même
dans notre mission, comme dans tant
d’autres parties du monde, la dévotion à la
Vierge est attaquée sur tous les fronts.
Cependant la Vierge trouve toujours des
routes nouvelles pour que toutes les généra-
tions continuent à la proclamer “bienheureu-
se”. N’est-ce pas merveilleux?
P. Giuseppe, missionnaire combonien
du Malawi. Très Chers de la Rédaction. Le
paquet des Echos n° 178 vient d’arriver.
Infinis mercis de tout coeur. Pour nous ça a
été une fête. En un rien de temps les copies
se sont envolées. Cela veut dire que les gens
ont “faim et soif des réflexions et des nou-
velles qu’apporte l’Echo. Et je me suis dit:
Bénis soient ceux qui le traduisent en
anglais et nous l’envoient”.
L’Echo est vraiment très apprécié. Je
pense que ceux qui le préparent et l’expé-
dient ont tant à faire et à souffrir, mais s’ils
savaient que le fruit de leur travail s’arrache
des mains, alors la consolation les rétribue-
rait bien de leurs fatigues. En considérant
ceux qui le lisent attentivement et qui ensui-
te m’accablent de demandes, je dois dire que
“Medjugorje est en train d’entrer dans les
coeurs. Il entrera ensuite dans leurs loisirs et
dans leurs familles et ainsi peu à peu, dans le
pays même du Malawi.
Et puis… mais, peut-être dans une nou-
velle... ère. Espérons. J’ai tellement foi en ce
qu’a dit le Seigneur à ses disciples: “Ce qui
est impossible à l’homme, est possible à
Dieu”. Et donc, en avant avec confiance!
Docteur Stella
DORKENOO de LOME - Togo
.
Merci de tout ce que vous faites pour
l’Echo de Marie, Reine de la Paix.
J’ai découvert l’Echo à Dakar où j’ai fait
mes études de pharmacie. J’avoue que j’ai
traversé des déserts de toute sorte: spirituel,
moral, affectif, financier…
J’ai rencontré pendant ces durs moments
un groupe de prière ‘Notre Dame de
Medjugorje’. Nous nous réunissions les mer-
credis et les vendredis à 13 H. à l’église St
Joseph de Medina, à Dakar, pour prier tout le
Rosaire. Nous jeûnions et portions tout le
monde dans nos prières. Je fis à la Sainte
Vierge Marie la promesse que, si Elle m’ai-
dait à terminer mes études de pharmacie, je
donnerai le nom ‘Notre Dame de
Medjugorje’ à mon officine de pharmacie…
“Le Seigneur a fait pour moi des merveilles”:
j’ai soutenu ma thèse de doctorat de pharma-
cie le 25 juillet 2002 à Dakar, au Sénégal.
Deux semaines plus tard je suis rentrée au
Togo, mon pays natal. La Miséricorde de
Dieu s’est occupée de tout pour me faire ren-
trer en avion; “Comment rendrai-je au
Seigneur tout le bien qu’Il m’a fait?”
La pharmacie “Notre Dame de
Medjugorje” vient de voir le jour, le 13 juin
2004. La Miséricorde de Dieu, comme tou-
jours a été, est et sera toujours au rendez-
vous pour sa petite servante, sa pauvre ser-
vante Stella.
La plupart de mes clients désire savoir qui
est Notre Dame de Medjugorje. Je vous prie
de m’envoyer l’Echo de Marie à chaque édi-
tion. Que le Seigneur et Maman Marie
soient à jamais bénis!
Echo sur Internet:
http://www.ecodimaria.net
Au cours du dernier trimestre de l’an-
née 2004 les lecteurs d’Echo francophone
ont envoyé 10.230.00 euros. Que les géné-
reux donateurs veuillent bien trouver ici
l’expression de notre gratitude.
L’Echo de Marie Reine de la Paix est
gratuit. L’oeuvre vit d’offrandes.
L’ECHO en cassettes-audio pour
non-voyants (mensuel) les personnes inté-
ressées peuvent s’inscrire à l’adresse ci-
dessous:
ENVOYEZ TOUT COURRIER
A NOTRE SECRETARIAT
Inscription, demande de renseignement
CHANGEMENT d’ADRESSE
Modifications, offrandes, etc
ECHO de MARIE B.P. 4602
F-45046 ORLEANS Cedex 1
C.C.P. DIJON 4480-19 R
E-mail : echodemarie@free.fr
Virements internationaux:
Chèques Postaux DIJON (France)
IBAN :
FR97 20041 01004 0448019R025 16
BIC : P S S T F R P P D I J
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