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Echo de Marie Reine de la Paix 169 (Mai-Juin 2003)

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Eco di Maria
Regina della Pace

Français 169

 



Message de la B.V.Marie, le 25 mars 2003:

"Chers enfants, aujourd'hui encore, je vous appelle à prier pour la paix. Priez avec le cœur, petits enfants, et ne perdez pas l'espérance car Dieu aime ses créatures. Il désire vous sauver, un par un, à travers mes venues ici. Je vous invite sur le chemin de la sainteté. Priez, dans la prière vous êtes ouverts à la volonté de Dieu, et ainsi, en tout ce que vous faites, vous réalisez le plan de Dieu en vous et à travers vous.

Merci d'avoir répondu à mon appel."

 

Sur le chemin de la sainteté

En cette heure si triste pour le monde, tandis que la guerre sème mort et souffrance, Marie nous invite à continuer à prier pour la paix, à prier avec le cœur, à ne pas perdre l'espérance. Egalement le Pape nous appelle avec insistance à prier pour la paix. Ce n'est pas une évasion, ce n'est pas un désengagement. Nous ne sommes pas invités à réciter quelque oraison distraitement, à accomplir quelque oeuvre de charité et puis passer outre et déléguer à Dieu tout le reste.

Nous sommes appelés à entrer dans le mystère de la sainteté de Dieu pour résoudre avec Lui cette terrible guerre. Je vous invite sur le chemin de la sainteté. C'est la voie sur laquelle avance le Saint-Père et nous, nous devons le suivre. Ne perdez pas l'espoir, parce que Dieu aime ses créatures c'est l'encouragement de Marie. Prier, prier avec le coeur, c'est-à-dire régler les battements de notre coeur sur ceux du Coeur Immaculé de Marie, sur ceux du Coeur Sacré de Jésus pour qu'ils ne forment qu'un seul à brûler d'amour pour Dieu et pour les frères. Alors la prière rend ouverts à la volonté de Dieu, capables de l'accueillir en nous. Alors nous comprendrons combien Sa Volonté est grande et belle et désirable et que seulement en elle chaque personne et le monde entier peuvent trouver la vraie paix. Cette paix que Jésus à sa naissance (Lc 2,14), à la veille de sa mort (J. 14, 27) et à sa venue de Ressuscité (J. 20, 19) offre à qui est disposé à la recevoir. En cela se réalise notre sainteté, à permettre que s'accomplisse en nous sa Volonté. C'est pour cela que nous avons été créés, pour cela que le Verbe s'est fait Chair (J. 1, 14), pour cela que Marie nous est donnée pour Mère, pour cela qu'Elle vient à Medjugorje: Il veut vous sauver un par un à travers mes venues ici. C'est la Volonté de Dieu: nous sauver en Jésus par Marie. Que manque-t-il alors à notre salut, à notre sainteté? Seulement notre fiat, seulement notre oui. Nous ne pouvons pas nous cacher derrière de confortables excuses d'indignité, d'incapacité; ce n'est pas à nous à nous faire saints. Nous devons laisser cette tâche à Dieu. Il nous veut saints, c'est-à-dire réservés à Lui, consacrés à Lui. Nous devons seulement Le laisser faire, nous devons nous ouvrir à Son action de grâce, qui ne s'arrête pas à notre personne mais investit le monde entier. Ainsi en tout ce que vous faites vous réalisez le plan de Dieu en vous et à travers vous.

Faits à Son image (Gen. 1, 27), appelés à Sa sainteté (1 P. 1, 15-16), nous retrouvons notre dignité d'hommes dans l'Homme Dieu, notre grandeur de fils dans le Dieu-Fils. Toi frère, toi soeur qui es dans le péché, ne crains pas; rien ne peut retenir le Christ de t'étreindre, si tu désires vraiment son étreinte. Abandonnons-nous à Lui, et Il viendra à toi et restera avec toi, déjà ici, dans le Royaume que Dieu est en train de construire, et pour l'éternité dans son Paradis (Lc 23, 42-43). Toi frère, toi soeur qui es sur la voie de la croix dans ta maladie, dans ta souffrance, tu vis dans ton corps, dans ton âme, ce qui manque aux souffrances du Christ (Col. 1,24) et tu le rencontreras dans ton Calvaire, prêt à accueillir ton visage en sueur et sanglant sur le voile qui accueillit déjà le Sien, et à soutenir ton humanité dans cette fusion. Que s'accomplisse sur moi, sur toi, sur chaque homme, sur chaque femme, la Volonté de Dieu et le monde changera. Frère, soeur, moi homme, moi femme, j'ai besoin de toi plus que tu n'as besoin de moi: ressuscités en Christ, moi aussi je renaîtrai.

Paix et joie en Jésus et Marie.

Nuccio Quattrocchi

Message du 25 avril 2003:

"Chers enfants, je vous invite encore aujourd'hui à vous ouvrir à la prière. Pendant ce dernier carême vous avez compris combien vous êtes petits et combien votre foi est petite. Petits enfants, décidez-vous encore aujourd'hui pour Dieu afin que lui, en vous et à travers vous, change le coeur des hommes et aussi vos cœurs. Soyez de joyeux porteurs de Jésus ressuscité dans ce monde sans paix qui désire ardemment Dieu et tout ce qui est de Dieu. Je suis avec vous, petits enfants, et je vous aime d'un amour particulier. Merci d’avoir répondu à mon appel."

Soyez de joyeux annonceurs de Jésus ressuscité

Le temps du Carême est un temps particulièrement propice pour pénétrer le mystère des 40 jours que Jésus a passés dans le désert (Luc 4,1-13), pour méditer sur nos choix existentiels, sur notre manière de vivre, sur nos rapports avec Dieu et les hommes. C'est le temps où le mystère de la passion et de la mort de Notre Seigneur Jésus se re-propose dans sa bouleversante réalité et actualité. Il ne suffit pas de commémorer sans se laisser pénétrer, de se souvenir sans se laisser changer, d'assister sans se laisser bouleverser; il faut entrer dans l'événement que nous célébrons et donc mourir avec Christ pour vivre avec Lui (Rm.6,8). La Pâque n'est pas le souvenir d'un événement clos dans le temps, mais elle est l'Evénement suprême en acte. En Christ il n'y a plus séparation entre l'homme et Dieu; le voile du temple s'est déchiré (Mc 15,38). Christ entre aux enfers, brise nos sépulcres (Mt 27,52). En Christ ce qui était est encore, ce qui sera est déjà là, parce que, en Lui, passé et futur sont un éternel présent dans le Père. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent en Lui (Col. 1,17) et en Lui sont récapitulées toutes choses, celles du ciel comme celles de la terre.(Eph. 1,10)

Faire Pâque signifie pénétrer et vivre cette réalité, face à laquelle nos limites sont bien évidentes. Au temps du Carême passé vous avez compris combien vous étiez petits et combien petite était votre foi. C'est une constatation qui ne manque pas de nous éclairer, mais qui est surtout lourde de préoccupations maternelles: Petits enfants, décidez-vous aussi aujourd'hui pour Dieu. La sollicitation de Marie n'est pas nouvelle, mais cela n'enlève rien à l'importance de Son invitation; disons mieux: cet aujourd'hui semble en souligner l'urgence. Il faut nous décider aujourd'hui, pas à l'avenir; aujourd'hui et pas demain. Il faut nous ouvrir aujourd'hui à la prière, nous ouvrir pour que ce soit l'Esprit-Saint qui intercède pour nous qui ne savons même pas ce qu'il faut demander.(Rm. 8,26)

Cette décision, notre décision pour Dieu, si souvent réclamée par Marie est indispensable pour que Lui en nous et à travers nous change les coeurs des hommes et aussi nos coeurs. C'est la conversion. C'est accueillir Christ en plénitude de vie et non en paroles, se laisser habiter par l'Esprit pour que Jésus vive en nous et nous en Lui et ensemble dans le Père (Jn 17,21). C'est cela la vie éternelle. Christ est avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde (Mt 28,20). S'il est avec nous, pourquoi avoir peur? Quel que soit le brouillard sur l'horizon de l'humanité, dit le Saint Père dans son message de Pâque, aujourd'hui nous célébrons le triomphe fulgurant de la joie pascale. Si un vent contraire bloque le chemin des gens, si la mer de l'histoire est soulevée par la tempête, que personne ne cède à l'effroi ni au découragement. Christ est ressuscité; Christ est vivant parmi nous, vraiment présent dans le sacrement de l'Eucharistie.

Soyez joyeux annonceurs de Jésus ressuscité, dans ce monde inquiet qui soupire après Dieu et après tout ce qui vient de Dieu. C'est le souhait le plus beau qui puisse se faire pour la Pâque. Portons Jésus; portons-le surtout en nous et ainsi à nos frères. Il est la paix que le monde cherche, Il est la vie à laquelle aspire le monde, Il est la liberté que le monde ne sait donner, Il est la vérité que le monde ignore. Marie nous aime d'un amour particulier; accueillons Son amour et nous ne faiblirons pas. Paix et joie en Jésus ressuscité et en Marie notre Mère.

N.Q.

Centrafrique

Missionnaires en fuite

Des nouvelles assez alarmantes nous arrivent des missionnaires de Centrafrique qui, de plus en plus nombreux doivent fuir hors de la frontière ou retourner dans leur pays.

Récemment, nouvelle tentative de coup d'Etat de l'ex-chef d'Etat-Major qui commande un groupe de rebelles. Ceux-ci, après l'échec du coup d'Etat, ont commencé à saccager les villages et à détruire particulièrement les missions catholiques. La situation sociale est très tendue, les évêques ont dernièrement dénoncé "l'inégale répartition des richesses qui sont toutes aux mains d'une minorité".

La conférence épiscopale centrafricaine, dans un message aux Autorités politiques a affirmé que la crise continuelle du pays trouve sa raison d'être dans le malaise social. Actuellement l'homme centrafricain, privé du minimum nécessaire pour vivre, ne peut ni se soigner, ni se nourrir, ni envoyer ses enfants à l'école; tous ceux qui dépendent de l'Etat, comme les enseignants, ne reçoivent point de salaire régulier depuis plusieurs années, seulement quelques contributions dérisoires.

Les militaires armés, tant ceux du gouvernement que les rebelles, se répandent partout, conquérant (sans qu'on puisse rien leur opposer) une ville après une autre, avec une incroyable férocité; c'est dans cette situation qu'arrivent des nouvelles de missionnaires en divers secteurs qui racontent les mêmes difficultés et les mêmes expériences.

Quelques frères capucins à Bossangoa ont décrit leur odyssée commencée avec l'arrivée des militaires dans la ville. Différents hommes se sont tout de suite présentés à eux pour confisquer une auto et le peu d'épargne qui leur restait, ont tiré quelques coups de feu et sont partis.

Dans l'intervalle, un autre groupe est allé à l'épiscopat où ils ont démoli les bureaux construits depuis peu et finalement ont mis le feu à un dispensaire presque neuf confié à une soeur qui était là, à quelques pas. Quelques jours plus tard les rebelles sont revenus armés de kalashnikovs, ont rassemblé tous les frères dans une salle et les ont menacés pour obtenir quelques sous; ils étaient tous drogués ou ivres, le visage couvert d'un turban à travers lequel on voyait leur yeux pleins de haine. Naturellement ils ont emporté tous les vivres, les autos, l'argent et les chargeurs des batteries électriques qu'ils ont trouvés. Dans les jours suivants, se sont répétées ces "visites", chaque fois accompagnées de scènes de violence. Les razzias ont lieu presque exclusivement en milieu catholique.

Plusieurs prêtres et soeurs ont déjà fui la ville. Alors un avion lybien vient bombarder les rebelles pris au piège, à la suite de quoi commence "la chasse au coupable", à ceux qui ont donné des informations sur leurs déplacements. Sont tués un Français chargé d'un orphelinat, et aussi un journaliste local de la radio diocésaine, et 8 autres personnes, bien sûr toutes innocentes. Peu à peu arrivent par la radio des nouvelles d'autres exactions dans d'autres missions: confrères agressés, frappés et enchaînés; un prêtre africain, Jean-Claude a été tué près de la cathédrale et personne n'a pu participer à son enterrement. Heureusement un général des rebelles, préoccupé du sort des religieux invite les frères à préparer leur fuite sous le couvert de la Croix Rouge; avec eux partiront 6 soeurs de Madagascar et une Française réfugiées depuis quelques jours dans la savane, deux prêtres responsables du séminaire avec leurs 30 séminaristes.

Angoissés, les Pères ont fait et défait plusieurs fois leurs valises, ne sachant pas que sauver et emporter; ils partent, escortés de quelques rebelles amis ,et d'autres soldats se jettent sur ce qui reste de la mission. Au cours du chemin, d'autres religieux s'unissent à eux, abandonnant aux mains des bandits leur menuiserie, leurs bureaux, leurs centres agricoles péniblement construits pendant ces 30 dernières années et qui avaient donné un peu d'espérance aux gens du lieu.

En traversant les villages déserts et les maisons brûlées, le groupe rejoint la frontière sous l'égide du CIAD et est accueilli par l'évêque et par l'Eglise locale; de là on les mène à N'Djamena et chacun rejoint en avion son propre pays, selon les indications de ses supérieurs. Ce n'était évidemment pas le moment pour eux de recommencer une autre mission après ces semaines de fatigue, épuisés qu'ils étaient, mais une soeur de Madagascar a eu ce mot: "Je dois retourner, parce que ma mission n'est pas encore achevée; elle exprimait les sentiments de chacun d'eux qui suivront avec angoisse les nouvelles arrivant de "leur" Centrafrique.

Sabina Rosciano

L'Eglise vit de l'eucharistie

Il a choisi le Jeudi-Saint, jour où l'on fait mémoire de l'Institution de l'Eucharistie au cours de la Dernière Cène, pour signer sa 14ème encyclique: Ecclesia de Eucaristia.

En cette 25ème année de son ministère pontifical le Pape a voulu donner ainsi à la communauté des fidèles catholiques un document où il souligne de la façon la plus claire la place centrale de l'Eucharistie dans l'Eglise du Christ. La première phrase en synthétise le sens avec exactitude: L'Eglise vit de l'Eucharistie...A quoi il ajoute: l'Eucharistie est ce qui permet à l'Eglise d'être ce qu'elle est.

C'est un document d'une profondeur extraordinaire qui veut mettre en lumière quelques aspects liés à la célébration eucharistique et au culte de l'Eucharistie, que le temps et "de nouvelles tendances" ont contribué quelque peu à assombrir, surtout quand le Mystère Eucharistique est dépouillé de sa valeur sacrificielle et vécu comme une simple rencontre conviviale et fraternelle.

"L'Eucharistie est un don trop grand pour lui infliger des ambiguïtés et des réductions". écrit le Pape. C'est de façon continue que "L'Eglise vit du sacrifice rédempteur et elle y accède non seulement au moyen d'un souvenir plein de foi, mais aussi dans un contact actuel, parce que ce sacrifice redevient présent, se prolongeant sacramentellement en toute communauté qui l'offre par les mains du ministre consacré. "

Dans le document, il y a beaucoup de points importants, utiles à lire et à méditer; donc, dans ce bref article, plutôt que de les synthétiser, nous invitons ceux qui peuvent se procurer l'encyclique dans leur langue, à la lire afin de comprendre l'invitation adressée à chacun de s'unir personnellement au sacrifice du Christ, contribuant ainsi au salut d'une humanité malade. "En donnant à l'Eglise son sacrifice, le Christ a voulu en même temps, faire sien le sacrifice spirituel de l'Eglise, appelée à s'offrir elle-même avec le sacrifice du Christ. Et celui qui nous l'enseigne--au sujet des fidèles-- c'est le concile Vatican II: "Participant au Sacrifice eucharistique, source et sommet de toute la vie chrétienne, ils offrent à Dieu la Victime divine, et eux-mêmes avec elle."

Nous venons de célébrer la Pâque du Christ, avec sa passion et sa mort et aussi sa résurrection. Il est beau de savoir que c'est justement avec l'Eucharistie que l'on assimile, pour ainsi dire, le "secret" de la résurrection: "Celui qui se nourrit du Christ dans l'Eucharistie n'a pas à attendre l'au-delà pour recevoir la vie éternelle: il la possède déjà sur la terre, comme prémices de la plénitude future, qui concernera l'homme dans sa totalité, explique l'encyclique. Dans l'Eucharistie, nous recevons effectivement aussi la garantie de la résurrection corporelle à la fin du monde: Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour" (Jn 6,54).

Répétons l'invitation de nous mettre à lire ce texte et à approfondir la connaissance du Mystère eucharistique pour le vivre en étant de plus en plus conscients et responsables, non par habitude mais par conviction. Une fois connue la valeur, celle-ci nous fera comprendre l'importance d'une participation vivante et consciente, en ce qui nous regarde, car dans la célébration eucharistique nous nous unissons de façon très spéciale à la liturgie céleste "nous associant à cette multitude innombrable qui crie: Le salut appartient à notre Dieu assis sur le trône et à l'Agneau (Ap. 7,10). L'Eucharistie est en fait une trouée dans un ciel qui s'ouvre à la terre. C'est un rayon de gloire de la Jérusalem céleste qui pénètre les nuées de notre histoire et éclaire notre chemin.

C'est alors que va naître spontanément l'idée d'accueillir l'invitation à devenir nous-mêmes "sacrement" pour l'humanité. "Annoncer la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne (1 Cor. 11,26) comporte, pour tous les participants à l'Eucharistie, l'engagement à transformer leur vie, pour qu'elle devienne, d'une certaine façon, toute "eucharistique", nous dit Jean-Paul II. "En s'unissant au Christ, le Peuple de la nouvelle Alliance, loin de se fermer sur soi, devient 'sacrement' pour l'humanté, signe et instrument du salut opéré par le Christ, lumière et sel de la terre (cf. Mt 5,13-16) pour la rédemption de tous."

En conclusion, laissons-nous accompagner par les souvenirs d'un Pape, désormais âgé, mais qui sait garder dans sa mémoire, avec un soin admirable, tous les moments de son service pastoral: "Quand je regarde ma vie de prêtre, d'évêque, de successeur de Pierre, et que je pense à l'Eucharistie, me reviennent spontanément tant de moments, tant de lieux où il m'a été donné de la célébrer".

"J'ai pu célébrer la Sainte Messe dans des chapelles construites le long des sentiers de montagnes, sur les rives des lacs, sur le bord de la mer; je l'ai célébrée sur des autels construits dans des stades, sur les places des villes... Ce scénario si varié de mes célébrations eucharistiques m'en fait expérimenter fortement le caractère universel et, pour ainsi dire, cosmique. Oui, cosmique! parce que, quand elle est célébrée sur un petit autel d'une église de campagne, l'Eucharistie est toujous célébrée, en un certain sens sur l'autel du monde. Elle englobe et assimile tout le créé. Le Fils de Dieu s'est fait homme pour restituer tout le créé, dans un suprême acte de louange, à Celui qui l'a fait de rien. Et ainsi, Lui, le prêtre suprême, en entrant, par le sang de sa croix dans le sanctuaire éternel, restitue au Créateur et Père, toute la création rachetée. Il le fait, grâce au ministère sacerdotal de l'Eglise, à la gloire de la Très Sainte Trinité. Vraiment c'est cela le mysterium fidei qui se réalise dans l'Eucharistie: le monde sorti des mains du Dieu créateur retourne à Lui, racheté par Christ".

Rédaction

Acceptons-nous le défi du Pape?

Quel défi? C'est de croire que Dieu nous aime vraiment et veut nous sauver.("Dieu aime ses créatures. Il veut nous sauver, chacun". (Mess. 25-03-2003). C'est de croire que la prière est notre arme invincible contre les armes les plus puissantes d'aujourd'hui; que la simple prière accompagnée de la pénitence est plus puissante que n'importe quelle arme: nucléaire, chimique ou autre. "Aujourd'hui, je vous le répète, avec la seule prière et le jeûne, même les guerres peuvent être arrêtées.".(Mess. 25. 2. 2003). C'est de croire que Dieu lui-même combattra pour nous et vaincra l'ennemi par nous: "Toi le Lumineux, le Magnifique, des montagnes de butin leur sont prises; les braves ont dormi leur sommeil; tous ces guerriers, les bras leur ont manqué; sous ta menace, char et cheval sont figés."(Ps. 76,5-7).

Pourquoi le Pape lance-t-il ce défi? Parce que: "Aujourd'hui comme jamais dans le passé, l'humanité est à un tournant; elle a tous les instruments pour faire de ce monde un jardin ou pour le réduire à un tas de cendres. Une fois encore le salut est totalement et seulement, ô Vierge Sainte, dans ton Fils Jésus" (Acte de consécration à Marie, Année Sainte 2.000)

Si tant d'appels du Pape sont accompagnés de beaucoup de confiance dans la promesse qu'a faite Marie à Fatima ("A la fin, mon Coeur Immaculé triomphera"), et dans le grand message de miséricorde qu'a reçu Soeur Faustine Kowalska pour l'humanité, il faut aussi que nous, comme fils de Dieu, nous fassions notre part, en mettant notre bonne volonté à vouloir vivre selon Ses préceptes. L'humanité ne trouvera pas la paix si elle ne se tourne avec confiance vers ma miséricorde (message à Soeur Faustine); S'ils acceptent mes conditions, il y aura la paix (Fatima).

Mgr Paul Hnilica, depuis toujours grand promoteur du Triomphe du Coeur Immaculé de Marie, a affirmé dans une intervention: "Dieu nous a donné deux puissantes protections pour notre temps: le Coeur Immaculé de Sa Mère et le Coeur miséricordieux de son Fils. En 1984, Jean-Paul II a consacré le monde au Coeur Immaculé de Marie et nous en avons tous vu les effets. Ensuite, dans son dernier voyage de 2002 en Pologne, il a consacré l'humanité à la Divine Miséricorde. Cependant notre engagement est indispensable et il faut que nous suivions l'exemple du Pape. "

Notre engagement, il nous a très bien montré ce qu'il est: plus récemment en nous faisant prier et jeûner pour la paix (c'était le mercredi des Cendres) et en nous faisant prier le Rosaire pour la paix pendant une année entière (d'octobre 2002 à octobre 2003). Il le sait, Lui, que le Rosaire est une arme toute puissante et qui peut amener le Coeur de Dieu à nous prendre en pitié.

Le Pape fait écho à Marie (Totus tuus); et Elle, qui depuis quelque 22 ans nous invite à prier le Rosaire et à jeûner pour la paix, à qui fait-elle écho? Si Marie est la très humble Servante du Seigneur, c'est qu'Elle continue à faire ce que veut le Père, en nous répétant continuellement: fais ce que te dit mon Fils! (Jn.2,5)

C'est donc bien Dieu qui nous demande cet engagement; comme des parents qui précèdent un peu leur petit qui ne sait pas encore marcher: ils lui demandent de faire un petit pas et à peine l'enfant a-t-il remué son petit pied, ils sont là à l'entourer, veillant à ce qu'il ne tombe pas, tout en lui laissant faire tous les pas qu'il peut. S'il chancelle et tombe ils le prennent dans les bras et alors, que de caresses et de baisers!

Mais l'acceptons-nous ce défi? L'Ancien Testament n'est-il pas plein de ces exemples où le peuple d'Israël n'est vainqueur de ses ennemis que par la foi en Dieu et la prière? On pense tout de suite à David et Goliath et à l'histoire stupéfiante des trois Hébreux dans la fournaise, que le feu n'atteint pas parce qu'un ange du Seigneur est là et, de son souffle, écarte les flammes (Dt.3,24-50). Et à Moïse dont les bras levés assurent la victoire aux Israélites.

Le Pape--dit Mgr Hnilica--est comme Moïse qui tenait ses bras levés pour donner la victoire aux Israélites dans la bataille contre l'ennemi. Mais, ses bras, Moïse avait besoin qu'on les lui tienne levés, sinon il les laissait tomber de fatigue. (cf. Ex.17,8-12)

Le Pape aussi a besoin de notre aide. Donc, ses bras, tenons-les-lui levés et acceptons son défi: vaincre le mal par notre confiance et notre fidélité, en récitant tous les jours la prière du Rosaire.

A Medjugorje, la Reine de la Paix nous a invités à revêtir l'armure pour la bataille. Notre armure et nos cailloux, sont aussi, avec la prière du coeur et le Rosaire, la lecture de la Parole de Dieu, l'Eucharistie (reçue souvent) et la confession fréquente (au moins mensuelle).

Enfin, la Parole de Dieu nous enseigne à bénir nos ennemis, et Marie, à Medjugorje nous invite à "prier pour ceux qui ne connaissent pas encore l'Amour de Dieu". Mgr Hnilica laisse entendre que tout chrétien pourrait "adopter spirituellement dix musulmans". Ceux-ci souffrent à cause de la guerre et ils accusent les chrétiens de leurs souffrances; ils ne connaissent pas le pardon, mais nous pouvons prier pour eux; si nous y mettons toute notre foi et notre confiance, "ils connaîtront l'Amour de Dieu".

Ensemble, c'est ce que nous pouvons faire, nous soldats du Christ, derrière notre capitaine Jean-Paul II et, avec lui, obéissons aux ordres de notre Générale et très douce Mère. Dieu sera avec nous; il ne nous perdra pas des yeux un seul instant et le Coeur Immaculé de Marie, pourra triompher!

Beverley K. Drabesh

 

 

 

Ste Gemma Galgani

La sainte du Mystère Pascal

Elle fait partie de la multitude des petits, de ceux-là que le monde ne comprend pas et qu'il juge souvent sots parce qu'ils ne s'efforcent pas d'émerger et parce que, conscients de leur propre petitesse, ils se sentent nécessiteux de tout et se contentent de peu... Le regard de suffisance du monde, ivre d'hédonisme et d'arrivisme, ne ressemble pourtant pas à celui de Dieu qui, au contraire, a toujours montré une prédilection spéciale pour les simples, les humbles, les derniers.

Ainsi la vie de Ste GEMMA GALGANI dont nous célébrons cette année le Centenaire de la mort, était imprégnée d'une présence toute spéciale du Ciel: de Jésus, de Marie, des Saints, des Anges, qui ont pu agir de bien des façons, grâce justement à la simplicité désarmante et la pureté de la jeune toscane.

En lisant sa vie beaucoup sont impressionnés par les phénomènes extraordinaires que Dieu lui donnait de vivre, comme d'ailleurs ce fut le cas pour de nombreux autres mystiques. Mais si nous convenons que le Mystère Pascal est au centre du christianisme, nous devons aussi admettre que peu de mystiques ont vécu d'aussi près que Ste Gemma la passion du Christ, se conformant totalement à Lui. Jésus même, de fait, lui avait donné rendez-vous au Calvaire; elle cependant ne vit pas cette mystique de la Passion sinon en ce que, dans sa candeur, elle appartient déjà au monde de Dieu.

FILLE DE PHARMACIEN

Elle arrive au monde en 1878 dans une famille aisée de la province de Lucca (Toscane). Cinquième de huit enfants, Gemma reçoit de tendres attentions du papa pharmacien et une éducation soignée à la foi chrétienne de la part de la maman qui mourra quand la petite aura seulement huit ans. C'est le début d'une série d'événements douloureux, qui commencent à tracer les pas d'une via crucis que Gemma devra parcourir de bout en bout. La mort de son papa et de son frère préféré, la faillite de la famille et la perte de tous les biens, marquent d'un sceau indélébile le déroulement de son existence future.

FILLE DE LA PASSION

Dès son plus jeune âge elle est attirée par la prière, le recueillement et sait "rester avec Dieu." Cette capacité l'aide à dépasser chaque souffrance et la prépare à devenir elle même "un paratonnerre" pour les souffrances d'autrui.

C'est à l'occasion d'une maladie grave qui la paralyse et que les médecins jugent absolument incurable, que le Ciel se fait encore plus proche, ou mieux, visible. Une amie lui suggère de prier un jeune Passioniste mort peu de temps auparavant et qui sera bientôt canonisé, "un certain Gabriel de Notre-Dame des Douleurs"

"Non, merci, Jésus me suffit" est la réponse; puis, lisant sa vie, Gemma est séduite et le choisit comme protecteur. Elle ne s'étonne cependant pas quand, dans un moment de torpeur se trouve vraiment devant elle le Saint, qui l'appelle "ma soeur". Petit à petit, il lui devient un ami fidèle: il l'aide à prier une neuvaine qui lui procurera la guérison miraculeuse, récite avec elle l'Office divin et allume en elle le désir de devenir religieuse passioniste, un rêve qui - bien malgré elle - ne se réalisera qu'après sa mort!

C'est le début d'une aventure splendide qui verra Gemma dans une plus grande familiarité avec les habitants du Ciel qu'avec ceux d'ici-bas; une amitié qu'elle vit avec une normalité absolue et au quotidien, s'étonnant de la stupeur des autres. Puissance des simples!

L'ANGE MESSAGER

Une autre compagnie quotidienne de Gemma est son ange gardien; un ami, un frère, un confident auquel elle confie non seulement ses prières adressées au Ciel mais aussi les lettres destinées à son directeur spirituel, que l'ange ne manque jamais de remettre: "Votre lettre à peine terminée, je la donne à l'ange. Il est ici à côté de moi, qui attend." Et les lettres, mystérieusement, parviennent à destination sans passer par la Poste. "Qu'on ne me reproche pas de recourir aux services de l'ange comme postier, mais je n'ai pas d'argent pour les timbres"!, se justifie avec une innocence incroyable la jeune fille, devant la perplexité du prêtre.

"JE SERAI POUR TOI UNE MÈRE…"

Les saints savent très bien qu'en recourant à Elle ils ne manquent jamais l'objectif. C'est en effet Marie la voie la plus brève pour arriver au coeur de son Fils. Gemma privilégie l'image de Notre-Dame des Douleurs et Elle lui apparaît (chaque samedi) avec une maternelle sollicitude, la caressant, l'embrassant et, dans les moments difficiles, Elle la console en la couvrant avec son manteau: "Je serai pour toi une mère, et tu te montreras pour Moi une vraie fille"?.

L'ENSEIGNEMENT DE LA DOULEUR

L'amour le plus fort, celui qui enflamme l'âme, Gemma l'éprouve cependant pour Jésus, ce Jésus qui se montre pour la première fois le jeudi saint de 1899, avec les plaies ouvertes et ensanglantées. À cette vue la jeune fille ressent une très forte douleur pour ses fautes et se convainc que ces plaies en sont la conséquence. "Regarde, ma fille - lui dit Jésus - et apprends comment on aime. Apprends d'abord à souffrir: souffrir enseigne comment aimer". Alors Gemma comprend que "la croix est le trône des vrais amants" et désormais ne verra plus que le crucifix…

SON UNIQUE MAÎTRE

Avec Jésus Gemma s'entretient toujours longuement, de manière affectueuse et extrêmement confidentielle, jusqu'à en être réprimandée par son confesseur "Tu ne dois pas lui dire tu… lui ordonne-t-il, mais Jésus Lui-même répond: "Je n'aime pas quand je vois que les personnes n'ont pas avec moi toute la confiance que Moi je désire…."

Gemma a transformé son coeur en un petit cloître, elle vit toute recueillie intérieurement, avec le risque d'apparaître absente à l'extérieur mais la passion pour son Époux divin la consume et elle ne peut que demeurer avec Lui à Le contempler. Bien qu'elle reçoive physiquement Ses visites, plus que toute autre Gemma désire Le recevoir dans l'Eucharistie, où "Jésus me possède et je le possède", écrit-elle.

Un abîme appelle un autre abîme et Gemma, comme tout autre mystique, comprend cette vérité: l'abîme de sa misère appelle l'abîme de la miséricorde de Dieu. Dans la communion quotidienne, dans l'Eucharistie, la rencontre devient réalité splendide.

"JE T'ATTENDS AU CALVAIRE"

Par ces mots Jésus lui donne un rendez-vous qu'aucun des deux ne manquera: c'est la veille de la fête du Sacré Coeur quand, sur le corps de Gemma s'impriment les signes de la Passion, comme cela s'est produit chez différents autres mystiques. Mais Gemma n'est pas un docteur de l'Église comme Ste Thérèse d'Avila; elle n'a pas fondé d'ordres comme St François; elle n'est pas connue des Papes comme Ste Catherine de Sienne ni protégée par les murs d'un monastère comme Ste Véronique Giuliani… Gemma est seulement une fille simple, réservée, (tellement modeste et humble qu'on la croit parfois ignorante). Elle mène une vie cachée en vivant une sainteté faite de service diligent et d'oubli de soi.

Ses stigmates s'ouvrent, douloureux et sanglants, chaque semaine, et suivent le déroulement de la Passion de Jésus du jeudi soir au vendredi 15 heures. Dans son ingénuité totale Gemma pense que de telles blessures viennent à tous ceux qui prononcent leurs voeux à Dieu, comme elle l'avait fait en privé.

NUL N'EST PROPHÈTE EN SON PAYS…

"Accueillie comme une fille dans une maison fidèle et aisée, celle de Matteo Giannini, elle y mène une vie retirée, entre maison et église - rappelle dans une belle biographie Piero Bargellini - mais sa renommée dépasse les murs de la maison bourgeoise: elle opère des conversions, prédit des événements, tombe en extase.

Devant elle les scientifiques ne réussissent pas à cacher leur embarras. Jusqu'à ses directeurs spirituels qui ne savent pas comment la juger: ils la soupçonnent de mystification, parlent d'hystérie ou de suggestion; ils demandent des preuves, ils exigent obéissance.

Seulement elle, Gemma Galgani, au milieu des douleurs physiques et des épreuves morales, elle ne dit rien ou, mieux, elle dit toujours oui. Elle ne demande rien ou, mieux, elle demande à Jésus, pour elle, davantage de douleur, encore des souffrances, toujours plus de souffrances. Et, pour les autres, elle demande la conversion et le salut."

L'HEURE DES TÉNÈBRES

Comme c'est bien connu: les attaques du démon se font particulièrement cruelles quand une âme s'offre en expiation pour sauver les âmes. Ainsi Gemma n'est pas épargnée par de terribles et violentes vexations diaboliques, physiques et spirituelles ("pour toi, fais bien ce que tu veux; mais garde-toi bien de faire quoi que ce soit pour les pécheurs car tu me le paieras cher!") la menace-t-il.

Mais il est opportun aussi de souligner que Dieu permet l'oeuvre du démon pour faire mûrir les âmes, comme il permet aussi l'aridité, la "nuit obscure", les incompréhensions et l'abandon total. Seulement ainsi Il nous détache de nous-mêmes et des choses du monde pour être habité par Dieu seul. Ce programme est également valable pour Gemma. Qu'est-ce qui la soutient dans la douleur? Uniquement l'amour de Jésus. Et si l'amour la soutient dans la douleur, la douleur la renforce dans l'amour.

"J'AI BESOIN D'ÂMES QUI S'OFFRENT…"

Cette demande de Jésus n'est pas surprenante. Souvent, par les saints, par sa Mère, Il a demandé l'offrande, les sacrifices, l'expiation et la réparation.

Marie l'a fait à Fatima en s'adressant aux trois pastoureaux: "Voulez-vous vous offrir à Dieu et supporter les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en réparation pour tant de péchés qui offensent sa divine Majesté? Voulez-vous souffrir pour obtenir la conversion des pécheurs"?.

La Reine de la Paix le fait encore aujourd'hui à Medjugorje: "Chers enfants, satan est assez puisant et c'est pour cela que je recherche vos prières pour que vous les présentiez pour ceux qui sont sous son influence, pour qu'ils se sauvent. Témoignez par votre vie. Sacrifiez vos vies pour le salut du monde" (25.2.1988). La Vierge Immaculée nous demande une réponse généreuse et désire nous voir plus unis à son action co-rédemptrice.

Gemma et d'autres âmes privilégiées ont répondu à cette invitation en se consumant entièrement dans une immolation radicale. À nous, il est demandé de nous offrir dans notre quotidien et d'imiter les saints dans le choix de l'humilité, du silence intérieur, dans la capacité de nous vider complètement de nous mêmes pour faire place à Jésus qui veut s'offrir en nous pour monter à nouveau sur la croix et sauver ses fils du péché.

TOUT EST ACCOMPLI !

Gemma avait désiré de tout son être d'entrer dans un monastère pour vivre, protégée, sa vie d'offrande. Dieu permit qu'elle fût toujours refusée et qu'on la laissât exposée au monde, entre ceux pour lesquels elle s'offrait (en particulier Jésus lui demande de s'immoler pour les prêtres qui oublient facilement la grandeur de leurs promesses: "Si ce n'était par respect pour ces Anges qui M'entourent, combien j'en foudroierais à l'autel"!).

Elle mourut dans l'abandon, intérieur et extérieur. Jusqu'aux derniers instants semblable à Lui. Et c'était un Samedi Saint, jour de mise au sépulcre, jour du repos avant la résurrection. C'était LE SAMEDI SAINT DE 1903 (11 avril), quand Gemma s'unit définitivement à la gloire de son céleste époux.

Stefania Consoli

Ce qu'ils disent d'elle…

PIE XII (Pape)

"Gemma Galgani, brûla tant d'amour divin, que non seulement elle s'offrit en hostie d'expiation au Dieu Eternel pour les nombreuses et si graves fautes des hommes, mais encore elle s'efforça de communiquer autant qu'elle le pouvait la sainte flamme dont elle était pénétrée.

(Homélie pour la canonisation).

PÈRE KOLBE (saint)

Dans une lettre à sa maman il écrivait": …J'ai avec moi une biographie de Gemma. Je l'ai lue pour le troisième fois, et ce fut pour moi mieux qu'un cours d'exercice spirituel." La sainteté de la jeune fille, sa soif de souffrir en toute chose pour Jésus, correspondent aux aspirations les plus profondes de l'âme de p. Kolbe. "Amour sans limites"!, extrait-il du journal de Gemma: ce fut le point de contact entre deux créatures qui avaient compris le langage de la croix, parce que l'une et l'autre s'étaient placées à la silencieuse écoute de l'Immaculée.

DON DIVO BARSOTTI (théologien)

Le message doctrinal de la sainteté de Gemma n'est pas véritablement moins haut, moins solennel et universel que celui de Ste. Thérèse. S'il n'a pas été reconnu, c'est parce que nous n'avons pas eu encore de bons théologiens qui aient su l'expliciter. Dans l'histoire de la spiritualité chrétienne. Gemma est un cas presque unique, son ingénuité semble incroyable et nous désoriente. Les phénomènes extraordinaires paraissent normaux dans cette atmosphère de candeur.

Le miracle arrive naturellement et n'est plus miracle, c'est la vie même d'un monde renouvelé par la Grâce.

 

 

Medjugorje,

actualisation de la Pentecôte

L'Esprit Saint donne à l'Église la vérité pleine sur Dieu

A Medjugorje, même ce qui est concret, quotidien et extérieur a son intériorité. Les événements extérieurs sont enracinés dans l'Esprit Saint qui vivifie l'Église, lui donne la vie de Dieu et la suit tout au long du chemin de pèlerinage vers le Père. Avec son aide elle croît comme corps du Christ jusqu'à sa plénitude "et le monde la hait" (J.17,14).

A Medj. l'Église se fonde sur l'Esprit Saint de manière plus évidente, palpable, complète et avec succès. L'Esprit Saint fournit à l'Église la vérité pleine sur Dieu, sur elle et sur le monde dans lequel elle vit et a été envoyée. Il met en évidence le soi-disant nouvel ordre mondial, avec une domination qui n'est pas celle de Dieu mais d'un syncrétisme pseudo-religieux en qui les erreurs précédemment considérées comme des hérésies sont devenues un dogme. Ceci ne laisse pas indemne l'Eglise elle-même.

Aujourd'hui chrétiens et christianisme ne signifient pas la même chose. Dans beaucoup de pays européens, traditionnellement chrétiens, la chrétienté est minoritaire. L'Europe est depuis longtemps déchirée entre les idéologies les plus disparates qui font un amalgame de l'ardeur de la foi avec le fanatisme et poussent l'Église en marge des événements.

La conversion

Avec tant d'hérésies à l'intérieur de l'Église, il ne reste qu'un seul remède: la conversion. Ce que la Sainte Vierge met en relief et demande à Medj. ne peut pas constituer le motif pour douter de ses apparitions. Je n'ai encore jamais entendu un converti que en nie l'authenticité. Le font seulement ceux qui ne se sont pas convertis: ils ont les "preuves" que l'Évangile non plus n'est pas authentique, parce qu'il leur demande des choses qui ne leur plaisent pas.

La conversion, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église est la condition essentielle pour que tout s'améliore. Elle remet l'homme au juste point de départ d'où le péché l'avait fait glisser.

La voie d'issue aux malheurs d'aujourd'hui se trouve dans les messages de la Sainte Vierge. Qui doute encore des apparitions n'a aucun motif pour refuser les messages/enseignements qui les accompagnent, parce qu'ils sont parfaitement évangéliques.

La chose la plus importante à cet égard n'est pas l'affluence des pèlerins, ni le nombre très important des miracles confirmés. L'élément fondamental, c'est que des millions de personnes se sont senti dans l'obligation d'approfondir leur propre foi et de s'adresser à Dieu qu'ils avaient abandonné et envers Lequel ils s'étaient conduits de manière irresponsable dans leur vie.

Un lieu d'amour et de concorde

La base de ceux qui se forment spirituellement à Medj., c'est l'Évangile prononcé par la bouche "de la Mère de tous les hommes et en particulier des croyants" (Concile Vatican II). C'est un miracle extraordinaire que tant de personnes, venant de tout l'univers et des plus diverses extractions culturelles, civiles… ou si différentes d'âges et de races… puissent s'unir avec une telle force et sincérité dans un même sentiment, comme frères et soeurs. Ici, personne n'est un étranger pour l'autre, personne n'offense l'autre. L'amour et le respect caractérisent les rapports réciproques et donnent à l'autre la force de surmonter tous les obstacles sociaux, civils et linguistiques et de créer simplement des rapports fraternels qui - dans d'autres conditions - seraient difficiles à instaurer.

La rencontre avec l'autre enrichit réciproquement, en particulier grâce à l'expérience religieuse. Par cette dernière, les hommes élargissent leurs propres vues, ils abattent les frontières de l'étroitesse d'âme, de la fermeture et de l'égoïsme et deviennent plus sensibles aux malheurs et aux nécessités des autres.

Beaucoup de personnes, malgré l'éloignement, reviennent jusqu'à 50 fois à Medj. et ils ne le feraient sûrement pas s'ils n'y avaient trouvé quelque chose qu'ils ont cherché en vain ailleurs.

L'Esprit Saint

Une analyse profonde et complète de tout ce qui arrive à Medj. renvoie à la présence et à l'oeuvre de l'Esprit Saint en ce lieu. Son oeuvre consiste dans la consécration et dans le salut des hommes. Dans l'Esprit, Dieu est en contact avec le monde et les hommes s'approchent du Père.

Medj. est l'actualisation de la Pentecôte, et le même Esprit la rend reconnaissable. C'est le lieu où les disciples de Jésus se réunirent, ensemble avec Marie, après l'ascension de Jésus au ciel.

L'Église prie, recueillie autour de Marie. L'Esprit Saint arrive et répand Sa grâce: foi, conversion, prophétie et de Lui sont reçus les dons des guérisons et des miracles. Il change les hommes et le visage de la terre, il incite de nombreux pèlerins, provenant de tout le monde, à se réunir autour de la Vierge, qui doit leur parler.

Tous ceux qui sont venus à Medj. et qui se sont convertis, l'ont fait avec l'aide de l'Esprit Saint. Il n'existe pas une grâce qui ne provienne de Lui. Les millions de pèlerins qui, en cet endroit se sont confessés, ont abandonné le péché et ont modifié leur comportement précédent, y ont réussi grâce seulement à leur collaboration avec la grâce de l'Esprit Saint, qui leur a donné une force plus puissante que celle du péché et de l'habitude de pécher.

Les fondements pour une paix véritable

La mise en ordre du rapport avec Dieu, la foi, la conversion, l'amour pour Dieu et pour le prochain deviennent des choses normales et le rapport avec les autres éléments, même ceux présents dans la nature, se corrigent aussi.

Voici les conditions pour une paix véritable, pour laquelle l'homme représente l'obstacle le plus grand. Sans un homme ordonné intérieurement, un monde ordonné n'existe pas non plus. La transformation humaine arrive ensemble avec l'Esprit Saint, qui rend l'homme participant de la nature de Dieu. Ainsi est-t-il prêt à vivre et à se conduire harmonieusement face aux lois de la nature, à réaliser la paix et à la répandre dans le monde.

Fra Ljudevit Rupcic'

(libre condensé de: "Medjugorje porte du ciel et début d'un monde meilleur")

 

Ce jour des Rameaux...

Nous étions aux portes de Jérusalem. Ce matin le Maître les aurait franchies et nous, ses disciples étions appelés à le suivre.

Christ montait une ânesse, comme il était sur un âne quand il entra à Bethléem. Cette fois cependant Jésus n'était pas seul. Il était avec Marie, plus exactement dans son ventre. En quête de logement il fut refusé par tous mais ensuite, venu au monde, il fut reconnu et adoré...

Le dimanche avant Pâques, à son arrivée on étendrait les manteaux puis, méconnu, ils allait être cloué sur une croix. Pourtant, toujours sur un âne, il arrivait…

Bienheureux animal! Humble, simple, considéré comme stupide par antonomase, pourtant si proche de son Créateur dans les moments importants de Son existence, quand Jésus s'apprêtait à entrer dans la vie et quand il allait en sortir.

Ignorante la bête, mais pas le cavalier, qui par ce geste a voulu montrer son faible pour les humbles et les marginaux, pour ceux qui prêtent volontiers leur prore dos pour se charger des autres, comme l'âne faisait avec Lui.

Il ne revendique même pas de récompense, le doux animal; il se contente d'expirer sa chaleur sur le nouveau-né ou de revenir d'où il était venu, comme ce fut le cas, en ce jour à Béthanie. Personne cependant ne pourra jamais lui enlever le privilège d'avoir rendu service à son Seigneur.

Nous qui nous disons chrétiens, à quelle catégorie appartenons-nous? À celle des 'ânes' ou à celle des 'maîtres'?

De quoi nous vanterons-nous, d'avoir étendu nos manteaux ou d'avoir porté le poids d'un Messie déjà chargé des péchés du monde?

Qui sommes-nous en train de choisir d'être, nous, appelés sur la route des béatitudes et tellement tentés par le parfum des honneurs?

Serons-nous capables de rester fidèles comme l'âne ou obéirons-nous à des sentiments incohérents qui accueillent d'abord et flagellent ensuite?

Ceci est certainement pour moi... je ne sais ce qu'il en est pour toi, lecteur, mais je crois que tu ferais bien de t'arrêter un instant pour réfléchir et juger s'il convient vraiment de feindre d'être savants et ignorer la vérité, ou risquer de paraître 'ânes', au nom de Celui qui est mort pour rester Vérité.

Stefania Consoli

Le message annuel à Mirjana

Comme à l'accoutumée, la voyante Mirjana Soldo a reçu l'apparition de la Reine de la Paix le jour de son anniversaire. Autour d'elle, de nombreux pèlerins formaient comme une couronne pour accueillir les mots d'un nouveau message qu'immanquablement notre Mère donnerait au monde, pour nous guider toujours plus profondément vers une réponse radicale à ses invitations:

"Chers enfants! Particulièrement en ce saint temps de pénitence et de prière, je vous appelle à un choix. Dieu vous a donné le libre arbitre pour choisir la vie ou la mort. Ecoutez mes messages avec le cœur pour discerner ce que vous avez à faire et comment vous trouverez le chemin vers la vie. Mes enfants, sans Dieu, vous ne pouvez rien., n'oubliez cela à aucun instant. Car, qu'êtes-vous? Et que faites-vous sur terre alors que de toutes façons vous vous retrouverez sous terre? N'irritez pas Dieu, mais suivez-moi vers la vie. Merci d'être ici!"

 

Le groupe de prière:

Lieu de naissance de la vie trinitaire

Comme nous l'avons plusieurs fois rappelé, P.Tomislav Vlasic a été l'assistant spirituel du groupe de prière que la Madone a guidé à Medjugorje par les messages donnés à travers Jelena et Marijana Vasilj.

Nous avons demandé à P. Tomislav de nous exposer - à la lumière de sa longue expérience - comment doit être mis en route un groupe de prière pour suivre ces orientations que la Sainte Vierge Elle-même lui avait suggérées.

"Bien des personnes m'ont demandé de leur expliquer comment prier. Nombre d'entre elles se rendent en divers sanctuaires et beaucoup viennent à Medjugorje. D'autre part, certains guident des groupes de prière et désirent savoir comment s'acquitter de cette tâche. De retour à la maison, souvent leur manque la possibilité concrète de continuer le chemin spirituel. Je m'efforce alors d'indiquer quelques lignes fondamentales.

Avant tout, "c'est en priant qu'on apprend à prier". La méthode ou le support pratique n'est pas déterminant, mais bien le désir sincère de trouver Dieu et de vivre en communion avec Lui. A l'origine, il y a un groupe qui cherche Dieu. Trouver alors un animateur (et si possible un prêtre) qui accompagne le groupe. Le groupe doit toujours faire référence à un prêtre et, à travers lui, à l'Église.

Il faut aussi savoir clairement ce qu'on entend former; si on veut un groupe sérieux qui désire parcourir un chemin de maturité chrétienne et de sainteté, il est important de poser des bases solides: que les membres soient mûrs et décidés pour que la communion de Dieu puisse naître parmi eux; si le groupe est grand, il est bon de le subdiviser en plus petites unités.

Les groupes de prière présents à Medjugorje vivent un climat de grâce particulière. Ils peuvent être un modèle pour les autres et communiquer leur expérience. En cueillant la réalité de la grâce et des faits survenus à Medjugorje, j'indiquerai deux schémas d'orientation pour la prière.


Premier schéma fondamental d'orientation

Dans la paroisse de Medjugorje se sont vérifiés des événements que nous pouvons regrouper dans un "triangle", pour mieux les comprendre et pour cueillir toute la dynamique spirituelle qui se développe à travers eux.

Ce triangle a comme sommets trois lieux bien précis: le Podbrdo, où la Sainte Vierge est apparue le 25/6/1981; le Krizevac avec la croix qui y a été érigée dans l'année jubilaire 1933; l'église paroissiale où se réunit le peuple de Dieu.

Ces trois sommets du triangle sont insérés dans un tourbillon continu de grâce. Ce qui arrive en un des trois lieux indiqués, rappelle ce qui arrive dans les deux autres.


Le Podbrdo, lieu des apparitions de la Reine de la Paix.

Marie Très Sainte nous attire, Elle est notre Mère, la Mère de l'Église du Christ, la Mère de Dieu. Elle est l_aurore du salut, l'Immaculée, la créature rachetée. Marie est la grâce que Dieu nous a donnée (cfr Catéchisme de l'Église Catholique).
C'est pourquoi, comme la vie de chacun commence dans le sein de la mère, ainsi également dans la vie spirituelle nous nous adressons avant tout à la Mère, nous nous confions à son Coeur Immaculé, afin qu'Elle nous conduise à Dieu. Ceci est un pas qui est du ressort de chacun, indépendamment des expériences particulières de la présence de Marie en un lieu déterminé.

A Biakovici, paroisse de Medjugorje, aux six voyants est donnée la grâce spéciale de rencontrer la Sainte Vierge et d'en recevoir les messages. Le contenu de tous les messages est véritablement ceci: se confier à Notre-Dame et marcher avec Elle pour atteindre la vie avec Dieu. Je cite un message qui est éloquent et tous les autres sont semblables: "Chers enfants, aujourd'hui encore je vous appelle à la conversion complète qui est difficile pour ceux qui n'ont pas choisi Dieu. Je vous demande, chers enfants, une complète conversion à Dieu. Dieu peut vous donner tout ce que vous recherchez auprès de Lui. Mais vous le recherchez seulement en cas de maladie, de problèmes ou dans les moments difficiles. Vous pensez que Dieu est loin de vous et qu'il ne vous exauce pas et qu'il n'entend pas vos prières. Non, chers enfants, cela n'est pas la vérité! Lorsque vous êtes loin de Dieu, vous ne pouvez recevoir les grâces car vous ne les recherchez pas avec une foi ferme. Je prie de jour en jour pour vous et je souhaite vous rapprocher de plus en plus de Dieu. Mais je ne le peux pas si vous ne le voulez pas. C'est pourquoi, chers enfants mettez votre vie dans les mains de Dieu. Je vous bénis tous. Merci d'avoir répondu à mon appel" (message du 25/1/1988).

Pour commencer un chemin de prière, il faut choisir Dieu par-dessus tout. "Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est proche; convertissez-vous et croyez à l'Evangile" (Mc 1,15). L_âme se met en route vers Dieu et sa gloire, ne s'arrêtant pas aux nécessités immédiates. "Cherchez avant tout le Royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera donné par surcroît" (Mt 6,33).

Le oui à Dieu et à son plan de salut, sincère et complet, confié à Marie, sera protégé et dirigé avec une tendresse maternelle; toute personne sincèrement ouverte à Marie peut éprouver cela.

Le Krizevac

Il ne faut pas chercher les croix, nous les trouvons déjà dans notre vie. Notre science consiste à savoir les affronter, en lisant la signification pour notre existence et en les dépassant dans la paix.

Dans l'épreuve, le regard du chrétien se tourne immédiatement vers Jésus cloué sur le bois de la croix. En Lui on comprend le mystère de la vie et qui s'unit à Lui est élevé et entre dans la vie pleine (Phil 2, 5-11).

Marie nous accompagne sur la voie de la croix, s'unit au sacrifice du Christ et nous confie à Lui pour que nous puissions ensemble arriver au Père.

Notre vie atteint sa maturité, entre dans la plénitude quand nous devenons capables de nous offrir et d'offrir les autres, quand nous unissons tous les sacrifices au sacrifice du Christ et nous insérons dans Sa prière. Ainsi nous nous élevons au Père et abolissons le pouvoir de satan. "Chers enfants! Aujourd'hui encore je voudrais vous appeler à la prière et à l_abandon total à Dieu. Sachez que je vous aime et que c'est par amour que je viens ici pour vous montrer le chemin de la paix et du salut de vos âmes. Je veux que vous m'écoutiez et que vous ne permettiez pas à satan de vous séduire. Chers enfants, satan est assez puissant et c'est pour cela que je recherche vos prières pour que vous les présentiez pour ceux qui sont sous son influence, pour qu'ils se sauvent. Témoignez par votre vie. Sacrifiez vos vies pour le salut du monde. Je suis avec vous et je vous remercie. Au ciel vous recevrez du Père la récompense qu'il vous a promise. C'est pourquoi, petits enfants, n'ayez pas peur. Si vous priez, satan ne peut vous faire aucun mal, car vous êtes les enfants de Dieu et je veille sur vous. Priez! Que le chapelet soit toujours en vos mains le signe, pour satan, que vous m'appartenez. Merci d'avoir répondu à mon appel!" (message du 25/2/1988).

De cette manière, tout en nous, à travers nous, en union avec Jésus-Christ, est élevé au Père.

A suivre

Medjugorje aujourd'hui

Qui... Quoi...Quand ...

Avec l'arrivée du printemps et du Carême, c'est comme si Medjugorje s'était réveillé d'un sommeil d'hiver. Cette mutation est visible non seulement dans la nature, comme en sont témoins les perce-neige, les cyclamens et les narcisses qui sortent de terre, ou comme nous le rappelle le gazouillis des premières hirondelles qui retournent à leurs nids... Le réveil de Medjugorje se remarque plus encore dans la vitalité, dans le nombre et la variété des pèlerins qui font du Sanctuaire de la Reine de la Paix, le centre mondial de la spiritualité catholique.

Le programme en paroisse

Pendant le programme de prière du soir organisé dans la paroisse S. Jacques, l'église est remplie de fidèles venant des pays les plus lointains, au point de manquer de place. Ces inconvénients, comme l'ignorance des langues et la différence de cultures, sont très vite surmontés, grâce à la présence de Marie particulièrment forte et perceptible. En peu de temps s'instaure un climat de communion et d'unité tel que tous se sentent frères et soeurs, fils d'une unique Mère, appartenant à la même famille: l'Eglise.

Le programme de prière est très bien organisé. Outre la récitation des mystères joyeux et douloureux du Saint Rosaire avant la Messe, on dit les 7 Pater, Ave, Gloria, avec le troisième Rosaire, c'est-à-dire les mystères glorieux. Tous les mercredis, jeudis et samedis, après la célébration eucharistique, les pèlerins peuvent participer à l'adoration du Saint Sacrement, à l'autel, de même que, tous les vendredis, à l'adoration de la Croix. Tous ces moments de prière sont accompagnés par les réflexions et méditations d'un franciscain, avec une excellente traduction simultanée en 5 langues.

Les communautés

Dans la paroisse, suivant le temps liturgique, on lance beaucoup d'initiatives originales. L'une d'elles est l'animation de l'adoration du soir par la chorale, qui est composée principalement des membres des communautés nées à Medjugorje et qui rendent ce service.

Comme fruit de cette participation communautaire aux activités de la paroisse, l'année passée est née l'idée de confier aux communautés l'animation du programme des célébrations de Noël. Sitôt dit, sitôt fait! La liturgie a vraiment été splendide, grâce aussi à l'intervention d'une chorale polyphonique bien fournie, accompagnée de violons, flûtes et autres instruments.

A cette occasion, les Communautés, outre leur engagement à vivre leur propre charisme, ont trouvé de nouveaux stimulants dans leur service commun. De là est venue l'exigence d'une plus grande cohésion, favorisée par des moments plus fréquents de prière et d'échange.

Un de ceux-là a eu lieu pour la fête de la Présentation de Jésus au Temple, que l'Eglise célèbre particulièrement comme "journée des consacrés"

Presque tous les membres des Communautés présentes à Medjugorje se sont retrouvés dans la Maison de prière de la Communauté "Kraljice Mira". Après la prière en choeur, un représentant par communauté a présenté aux autres sa famille spirituelle: histoire, activités, charisme. Et puis, pendant le rafraîchissement, on a eu l'occasion de faire plus ample connaissance et de fêter avec chants et danses ce beau moment de communion qui a laissé chez tous la joie et le désir de continuer le cheminement intercommunautaire.

Les volontaires

A ce qu'il semble, il y a encore une autre réalité qui naît à Medjugorje: l'association des volontaires. Suite à leur venue à Medjugorje, beaucoup de pèlerins, une fois convertis, ont senti l'exigence de se rendre disponibles de quelque façon, dans un don d'eux-mêmes à Marie. Tel, après ce type d'expérience, a pris la route du sacerdoce ou de la vie religieuse; tel autre, une fois retourné dans sa paroisse, est devenu promoteur de rencontres ou berger dans un groupe de prière. D'autres encore, qui nous intéressent tout particulièrement dans ce contexte, sont restés à Medjugorje, non par indécision ou refus de la vie, pas non plus pour tâcher de fuir la réalité, mais bien parce qu'ils avaient trouvé, en tant que laïcs, leur vraie place en paroisse, comme volontaires.

Bien des personnes, en effet, nourrissent secrètement le désir de rester quelques mois dans le Sanctuaire pour remercier Marie des grâces reçues.

Nous souhaitons que l'association des volontaires puisse vite trouver une place précise au sein de la paroisse Saint Jacques et aider de quelque façon les personnes qui voudraient mettre à la disposition du Sanctuaire leurs connaissances et leurs capacités, à la plus grande gloire de la Reine de la Paix.

Tout ce que nous venons d'exposer n'exprime que quelques aspects du bien que font les gens de manière concrète à Medjugorje. Une chose en tout cas est certaine: au Sanctuaire Reine de la Paix, l'Eglise et le monde renaissent!

Nenad Palic

 

BESOIN DE TENDRESSE

Quand tu aimes, ne dis pas: "J'ai Dieu dans mon coeur". Dis plutôt: "Je suis dans le coeur de Dieu". Ces mots de K. Gibran pourraient introduire une réflexion plus approfondie sur le besoin de tendresse, dans une époque où le protagonisme de la raison adulte au sein de la modernité occidentale a montré bien clairement ses fruits de violence: pour apprendre à donner, il faut apprendre à recevoir.

Chez celui qui veut être protagoniste absolu, il n'y a plus de place pour l'autre, et la violence, sous toutes ses formes physiques et psychologiques est justifiée. Au contraire, si l'on s'ouvre à l'accueil du don, en se mettant à l'école du Dieu trinitaire, on découvre que l'accueil aussi est divin: Ce qui est divin c'est non seulement aimer, mais aussi se laisser aimer: et tel est le cas pour le Fils, le Bien-aimé qui, dans l'éternité divine, est accueil éternel de l'amour du Père. Au coeur de l'histoire, il se fait "existence accueillie" pour recevoir, dans l'obéissance, toute chose de Celui qui l'a envoyé et qui l'a amené à mourir pour nous.

Ce primat du recevoir est le fondement d'un donner qui ne soit ni totalitaire ni violent. Sans gratitude, même la gratuité risque de devenir sans-gêne ou pire: élimination de l'autre. En réalité, la tendresse, c'est le "laisse-toi aimer", "fais-toi accueil" et le don naîtra d'un apport rempli d'amour, disponible pour la paix.

La tendresse, c'est dire merci avec la vie; et remercier est joie parce que c'est l'humble reconnaissance qu'on est aimé.

La tendresse bouleverse donc vraiment la logique de l'époque, dominée par le triomphalisme des idéologies et de leur potentiel intrinsèque de violence: elle place les styles de vie du nouveau millénaire sous l'enseigne de l'accueil, de la réciprocité, de la valorisation du différent, qui n'est plus compris comme concurrentiel ou menaçant, mais comme promesse ou don; il libére le je de la saisie de ses prétentions absolues. La tendresse le rend, à vrai dire, plus faible, plus pauvre, plus mendiant d'amour, mais c'est justement pourquoi elle le rend plus hospitalier, plus spontané, plus capable de construire des ponts de paix et des itinéraires de communion amicale et fraternelle.

La tendresse envers soi-même c'est se reconnaître don de Dieu, reçu de Lui gratuitement et agir en conséquence comme celui qui, ayant reçu gratuitement, veut se donner aussi gratuitement.

La tendresse envers le prochain c'est s'ouvrir à l'avènement de l'Autre dans les humbles occasions qui visitent nos solitudes et les provoquent à cet exode de soi sans retour qu'est l'amour de charité.

La tendresse envers le créé c'est reconnaître en tout, le don à respecter et à promouvoir, restituant en louange et service ce qui, en chaque créature, nous est donné comme nourriture, enrichissement et conservation de notre être.

La tendresse envers les peuples c'est nous découvrir comme famille humaine habitant la grande maison du monde, appelée à participer aux ressources de la terre de façon juste et solidaire, corrigeant l'iniquité des systèmes de dépendance grâce auxquels les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres.

Ces diverses faces de la tendresse s'enracinent toutes dans la foi qui est la tendresse de Dieu soutenant tous les vivants et leur demeure: comme dans un grand sein maternel, le monde vit dans la nuit du mystère divin. La Trinité, Sainte Mère de tout ce qui existe, nous porte en elle-même. Enveloppés dans cet amour que le Fils nous a révélé jusqu'au douloureux abîme du don de sa vie pour nous et du don de l'Esprit des ressuscités, nous expérimentons la tendresse divine, qui transfigure tout et rend possible même l'impossible dans l'audace de la charité.

Bruno Forte

 

 

Les lecteurs se souviennent peut-être de l'interview de Jelena Vasilj, où elle faisait part de quelques réflexions sur son mariage imminent. Après quelques mois de vie conjugale, Jelena compare son expérience d'épouse avec celle de Marie, essayant d'en tirer exemple et enseignement, face aussi à une prochaine maternité, que Jelena vit comme une "consécration" tout à fait authentique

Dans un message destiné au groupe, la Vierge le lui avait dit: "Je veux qu'avec moi vous alliez toujours vers le Seigneur qui vous appelle. Vous le trouverez dans toutes les personnes qui ont besoin de vous. Donnez-vous à Dieu, en eux...Tous les jours consacrez-vous à moi".

Marie, modèle de notre vie matrimoniale

de Jelena Vasilj

La sponsalité (= vie d'épouse) de Marie n'a pas suscité un nombre de pages aussi considérable que ce qu'on a écrit sur sa maternité, et pourtant cette sponsalité est la clef de lecture non seulement de l'histoire du salut, mais aussi de l'histoire de toute vocation quand on cherche son fondement.

Elle est la réalisation d'un plan que Dieu a eu depuis toujours, Lui qui --étant en lui-même communion -- se présente à l'humanité comme un époux et qui prépare pour lui-même sa propre épouse: la nouvelle Jérusalem.

Marie ne peut que faire partie de ce plan qui s'incarne en Elle, alors que, comme épouse de Joseph et désormais épouse de l'Esprit-Saint, elle habite Nazareth. Dans sa sponsalité et fécondité manifestées grâce à l'Incarnation du Verbe, Elle est modèle pour tous ceux qui sont unis par le mariage ou consacrés à une fin d'union totale avec Dieu. Donc, pour comprendre ce qui se passe en nous, il faut contempler ce qui s'est passé en Elle, la "toute pleine du Saint-Esprit".

Et c'est exactement ce qu'est pour nous le mariage: une continuelle effusion de Grâce, fruit de ce qu'a produit le sacrement du mariage c'est-à-dire cette étincelle par laquelle s'est allumé le feu d'amour du Saint-Esprit envahissant nos personnes. Au fond il s'agit d'une tout à fait authentique consécration, d'une réelle appartenance, d'une constante transformation en continuelle prière.

Quand Dieu nous unit en mariage, sa Grâce sanctifie notre âme, mais aussi notre corps qui désormais unifié dans l'union matrimoniale, devient lui aussi, véhicule de sainteté, pour que nous soyons profondément associés à son action créatrice, comme l'a été Marie.

Nous sentons que ce qui nous arrive est saint et un grand don qui réalise la ressemblance avec Dieu. C'est son icône à lui, mais aussi à nous; elle porte son empreinte, mais aussi la nôtre, parce qu'elle exprime la dignité que Dieu donne à l'homme en lui attribuant un rôle dans la création d'une personne qui durera toujours. Et nous, nous nous sentons à son service, non seulement dans nos actes, mais aussi dans notre être, parce que l'amour dont il nous investit est le tissu dont est faite notre union.

Avec cette prise de conscience, nous avons compris que la sponsalité de Marie est sa fécondité, est son Christ. Nous nous sommes donc ouverts à la vie, nous nous sommes ouverts à son Christ qui vient à nous sous la forme d'un bébé qui déjà vit en moi et qui naîtra en juin. Notre vie ne s'arrête ni ne se clôt dans le seul acte procréateur; elle est une continuelle affirmation de l'autre, conçu comme don de Dieu. Et pour la faire circuler nous comprenons qu'il nous faut être sous le manteau de Marie, chez elle, dans son Nazareth. Ainsi, nous aussi, comme Elle, nous mettons au centre de notre vie Jésus, pour être dans sa maison. Avant tout avec le Rosaire et puis la lecture de l'Ecriture Sainte; avec la télé éteinte et beaucoup d'intérêt l'un pour l'autre.

En effet, le plus grand risque pour un couple c'est justement de ne pas se rendre compte du Christ qui est dans l'autre, c'est-à-dire de ne pas voir "le nu qui a besoin d'être vêtu", "l'affamé qui a besoin de manger" "l'épuisé, assis au bord du puits, à qui il faut donner à boire".

L'autre a besoin de moi, nous sommes une seule chose. C'est bien certain qu'aucun besoin de Jésus n'échappait à Marie. C'est par l'oeuvre de ses saintes mains que chacun de nos gestes acquiert un niveau surnaturel et c'est ainsi que nous prenons conscience de gagner le ciel à travers les petites choses et les humbles services.

Marie ne reste cependant pas seulement un modèle de notre vie d'époux, mais nous vivons chacun et ensemble notre union avec Elle. Avant tout, dans l'Eucharistie, vu que le corps que nous recevons est aussi le sien. L'humanité de Jésus, qui provient de la sienne, est l'instrument de notre salut; donc notre humanité unie à la sienne est la nouvelle humanité qu'Eve n'a pas connue, mais que nous vivons grâce au baptême et maintenant, dans le sacrement de mariage.

Si ce n'était ce nouveau lien, tout amour humain serait destiné à faillir; c'est Marie qui intercède pour nous et obtient les grâces à notre mariage. Nous nous confions à Elle, Reine des familles, afin que, en nous et dans notre famille, puisse s'accomplir ce qui a commencé en Elle. Marie, Reine des familles, prie pour nous.

 

Les lecteurs écrivent...

Francis Mary Okere, du Nigeria. Je remercie Dieu pour votre publication. Elle est si belle et elle aide le coeur à s'élever à Dieu. Puisse-t-il vous récompenser maintenant et toujours pendant que vous continuez à travailler dans sa vigne, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie.

Soeur Teresa de Song-Hi, Corée du Sud. Vous êtes dans mon coeur. Soyez tous bien sûrs de mes prières.

Soeur Nellie Margate de Nouvelle-Guinée. Je vous félicite de tout ce que vous faites pour nous, en consacrant votre temps à la publication de l'Echo. Vos réflexions nous enrichissent et nous aident à croître dans la foi. D'habitude je les emploie pour nos rencontres de formation avec les divers groupes en paroisse; et puis je les passe à d'autres missionnaires. A l'occasion, nous nous trouvons pour en parler en fonction de notre situation actuelle. L'Echo de Marie nous aide à être plus proches de Jésus qui est notre Voie, notre Vérité, notre Vie. J'espère que vous pourrez continuer à m'envoyer l'Echo. ...

Margaret Scrogings d'Australie. Merci du fond du coeur pour l'Echo qui nous renouvelle, nous revigore et nous informe. Nous apprécions hautement votre travail.

Don Mario d'Assam. Inde. Je suis missionnaire en Inde depuis quelque 64 ans. Je veux vous remercier pour ce "pont" par lequel nous recevons et pouvons connaître les messages de la Vierge. Mille mercis pour l'Echo qui arrive régulièrement et apporte un souffle spirituel marial. Tout l'ensemble nous aide à croître dans l'amour envers Elle.

Gambino de Saronno (I). Merci pour la précieuse petite revue qui m'apporte joie, sérénité, envie de prier et tant de paix.

Alfiero Dinello de Sossano (VI. I). Que le Seigneur vous donne joie et sérénité, qu'il vous récompense chaque jour pour tout ce que vous faites aujourd'hui. Votre journal sert à me retremper dans les choses justes, que vous écrivez et que nous assimilons. Comme la nourriture donne force à notre corps, le bien donne force à notre âme. Les paroles de bien que vous envoyez dans nos maisons sont toujours une sève nouvelle qui, avec une ferme persévérance nous encourage à ne pas délaisser le chemin qui nous mènera vers Dieu. Comme la Vierge Sainte, ne vous fatiguez jamais de nous faire entendre votre voix.

Silvana de Barbeano (PN-)Merci pour la joie immense que j'éprouve quand je reçois l'Echo: pour moi il est le guide chrétien dans la vie quotidienne. Merci à tous pour ce bonheur. Pour ceux qui ont été à Medjugorje, l'Echo c'est la Reine de la Paix qui nous continue sa protection et le lire devient expression d'amour filial envers Elle.

 

 

 

 

 

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