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Echo de Marie Reine de la Paix 178 (Novembre-Décembre 2004)

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Message du 25 septembre 2004:
“Chers enfants, aujourd’hui encore, je
vous appelle à être amour là où il y a la
haine, et nourriture là où il y a la faim.
Ouvrez vos cœurs, petits enfants, et que
vos mains soient tendues et généreuses
afin que chaque créature, à travers vous,
rende sans cesse grâce au Dieu Créateur.
Priez, petits enfants, et ouvrez votre cœur
à l’amour de Dieu; or vous ne le pouvez
pas si vous ne priez pas. C’est pourquoi
priez, priez, priez. Merci d’avoir répondu
à mon appel.”
Être amour
Où il y a la haine, que je porte l’amour
souhaite une très belle prière attribuée à S.
François et c’est déjà un programme ardu de
vie. Ici, Marie va plus loin: je vous invite à
être amour là où il y a la haine.
Il ne s’agit
pas seulement de porter l’amour; nous
sommes invités à être amour. Cette mise au
point de Marie élimine toute illusion de pou-
voir honorer la prière franciscaine simple-
ment en accomplissant quelque oeuvre bon-
ne. Il ne suffit pas de porter un peu d’amour,
de donner un peu de notre argent, de notre
temps; il faut être don pour les autres com-
me François, comme Marie, comme Jésus.
Chaque limite à l’amour est fermeture à
l’Amour sans limites du Père, chaque fron-
tière est l’enceinte d’une prison dans laquel-
le nous encerclons en vain Celui que les
cieux et les cieux des cieux ne peuvent
contenir
(1 Rois 8,27).
Si nous ne nous libérons pas de cette
mentalité que nous appelons de façon trop
expéditive pharisaïque, nous restons fermés
à l’action de l’Esprit et ce que nous faisons
n’a aucun poids dans l’histoire de notre
propre salut et de celui du monde.
Certainement, il n’est pas facile d’opérer en
nous cette conversion, il est même impen-
sable de croire pouvoir l’obtenir par nos
seules forces. Pourtant elle est nécessaire si
nous voulons ajouter foi aux invitations et
aux sollicitations de Marie. Peut-être est-ce
pour cela qu’Elle ne se laisse pas vaincre par
notre tiédeur et avec insistance, avec une
infinie patience et une maternelle anxiété,
elle nous appelle à l’abandon et à la prière.
Être amour signifie vivre Jésus en nous
ou, mieux, accepter qu’Il vive en nous; ceci
est possible seulement si nous laissons à
l’Esprit Saint la plus ample liberté d’action
en nous, si nous nous abandonnons réelle-
ment, sans hypocrisie, à Dieu Père. Ce
devrait être notre prière, notre unique prière:
Me voici, Père qu’il soit fait en moi selon Ta
sainte Volonté,
ce qui n’est rien d’autre que
le Notre Père, la prière splendide que Jésus
nous a enseignée, qu’Il a honorée en toute
Sa Vie, depuis qu’à douze ans il reste au
Temple (Lc 2, 42 - 49) jusqu’au mont des
Oliviers (Lc 22, 42) et à son ultime souffle
(Lc 23, 46). N’ayez pas peur, ouvrez les
portes au Christ
nous répète depuis le pre-
mier jour de son Pontificat notre grand
Pape. Aucune peur devant Christ Amour.
Que soient ouvertes, grandes ouvertes
devant Lui les portes de notre coeur pour
qu’Il puisse vivre en nous. Marie sait prépa-
rer notre coeur (elle est déjà en train de le
faire), pour qu’il soit moins inhospitalier,
moins indigne de recevoir Son grand
Seigneur. Jésus en nous, et nous totalement
offerts à Lui, pour être amour là où il y a
haine et nourriture où se trouve la faim.
S’Il est vraiment vivant dans notre âme,
nous disparaîtrons en Lui; Ses traits rempla-
ceront sur les nôtres, se lèveront à la place
des nôtres. Nous serons vraie nourriture
pour celui qui a faim, quelle que soit sa
faim; nous serons Eucharistie vivante. Avec
Jésus vivant dans le cœur, le nôtre restera
toujours ouvert parce que Jésus ne se laisse
pas enfermer, nos mains seront tendues et
généreuses
parce que reposant dans les
Siennes, toujours prêtes à bénir, à accueillir,
à servir, à soutenir, à caresser. Ainsi toute
créature
sera au contact de Jésus et rendra
grâce à Dieu Créateur.
Courage! Demandons à Jésus d’ac-
cueillir notre offrande; elle est bien misé-
rable mais Il l’acceptera parce que c’est tout
ce que nous avons (Mc 12, 41 - 44); Il ne la
refusera pas parce que ce sera Marie qui la
remettra pour nous. Voici la prière qui
ouvre le cœur à l’amour de Dieu, qui nous
obtient le miracle de vivre en plénitude
notre baptême. C’est la prière à laquelle
Marie nous appelle et qui chassera la haine,
la faim, la violence du monde et l’ouvrira à
la civilisation de l’Amour. Recueille dans
cette prière ta souffrance, ta douleur, ton
espérance, ta joie, tout ce que tu as et que tu
vis: Christ naîtra en toi et, à travers toi,
dans le monde.
Nuccio Quattrocchi
Message du 25 octobre 2004:
“Chers enfants, ceci est un temps de
grâce pour la famille et c’est pourquoi je
vous appelle à renouveler la prière. Que
Jésus soit dans le cœur de votre famille.
Apprenez, dans la prière, à aimer tout ce
qui est saint. Imitez les vies des saints afin
qu’ils soient pour vous incitation et vos
enseignants sur le chemin de la sainteté.
Que chaque famille devienne témoin
d’amour dans ce monde sans prière et
sans paix. Merci d’avoir répondu à mon
appel.”
Que Jésus soit
dans le coeur
de votre famille
Tandis que le temps que nous vivons
semble ensevelir l’institution famille, au
moins dans sa conception catholique, Marie
nous dit qu’il est un temps de grâce pour
la famille
. Nous sommes en train de vivre
des temps extrêmement difficiles pour les
individus, les sociétés, les nations, les
familles, pourtant c’est un temps de grâce.
Pourquoi? Marie sait, et aussi nous devrions
le savoir, que les portes de l’enfer ne pré-
vaudront point sur l’Eglise
de notre
Seigneur Jésus (Mt 16, 18) et d’autant plus
manifeste sera le bouleversement des cieux
et de la terre plus notre libération sera
proche (Lc 21, 28).
C’est l’heure désormais de vous arracher
au sommeil. Le salut est désormais plus près
de nous qu’au temps où nous avons cru. La
nuit est avancée. Le jour est arrivé. Laissons
là les oeuvres de ténèbres et revêtons les
armes de lumière
(Rm 13, 11-12).
Endosser les armes de Lumière, c’est-à-
dire s’armer de l’Amour de Dieu, se revêtir
de Jésus,
vivre de Lui. C’est pourquoi Marie
nous invite à renouveler la prière. La grâce
de Dieu est prête à se déverser sur la famille
et sur le monde si c’est ce que nous désirons
et implorons sincèrement. Entrons dans la
prière comme Marie nous le suggère et le
demande avec insistance.
Il ne suffit pas de réciter des prières, il
faut vivre la prière, il faut prier avec sa vie.
Je vous exhorte donc, frères, par la miséri-
corde de Dieu, à offrir vos corps comme
sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu;
c’est cela votre culte spirituel
(Rm 12, 1).
Que Jésus soit au coeur de votre famil-
le. Prenons au sérieux ce souhait de Marie;
fonder la famille sur Jésus, permettre qu’elle
soit par Lui animée et maintenue en vie (ceci
est la fonction du coeur en chaque être
vivant), signifie la préserver de tout piège et
de tout danger, la conserver sainte et imma-
culée
, selon le désir de Christ pour son Égli-
se (Ef 5, 27); cela signifie reporter la famille
à son modèle originaire qui réside en Dieu
même et dans le mystère trinitaire de sa vie
(Jean-Paul II, Lettre aux familles, n° 6).
Avec Jésus dans le coeur la famille est
C’est l’année de l’Eucharistie:
17 octobre 2004 - 29 octobre 2005
Novembre - décembre
2004
- Edité par Eco di Maria, C. P.
27 31030 Bessica (TV)
(Italie) - Tel/fax 0423.470331
A. 20, n. 11 - 12; Sped. a. p. art. 2, com. 20/c, leg. 662/96 filiale di Mantova, Autor. n. 13 del tribun.MN: 8.11.86
Edition francaise: veuillez adresser tout courrier à notre secrétariat (adresse pag. 8)
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réellement une petite église, église domes-
tique, cellule vivante de l’Église et de la
société entière; en elle on vit la dynamique
de l’Amour trinitaire. Cette très haute
conception de la famille appelle à un enga-
gement de foi qui se dirige résolument vers
la sainteté. Apprenez dans la prière à
aimer ce qui est saint, c-à-d.
tout ce qui est
en Dieu et de Dieu et qu’Il désire nous don-
ner. Nous ne savons que demander pour
prier comme il faut; mais l’Esprit lui-même
intercède pour nous en des gémissements
ineffables
(Rm 8, 26).
Imitez la vie des saints, qu’ils soient
pour vous incitation et vos enseignants
sur la voie de la sainteté.
La fête des saints
est proche; voilà quelque chose à demander:
non pas quelque soutien, mais qu’ils nous
encouragent et qu’ils soient nos maîtres sur
le chemin de la sainteté. En Jésus la famille
trouvera paix, unité, amour; elle trouvera la
force pour résister à toute force de désagré-
gation, la sagesse pour démasquer toute
duperie, le courage pour traverser toute
épreuve. Ainsi la famille sera vivante dans
l’Esprit et donc témoin de l’amour dans ce
monde sans prière et sans paix.
Marie adresse cette invitation à chaque
famille; donc, que personne ne se sente
exclu, que personne ne se considère inca-
pable ou indigne. Personne ne peut compter
sur ses propres forces, mais chacun doit
s’appuyer sur Dieu et puiser en Lui la grâce
qui est donnée abondamment en ce temps.
N.Q.
Nouvelles béatifications:
Les amoureux
de l’eucharistie
Incessante, l’oeuvre du Pape au service
du ciel et de la terre: Jean-Paul II ne cesse
d’augmenter la liste des bienheureux en en
proclamant toujours de nouveaux. Après la
béatification des trois membres de l’action
catholique - à Lorette (I) le 5 septembre der-
nier - c’était le 3 octobre, le tour de cinq
autres personnes qui, par leur vie, avaient
concrètement manifesté la tendresse de Dieu
pour ses enfants. Très différents entre eux,
appartenant à des époques diverses, tous
avaient un point commun: un unique
amour: l’eucharistie.
Le Français PIERRE VIGNE a vécu
entre le 17ème et le 18ème siècle. Dès l’ado-
lescence il était pris par la présence de Jésus
dans la sainte Hostie. Après être devenu
prêtre et avoir trouvé sa place au service des
pauvres, le voilà qui suit une vocation sin-
gulière: missionnaire itinérant. Pendant plus
de 30 ans il parcourt, à pied et à cheval les
routes de sa région pour faire connaître,
aimer et servir Jésus; il administre les sacre-
ments, transportant même sur son dos “son”
confessionnal comme un signe qu’il est tou-
jours prêt à transmettre la miséricorde de
Dieu. Il célèbre la messe, expose le Saint
Sacrement et enseigne à adorer l’eucharistie.
Marie, “Beau tabernacle de Dieu parmi les
hommes” occupe aussi une place privilégiée
dans sa prière et son enseignement.
Si grande est la ferveur qui le lie à l’eu-
charistie que Pierre sent l’exigence de fon-
der une congrégation féminine: les Soeurs
du Saint-Sacrement, et il leur confie la tâche
d’être l’une après l’autre disponibles pour
adorer Jésus présent dans l’eucharistie, sour-
ce de leur vie fraternelle.
JOSEPH MARIE CASSANT a aussi
témoigné, en terre de France où il est né en
1878, un grand amour à Jésus eucharistie.
Contemplant souvent Jésus dans sa passion
et sa croix, le jeune moine trappiste s’im-
prègne de l’amour du Christ. “La voie du
Coeur de Jésus” est un rappel incessant à
vivre le moment présent avec patience, espé-
rance et amour. Il est conscient de ses
lacunes et de sa faiblesse, mais il compte
toujours plus sur Jésus, qui est sa force. Il
n’est pas favorable aux demi-mesures, mais
veut se donner au Christ de façon totale. Sa
devise en témoigne: “Tout pour Jésus, tout
pour Marie”. Objet de nombreuses persécu-
tions qui blessent profondément sa vive sen-
sibilité, il s’appuie sur “Christ présent
dans l’eucharistie, “unique bonheur de la
terre”
comme il aime dire.
Parmi ceux-ci, SR MARIA LUDOVI-
CA DE ANGELIS est une Italienne née en
1880. Après être entrée chez les Filles de la
Miséricorde, elle part pour Buenos Aires où
elle passera le reste de sa vie. Dès ce
moment c’est une floraison ininterrompue
de gestes humbles et silencieux, d’un don de
soi discret et entreprenant. Elle n’a pas une
grande culture, la Soeur Ludovica, ma foi!
Pourtant c’est incroyable ce qu’elle réussit à
réaliser sous les yeux de ceux qui l’entou-
rent. L’Hôpital des Bébés, où elle est
envoyée et qu’elle adopte immédiatement
comme sa famille, la voit d’abord cuisinière
affairée et puis responsable de la
“Jésus au centre!”
Ils se sont donné rendez-vous à Rome,
pour témoigner publiquement que Jésus est le
centre de leur vie et pour le transmettre cou-
rageusement aux autres. Le contexte: une
mission d’évangélisation qui les plaçait en
plein dans les rues centrales de la capitale
avec ce slogan significatif: “Jésus au centre”.
Nous parlons des jeunes réunis dans la
ville de Saint Pierre, du 1er au 10 octobre et,
avec eux, des représentants de diverses asso-
ciations de laïcs, réunis pour la Première
rencontre européenne des groupes de
jeunes de l’Adoration eucharistique
(commencée le 6): une initiative “née en
pensant à toutes les expériences communau-
taires des jeunes de l’adoration eucharis-
tique, suite à l’invitation du Pape: mettre
l’eucharistie au centre de leur propre vie
” (à
Tor Vergata en 2000, comme conclusion de
la Journée mondiale de la Jeunesse).
La voix est celle de Mgr Mauro
Parmeggiani,
présent en août à
Medjugorje au festival des jeunes, où il a
été frappé par les milliers de jeunes qui se
laissaient docilement captiver par la présen-
ce vivante de Jésus au Très Saint Sacrement.
C’est pourquoi le responsable de la pastora-
le des jeunes du diocèse n’a pas hésité a pro-
mouvoir la rencontre romaine sur le thème:
“L’Eucharistie source et sommet de la
mission”.
Journées riches de réflexion, de partage,
de prière, scandées par des chants qui réson-
naient joyeux devant les antiques palais
romains. Le moment le plus touchant a fina-
lement été celui où Jésus lui-même a par-
couru les rues “du shopping”, à l’heure de la
grande affluence: le samedi après-midi. Un
très long serpent de flambeaux allumés sui-
vaient la procession eucharistique, et, pen-
dant que Jésus passait, aux deux bords de la
rue on voyait sur les visages des gens une
série variée de réactions qui révélait com-
ment personne ne reste indifférent devant
le Christ.
L’un s’arrêtait intrigué, d’autres
se recueillaient, saisis de respect, d’autres
cachaient mal leur ennui, continuant simple-
ment leur route.
Les jeunes surtout, à la recherche de plai-
sirs éphémères - exhibés avec un goût dou-
teux dans les vitrines des magasins -
venaient, provoqués par la présence d’autres
garçons qui laissaient transparaître sans hon-
te leur joie de suivre Jésus. On pouvait ainsi
lire dans les yeux des passants ignares, des
sentiments de tous types: agacement, peur,
supériorité arrogante ou mépris acerbe,
exprimé même en blasphèmes.
Et pendant que ceux-ci se sentaient mis à
nu par la Vérité dévoilant les mensonges
d’un monde qui, lui, les camoufle, Jésus les
regardait, les recouvrant de son amour.
C’était comme si Christ était là pour eux;
pour les lointains, pour les blessés, et pour
ceux qu’ont trompés les attraits du péché.
Peu lui importait de subir les insultes ou la
glace de l’indifférence, Il voulait seulement
les aimer et ainsi les sauver. C’était un peu
comme sur la voie douloureuse, quand il fen-
dait la foule qui l’entourait et que, chargé de
sa croix, Il allait à la mort. Jésus regardait les
mille visages de l’humanité. Et en les prenant
sous son regard, il les emportait avec lui sur
le trône de la miséricorde. Voilà ce que
signifie mettre Jésus au centre:
lui donner
la possibilité de les réunir tous et de toucher
les coeurs par sa seule grâce. Les fruits sorti-
ront quand ce sera le moment, l’important est
de le laisser semer.
Les jeunes missionnaires ont été reçus
aussi par le Pape en audience privée.
Concluons donc avec ses paroles, qui syn-
thétisent mieux la confiance que l’Eglise
aujourd’hui, à travers le pontife redonne aux
nouvelles générations.
“Chers Jeunes! C’est pour moi une joie
de vous accueillir. L’Eucharistie et la mis-
sion sont deux réalités indissociables, com-
me le souligne l’apôtre Paul: “Toutes les fois
que vous mangez ce pain et buvez à cette
coupe, vous annoncez la mort du Seigneur
jusqu’à ce qu’il vienne”
(1Cor 11,26). A tra-
vers son sacrifice sur la croix, Jésus “fait”
l’Eucharistie, et ainsi rend grâce au Père. Ce
mystère demande à chacun de nous de
rendre grâce avec le Christ au Père, non pas
tant avec des paroles que par notre propre
vie unie à la sienne. Il n’y a donc pas une
authentique célébration et adoration de
l’Eucharistie qui ne conduise à la mission.
En même temps, la mission présuppose un
autre trait eucharistique essentiel: l’union
des coeurs.
Rappelez-vous toujours que le premier
lieu de l’évangélisation c’est la personne
humaine
vers laquelle l’Eucharistie nous
pousse, nous demandant une capacité
d’écoute et d’amour. Pendant que se pour-
suit le chemin de préparation à la 20ème
Journée Mondiale de la Jeunesse, qui aura
pour thème: “Nous sommes venus L’adorer”
(Mt 2,2), j’attends dès à présent que cette
rencontre soit une occasion renouvelée pour
vous interroger, vous soutenir, approfondir
ensemble le mystère que vous célébrez et
adorez, et pour chercher ensemble les voies
et les moyens pour le vivre concrètement.
Merci pour ce que vous êtes et pour tout ce
que vous réalisez pour le Christ et pour
l’Eglise.
S.C.
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Communauté. Sereine, active, décidée,
audacieuse dans ses initiatives, forte dans
les épreuves et la maladie, son inséparable
chapelet à la main, le regard et le coeur en
Dieu et des yeux constamment souriants, Sr
Ludovica devient, par son infinie bonté l’in-
fatigable instrument de miséricorde pour
que soit clair pour tous le message de
l’amour de Dieu. Son unique programme,
elle le formule par cette phrase qu’elle répè-
te: “Faire du bien à tout être humain, quel
qu’il soit”. Comme ce Jésus qui, dans l’eu-
charistie, lui inspire continuellement
comment tirer un bon parti de tout ce qu’el-
le entreprend au nom de la Miséricorde.
Parmi les bienheureux, on accède
même au niveau royal: L’EMPEREUR
CHARLES D’AUTRICHE,
le dernier
représentant de l’empire austro-hongrois.
Charles reçoit une éducation
expressément catholique et,
dès la fin de l’enfance, il est
accompagné par la prière
d’un groupe de personnes:
une religieuse stigmatisée lui
ayant prophétisé de grandes
souffrances et des attaques
contre lui. Très vite croît en
Charles un grand amour
pour la sainte eucharistie
et
pour le Coeur de Jésus.
Toutes les décisions importantes qu’il doit
prendre, il les cherche dans la prière:
Charles regarde son rôle d’empereur com-
me une voie pour suivre Jésus dans l’amour
pour les gens qui lui sont confiés, dans le
souci de leur bien et dans le don de sa vie
pour eux.
Le devoir le plus sacré d’un Roi - l’en-
gagement pour la paix - Charles le met au
centre de ses préoccupations au cours de la
terrible Première Guerre mondiale. Son
rêve est de dépasser les nationalismes pour
former une Grande Communauté
Européenne basée sur la coopération et sur
le respect envers tous, dans la conscience
que tout homme est unique et cher à Dieu.
Mais personne ne le comprend et son atti-
tude va lui coûter la patrie: il vit l’exil, la
pauvreté, la maladie qu’il accepte comme
sacrifice pour la paix et l’unité de ses
peuples.
Charles supporte la souffrance sans se
lamenter, pardonne à tous ceux qui ont agi
contre lui et il meurt le 1er avril 1922, le
regard tourné vers le Saint Sacrement.
La Mystique de la Passion
Finalement une mystique, ANNE-
CATHERINE EMMERICK dont récem-
ment on a beaucoup parlé parce que le récit
de ses visions avait inspiré quelques scènes
du film: La passion du Christ.
Grande mystique née près de Munster
(A) qui, déjà toute petite montre une grande
sagesse pour les “choses de Dieu” et nourrit
le désir d’entrer dans un monastère.
Cependant sa condition de pauvreté ne lui
permet pas de jouir d’un privilège qui, à cet-
te époque, entre 1700 et 1800, n’est accordé
qu’aux filles de riches.
Le Seigneur cependant exauce quand
même son rêve et la jeune fille fait ses voeux
dans un monastère où elle est toujours prête à
accomplir les tâches les plus lourdes et les
moins désirées. A cause de son origine
pauvre, dès le début elle est peu appréciée et
elle subit bien des contrariétés à cause des
dons surnaturels spéciaux dont elle est favo-
risée. Anne-Catherine supporte cette douleur
en silence et pleine résignation.
En 1811, suite au mouvement de sécu-
larisation, le monastère est supprimé et la
jeune fille est accueillie comme domes-
tique chez un prêtre qui a dû quitter la
France. Mais bientôt elle est malade et doit
garder le lit. C’est alors que commence la
vraie vocation de Catherine: vivre dans
son corps la passion du Christ.
Effectivement elle reçoit le don des stig-
mates accompagné d’une série d’expé-
riences mystiques très riches que va noter
Clemens Brentano (grand écrivain et poète
allemand) et qu’il va plus tard publier.
Entre autres, elle fait connaître des détails
géographiques et historiques que la scien-
ce ne pouvait connaître, comme par
exemple la maison de Marie à Ephèse que
devaient retrouver des archéologues, grâce
aux indications données par elle.
La description de la Passion du Christ
confine à l’invraisemblable, surtout la fla-
gellation. Ses visions ont pour caractéris-
tique d’être intérieures et symboliques,
comme elle l’écrit elle-même “variant selon
l’état de l’âme qui les reçoit. D’où bien des
contradictions, quand on oublie ou on omet
des détails”.
Avec l’humilité des saints, Anne-
Catherine, n’emploie pas ses dons pour atti-
rer l’attention sur elle; au contraire elle fait
tout pour se conformer à ce Christ qu’elle
regarde droit dans les yeux. Pour mieux res-
sembler à Jésus flagellé “semblable à un lin-
ge imbibé de sang”, elle prend l’habitude de
revêtir une chemise rouge et finalement, les
9 dernières années de sa vie, ne se nourrit
plus que de l’eucharistie,
témoignant
qu’au fond il est l’unique aliment dont
l’âme ne peut vraiment se passer. Elle meurt
le 9 février 1824.
La volonté du Pape de donner à l’Eglise
un nombre de saints de plus en plus élevé
prophétise une réalité fondamentale pour
tout chrétien: sa vraie maison n’est pas ici
sur terre, mais ailleurs, dans l’éternelle
demeure du Saint. C’est là la destinée futu-
re et pérenne de chacun de nous. Anticiper
par des signes concrets la dimension béa-
tifique signifie nous rendre encore plus
conscients du but à poursuivre.
Parfois les pas à faire dans notre chemin
deviennent incertains, souvent nous faus-
sons la direction. La vie de ceux qui ont déjà
fait le trajet de la façon la plus conforme au
Christ, nous aide à avoir des points de réfé-
rence, des phares lumineux sur le chemin
pour comprendre de quoi est faite la sainte-
té et pour tenter nous aussi de nous faire un
modèle de vie.
La Rédaction
PAPE WOYTILA
Une “stratégie pastorale”
fondée sur l’Eucharistie
“Je suis heureux d’annoncer une
année spéciale de l’Eucharistie. Elle com-
mencera par un Congrès Eucharistique
Mondial en octobre 2004 à Mexico et se ter-
minera avec la prochaine Assemblée
Ordinaire du Synode des Evêques qui se
tiendra au Vatican en octobre 2005”, annon-
ce le Pape le jour de la Fête-Dieu.
Tel est donc le nouveau rendez-vous
dans le cheminement de l’Eglise du
Troisième Millénaire. “L’Année de
l’Eucharistie se place dans le cadre du pro-
jet pastoral que j’ai montré dans la Lettre
Apostolique Novo Millenio Ineunte, où j’ai
invité les fidèles à “repartir du Christ” -
ajoute le Pontife dans une autre occasion -.
En contemplant plus assidûment le visage
du Verbe incarné, réellement présent dans le
Sacrement, ils pourront s’exercer dans l’art
de la prière et s’imprégner très amplement
de cette vie chrétienne, qui est la condition
essentielle pour développer de façon effica-
ce la nouvelle évangélisation.”
L’eucharistie semble donc dominer les
pensées du Pape, depuis le document
Ecclesia de Eucharistia jusqu’aux autres
initiatives: toute son attention semble se
concentrer sur ce grand mystère, où bat le
coeur du Corps mystique du Christ.
D’un coup d’aile, le Pape déplace
l’Eucharistie du niveau de la célébration et
de la dévotion, un peu vides du Grand
Mystère, vers sa place originelle, qui est
d’être source d’énergie spirituelle et étincel-
le pour un nouvel élan missionnaire.
La pensée du Saint Père, qui d’ailleurs
est magistère et doctrine de l’Eglise, se trou-
ve reprise dans ce binôme:
“faire
l’Eucharistie” égale “annoncer le Christ”.
Et, en effet, ce Christ vers qui le Pape
nous dit de regarder, où le rencontrons-
nous? Il vit et il est présent pour nous
dans l’eucharistie.
Pour le Pape, comme il devrait aussi
l’être pour nous, l’Eucharistie, la Sainte
Messe ne sont pas un pieux exercice ou une
prière comme une autre que l’on fait pour
devenir meilleur ou pour obtenir des grâces,
mais quelque chose d’essentiel pour la vie
de l’Eglise et du chrétien, quelque chose
sans laquelle la vie spirituelle se prive de
son aliment et la mission perd son élan. Pour
Jean-Paul II il ne s’agit pas d’une simple
dévotion à l’Eucharistie due à sa formation
traditionnelle polonaise, mais dune vraie
et authentique “stratégie pastorale” c.à.d.
d’une manière de guider l’Eglise,
en met-
tant au centre ce qui est fondamental pour
elle, et non des expédients à la mode pour
attirer les gens. C’est justement ce regard
plein de foi et d’amour du Pape envers
l’Eucharistie qui montre la légèreté de
quelques critiques au document de la
congrégation pour le Culte divin et la disci-
pline des Sacrements:
Redemptionis
Sacramentum qui vise à signaler et corriger
des manières superficielles de traiter les
divins mystères ou même de vrais et mani-
festes abus dans la célébration elle-même ou
au niveau oecuménique.
Méticulosités? Zèle mal placé? ont dit
certains: “les abus et les négligences se cor-
rigent par la formation plus que par la
répression et encore moins par la délation.”.
Mais suffisait-il, comme disent encore ceux-
ci, de proposer à tous les prêtres une “relec-
ture guidée” de l’Introduction générale au
Missel?
Les méthodes sont toujours discutables et
perfectibles; mais l’importance de
l’Eucharistie est trop grande pour continuer à
taire et à supporter d’un coeur léger les
manques de respect et les abus. Plus une per-
3
Echo 178
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sonne aime une chose, plus elle la défend et la
protège, avec tous les moyens qu’elle peut.
Chrétiens qu’avez-vous de plus cher?”
demandait l’empereur dans le Récit de
l’Antéchrist
de Soloviev. Et le staretz de
répondre avec douceur: “Grand souverain,
ce que nous avons de plus cher dans le chris-
tianisme c’est le Christ lui-même. Lui-
même et tout ce qui vient de Lui. Nous
savons en effet qu’en Lui réside corporelle-
ment la plénitude de la divinité”. Le Christ
lui-même et tout ce qui vient de Lui c’est
l’horizon total et le sens exhaustif de la vie.
Ceux qui confessent Christ Fils de Dieu ne
sont pas une avant-garde intellectuelle ni ne
se distinguent par une morale parfaitement
cohérente; mais ce sont ceux qui n’acceptent
pas de servir deux maîtres, Dieu et le mon-
de; ceux qui ont appris de Christ le principe
indiquant à l’Eglise comment elle doit se
présenter au monde; un principe qui est
source de salut et méthode de civilisation.
Et, pouvons-nous continuer, qu’avons-nous
de plus cher? L’Eucharistie, où Il vit et est
présent pour nous”.
S’il en est ainsi, les recommandations ne
sont jamais superflues, même s’il reste vrai
que la carte victorieuse est la redécouverte
du sacré, disons même la redécouverte de la
foi et de tout ce qui la rend toujours plus
limpide et mieux formée.
Don Nicolino Mori
Seulement eau et farine
Rien d’autre que de l’eau et de la fari-
ne. C’est de quoi est faite cette simple hos-
tie qu’à chaque messe l’homme apporte à
l’autel comme offrande à Dieu. Un petit tas
de farine imprégnée de quelques gouttes
d’eau. On ne peut que le refaire presque
sans se fatiguer, parce que c’est comme par-
ler de rien, tellement c’est banal. Et au
moment où l’on remet l’aliment au prêtre
avant la consécration, c’est comme si on
disait: “Seigneur, c’est de cela que nous
sommes faits, de pauvres choses, de peu de
substance, mais c’est ainsi que nous nous
donnons à toi”.
Et c’est alors qu’arrive le miracle. Ce
rien devient le Tout, devient Dieu lui-même
qui assume en soi la pauvreté de la matière
et la transforme en son divin Corps et en
son Sang. Et pendant que l’ordinaire
devient l’extraordinaire, l’impuissance
devient toute-puissance.
Chaque jour nous sommes appelés à par-
ticiper à cette incroyable transformation où
ce qui est lié au temps se fait éternel. A
chaque messe nous sommes invités à vivre
ce moment où le Dieu infini descend pour se
cacher dans le pain quotidien et pouvoir res-
ter avec nous. Hélas ce n’est pas toujours que
nous nous rendons compte que cela n’est
possible que parce que Jésus est là qui
s’offre, là qu’il se sacrifie, là qu’une fois
encore il meurt. C’est cela le vrai miracle, ou
mieux la grâce qui nous est donnée.
L’offrande de l’Agneau capable de rendre
célestes les humbles choses de la terre.
Il peut nous arriver de vivre des
moments spéciaux de grâce où nous nous
sentons soulevés dans notre réalité quoti-
dienne. En général cela se produit quand
nous visitons des sanctuaires (c’est le cas de
Medjugorje) ou à l’occasion de fêtes litur-
giques de particulière importance. Nous
nous sentons bien avec l’impression de
voler, d’être meilleurs; il nous semble
dépasser les limites qui d’habitude nous
emprisonnent; il nous semble réussir à nous
aimer et à aimer les autres sans condition,
pour ce qu’ils sont. Tout paraît plus beau,
plus coloré, plus suave. Et, au fond du coeur
nous désirons que cela ne finisse jamais.
Mais ce n’est pas possible. Revenir à la
réalité de toujours est inévitable, est nor-
mal, tant que nous pérégrinons sur la terre.
C’est notre “ordinaireté”. Au fond c’est
comme vivre mêlés à un peu d’eau et un
peu de farine. Tout est bien. Nous pouvons
même l’accepter, mais à condition que là
encore s’opère une transformation. Cette
fois pourtant c’est à nous de transformer
les choses ordinaires en extraordinaires.
Comment? Par notre offrande,
notre
sacrifice, la mort quotidienne. Celle de
notre moi naturellement: de cette partie en
nous qui est égoïste, attachée au plaisir et
au pouvoir, liée aux événements et aux sen-
timents, esclave de la caducité, du superflu.
Si nous accueillons ce que notre journée
nous propose comme un don, même dans sa
simplicité; si nous réussissons à en jouir
sans regretter ce qui ne nous est pas donné;
si nous valorisons les choses simples, ces-
sant de les voir en blanc et noir, et si nous
les offrons à Dieu, nous verrons comment
peu à peu tout acquiert légèreté, s’éclaire et
devient plus beau. Oui, parce que Jésus,
prenant notre offrande, entre dans notre
petite histoire et la transforme, l’imprègne
de lui-même et la rend divine. La journée ne
sera plus alors une succession de faits et de
sensations, mais une liturgie vécue. Et
nous, petits hommes faits d’eau et de
farine, nous nous sentirons élevés comme
une eucharistie vivante.
Stefania Consoli
Accueillons-nous les
phénomènes ou
la Mère de Dieu?
de P. Tomislav Vlasic’
La Sainte Vierge nous visite depuis
bien des années et désire que nous l’ac-
cueillions.
Nous devons cependant nous
interroger avec sincérité: accueillons-nous la
Mère de Dieu ou les phénomènes qui
accompagnent sa venue? Si nous accueillons
les phénomènes sans accueillir Dieu et sa
Mère, ils restent vides, dépourvus de sens;
demeurent seulement en pratique des signes
extérieurs.
Sur la voie de la foi beaucoup de per-
sonnes accueillent les appari-
tions, les visions, les intui-
tions, les miracles les
plus éclatants, et s’ar-
rêtent là. Mais nous
devons savoir qu’ils
sont seulement des
points de départ,
alors que la route
pour atteindre Dieu
est longue, et prévoit
que tout notre être se
réveille et atteigne la
contemplation de Dieu.
Il est donc très important
de ne pas s’arrêter sur les
moyens qu’Il utilise.
Prenons le cas d’un voyant. C’est un ins-
trument qui nous rapporte son expérience de
grâce mais il ne peut pas voir Dieu et la
Sainte Vierge à notre place, il ne peut pas
remplacer notre âme. En fait, nous sommes
tous invités à regarder Dieu et sa Mère, pas
nécessairement à travers des visions mais
dans cette dimension dans laquelle tout
notre être perçoit leur présence et entre dans
un rapport filial et fidèle avec la Mère et
avec le Père.
Accueillir la Mère de Dieu signifie,
donc, permettre que Marie soit la mère de
notre vie, comme prévu dans le plan de
Dieu.
La mère est mère: elle conçoit, fait
naître, forme l’enfant et le suit dans sa crois-
sance. Par delà la mort du fils la mère lui
reste unie dans l’éternité. Dans cet ordre
naturel Dieu nous a donné une Mère
Immaculée, il nous a donné un berceau.
Accueillir Marie signifie donc accueillir la
maternité divine en nous, la maternité par-
faite: Dieu présent dans une mère.
Dans la maternité de Marie nous nous
unissons à la créativité de Dieu. Nous ne
pouvons donc pas traiter la Vierge comme
une ‘simple maman’ parce que son devoir
maternel est d’engendrer des fils libres,
matures, complets. Accueillir Marie de cette
manière veut dire naître dans notre propre
originalité: engendrés par Dieu.
Quels sont les pas à accomplir pour
que tout ceci arrive? Essayons de les
regarder ensemble.
À partir des événe-
ments de Fatima on a beaucoup parlé de la
Consécration au Coeur Immaculé de Marie
et s’est pré-annoncé son immanquable
triomphe. Il est cependant important de pré-
ciser que cette Consécration ne peut pas se
réduire à un récit, à un acte extérieur, mais
doit nous mener à entrer en Notre-Dame,
dans sa vie, pour être tout un avec son Coeur
et avec son âme: entrer en Elle et, à travers
Elle, dans ce rapport de Marie avec Dieu.
Marie est Immaculée dès sa concep-
tion, mais nous aussi sommes destinés à
devenir immaculés. Dans le baptême nous
avons reçu la grâce de l’incorruptibilité et
nous sommes dans l’attente de la pleine
réalisation du salut. Notre chemin devrait
viser à revenir à cet état que nous avons
perdu avec le péché originel. Jésus Christ
nous a donné toutes les grâces pour le fai-
re, parmi lesquelles la grande grâce de pou-
voir nous unir à l’Immaculée. Nous appar-
tenons à une humanité corrompue, au point
que d’immortels nous sommes devenus
mortels; on ne peut pas imaginer plus gran-
de corruption!
Pourtant nous ne sommes conscients ni
du poids que cela comporte, ni de la gran-
deur à laquelle nous sommes appelés: celle
de sortir de la corruptibilité. C’est pourquoi
il est très important de comprendre que nous
devons continuellement avancer dans la foi.
Jean-Paul II dans l’encyclique Mulieris
dignitatem
a défini la Sainte Vierge pèlerine
de la foi
et non pas une mystique ou une per-
sonne de grand savoir, mais une femme qui
devait parcourir son chemin. Marie était dis-
ciple de Jésus, docile et humble; attentive à
tout son enseignement.
Nous devons apprendre d’Elle à
concevoir Jésus dans notre âme. Ce n’est
pas impossible…
Comme Marie, qui s’est
ouverte au-delà de toute logique de possibi-
lité humaine: dans la foi elle a dit oui à Dieu,
l’Esprit Saint est descendu sur Elle et Elle a
ainsi pu concevoir le Fils de Dieu. Voici le
processus nécessaire pour concevoir:
accueillir chaque grâce et y prendre part.
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Appelés
à être immaculés
Ce n’est pas de la présomp-
tion ni une hérésie, comme celle
des chastes-cathares (membres
d’une secte du 12ème siècle qui
se considéraient meilleurs que
les autres, c’est-à-dire purs et
parfaits).
L’appel à être immacu-
lés est un appel sérieux, une invitation de
Dieu, et, en même temps, sa promesse.
Etre immaculés est notre destin parce
que c’est la condition pour entrer dans
l’éternelle Patrie. Dans la lettre aux
Ephésiens, S. Paul écrit que Dieu nous a
choisis avant la création du monde pour
nous trouver, en sa présence saints et imma-
culés dans l’amour”
(Ep 1,4-5). Donc c’est
Dieu qui nous veut tels. Il a payé le prix de
notre rachat. Lui-même veut et aspire à
rendre possible cette transformation, réali-
sant ainsi sa promesse. Le don nous a été
fait, mais c’est un don à accueillir. Comme
toujours Dieu ne force pas, ne s’impose pas,
mais veut être autorisé par notre liberté,
accueilli par amour et il attend une adhésion
toujours libre.
Ce n’est pas notre effort humain qui
va nous rendre saints et immaculés, mais
c’est l’union amoureuse et continuelle au
Saint qui nous rend tels.
Envahis par sa
sainteté nous devenons beaux et sans tache.
Revenant à Lui, à notre origine, nous retour-
nons à nous-mêmes, à notre vraie identité,
c’est-à-dire au statut primitif sans péché et à
la dignité perdue des fils de Dieu, qu’Il ne
renonce jamais à nous proposer.
Comment accueille-t-on le don que Dieu
nous offre, c’est ce que nous voyons parfai-
tement en Marie qui, depuis le début a
accueilli le don divin et l’a conservé intact
toute sa vie. Dans son Sein immaculé la
Vierge a engendré le Christ, Chef de l’Eglise
et elle continue maintenant à engendrer tout
le Corps Mystique, pour que, comme est le
Chef ainsi soit tout le Corps dont nous fai-
sons tous partie, sanctifiés et purifiés conti-
nuellement de toute tache.
Marie, à Medjugorje dans ces années,
nous est très proche. Et ce n’est pas un
hasard.
Jésus nous envoie la Mère
Immaculée pour engendrer et préparer des
fils immaculés, parce que Jésus a besoin de
pouvoir compter sur chaque membre de son
corps: qu’il soit uni à Lui et, avec Lui, offert
au Père. Nous sommes fils d’une Femme
libre, qui n’a jamais été soumise à l’escla-
vage du péché parce qu’elle n’a jamais per-
du l’unité totale avec Dieu. Chez nous c’est
le parcours inverse: nous sommes appelés
pendant notre pèlerinage terrestre à revenir
à cette union en nous
laissant rejoindre par
Dieu qui se penche sur
nous, désireux de la
rétablir définitivement.
Saints et immaculés
on ne le devient que
par amour,
revêtus de
cette humilité qui
nous révèle ce que
nous sommes vrai-
ment, et de simplicité;
deux vertus qui permettent à Dieu de faire
en nous de grandes choses, comme il a fait
en Marie.
Le Coeur Immaculé de notre Mère est
une flamme qui brûle continuellement: nous
brûle d’amour, sans nous faire de grands
discours. Elle est là, et elle veille sur notre
cheminement.
Quand nous deviendrons de vrais fils de
la Mère, nous serons aussi sa descendance
qui écrase la tête du serpent (cf.
Apocalypse). Marie est en quête de ces fils
qui l’aideront avec un coeur totalement libre
et disponible pour Dieu, qui n’ont intérêt et
jouissance qu’en ce que Dieu veut et dont Il
a besoin. Telle est l’expérience de tous les
saints - connus et inconnus - en qui vit une
fidélité profonde à l’union avec Dieu, plus
forte que la peur, la douleur et la mort.
Dieu nous veut immaculés parce qu’il
veut se faire voir en nous, il veut faire
briller son image imprimée en nous pour
toujours. A travers les chrétiens, Christ veut
montrer son visage à tous, se faire connaître
et aimer. C’est à nous, qui sommes les
membres vivants de son Corps, de donner
un témoignage authentique, vivant et opé-
rant de notre Chef: montrer à tous sa beauté
qui enchante et séduit.
Etre immaculés veut donc dire: être
transparents, clairs et limpides, renoncer
à toutes les couches de badigeon accumu-
lées pendant la vie ou même héritées des
générations: couches qui couvrent, obscur-
cissent et cachent l’image de Dieu impri-
mée en nous.
En qui est transparent, transparaît
Dieu. C’est quelqu’un qui n’aspire qu’à se
mettre au service de Dieu et à lui plaire en
tout: vouloir et oeuvre, à aimer ce qu’il
commande et vouloir ce qu’il promet, fixant
toujours son coeur là où est la vraie joie
(oraison du 2lème dim. du temps ordinaire).
En vivant ainsi, nous nous libérons de toute
notre “Babel”, de tout ce que nous cher-
chons à construire pour notre gloire, en nous
voulant indépendants de Dieu. Tout en nous
doit être par Christ, avec Christ et en
Christ!
Ce n’est qu’ainsi que nous sommes
fils dans le Fils et aimés dans l’Aimé, saints
et immaculés dans l’amour.
sr. Ana Simic’
Dans sa vie, tout homme a vécu des
moments dans lesquels tout lui apparaissait
hermétiquement fermé. C’est l’expérience
de chaque créature; mais en Dieu il y a tou-
jours une porte qui reste ouverte. En tant que
créatures nous vivons l’expérience de nos
limites, mais si nous sommes ouverts à la
présence de l’Esprit Saint en nous, si nous
permettons qu’Il nous guide au-delà, nous
avons la possibilité de les dépasser.
Parfois c’est un passage intérieur très
mince, les psychothérapeutes le définiraient
‘inconscient’, mais dans la grâce rien n’est
inconscient. Marie s’est abandonnée au-delà
de la conscience et a permis que l’Esprit
Saint la guidât. Si nous sommes attentifs à
ces itinéraires intérieurs, nous trouverons
toujours des passages et nous ne nous senti-
rons pas enfermés.
Faisons un autre pas avec Marie: son
passage définitif au pied de la croix, où
Marie s’est ouverte à l’espérance contre
toute espérance.
Le Fils, le Sauveur du
monde avait été tué et Elle, outrepassant la
douleur et le désespoir, s’est offerte Elle-
même. Elle s’est offerte au-delà de toute
logique humaine pour entrer dans l’amour
infini de Dieu. Et c’est à ce point que Marie
devient la Mère de l’Eglise et de l’humanité:
après avoir dépassé les barrières de la mort,
du péché et de satan, elle s’est trouvée libre,
à tel point que Dieu a librement utilisé sa
maternité pour arriver à nous. La consé-
quence logique de tout ceci est l’expérience
de la Pentecôte dans laquelle Marie, réunie
dans le Cénacle avec ses fils, est en mesure
d’accueillir la plénitude de l’Esprit Saint.
C’est un passage important aussi pour nous:
si notre réponse à Dieu est intégrale et
inconditionnelle, la plénitude de Dieu se
déverse en nous et Dieu Trine et Un descend
et se manifeste. Et c’est la Pentecôte.
Je résume ce point: pour recevoir la
plénitude est importante notre réponse
pleine et entière.
Que celui qui désire vivre
la Consécration au Coeur Immaculé de
Marie et rester en lui s’efforce d’entrer dans
cette intégrité avec Marie; et si c’était néces-
saire, qu’il demande de l’aide: elle lui sera
accordée, avec toute la protection qui lui ser-
vira sur cette route. Parfois il peut sembler
que manque la protection, que nous courons
à la ruine, jusqu’à nous demander: “Où est
Dieu? Pourquoi m’a-t-il abandonné”?. Mais
vraiment pour que Dieu nous protège il faut
qu’il nous abandonne apparemment; comme
la maman qui laisse le petit enfant tout seul
debout pour qu’il s’efforce de rester droit et
de marcher. Tout réside dans la bonté de
Dieu, quand nous le regardons avec les yeux
de la foi, de l’espérance et de l’amour.
C’est le temps de l’élévation des âmes,
de l’Eglise et de l’humanité. C’est le temps
d’un virage, pour celui qui le désire: le vira-
ge du triomphe de Dieu, de l’Immaculée, du
triomphe de tous ceux qui appartiennent
complètement à Dieu. Nous accueillons
Marie comme la Mère de Dieu; nous entrons
dans ce rapport vital avec la Mère qui nous
adresse vers le Père. Alors entre nous et Elle
ne subsistera aucun doute, ni perplexité, ni
prière en suspens dans l’air, parce que
chaque mot et chaque prière qui entrent en
relation avec Marie recevront une réponse.
Entrer dans un rapport vivant avec Notre
Mère signifie savoir cueillir cette réponse.
Alors nous serons tous des voyants, chacun
dans sa propre originalité, parce que Dieu
clarifiera en nous le mystère de notre vie,
dans le Coeur Immaculé de Marie.
Laisse que ton amour résonne de ma voix et sur mon silence se pose.
Laisse-le pénétrer au travers de mon coeur
dans l’obscurité du sommeil et jusqu’à l’aube du réveil.
Fais-le brûler de ce grand feu de mes désirs et parcourir
tous les courants de mon amour.
Et ton amour laisse-le-moi porter en ma vie
comme une harpe sa musique.
Laisse-moi te le rendre à la fin avec aussi ma vie.
(Tagore)
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Marie, Mere
de l’Eucharistie vivante
Il existe une relation profonde qui unit
de façon vitale la présence de Marie dans
ce monde avec l’eucharistie.
Déjà à Fatima,
les bergers ont été préparés à la rencontre
avec la Sainte Vierge, à travers le “Pain de
Vie” et le “Calice du Salut” que leur apportait
de façon miraculeuse la main de l’ange de la
Paix, lors des apparitions célestes au Cabejo
(cf. Journal de Sr Lucie de Fatima). Ce fut
certainement en vertu de cette grâce eucharis-
tique spéciale, extraordinairement vive et
opérant dans le coeur des petits témoins de
l’amour très pur de l’Immaculée, qu’elle put
leur demander, depuis la première apparition:
“Voulez-vous vous offrir à Dieu...en acte de
réparation pour les péchés...et de supplication
pour la conversion des pécheurs?” (cf.
Journal de Lucie) obtenant tout de suite un
“oui” sans réserve.
A Medjugorje, où Marie désire que se
réalise, avec notre aide, tout ce qu’elle
veut réaliser “selon les secrets commencés
à Fatima”
(cf. Mess. 25-08-91), la dimen-
sion eucharistique est encore plus explicite
et plus centrale. Là en effet, comme elle
nous le répète aussi dans le dernier message
mensuel, la Vierge nous appelle non seule-
ment à nous approcher quotidiennement,
avec une intime participation du coeur, au
mystère eucharistique: “Participez chaque
jour à la sainte messe, en recevant la Sainte
Communion”
(Mess. 24-06-1983),
Participez activement à l’Eucharistie”
(Mess. 26-07-1984), mais encore plus radi-
calement, à impliquer tous les moments de
notre vie dans le tourbillon enflammé de
l’Amour trinitaire présent dans l’Eucharistie
jusqu’à se faire “par le Christ, dans le Christ
et avec le Christ”, vraie “nourriture” spiri-
tuelle pour le monde: “Chers fils, je vous
invite aujourd’hui encore à être l’amour là
où il y a la haine, la nourriture là où il y a la
faim”
(Mess. 25-09-04). Marie, “femme
eucharistique” avec sa vie tout entière”
(Ecclesia de Eucharistia n°53) nous appelle
effectivement à devenir, comme Elle l’a été
de façon exemplaire, vraie “eucharistie
vivante” donnée à tous les hommes pour le
salut de l’univers.
C’est là le noyau profond de l’appel
spirituel de Medjugorje, une grâce inten-
sément eucharistique,
qui a ses racines et
son fondement le plus vrai, constitutif dans
ce mystère d’Amour “sans mesure” renfer-
mé dans le coeur du Très-Haut, qui palpite
incessamment dans l’eucharistie. Une grâce
qui veut faire de chacun de nous un signe
vivant et un canal pur pour la création tout
entière de ce même feu d’Amour divin qui
brûle dans le Sacrement de l’Autel. “Vous
ne comprendrez jamais assez la profondeur
de l’amour divin qui nous est laissé dans
l’Eucharistie”
(Mess. 26-07-04).
Voilà donc la grâce indicible que
l’Esprit “avec des gémissements inef-
fables” demande aujourd’hui pour son
Epouse.
Tel est aussi l’appel prophétique
que le Pape actuel adresse, particulièrement
dans cette année consacrée à l’Eucharistie, à
l’Eglise universelle: “Marie a fait sienne, par
toute sa vie unie au Christ, la dimension
sacrificielle de l’Eucharistie” et “toute
Nouvelles de la terre bénie
A Medjugorje
avec les pèlerins de la charité
Apparition sur Podbordo
Nous venions d’arriver à Medjugorje,
mais nous savions déjà que cette soirée on
pourrait participer sur la colline à la prière
du voyant Yvan avec son groupe et donc à
l’apparition. Des milliers de personnes
étaient là-haut. Une nuit sans lune, mais
avec un firmament fantastique, tout scin-
tillant d’étoiles. Avec les chants et le rosaire
nous avons attendu l’arrivée de l’Etoile la
plus belle: Marie. Et elle est arrivée!
Un silence profond, irréel. Nous étions
tous saisis par Elle, dans un colloque intime
avec Elle. Que de choses chacun des milliers
qui étaient présents ont pu lui dire, dans ces
longues minutes de silence! Combien d’in-
vocations, de requêtes, de mercis! D’une tel-
le intensité ce Notre Père et ce Gloria priés
vraiment avec Elle vers le milieu de l’appa-
rition.
A la fin, après le “Magnificat” Yvan a
raconté: “Cette soirée, la Vierge est venue
particulièrement joyeuse. Elle était avec
trois anges. A peine arrivée, elle nous a
salués en disant: “Jésus-Christ soit loué, mes
chers fils”! Puis elle a prié pendant un temps
assez long sur nous tous présents, les mains
étendues et nous a tous bénis de sa bénédic-
tion maternelle. Ensuite elle a prié spéciale-
ment sur les malades. Ce soir, la Vierge a dit:
Chers fils, je vous invite à prier pour la
paix, la paix, la paix, la paix, chers flls.
Merci, chers fils pour avoir répondu à mon
appel.”
Avec la Vierge nous avons prié un
Notre Père et un Gloria. Et puis elle s’en est
allée dans le signe de la lumière et de la
croix, en nous saluant: Allez en paix, mes
chers enfants
”.
Nous sommes descendus le coeur débor-
dant de joie, mais conscients d’une plus clai-
re responsabilité; nous devons intensifier la
prière pour obtenir le don de la paix. Il suf-
fit de regarder ce qui arrive dans le monde
pour comprendre combien la Vierge a raison
d’être préoccupée.
Sur le Krizevac
pour la fête de la Croix
Très intenses et nombreux les pèleri-
nages à l’occasion de la fête de l’exaltation
de la Croix. Selon la tradition, de nombreux
pèlerins croates sont arrivés à pied, même de
loin, marchant des journées et dormant la
nuit sur le bord des routes. Pendant les
longues décennies du régime communiste,
c’était un événement tout à fait exception-
nel: pouvoir célébrer la sainte messe au
cours de cette fête là-haut, sous la croix. Et
aussi exceptionnelle était la réponse nom-
breuse, émouvante et souffrante des fidèles
catholiques de toute la région.
Depuis 23 ans, il s’y ajoute les pèlerins
venant de toutes les parties du monde et tous
avancent sur les sentiers de la sainte mon-
tagne, le “calvaire” de Medjugorje, qui se
remplit jusqu’à l’invraisemblable.
La croix en ciment a été construite en
1933, quand le pape Pie XI, annonçant
l’Année Sainte de la Rédemption a suggéré
“Revenez à la primitive ferveur”
l’Eglise est appelée à l’imiter dans sa rela-
tion avec ce mystère très saint” (Ecclesia de
Eucharistia
N° 53,54).
Pour que la vie de Dieu circule pleine-
ment en nous et, à travers nous, arrive aux
âmes et à tout l’univers, il faut effective-
ment, comme a su le faire Marie d’une façon
sublime, accueillir sans réserve cette “folie
de la Croix” qui embrase le Coeur du Christ,
au moyen de l’offrande inconditionnelle
de la vie “comme sacrifice vivant, saint et
agréable à Dieu”
(Rm 12,12). Pour que cela
se réalise concrètement dans notre vie, la
Vierge nous guide dans un chemin spirituel
orienté vers l’ouverture - si l’on répond à
son appel - de tout l’espace intérieur, afin
que le Coeur eucharistique du Christ puisse
se dilater pleinement en nous, jusqu’à
transformer nos pauvres coeurs blessés
en vraie nourriture céleste et en fontaine
d’eau vive pour le monde.
Pour cela Marie
nous appelle à la contemplation incessante -
en union intime avec son Coeur Immaculé -
du visage du Christ, vivant et présent de
manière tout-à-fait spéciale dans le Très
Saint Sacrement, pour nous conduire gra-
duellement à une communion stable de
l’âme avec l’Epoux céleste, où réside la
source de l’Amour pur de Dieu pour toute sa
création. “Adorez sans interruption le Très
Saint Sacrement de l’autel. Je suis toujours
présente quand les fidèles sont en adoration.
C’est à ce moment qu’on obtient des grâces
particulières.”
(Mess.15-03-1984).
Marie nous invite donc à nous avancer
bien loin, au-delà de tout niveau dévotion-
nel seulement louable,
pour instaurer avec
le Fils vivant et ressuscité dans
l’Eucharistie, “un vrai et authentique dia-
logue d’amour” (cf. Novo Millenio Ineunte
N° 33) capable de susciter “ un vrai déchaî-
nement du coeur,” (idem), une authentique
ivresse de communion nuptiale avec le
Coeur Eucharistique de Jésus, unique source
de vie nouvelle pour l’univers entier de ce
“fleuve d’eau vive, limpide comme le cris-
tal” (Ap 22) qui fait germer des fruits de vie
aptes à guérir les nations” (idem): “Chers
fils! Je vous invite à vous énamourer du Très
Saint Sacrement de l’autel. Adorez-le, mes
enfants, dans vos paroisses et ainsi vous
serez unis avec le monde entier. Jésus
deviendra votre ami et vous ne parlerez plus
de Lui comme de quelqu’un qu’on connaît à
peine. L’unité avec Lui vous sera joie et vous
deviendrez témoins de l’amour qu’a Jésus
pour toute créature. Petits enfants, quand
vous adorez Jésus, vous êtes proches de moi
aussi
(Mess. 25-09-1995).
Telle est la vraie voie de la paix sur
laquelle Marie ne cesse d’attirer infatigable-
ment les pas vacillants de ses enfants! Ce
n’est que de là que pourront surgir des cou-
rants bien affirmés de vie nouvelle pour
l’Eglise et pour le monde!
Faire entrer ses fils dans le sanctuai-
re céleste à travers la porte immaculée
de son Coeur
pour les introduire pleine-
ment dans la liturgie cosmique de
l’Agneau Immolé, afin qu’en chacun palpi-
te le Coeur eucharistique du Fils divin
offert pour le salut du monde c’est la
suprême aspiration de la Mère. C’est là
l’unique source de tout don parfait, le
signe et l’annonce authentique de ces nou-
veaux cieux et de cette nouvelle terre que
toute la création attend avec impatience et
qui déjà resplendissent au coeur de qui a
décidé de répondre sans conditions à l’ap-
pel de la Reine de la Paix.
Giuseppe Ferraro
6
background image
Le Père Slavko
Barbaric’
est resté
dans le coeur de nous
tous. Sa charge d’hu-
manité et la profon-
deur spirituelle qu’il
réussissait à trans-
mettre sont imprimées
dans notre souvenir et
continuent à vivre à
travers les nombreux
écrits qu’il a laissés. Nous puisons dans son
livre “Priez ensemble avec un coeur
joyeux”
pour continuer à réfléchir sur les
divers aspects de la prière communautaire.
A propos, profitons de l’occasion pour rap-
peler l’anniversaire de sa mort survenue
le 24 novembre 2 000.
Le silence du coeur
condition pour
la rencontre avec Jésus
Souvent la Vierge dans ses messages,
nous invite au silence du coeur et ainsi nous
enseigne les conditions fondamentales de la
prière. La rencontre a besoin de temps et de
ce silence du coeur qui provient de la liberté
intérieure et de l’amour. Qui est libre et
aime, aura dans son coeur la paix et le silen-
ce grâce auxquels il sera prêt à écouter les
autres en lui-même et en Dieu.
A ce propos il est important de com-
prendre comment se perd le silence du
coeur.
Toute forme de dépendance de soi,
des autres ou des choses matérielles, mena-
ce ce silence et cette paix. Si quelqu’un par
exemple nous a offensé, dans notre coeur
sont nées des pensées qui ont engendré la
rage, l’égoïsme, l’orgueil, le désir de ven-
geance et nous ne sommes plus disposés à
écouter ni ceux qui nous entourent, ni Dieu.
Pour que notre prière puisse être une ren-
contre dans le silence et dans la paix, nous
devons avant tout prier jusqu’à ce que le
coeur soit libre
de tout ce qui entrave la ren-
contre avec Dieu. C’est pour cela que la pre-
mière partie de la prière doit être toujours
une purification et celle-ci doit comporter
le pardon
et la libération. Ce n’est qu’après
cette vérification qu’une nouvelle rencontre
est possible. Bien des chrétiens ne prient pas
ou prient bien peu et donc ne vivent jamais
la prière comme quelque chose qui libère et
dispose au bien et ils perdent ainsi le sens de
la prière.
Plus l’homme est opprimé et a des expé-
riences négatives, plus il a besoin d’une
prière de préparation à la rencontre de la
prière. Dans le programme de la prière du
soir de Medjugorje, c’est cette préparation
qui consiste à réciter le rosaire une heure
avant la messe. La Vierge a toujours recom-
mandé de réciter la prière pour la purifica-
tion afin de pouvoir prier correctement.
Sans cette préparation il n’y aura pas
rencontre et, sans rencontre, il n’y a pas
non plus des fruits de la prière.
Celui qui,
après la prière, est irrité, triste, égoïste, fermé
aux autres, doit se demander sérieusement
que faire et combien prier encore pour pou-
voir vivre les promesses que Dieu a faites à
ceux qui l’ont rencontré dans la prière.
Imprégnons-nous dans la prière, indivi-
duelle, familiale et de groupe afin que notre
p. Slavko
nous enseigne la prière
La peur
ne nous rend pas chrétiens
Fin septembre,
avant de quitter
Medjugorje pour une mission, je suis allée
chez MIRJANA et lui ai demandé ce qu’il y
avait de plus important à transmettre aux
Américains dans mes conférences. Sans
même prendre le temps de réfléchir, cette
réponse jaillit de sa bouche: “Donne-leur
l’espérance! Montre-leur de l’amour!”
En évoquant quelques-uns des fardeaux
et problèmes des gens en Occident, elle
attira mon attention sur l’épidémie de
peur
qui affecte tant de coeurs aujour-
d’hui. Nous savons bien que Mirjana, tout
comme les cinq autre voyants, refuse de
mettre de l’eau dans son vin quand il s’agit
de partager des paroles exigeantes de la
Sainte Vierge. Toutefois, ce matin-là,
Mirjana me surprit lorsqu’elle dit: “Ceux
qui ont peur ne sont pas croyants”.
Au
premier abord, ces mots peuvent sembler
durs. Mais en y réfléchissant, ils nous
offrent de bonnes raisons de nous réjouir et
d’espérer. C’est tout simple: plus nous
nous attachons à Jésus, moins nous avons
peur. Plus nous nous rapprochons de
Dieu, plus la peur s’éloigne de nous
.
Nous devons vraiment nous mettre dans la
tête que la peur et l’amour sont incompa-
tibles. Là où se trouve l’amour, la peur est
absente, et puisque Dieu est pur amour,
l’amour vrai bannit la peur.
Mirjana m’a rappelé ce merveilleux
message reçu dans les années 80: “Ceux qui
prennent Dieu le Père comme père pour leur
famille, qui me prennent (Marie) comme
mère, et qui prennent l’Église comme leur
maison, ceux-là n’ont rien à craindre de
l’avenir, rien à craindre des secrets. ”
Puissent ces mots être encadrés dans chaque
foyer! J’aime beaucoup la manière dont
saint Paul résume cela: ‘Si Dieu est pour
nous, qui sera contre nous?’ (Rm 8, 31).
En fait, la seule peur que nous devrions
laisser entrer dans notre coeur est la peur
d’être séparés de Dieu (par le péché grave et
le rejet de la miséricorde). Etre séparé de
Dieu est le seul vrai désastre. La Vierge le
souligne ainsi: “Je vous en prie, ne permet-
tez pas que je verse des larmes de sang à
cause des âmes qui se perdent dans le
péché” (22 mars 1984).
Après ces propos sur la peur, Mirjana
continua et dit avec conviction: “ Tu sais, il
n’y a rien que nous ne puissions obtenir par
la prière et le jeûne. Quelquefois les gens me
demandent: ‘Mirjana, que puis-je faire, dans
cette situation, à part prier?’ Ils demandent
cela parce qu’ils n’ont pas encore compris la
grande puissance de la prière! Pourquoi
devrions-nous chercher un autre moyen
alors que nous avons déjà le meilleur et le
plus puissant? Notre effort devrait consister
à prier mieux, à prier davantage, en ayant
davantage confiance en Dieu qui nous guide
comme un père ses enfants! Cette confiance
ne laisse aucune place à la peur. C’est elle
qui rend notre prière si puissante”.
Sœur Emmanuel
vie se forme selon la volonté de Dieu et que
nous puissions, déjà sur terre, vivre la plé-
nitude de la vie de Dieu
et nous préparer à
la plénitude finale de cette vie que l’oeil de
l’homme n’a pas encore vue, son oreille n’a
pas entendue et son coeur pas désirée, com-
me dit Saint Paul.
aux communautés et aux paroisses situées à
proximité d’une hauteur, d’y construire une
croix, pour rappeler à tous et continuelle-
ment la Rédemption opérée par Jésus. La
croix du Krizevac a 8,56 m. de haut, et le
curé d’alors - Fra Bernardin Smoljan - avec
ses paroissiens, y ont inséré une relique de la
Sainte Croix reçue de Rome et ils y ont
sculpté ces paroles: “A Jésus-Christ,
rédempteur du genre humain, en signe de
notre foi, amour et espérance, en souvenir
du 1900ème anniversaire de la passion de
Christ”. “Jésus, délivre-nous de tout mal!”
En 1988 ont été érigés les reliefs en bronze
des stations du Chemin de Croix, oeuvre de
l’auteur italien Carmelo Puzzolo de San
Piero in Bagno (Forlì) qui sont une aide pré-
cieuse pour la méditation et la prière le long
de la montée.
Après avoir porté secours à tant de
pauvres et réfugiés serbes, musulmans et
croates, nous avons participé, nous aussi, à
la fête, gravissant en méditant le mont sacré.
Pensant au sacrifice de Jésus, là-haut nous
avons uni à son sacrifice, le sacrifice et la
souffrance de tant de frères et soeurs. Non
seulement les 800 000 réfugiés de Bosnie,
mais tous les millions de pauvres et de per-
sécutés complètement oubliés en tant de par-
ties de la terre; les victimes du terrorisme
satanique, les otages innocents...
Même les pullmans des pèlerins
peuvent aider les réfugiés
Un pèlerinage organisé au début de sep-
tembre par un couple est revenu de
Medjugorje avec un chargement extraordi-
naire. Outre la bonne réussite du pèlerinage
par les diverses rencontres, la montée aux
collines, les liturgies, etc...ce groupe a vécu
une grande expérience de charité.
Ils avaient lu mon petit article sur les
centres de réfugiés voisins de Medjugorje,
comprenant tant d’enfants et de jeunes à qui
manque le nécessaire pour survivre. C’est
pourquoi ils ont décidé d’aller dans un
supermarché à la périphérie de Medjugorje
pour acheter des denrées alimentaires de
tous ordres et ainsi remplir à ras bord les
bagages du pullman. Ils ont recueilli des
informations et puis sont partis au centre des
réfugiés de Tasovcici, à peine séparé de
Capljina, sur la route vers Stolac. Là ils ont
trouvé tant de familles de réfugiés qui vivent
depuis plus de 10 ans dans des barraques,
privés même de l’eau. Ils ont parlé avec la
responsable, Madame Lucija, ont déchargé
et tout a été distribué aux mamans, qui ainsi
ont pu donner quelque chose à manger à
leurs enfants.
Tous heureux: tant les pauvres que les
pèlerins bienfaiteurs, qui ont fait une expé-
rience très forte, leur laissant un signe indé-
lébile. Beaucoup assurent que ce contact
humain avec ces pauvres a été le moment le
plus beau de tout le pèlerinage.
Ils ont expérimenté que la prière n’est
pas stérile, mais dilate le coeur et l’ouvre à
l’amour. Nous espérons que beaucoup
d’autres groupes de pèlerins puissent imiter
cet exemple.
Alberto Bonifacio
Centro Informazioni Medjugorje
Via S. Alessandro, 26
23855 PESCATE (LC)
tel. 0341-368487 – fax 0341-368587
e-mail: b.arpa@libero.it
7
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Virements internationaux:
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IBAN :
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BIC :
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Echo sur Internet:
http://www.ecodimaria.net
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
Les lecteurs écrivent…
Père Joseph Buffoni du Malawi
(Afrique) - A tous, un grand merci pour
votre zèle à expédier “Echo de Marie”. Je
l’ai reçu hier et ce jour je l’ai distribué. C’est
un beau cadeau. Comme j’ai toujours dit à
mon groupe: Medjugorje se fait de la propa-
gande par les faits: l’amour de la prière, la
confession, la conversion etc. Les paroles
sont et restent ce qu’elles sont, mais les faits
demeurent et parlent d’eux-mêmes.
Toujours un souvenir dans une prière réci-
proque. N’oubliez pas de sourire... De mon
côté je célèbre les messes selon les inten-
tions de la Vierge, et ceux du groupe intensi-
fieront leurs prières, et ainsi nous souhaitons
que la Providence opère quelques miracles
qui lui sont particuliers; et à nous d’applau-
dir pour sa générosité. Je bénis et je salue
tout le monde de tout coeur avec un grand
“merci”.
Marie-Thérèse Konrad, de Suisse - Je
jouis chaque fois que m’arrive Echo. Merci
infiniment.
Margarita Rincon, d’Australie - Merci
mille fois pour l’envoi d’Echo de Medjugorje.
Je jouis tellement de sa lecture.
Hector Fundora de Cuba - Salut ami-
cal à vous, de Cuba et mon bon souhait de
paix et de bien pour tous vos collaborateurs.
Votre Echo est formidable et enrichit beau-
coup ma vie spirituelle, comme d’ailleurs
celle des frères de ma paroisse. Avec foi je
prie pour que Notre Mère et Dieu vous com-
blent de nombreuses bénédictions.
Edwin Romero Martinez de Bogotà,
Colombie - Avec joie j’ai reçu il y a une
semaine mon premier exemplaire de l’Echo
de Marie
et je veux vous remercier d’un
message si extraordinaire qui nous est servi
pour connaître et réveiller l’intérêt sur les
apparitions de la Vierge Marie. Il a été aussi
une exhortation pour augmenter la récitation
du rosaire et la dévotion à notre Mère du
Ciel.
Lire le message de l’apparition permet
de comprendre la grandeur et l’importance
d’un changement de vie dans le monde
actuel et de palper clairement la miséricorde
de Dieu, qui, à travers Notre- Dame nous est
transmise mois après mois et devient active
et actuelle. Que Dieu, Père miséricordieux
trouve en vous sa complaisance et vous don-
ne la grâce de continuer à répandre le mes-
sage de Marie dans le monde entier. J’espère
bientôt recevoir mon second exemplaire et
collaborer ainsi à cette noble cause.
Beatrice Laureti de Casperia (I) -
Aimable Rédaction, je vous écris parce que
je voudrais que vous m’envoyiez votre petit
journal Echo de Marie. Je viens juste de
rentrer de Medjugorje et c’est là que je l’ai
trouvé. Il est très intéressant parce qu’il est
clair et qu’il explique bien tant de choses.
Je voudrais recevoir les numéros déjà parus
de 2004 si vous en avez de disponibles par-
ce que, lire ce journal c’est se nourrir d’une
vraie nourriture et boire quand on est
assoiffé.
Nourrissons
la famille del’ECHO
Il est une réalité de plus en
plus évidente, la dimension fami-
liale qui réunit tous ceux qui
gravitent autour de l’Echo de
Marie:
depuis celui qui le conçoit
jusqu’à celui qui le produit,
depuis celui qui s’engage à le dif-
fuser jusqu’à celui qui le reçoit
dans les coins les plus reculés de la planète.
L’étendue de l’espace que l’Echo réussit à
parcourir a quelque chose d’incroyable si
nous pensons à la simplicité de sa couvertu-
re typographique et à la pauvreté des
moyens employés pour que vive l’Echo.
Humainement c’est presque impen-
sable, surtout à la lumière de cette société
qu’est la nôtre, d’une technologie de plus
en plus raffinée, liée à des paramètres
esthétiques exigeants et réglée par la loi du
profit. Et pourtant ce petit périodique arrive
aux mains d’innombrables personnes “de
toutes langues, races, peuples et nations”
(cf. Ap 7,9).
Nous ne pouvons pas fournir des
chiffres officiels à propos des exemplaires
imprimés, parce qu’un très grand nombre
sont des exemplaires reproduits à travers
les photocopieuses,
ou “déchargés”
d’Internet et ensuite diffusés manuelle-
ment. Dix-sept sont les langues “offi-
cielles” dans lesquelles Echo est traduit,
mais bien plus nombreuses les langues
locales qui le retraduisent pour en faciliter
la lecture aux minorités linguistiques et
dialectales répandues sur la terre.
La tentation subtile d’éprouver un mou-
vement d’orgueil est quand même tout de
suite éteinte par l’évidence que tout cela
ne peut être l’oeuvre de l’homme,
et que
seulement la puissance de la grâce rend
possible l’impossible.
Marie en avait fait
l’expérience dans sa propre vie au moment
de l’Annonciation, quand, à partir de rien
elle s’était trouvée enceinte d’un fils “venu
d’ailleurs” (cf. Lc 1,34...) Aujourd’hui,
avec un tendre amour,
la Sainte Vierge conti-
nue à être témoin et
missionnaire de l’apti-
tude de Dieu à créer à
partir de rien et à faire,
avec du peu,
de
grandes oeuvres. C’est
d’Elle vraiment le
coeur de qui écrit ce
journal,
d’Elle,
les
mains qui le confec-
tionnent, d’Elle, les
pieds qui le distri-
buent, d’Elle, les fils qui le reçoivent...
L’ECHO est DE MARIE, et c’est pour-
quoi nous l’aimons bien.
A la fin de cette année où nous avons
fêté les 20 ans de l’Echo, nous en sommes
à faire des bilans et à regarder audelà, pour
garantir un avenir de plus en plus fécond et
fructueux à cet humble instrument d’édi-
tion. En regardant la première commu-
nauté des croyants réunie autour de Marie,
nous voyons combien il était nécessaire
que chacun donne quelque chose de soi
pour que tous aient de quoi vivre: “... et ils
mettaient tout en commun; celui qui avait
des biens et des propriétés les vendait et en
faisait part à tous, selon le besoin de
chacun.”
(Ac 2,44).
Dans ce même esprit, conscients que la
Reine de la Paix veut continuer à réunir ses
fils et à leur parler nous désirons partager
avec vous tous le besoin de soutenir
concrètement l’Echo:
avant tout par la
prière, comme beaucoup le font déjà, mais
aussi par une contribution financière, cha-
cun selon ses moyens.
C’est dans le coeur de chacun que se
trouvent la mesure et la nature des
choses à offrir:
service, argent, prière,
sacrifices... Dans l’intime de sa conscience,
que chacun en parle avec Dieu qui est Père
de cette famille et il pourra sûrement voir
clairement ce qu’il doit faire afin de “deve-
nir nourriture” pour les autres à travers les
lignes de notre journal. A tous, de tout
coeur un grand merci.
Stefania Consoli
Responsable de la revue
Que Dieu vous bénisse de toutes les
bénédictions du ciel, et vous rende purs
et saints à ses yeux,
Qu’Il répande sur vous les richesses
de sa gloire, vous instruise avec les
paroles de Vérité, vous illumine avec
l’Evangile du salut, vous comble de
joie dans l’amour fraternel.
Villanova M., 1er novembre 2004
Au cours des mois d’août et septembre
2004
les lecteurs d’Echo francophone ont
envoyé 5.985.00 euros. Que les généreux
donateurs veuillent bien trouver ici l’ex-
pression de la gratitude des bénéficiaires.
L’Echo de Marie Reine de la Paix est
gratuit. L’oeuvre vit d’offrandes.
L’ECHO en cassettes-audio pour non-
voyants
(mensuel) les personnes intéres-
sées peuvent s’inscrire à l’adresse ci-des-
sous:
ENVOYEZ TOUT COURRIER
A NOTRE SECRETARIAT
Inscription, demande de renseignement
CHANGEMENT d’ADRESSE
Modifications, offrandes, etc
ECHO de MARIE
B.P. 4602
F-45046 ORLEANS Cedex 1
C.C.P. DIJON 4480-19 R
E-mail : echodemarie@free.fr
“L’Eucharistie est le sacrement dans lequel
vient à se faire présente l’éternité
dans le temps, la Trinité dans l’histoire…
L’Eucharistie est l’événement
de la beauté qui sauve”.
Bruno Forte
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