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Echo de Marie Reine de la Paix 128 (Juillet-Août 1996)

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Message du 25 mai 1996:
Chers enfants, aujourd’hui Je désire
vous remercier pour toutes les prières et les
sacrifices que vous avez offerts au cours de
ce mois qui M’est consacré. Petits enfants,
Je désire que vous tous aussi soyez actifs en
ce temps qui, à travers Moi, est uni d’une
manière spéciale au Ciel. Priez afin de
pouvoir comprendre qu’il est nécessaire
que vous tous, à travers votre vie et votre
exemple, collaboriez à l’oeuvre du salut.
Petits enfants, Je désire que les hommes
se convertissent et qu’en vous ils Me voient
et voient mon Fils Jésus. J’intercèderai
pour vous et Je vous aiderai à devenir
lumière. Aidez les autres parce qu’en les
aidant, votre âme aussi trouvera le salut.
Merci d’avoir répondu à Mon appel.
«Collaborez avec votre vie
à l’oeuvre du salut»
La Madone continue à souligner, même à
mots couverts, Son rôle dans l’oeuvre du salut,
par le pouvoir que Dieu Lui a donné en ce
temps, et Elle continue à demander notre col-
laboration. C’est le temps où le Ciel est uni à
nous d’une manière spéciale
, par la présence
de Marie qui dure ici depuis 15 ans, et par
toutes Ses autres manifestations et communi-
cations dans tout le monde, ainsi qu’Elle l’a
Elle-même affirmé dans un message. Il con-
vient de profiter de ce don. Avant tout, avec une
délicatesse maternelle, Elle remercie tous ceux
qui L’ont aidée avec des prières et des sacri-
fices offerts en ce mois qui Lui est consacré,
(c-à-d. le mois de mai qui est particulièrement
“Sien” comme également octobre). Peut-être y
a-t-il eu dans l’Eglise cette année un retour
significatif à cette pratique, au moins en de
nombreux lieux. Elle nous remercie avec l’in-
tention de nous stimuler à continuer, tant est
nécessaire - et également gratifiante - notre
collaboration à une Mère aussi grande et pré-
venante: sollicitude soulignée par ce «aussi»:
que vous tous aussi soyez actifs, (comme
Moi), en ce temps.
Mais ensuite Elle précise de quelle nature
doit être notre collaboration; il est nécessaire
que vous collaboriez avec votre vie et avec
votre exemple, à l’oeuvre du salut
des hom-
mes. Cela nécessite que nous soyons des ins-
truments entre Ses mains (5.3.94)
Mais com-
ment pourrons-nous collaborer à cette oeuvre
de salut? Pas simplement par la transmission
d’une doctrine ou de pratiques religieuses, ni
avec de modernes programmations, pas plus
qu’avec une propagande insistante et bien écha-
faudée: le véritable apostolat, c’est la vie.
Elle veut nous détourner d’un certain acti-
visme convulsif ou d’une propagande que nous
copions du monde. Et ne peut être pris en
compte même pas le poids que nous voulons
exercer sur les personnes avec une présence de
type efficient: souvent, il produit l’effet inverse
et engendre l’exaspération. Si nous pensons
nous rendre matériellement présent partout pour
être levain, nous nous trompons lourdement.
Je désire que les hommes se convertis-
sent... Elle brûle, comme Dieu, du désir que
tous les hommes soient sauvés et parviennent
à la connaissance de la vérité
(1 Tim 2,4). Mais
comment pourront-ils se convertir? En voyant
en vous mon Fils et Moi
. Elle ne dit pas: en
voyant seulement le bien en vous, ou bien en
voyant une vie meilleure que celle des autres,
avec une certaine pratique religieuse; mais en
voyant Jésus et Marie en vous.
C’est la force
de la sainteté qui ébranle les âmes. Marie nous
appelle toujours à la sainteté, non aux demi-
mesures, à une unité parfaite et sans partage
avec Jésus et entre nous, pour que le monde
croie que Tu M’as envoyé.
C’est ce que veulent
voir les hommes, et ils ne s’en laissent pas
conter. Quand on demandait aux pèlerins ce
qu’ils étaient allés voir à Ars, ils répondaient:
«Nous avons vu Dieu dans un homme».
Marie dit encore: Je vous aiderai à deve-
nir lumière. La lumière est la plénitude de la
vérité en nous, avec une vie qui reflète tout
l’enseignement de l’Evangile (et aussi la joie
pleine
et la véritable paix qui en découlent).
Nous devons nous décider à cela si nous vou-
lons être une présence de Marie et Ses authen-
tiques collaborateurs, ou - comme Notre Mère
nous disait dans le message précédent - Ses
témoins
. Cela veut dire être sel de la terre et
lumière du monde.
Ainsi, le fruit de la présence
de Marie en nous est lumière et paix, parce
qu’Elle est la mère de la Sagesse, qui est pure,
pacifique, indulgente, bienveillante, pleine de
pitié et de bons fruits...
(cf Jac. 3,17-18).
Ainsi nous manifesterons Sa pureté, Sa
bonté, Sa paix, et à travers nous Elle attirera à
Elle de nombreux coeurs dévoyés, sans but ou
désespérés. Donc, de nous et de notre conver-
sion dépend le salut des autres. Si nous les
aidons ainsi, nous nous sauverons aussi nous-
mêmes,
comme l’affirme l’Ecriture: Celui qui
ramène un pécheur de son égarement sauvera
son âme de la mort et couvrira une multitude
de péchés
(Jac.5,20). Qui sauve les autres se
sauve lui-même.
don Angelo
Les larmes de la Mère à La Salette (150˚ anniv)
Message du 25 juin 1996:
«Chers enfants! aujourd’hui Je vous
remercie pour tous les sacrifices que vous
M’avez offerts ces jours-ci. Petits enfants,
Je vous invite à vous ouvrir à Moi et à vous
décider pour la conversion. Vos coeurs,
petits enfants, ne Me sont pas encore
pleinement ouverts.
C’est pourquoi Je vous appelle à nou-
veau: ouvrez-vous à la prière, afin que,
dans la prière, l’Esprit Saint vous aide et
que vos coeurs deviennent des coeurs de
chair et non des coeurs de pierre. Petits
enfants, merci d’avoir répondu à Mon ap-
pel et d’avoir décidé de cheminer avec Moi
vers la sainteté».
Ouvrez-vous à Moi
et décidez-vous pour la conversion
En ce 15ème anniversaire, Marie nous ren-
voie aux motifs pour lesquels Elle est venue;
mais aujourd’hui Son expression résonne
différemment. Lorsqu’Elle nous remercie en-
core pour tous les sacrifices que nous Lui
avons offerts en ces jours,
peut-être a-t-Elle
présentes les difficultés rencontrées par les
pèlerins pour venir ici. Mais Notre Mère re-
mercie également chacun de nous pour les plus
petits signes d’amour que nous Lui avons
donnés, parce qu’Elle veut nous apprendre à
remercier. Remercier signifie reconnaître les
personnes pour ce qu’elles valent et le bien
qu’elles font aux autres. Cela revient à créer les
conditions pour la paix. Il en est de même avec
Dieu: nous devons savoir reconnaître tout ce
qu’Il nous a donné et Le remercier.
Nous sommes toujours portés à considérer
les choses négatives et à oublier les bonnes. Au
contraire, si nous trouvons des raisons pour
remercier, nous aurons un coeur content, même
avec les autres. Un thérapeute qui soignait des
malades depuis 20 ans et qui, il y a deux ou trois
ans est devenu prêtre après un pèlerinage à
Medj., m’a dit: «Remercier est la médecine
préventive la meilleure contre la dépression et
l’agressivité. Elle apprend aux gens à ouvrir les
yeux et à rendre grâce pour ce qu’il y a de bon
en chacun». La Madone aussi remercie parce
qu’Elle voit toujours en nous quelque chose de
bon, même si nous ne sommes pas parfaits.
Pour avoir la paix nous devons ouvrir les yeux
et voir ce que nous donnent les autres et ce que
nous donne Dieu, surtout avec la présence de
Marie ici.
Notre-Dame répète encore avec beaucoup
de délicatesse de nous ouvrir à Elle et de nous
décider pour la conversion.
Nous ouvrir veut
dire écouter ce qu’Elle nous dit, pour Lui obéir;
qui n’écoute pas ne veut pas obéir, donc n’est
pas ouvert. L’invitation à nous ouvrir est pour
nous tous. C’est avec la prière que nous nous
ouvrons. Nous devons rester en silence et nous
demander ce qui nous ferme à la volonté de
Dieu, ce qui nous empêche de nous ouvrir au
Seigneur, à la présence de Marie et à Ses
invitations.
Si nous nous ouvrons, vient la conversion,
qui est Son message principal. Nous décider
pour la conversion veut dire nous décider à
lutter contre le mal, contre le péché et à croître
dans le bien. Depuis 15 ans Marie nous répète
«conversion», qui est l’invitation même de
l’Evangile. Si nous ne sommes pas >> (p. 8)
ECO di MARIA
Regina della Pace
128
Juillet-Août 1996 -T.Préc.Sang et Assompt. de Marie - Orig. Italien: cas.p. 149, I - 46100 Mantova
A. 12, n. 7 - 8; Tout Courrier est à adresser à: Echo de Marie, 18 Allée Thévenot, F-39100 DOLE
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Beaucoup d’alarmes pour Medj.,
RIEN DE NOUVEAU!
Après le long silence qui a duré tout le
temps de la guerre, voici une autre douche
froide pour les fidèles de Medj., curieusement
juste à la veille du 15ème anniversaire! Tous
les journaux et les télévisions ont donné un
grand relief à une lettre du secrétaire de la
Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr
Tarcisio Bertone, adressée à l’Evêque français
Mgr Léon Taverdet qui demandait des éclair-
cissements sur Medj.. Dans cette lettre, du 6
juin 96 on ne répétait rien d’autre que ce qui fut
dit dès le début, c-à-d. que «ne devaient pas être
organisés des pèlerinages officiels (c-à-d. ceux
guidés par des Evêques)» (et donc n’étaient pas
exclus tous les autres, ndr). Et on y réaffirmait
les ultimes conclusions de la Conférence Epis-
copale Yougoslave du 10 avril 1991. C’est
tout. Pas de nouveau cas de conscience et
aucune limitation aux pèlerinages.
Beaucoup ont vu dans l’exceptionnelle
publicité donnée à cette lettre et dans le mon-
tage orchestré par la presse, une tentative à
peine déguisée de la part des milieux ambiants
habituels, de bloquer Medj., vraiment mainte-
nant qu’ont repris à un rythme accéléré les
pèlerinages et en grand les activités de ce
Sanctuaire. C’était normal. Il y aurait eu lieu de
s’étonner s’il en était advenu différemment.
L’astucieux ennemi sait cueillir les bonnes
occasions. Mais la Victorieuse se jouera de lui
et les attaques contre Medj. se résoudront tou-
jours - comme ce fut le cas depuis le début - en
propagande qui favorise l’intérêt et l’affluence.
Après les fausses alarmes est venue quel-
ques jours plus tard, une précision du porte-
voix vatican
Joaquim Navarro Valls (Avvenire
20.06.96, p.13) tranquillisant tout le monde, si
cela avait été nécessaire: «Au regard des évé-
nements de Medj. n’est intervenu aucun fait
nouveau - a-t-il dit -. Dans ces cas, est conve-
nable le respect de la compétence immédiate
(l’ultime
appartient au S.Siège, ndr) de l’épis-
copat local» selon lequel «sur les bases des
investigations conduites jusqu’alors, il n’est
pas possible d’affirmer qu’il s’agisse d’appari-
tions ou de révélations surnaturelles; toutefois,
la présence nombreuse de fidèles qui viennent
à Medj. de toute part, exige l’attention et le soin
pastoral en premier lieu de l’Evêque diocésain,
mais aussi des autres Evêques avec lui, de
manière telle qu’à Medj. soit promue une saine
dévotion envers la Bienheureuse Vierge Marie,
selon l’enseignement de l’Eglise.
Se confirme pourtant la nécessité à la-
quelle on ne peut pas se soustraire, de continuer
l’approfondissement et la réflexion, outre la
prière, face à tout présumé phénomène surna-
turel, quel qu’il soit, tant que n’a pas été
prononcé un jugement définitif».
Si on avait accueilli
la Reine de la Paix...
Personne n’attendait à brève échéance une
reconnaissance officielle de Medj., d’abord
parce qu’aujourd’hui on ne les donne pas faci-
lement; mais on était en droit d’espérer un peu
de paix pour celui qui a découvert la vraie vie
et pour celui qui affronte, avec une confiance
motivée, beaucoup de sacrifices pour la trou-
ver. C’est vrai que les épreuves mettent à nu la
qualité de notre conversion et purifient notre
foi, mais, dans la désorientation générale, c’est
une grave responsabilité de soustraire aux hom-
mes les dons extraordinaires de la miséricorde
de Dieu, spécialement quand ils s’accompa-
gnent de fruits aussi éclatants.
De fait Marie a ouvert une école et une
source de grâce pour rapporter, surtout les
chrétiens égarés, à la foi en Jésus et dans le
surnaturel, et riposter ainsi aux assauts de
satan. Mais Lui ont été contraires justement
ceux qui avaient été choisis pour La reconnaî-
tre et L’accueillir. Ainsi on a repoussé la Reine
de la Paix qui était venue dix ans auparavant,
(comme ce fut le cas à Kibeho), nous adresser
Ses appels pour éviter la guerre; et il en est
advenu le désastre que nous connaissons.
Comme l’a dit plusieurs fois l’Evêque (main-
tenant émérite) de Split, si les Evêques de l’ex-
Yougoslavie avaient accueilli la Reine de la
Paix, laissant la voie libre aux gens, on pouvait
éviter la guerre. (Echo 107, P.5). Ensuite, Marie
a suscité parmi Ses enfants une oeuvre gigan-
tesque de charité, qui a sauvé des populations
entières. Ils ont accueilli les aides, mais se sont
bien gardés de reconnaître la Céleste Mandante.
Et l’effondrement inattendu en Krajina... et
la fuite de la très puisssante armée serbe qui
aurait pu continuer la guerre pendant des an-
nées... faisant cesser en deux jours les hostilités
(et juste le 5 août 95, fête de la Nativité de
Marie); ainsi se sont réouvertes les routes aux
foules de pèlerins... Mais malheureusement se
sont réouvertes aussi les voix contraires qui
cherchent à les décourager.
Ainsi, combien de grâce passera encore en
vain! Ceux qui ont des yeux pour voir et ne
voient pas
, voudraient mettre aussi des limites
aux interventions de Dieu, ou ne pas en recon-
naître la présence. Il en a toujours été ainsi. Les
coeurs endurcis” et les “yeux pourris” ne
comprendront jamais les signes du ciel, au
contraire, ils leur feront obstacle.
C’est pourquoi nous acceptons la loi de la
Croix, qui est sagesse et puissance de Dieu
pour tous les croyants
(cf 1 Cor.1) et nous
conservons un coeur doux et humble mais
vigilant et ferme. Pour Medj. nous suffit l’ex-
périence intérieure attestée en nous par l’Es-
prit, et l’assurance que nous donne la faveur
du Vicaire du Christ
, exprimée tant de fois,
même si c’est sous une forme privée, et le
consensus de nombreux Evêques. * *
L’Evêque d’Assise au regard des ap-
paritions:
- «Marie - écrit Mgr Serge Goretti
dans sa lettre pastorale pour le 150ème anniver-
saire de La Salette - devenue la nouvelle
“femme” sous la Croix, apporte dans le monde
les fruits de la rédemption... Aujourd’hui on
parle beaucoup d’apparitions.
Il y a d’une part ceux qui les réfutent par
principe. Ce sont ceux qui, niant Dieu, nient
aussi l’existence de phénomènes surnaturels. A
l’opposé, il y a ceux qui recherchent avec
exagération et superficialité les signes du sur-
naturel et en arrivent parfois jusqu’à accuser de
peu de foi ceux qui se comportent avec pru-
dence en ce domaine. L’Eglise sait que Dieu est
au-dessus de tout et de tous et qu’aucune limite
ne peut être fixée à Son action toute puissante.
Il peut intervenir, directement ou indirectement,
au moyen de Ses messagers et en particulier de
Marie qui est Mère de “l”homme’ dans ses
vicissitudes.
L’Evêque en appelle ensuite au témoignage
de la Sainte Ecriture: «Les pages des Saintes
Ecritures sont pleines d’interventions extraor-
dinaires de Dieu. Quand Dieu intervient, l’Eglise
se réjouit parce qu’elle y voit une manifestation
ultérieure de l’amour et de l’attention qu’Il a
pour l’homme. C’est pourquoi l’Eglise n’est
pas contre les apparitions même si, avant de se
prononcer sur leur authenticité, elle les examine
avec attention, recourant à l’aide de la théologie
et des sciences humaines...» (˚)
(˚) Ed.Tequi “Medj.face à l”Eglise’ par Soeur
Emmanuel. “Communion Marie Reine de la Paix
- B.P.24 - 53170 La Cropte: 13 Fr + 5 Fr de port.
* L’Echo de Marie, Reine de la Paix se
trouve à Medj. dans le magasin de souvenirs dit
“des Pères” (en sortant, à droite de l’Eglise, jouxtant
la maison paroissiale), et aussi à la Communauté
Cénacle
. Egalement aux Ed.Mir.
Le Pape
dans le centre de l’Europe:
l’audace de la vérité
Le génie de ce Pape est de dire absolument
à contre-courant, des choses que chacun recon-
naît ensuite comme immédiatement vraies. Dans
ses voyages il oppose le message du Christ à
celui du monde et apporte le défi de l’Eglise à
tous les maux de la société. Il est animé d’une
incroyable énergie intérieure qui le porte à faire
toujours des projets pour le futur, parfois au-
delà du prochain millénaire. Ses récents voya-
ges en Slovénie et en Allemagne montrent
encore que sa première pensée va à l’Europe.
En Slovénie le Pape a parlé du carrefour
dramatique dans lequel l’Europe se trouve, à
un pas de l’abîme
entre la culture de la mort et
la culture de la vie. Dans le vide laissé par les
idéologies, pour survivre elle doit réveiller la
mémoire de ses racines chrétiennes. Ainsi: Ou
l’homme se considère créé par Dieu, duquel il
reçoit la liberté qui lui ouvre d’immenses pos-
sibilités mais aussi des devoirs précis; ou bien
il s’autopromeut en totalité, doté d’une liberté
qui (étant privée de lois) s’abandonne à toutes
sortes d’impulsions et de licences, se refermant
dans l’hédonisme et le narcissisme...
La chute des grandes idéologies a placé
l’homme en tentation de s’abandonner à une
périlleuse dérive sceptique (ne croire en rien),
sous le signe de la fatigue et de la frustration...
et à s’ouvrir à la superstition et à la magie.
Beaucoup de jeunes et d’adultes s’abandon-
nent à la séduction de l’occultisme et cherchent
dans les astres, dans les mages et dans les
sectes les signes de leur propre destin, ainsi
qu’un refuge pour leur vide intérieur: celui qui
ne croit pas en Dieu, ce n’est pas qu’il ne croie
plus en rien, mais il croit à tout...
Dans sa visite en Allemagne du 21 au 23
juin, le Pape à PADERBORN a regardé vers
l’unité du continent, qui ne peut être construite
seulement sur une communauté d’intérêts ma-
tériels, mais sur le consensus des valeurs,
l’hérédité culturelle et la solidarité des esprits
et des coeurs...; sans la foi chrétienne, il man-
quera son âme à l’Europe.
Cette unité doit aller
au-delà des frontières nationales et idéologiques;
elle doit outrepasser les frontières, afin que les
peuples riches partagent leurs biens avec les
pauvres.
A BERLIN, en déclarant bienheureux les
martyrs Bernard Lichtemberg et Charles Leisner
(deux prêtres qui s’opposèrent au nazisme et
moururent des persécutions subies du fait du
régime hitlérien), le Pape a reconnu loyalement
que de nombreux laïcs et prêtres s’opposèrent
à ce régime de terreur, malheureusement il
furent trop peu nombreux. Ainsi a-t-il exhorté
l’Eglise allemande à marcher à contre-courant
au regard de la société: il faut que les chrétiens
offrent aujourd’hui une résistance, de l’inté-
rieur et contre cette société ultra-matérialiste.
Seulement ainsi ils pourront s’acquitter de leur
devoir essentiel, qui est la nouvelle évangélisa-
tion; elle doit nous trouver tous unis, que nous
soyons catholiques, orthodoxes ou protestants.
Le Pape souligne qu’évangélisation et
oecuménisme sont étroitement liés. Après avoir
reconnu dans son premier voyage en Allema-
gne (1980) les fautes des hommes d’Eglise qui
portèrent à la malheureuse division des chré-
tiens, avec Luther, il déclare que nous devons
être plus justes envers le réformateur allemand
qui, à bien considérer, ne voulait pas la rupture
de l’unité et la création d’une autre Eglise,
mais plutôt la réforme de l’unique Eglise...
La rencontre la plus attendue fut celle de la
PORTE DE BRANDEBOURG, décor des
parades de la dictature nazie, puis que les
tyrans communistes murèrent par peur de la
liberté.
Dans la vivante évocation historique
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qui a suivi, le Pape a conquis les Berlinois
auxquels il a ensuite parlé de l’homme, appelé
par Dieu à la liberté, expliquant en divers
points lapidaires que la liberté ne peut exister
sans vérité, sans solidarité, sans sacrifice, sans
amour
.
Puis le discours a débouché, comme tou-
jours et sans moyens termes, sur l’annonce du
Christ: J’annonce à vous tous qui m’écoutez: la
plénitude et l’accomplissement de cette liberté
a un nom, Jésus Christ. C’est Celui qui a dit de
Lui-même: Je suis la porte. En Lui l’homme a
accès à la plénitude de la liberté et de la vie.
Il est Celui qui rend l’homme vraiment libre,
car Il disperse les ténèbres du coeur des hom-
mes et révèle la vérité. Accomplissant son
chemin comme notre frère et réalisant sa soli-
darité avec nous par le don de Sa vie Il nous
libère du péché et de la mort. Si bien que nous
reconnaissons dans notre prochain Son visage,
le visage de notre véritable frère. Il nous
dévoile le visage du Père et devient pour tous
le lien de l’amour. Christ est notre Sauveur, Il
est notre liberté.
Le déroulement de la journée arrive à son
terme, mais dans nos coeurs nous conservons
la lumière dont nous avons pu jouir aujourd’hui.
Et je vous invite de tout coeur à une nouvelle
rencontre dans la Ville Eternelle, pour le grand
Jubilé de l’an 2000. Que Dieu bénisse Berlin,
que Dieu protège l’Allemagne.
A l’Angelus, le
Pape a annoncé un nouveau synode pour
l’Europe,
en vue de l’an 2000. Et, comme s’il
avait voulu montrer qu’il peut encore résister à
de grandes fatigues, il est reparti dans la soirée
pour Rome où il est arrivé de nuit, bien qu’il se
soit levé à 5h30 à Paderborn d’où il arriva en
avion à Berlin. La Rédaction
Eucharistie, Marie, mission:
pour un réveil chrétien
Ce n’est certes pas le Saint Père qui laisse
passer la moindre occasion de faire revenir à ce
qui est essentiel le peuple de Dieu, que des
suggestions infinies tendent à porter hors du
chemin évangélique.
C’est pourquoi sa piété eucharistique a mis
en relief le 750ème anniversaire de l’institu-
tion de la fête du Corpus Domini, advenue à
Liège en Belgique en 1246 et étendue à l’Eglise
universelle en 1264 à la suite du miracle de
Bolsena où, après la consécration, une hostie
avait saigné devant un prêtre incrédule. Dans
ce discours, intime et complet, le Pape nous
révèle plus qu’ailleurs comment il vit son
ministère en continuelle union avec Jésus
eucharistique et comment cette union porte
chaque chrétien à une plénitude de vie.
Adorer le corps du Christ
pour nous transformer en Lui.
Après avoir illustré le plus grand de tous
les miracles de Jésus, laissé comme réconfort
incomparable aux disciples en Son absence
, et
dans lequel Il continue à S’offrir pour nous et
à nous, le S.Père s’arrête sur la Présence Eucha-
ristique «conservée comme le centre spirituel
de l’Eglise». Sa contemplation prolonge la
communion et permet de rencontrer durable-
ment le Christ, vrai Dieu et vrai Homme, de se
laisser regarder par Lui et de faire l’expé-
rience de Sa présence. Quand nous Le contem-
plons dans le T.Saint Sacrement de l’autel, le
Christ s’approche et devient intime avec nous,
plus que nous ne le sommes nous-mêmes; Il
nous rend participants de Sa vie divine en une
union qui transforme et, par l’Esprit, nous
ouvre la porte qui conduit au Père...
Ainsi que nous le rappelle l’Ecriture, Jésus
passait des nuits entières à prier, spécialement
quand il avait des choix importants à faire.
Dans la prière, en un geste de confiance filiale,
imitant son Maître et Seigneur, le chrétien
ouvre son propre coeur et ses mains pour
recevoir le don de Dieu et Le remercier de Ses
faveurs.
Il est beau de s’entretenir avec le Christ et,
inclinés sur la poitrine de Jésus comme l’apô-
tre bien-aimé, d’être touchés par l’amour in-
fini de son Coeur. Apprenons à connaître plus
à fond Celui qui s’est donné totalement, dans
les divers mystères de Sa vie divine et humaine,
pour devenir Ses disciples et entrer, à notre
tour, dans ce grand élan de don, pour la gloire
de Dieu et le salut du monde... Ainsi nous
sommes invités à suivre Son enseignement
pour être parfois un peu Sa représentation,
pour permettre à l’Esprit d’agir en nous et
pour réaliser la mission qui nous est confiée.
En particulier, l’amour du Christ nous pousse
à oeuvrer sans cesse pour l’unité de son Eglise,
pour l’annonce de l’Evangile jusqu’aux con-
fins de la terre et pour le service des hommes.
L’intimité divine avec le Christ dans le
silence de la contemplation, ne nous éloigne
pas de nos contemporains mais, au contraire,
nous rend attentifs et ouverts aux joies et aux
peines des hommes: elle élargit le coeur aux
dimensions du monde. Elle nous rend solidai-
res envers nos frères en humanité, en particu-
lier les plus petits, qui sont les bien aimés du
Seigneur. Par l’adoration, le chrétien contri-
bue mystérieusement à la transformation radi-
cale du monde et à la diffusion de l’Evangile.
Qui prie le Sauveur entraîne derrière lui le
monde entier et l’élève à Dieu. Ceux qui se
rencontrent avec le Seigneur exercent donc un
service éminent: ils présentent au Christ tous
ceux qui ne Le connaissent pas ou qui sont loin
de Lui, ils veillent devant Lui en leur nom...
J’exhorte donc les chrétiens à rendre visite
régulièrement au Christ présent dans le
T.S.Sacrement de l’autel, puisque nous som-
mes tous appelés à demeurer en présence de
Dieu, grâce à Celui qui restera avec nous
jusqu’à la fin des temps... Les fidèles renfor-
cent leur espérance, en découvrant qu’avec le
Christ la souffrance et le désespoir peuvent
être transfigurés, puisque «avec Lui nous som-
mes déjà passés de la mort à la vie».
A la fin le Saint Père invite les prêtres et les
responsables à intensifier leurs efforts pour
enseigner aux jeunes générations le sens et la
valeur de l’adoration et de la dévotion
eucharistique. Comment les jeunes pourront-
ils connaître le Seigneur s’ils ne sont pas
introduits au mystère de Sa présence? Ainsi, le
Christ pourra les accompagner dans leur crois-
sance spirituelle et humaine, dans le témoi-
gnage qu’ils devront Lui rendre
et ils pourront
même entendre un appel radical à Le suivre.
Larmes de Marie
et miséricorde sans limite
Le 150ème anniversaire des Apparitions
de La Salette (19 septembre) n’a pas non plus
échappé au S.Père pour présenter à nouveau au
peuple chrétien les appels attristés de Marie à
Ses enfants et le message éternel de la Miséri-
corde. Ainsi, dans une lettre à l’Evêque de
Grenoble: Je désire m’associer, moi aussi, aux
pèlerins qui viennent vénérer la Mère du Sei-
gneur sous le vocable de “Notre-Dame,
Réconciliatrice des pécheurs”. Mère du Sau-
veur et des hommes, Mère pleine d’amour, qui
accompagne chacun dans le pèlerinage de la
vie, Elle a révélé en ce lieu devant deux enfants,
Mélanie et Maximin, Sa tristesse en raison du
mal moral de l’humanité. Avec Ses larmes,
Marie nous aide à mieux comprendre la gra-
vité du péché, du refus de Dieu, mais aussi
l’amour passionné et fidèle de son Fils envers
les hommes, Lui, le Rédempteur, au coeur
affligé à cause de l’oubli et du refus de Son
amour...
La Vierge, se montrant avec l’image du Fils
crucifié, fait comprendre que vraiment Elle,
associée à l’oeuvre du salut, est solidaire de Ses
fils immergés dans les épreuves et qu’Elle
souffre de les voir s’éloigner de l’Eglise du
Christ, au point qu’ils abandonnent ou refusent
la présence de Dieu dans leur vie et outragent
la sainteté de son Nom... Le message de Marie
ne se réduit pas à une souffrance manifestée
avec les larmes, mais la Vierge nous appelle
avec une tendresse de mère à nous approcher
d’Elle; Elle nous invite à la pénitence, à persé-
vérer dans la prière et en particulier à respecter
et sanctifier le dimanche; puis, Elle souhaite
que Ses messages se diffusent dans tout le
peuple au moyen du témoignage des deux en-
fants.
Et c’est ce qui est advenu. Les pèlerins
vinrent et beaucoup se convertirent...
La Salette est un message d’espérance fon-
dée sur l’intercession de Celle qui est la Mère
des hommes. Les déchirures et les maux du
monde, si grands soient-ils, ne sont pas irrépa-
rables. La nuit du péché est dominée par la
puissance lumineuse de la divine Miséricorde.
La souffrance humaine accueillie et offerte,
peut devenir un moyen de purification et de
salut. Pour qui chemine humblement dans les
voies du Seigneur, le bras du Fils de Marie ne
pèsera pas pour condamner, mais saisira la
main qui se tend pour implorer le pardon et fera
entrer dans la vie nouvelle les pécheurs récon-
ciliés par la grâce de la Croix...
Le véritable missionnaire, c’est le saint
En parfaite syntonie avec le message du 25
mai dans lequel Marie demandait notre collabo-
ration pour que les hommes se convertissent,
voyant en vous mon Fils et Moi,
le Pape nous
prépare à la 70ème journée missionnaire en
nous demandant d’être des témoins, irradiation
vivante du Christ Jésus, grâce aussi à la protec-
tion de Marie, étoile de l’évangélisation. Aux
baptisés, le Christ demande aujourd’hui: êtes-
vous Mes témoins? Et chacun est invité à s’in-
terroger avec sincérité: est-ce que j’offre le
témoignage que Jésus attend de moi? Est-ce
que je vis une foi forte, sereine, joyeuse, ou bien
est-ce que je présente l’image d’une existence
chrétienne languissante, déformée par des com-
promis et des adaptations de facilité? Qu’est-ce
qu’un chrétien? Un homme “conquis” par le
Christ et pour cela désireux de Le faire connaî-
tre et aimer “jusqu”aux extrémités de la terre’...
Combien de fois, durant mes voyages apostoli-
ques, m’est-il arrivé de voir la moisson blondir
et de m’entendre dire que manquent les
ouvriers...!
La mission est l’indice exact de notre foi en
Christ. Foi et mission vont de pair: plus la
première est robuste et profonde, plus on éprou-
vera le besoin de la communiquer. Au con-
traire, si elle s’affaiblit, l’élan missionnaire
s’atténue aussi et la capacité du témoignage
perd sa vigueur. Il en a toujours été ainsi dans
l’histoire de l’Eglise: la perte de vitalité dans la
poussée missionnaire a été chaque fois un symp-
tôme d’une crise de foi...
Le vrai missionnaire, c’est le saint... Cha-
que missionnaire est authentiquement tel, seu-
lement s’il s’engage dans la voie de la sain-
teté... Il faut susciter une nouvelle ardeur de
sainteté parmi les missionnaires et dans toute
la communauté chrétienne, en particulier parmi
ceux qui sont les plus proches collaborateurs
des missionnaires. Mais la mission est contre-
signée par la présence incontournable et
qualifiante de la Croix. Sans Croix ne peut
subsister un authentique témoignage.
En ces
jours où est encore vive dans l’Eglise - et non
seulement dans celle-ci - l’émotion causée par
le sacrifice des sept moines trappistes assassi-
nés en Algérie,
le Pape rappelle que chaque
année nous est offert le témoignage héroïque de
nouveaux martyrs qui versent leur sang par
fidélité au Seigneur et aux hommes...
Réd
background image
Visite du Pape en France
Nous recevons de la Confrérie Notre Dame
de France (5 R.Catulienne - BP227 - 93523 St
Denis Cedex 01) la lettre ci-dessous:
...«Dans la perspective du prochain voyage
du S.Père en France et des célébrations du XV˚
Centenaire du Baptême de Clovis, après avoir
rencontré Mgr Defois, Archevêque de Reims,
et tenu compte de ses conseils, après avoir
rendu visite et informé Mgr Duval, Président
de la Conférence des Evêques de France, la
Confrérie N-D.de France propose deux dé-
marches de foi vers Reims. Nous sommes tous
personnellement interpellés par la question
que le Saint Père posait en 1980, lors de son
premier voyage dans notre pays, puis en 1986:
«France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle
aux promesses de ton Baptême?»
«Je vous adresse à nouveau cet appel»
écrivait le Pape dans son “Message aux Fran-
çais” de décembre 1995. «En septembre 1996,
je viendrai à votre rencontre, chers frères et
soeurs de France, confiant dans tout ce que
vous saurez entreprendre pour le bien de
l’Eglise entière (...). J’encourage les diocèses
de France, les paroisses, les mouvements, à
répondre toujours mieux à leur mission. Par sa
présence et par sa grâce, le Christ rend possi-
ble notre fidélité aux promesses du Baptême».
* Pour répondre concrètement à ces inter-
pellations, un texte de consécration person-
nelle
a été rédigé et officiellement approuvé.
Les Consécrations signées seront recueillies
puis portées au Saint Père dans une grande
marche spirituelle de cinq jours
vers Reims.
La réussite de ce projet dépend de notre
mobilisation qui doit être générale et très
active.
(...)
- Nous avons donc pensé qu’il soit souhai-
table de vous communiquer ci-dessous le texte
de cette Consécration (imprimatur Archevê-
ché Paris: 15.04.96). Elle peut prendre diverses
formes:
- Vous pouvez la dire le 22 septembre 1996
devant une statue de Marie, en communion
avec tous ceux qui seront à Reims avec le Pape.
- Vous pouvez également la copier et l’en-
voyer à la Confrérie N-D.de France; toutes les
Consécrations recueillies seront portées au St
Père à Reims, puis conservées à jamais au pied
de la statue de N-D.de France, à Baillet. (pré-
ciser nom et prénom, puis signer.)
Texte de la Consécration
496-1996 - XV˚ Centenaire du Baptême de
Clovis -
«France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu
fidèle aux promesses de ton Baptême?»
Nous voulons être des chrétiens fidèles
pour vivre dans l’
et de notre
prochain, comme Jésus nous le demande.
Nous voulons nous mettre à l’écoute du
Christ et de son Eglise, pour porter l’
dans nos familles, nos professions, nos cités, et
jusqu’aux extrémités de la terre.
Nous voulons revenir
qui est la
source du vrai bonheur, pour construire un
monde plus juste et plus fraternel.
Je veux pour ma part,
aujourd’hui
à l’amour du Coeur de Jésus en
à Le suivre, Lui qui est le Chemin,
la Vérité et la Vie.
«
Mère de Jésus, ma tendre Mère,
je vous demande de m’aider dans cette résolu-
tion, aux côtés de tous les chrétiens de France.
Je confie à votre Coeur Immaculé ma
famille, mes proches, mon pays et ma vie, pour
que vous nous conduisiez sur le chemin de
Dieu, qui est Père, Fils et Esprit-Saint. Amen»
Les Vierges pèlerines en France
-
Depuis le 6 septembre 95, 108 statues et icônes
de la Vierge, accompagnées d’une image de la
Sainte Face et de l’Evangile ouvert à la page
des Noces de Cana, ont sillonné toute la France
en un pèlerinage de prières jamais vu. 9 mois
après le début de cette intiative, on assiste à un
renouveau de la piété mariale dans toute la
France.
Chaque jour on compte plus de cent veillées
de prières autour de la Vierge, en Eglise, en
communauté, en famille, jusque dans des lieux
publics! Marie prépare les coeurs à recevoir
Jésus dans le bimillénaire de Sa venue. A
chaque étape se renouvelle la consécration à
Jésus par le C.I. de Marie, selon la demande de
Fatima. Chapelets, méditations et prières litur-
giques rythment le cours de la veillée. Tout ceci
comporte un effort extraordinaire de la part des
responsables et de personnes, jusqu’alors in-
connues. On ne compte plus les témoignages
de réconciliation et de conversion.
Le second parcours du pèlerinage partira de
Rome le 7 octobre prochain: à travers l’Europe
et le monde, il arrivera à Bethléem pour Noël
2000. Déjà différents pays ont pris contact avec
les organisateurs pour la poursuite de ce projet.
S’adresser à: “La Vierge pèlerine (N.D.F)” -
O.Bonnassies - 71, rue du Village-91530 Le-Val-
St-Germain. (tél. 64-59-0234; fax 64-59-01-88).
* Le renvoi insistant à l’Immaculée Con-
ception de Marie, dans la vision biblique et
dogmatique et dans le comportement imma-
culé de Sa vie, a été l’argument constant des
récentes catéchèses du mercredi en place St
Pierre. «C’est à la lignée de la femme à vaincre
le mal» continue à répéter le Pape.
* «Tu offres le pardon, tu reçois la paix»,
c-à-d. “pardonne pour pouvoir trouver la paix”;
c’est le thème toujours actuel que le S.Père a
donné pour la trentième journée mondiale de la
paix, le 1er janvier 1997.
* 1.200 prêtres en pèlerinage à Fatima,
venus de tout le monde pour une retraite spiri-
tuelle (18-20 juin); ce fut la première rencontre
internationale dans l’histoire du clergé, et aussi
la première étape d’un grandiose pèlerinage
international, la réponse à l’appel du Pape pour
la préparation des prêtres au Jubilé du 2000.
Après Fatima, ce pèlerinage touchera la Côte
d’Ivoire en 97, la Guadeloupe en 98, Jérusalem
en 99, pour atteindre Rome en 2000.
* «Ils vous persécuteront»
- Dans de
nombreuses provinces de Chine, notamment
une vaste région autour de Pékin et plus au sud,
se poursuit une persécution sournoise contre
l’Eglise non officielle, dite “clandestine”: ar-
restations d’Evêques, de prêtres, pressions et
entraves aux fidèles. Surtout on recourt à la
destruction ou à la réquisition des lieux de culte
“non autorisés”. Une longue liste de ces abus
a paru dans Avvenire du 28.04.96, p.19.
Le régime chinois est préoccupé par la
continuelle augmentation du nombre des
croyants, et pas seulement dans la foi catholi-
que. Et «l’Eglise officielle patriotique, elle
aussi, bien qu’instrument de contrôle sur celle
clandestine, n’en est pas moins sous sur-
veillance, voire suspectée». Portons dans nos
coeurs ces frères lointains qui sont dans
l’épreuve pour la foi.
* Du P.René Laurentin: ’15 années d’ap-
paritions, au-delà des combats, les fruits’.
Dernières nouvelles de Medjugorje; cette mise
à jour n˚15 dresse un tableau sûr et documenté,
des développements de Medj.
Ed.OEIL, 3 R.J-
F Gerbillon, 75006 Paris (ttes librairies).
* Au cours des mois d’avril et mai 1996, les
lecteurs d’Echo francophone ont offert: pour Echo:
47.038 Fr, pour la paroisse de Medj. 1.400 Fr,
pour d’autres associations et divers: 450 Fr.
Que les généreux donateurs veuillent bien trouver
ici l’expression de la gratitude des bénéficiaires.
Nouvelles de la terre bénie
Le miracle de Medj.
n’est pas extérieur, mais en toi
C’est un grand bonheur d’habiter Medj. et
de voir chaque jour des miracles dans les
coeurs. Heureux les yeux qui voient ce que nous
voyons
(pourtant, je n’ai jamais vu la Sainte
Vierge ni le moindre signe dans le ciel!).
Dans la semaine du 15 mai, P.Jozo a dit à
un groupe: «A Medj. le miracle n’est pas dans
les apparitions de la Vierge, ni dans les paroles
qu’Elle nous donne. Le miracle est dans la
réponse du pèlerin qui accepte de changer son
coeur et sa vie. Cela est un grand miracle!
Prenez St François: le miracle n’était pas dans
le fait que Jésus lui parle pour qu’il répare Son
Eglise. Non, le miracle eut lieu quand St
François a tout laissé pour répondre au Christ
et se faire pauvre selon le monde. Dans l’Evan-
gile aussi, nous voyons Jésus appeler un jeune
homme riche. Le miracle n’était pas qu’il voie
Jésus et entende Son appel. Le miracle était
dans la réponse. Or il n’a pas répondu car il
préférait ses grandes richesses à Jésus. Alors le
miracle n’a pas eu lieu.
A Medj., c’est le pèlerin qui décide si
aujourd’hui il va y avoir un miracle. car pour
Dieu, parler n’est pas un miracle, c’est normal.
A Medjugorje, c’est le pèlerin qui décide que
le miracle aura lieu: il ouvre son coeur pour
répondre à l’appel, voilà le miracle!».
* Avec joie Mirjana attendait son troi-
sième enfant, pour Noël. Maintenant elle doit
offrir à Dieu son immense douleur de l’avoir
perdu; elle sait que ce ne sera pas vain mais
servira aux plans de Marie. Nous nous unissons
à elle de tout coeur.
(Chez Jakov aussi est attendue une nais-
sance - leur second enfant - pour septembre.
«Mon épouse s’est bien insérée à Medj. - où
nous la voyons chaque jour à la Messe des
Italiens - et quand nous allons en Italie elle me
demande toujours quand nous reviendrons à la
maison, à Medj.» dit Jakov).
* Les personnes les plus importantes à
Medjugorje... - Sont attendues à Medj. des
personnalités très importantes de la politique et
de la culture, invitées par les autorités de Citluk
pour le Festival de la musique. Parmi celles-ci
le Président Tudjman, le Roi d’Espagne, et des
ministres étrangers. Mais pour la Sainte Vierge,
chacun de nous est important, même le plus
petit. Un soir de fête, un Croate m’a dit:
«Aujourd’hui, des personnalités politiques très
importantes sont venues mais il y avait aussi
ma mère. Comme souvent, elle est venue à pied
de son village (10 km) pour honorer la Gospa,
à 80 ans!» Voilà les vrais “VIP” (Very Impor-
tant Person) de Medjugorje!
* L’amie Anne qui a reçu pour Pâques une
grâce de conversion et de guérison, est revenue
10 jours ici pour aider des pèlerins. Elle raconte
qu’à Paris son médecin a d’abord dit: «Vous
allez mieux parce que vous avez eu des pensées
positives...». Mais après avoir procédé à des
examens cliniques, il a convenu: «Ah non, ça
je ne peux pas l’expliquer!». Pour Anne, gam-
bader sur les montagnes n’est plus un pro-
blème. Mais ce qui touche davantage les pèle-
rins, c’est sa conversion et sa joie d’appartenir
à la Sainte Vierge.
* Réunis après 20 ans - Une dame ita-
lienne divorcée, qui n’a plus revu son mari
depuis 20 ans, vient à Medj.. L’ex-mari, sans
rien savoir, décide lui aussi de faire un pèleri-
nage et arrive avec un autre groupe. Les 2
groupes montent sur Krizevac le même jour, et
arrivés au sommet, voilà que ces deux divorcés
se voient, au pied de la croix. Quel choc! Ils se
retrouvent, parlent et prient ensemble. La nou-
velle se répand vite dans tout le village: ils ont
background image
décidé de reprendre la vie commune, leur joie
déborde et se communique à tous. C’est une
victoire de la Vierge qui oeuvre toujours pour
l’unité des familles.
* Vicka et le journaliste: Vicka était à
Split et un journaliste la rencontre par hasard.
Apprenant qui elle était, il lui déclara haut et
fort qu’il ne croyait pas en Dieu, ni en une autre
vie, ni en rien. «Ma grand’mère croyait à la vie
éternelle, mais pour moi, tout ça n’existe pas!».
Il s’attendait à des reproches, mais tout au
contraire, Vicka l’accueillit avec beaucoup
d’amour: «Tu es libre de choisir ton chemin!»
lui dit-elle en souriant. «Moi, je ne peux que te
dire la vérité et ce que la Gospa nous a dit:
“Dieu existe, il y a un Ciel et la vie éternelle,
la réincarnation n”existe pas.’
Mais tu es
libre de ne pas croire. Ta grand’mère avait
raison de croire à la vie éternelle, mais si tu
décides autrement, c’est ton choix! Voilà, je
t’ai dit la vérité!». Le journaliste fut tellement
marqué par sa joie et sa liberté qu’il finit par lui
dire: «Oh, je viendrai bientôt à Medjugorje!».
(cette scène a profondément touché Sr
Emmanuel qui ajoute: «cela me rappelle
Bernadette de Lourdes face à ses détracteurs:
“Je ne suis pas chargée de vous le faire
croire, je suis chargée de vous le dire”.
»
(du journal de Soeur Emmanuel)
* Au pèlerinage annuel des soldats croates
au Sanctuaire de Medj. le premier samedi de
juin, pour remercier Marie de Son amour et de
Ses attentions durant les événements passés, se
sont joints cette année de nombreux soldats
d’autres nations présentes en Bosnie: un vrai
pèlerinage international.
Ils étaient environ 500 et se sont presque
tous confessé et ont communié. Puis ils se sont
rendus à la colline des apparitions en récitant le
chapelet; au retour, a été allumée une lampe
votive, avant la bénédiction solennelle.
* «C’est vraiment un lieu prophétique»
- La princesse Ingrid Frankopan Subic’, des-
cendante d’une famille historique croate qui a
bien mérité de l’Eglise, femme de lettres, en-
seignante dans diverses universités européen-
nes, mère de 5 enfants qui chaque jour partici-
pent à la Messe, s’est récemment rendue à
Medj. et a dit: «C’est vraiment un lieu prophé-
tique. Il y a 15 ans Notre-Dame a demandé de
prier pour la paix, et il y a 13 ans le S.Père m’a
demandé d’écrire un livre de droit sur la guerre:
cela me paraissait étrange, mais plus mainte-
nant. C’est un vrai miracle que la Croatie ait
obtenu l’indépendance: sans doute fruit de
l’intercession de Marie et du Card. Stepinac’
ainsi que de tant de jeunes qui ont donné leur
vie pour libérer la patrie de l’athéisme.
La Madone nous a sauvés et c’est un grand
honneur de L’avoir parmi nous. Le S.Père,
après avoir visité la Croatie, a dit: «Je désire
retourner à vos lieux saints...» Je pensais
égoïstement à Trieste, où s’était posée la
S.Maison de Nazareth, sur le terrain de notre
propriété; mais maintenant je comprends qu’il
a pensé avant tout à Medj.»
La grande maison de prière
de Medjugorje
Dans le cadre des diverses communautés
nées dans l’esprit de Medj., il y a aussi l’appel
particulier des Ames offertes, que la Vierge
Marie a confié à la conduite du P.Tomislav
Vlasic’ depuis 1986. L’appel à offrir sa propre
vie à Jésus par le Coeur Immaculé de Marie est
à retenir comme fruit du chemin quadriennal
du groupe de prière de Medj., que la Madone
guidait à travers la voyante Jelena Vasilj.
Il a maintenant atteint une forme concrète
avec la naissance de la communauté Kraljice
Mira, potpuno tvoji - po Mariji K Isusu:
(Reine
de la Paix, complètement Tiens, à Jésus par
Marie), qui compte maintenant une cinquan-
taine de membres entre candidats, postulants,
novices et profès. A Medj. la maison blanche
derrière l’église accueille les aspirants des di-
verses nationalités, qui sont introduits aux ryth-
mes de la vie communautaire; en Italie, et
précisément à Lama dei Peligni (CH) et à
Penne (PE), se trouvent les deux maisons pour
les étapes successives du chemin de formation.
Une autre maison a été récemment ouverte à
Rotondo de Sassoferrato (AN) et est annexée
au Sanctuaire marial du Cerro.
Les laïcs qui désirent parcourir le chemin
de l’offrande se réunissent en petits groupes
(fraternités) coordonnés par un Conseil régio-
nal qui les promeut et les maintient en contact
avec les responsables de la communauté. A
travers des réunions et rencontres de prière (à
la dernière d’entre elles ont participé en avril
environ 600 Croates) et au moyen de la diffu-
sion d’opuscules, audio-cassettes et d’un pé-
riodique trimestriel, la communauté même di-
rige et nourrit spirituellement ceux qui suivent
l’appel.
Une voie fluviale
pour la Providence
L’esprit d’entreprise des nombreux anges
qui secourent leurs frères bosniaques a inventé
depuis quelques mois une voie plus rapide pour
arriver à cette terre dévastée: la voie aquatique
qui, via le Po, la mer Adriatique et le fleuve
Neretva, relie le port fluvial de Crémone à
Metkovic’, à 30 km de Medjugorje. Le prési-
dent de l’entreprise portuaire Crémone-
Mantoue a exposé les avantages de l’opération:
«Le chargement d’un navire équivaut à celui
d’une trentaine de TIR, pour un coût nettement
moins élevé; d’autre part il évite les douanes et
les queues interminables que les poids lourds
doivent affronter».
Dans le cadre de cette initiative s’est insé-
rée aussi l’Association Reine de la Paix, com-
plètement Tiens
,
avec un Comité de travail
formé d’amis du groupe ’29 mai 93 Fabio
Sergio Guido’ (˚) de Ghedi, dont le président
Giancarlo Rovati et d’autres membres suivent
le chemin des âmes offertes. Cette association
s’est donné pour but de recueillir des fonds et
des matériaux pour l’édification de la grande
maison de prière de la Kraljice Mira.
Grâce à la Providence ils ont réussi à four-
nir à l’entreprise exécutrice tous les matériaux
et l’équipement de chantier pour la construc-
tion de l’édifice de 4 niveaux, dont nous pen-
sons qu’il sera sommairement terminé en août
prochain, avec une forte avance sur les prévi-
sions.
Après les 42 convois TIR est née en mars
96 l’opération St Christophe, par mer, dont
deux navires ont apporté à pied d’oeuvre envi-
ron mille tonnes de matériaux. Le chargement,
arrivé à Metkovic’, a été ensuite transporté
avec deux motrices et quatre remorques au
chantier de Medj.
Les offrandes reçues ont permis au Comité
de soutenir jusqu’à présent toutes les dépenses,
mais il y a de nombreuses autres nécessités
urgentes, depuis la pose du toit jusqu’aux fini-
tions (fermetures, électricité, eau, sanitaires,
etc...).
(M.O)
Les dons (matériaux ou argent) doivent être
adressés à l'Association Regina della Pace, 2 via
Anfossi
, 20135 MILAN - CCP 36957207. Pour
information: Mario Osella, tél-fax 19-39-2-
5450681
, ou Giancarlo Rovati 19-39-30- 902733.
Les signes de la présence
de Marie à Civitavecchia
Les pèlerinages à la Madone de Medj. dans
la paroisse de St. Augostin à Civitavecchia
continuent. De 40 à 50 cars chaque dimanche
et beaucoup d’autres durant la semaine, déver-
sent ici des milliers de pèlerins. Comme recon-
naissance des fruits de la Confession, sur l’es-
planade du Sanctuaire sera inauguré un monu-
ment au P.Pio, offert par son groupe, avec une
statue semblable à celle qui se dresse dans le
jardin de la communauté Cénacle à Medj., et
don du même auteur, Mario De Benedictia, de
Nardô (LE).
Le nouveau chapiteau (en face de l’Eglise),
a été inauguré le 31 mai devant 4 mille person-
nes, venues en pèlerinage à pied de la ville et
des alentours. Le 16 juin, octave de la fête du
Corps du Christ, grande célébration pour l’an-
niversaire de la remise de la “Petite Madone de
Medjugorje” à l’Eglise: animation et chants par
les jeunes de l’Accadémie de l’Immaculée de
la Maison de Marie de Rome, qui sont ici à
demeure. Au terme de la procession euchari-
stique, l’Evêque Girolamo Grillo a tenu un
émouvant discours, disant entre autres:
«J’avais dit à la Madone que je ne bouge-
rais pas un doigt si Elle-même ne nous donnait
pas un signe clair et explicite, et surtout si Elle
n’avait pas commencé à construire un sanc-
tuaire d’âmes. Les prêtres qui prêtent ici leur
concours et spécialement les confesseurs, m’in-
forment continuellement de ce qui se produit
au niveau spirituel; de l’action merveilleuse
que la Vierge bénie réalise dans la profondeur
des nombreux coeurs qui se tournent vers Elle;
des grâces spirituelles et matérielles infinies
qu’Elle dispense à pleines mains; des grandes
et ininterrompues conversions; de la guérison
de tant de familles brisées; de la paix retrouvée
par beaucoup de personnes affligées des mal-
heurs les plus divers; des nombreux jeunes
(garçons et filles) qui réussissent à se libérer
des griffes du malin.
«Ici, nous avons pu toucher du doigt que
Marie est vraiment notre Maman; que nous
avons une Mère commune, qui nous pousse de
toutes ses forces vers la paix et la solidarité
universelle. Ici, on a toujours cherché à déve-
lopper la vraie nature et le but de la dévotion
à la Sainte Vierge, comme moyen d’orienter
les âmes vers Jésus,
donc à l’Eucharistie et au
mystère de la Croix, afin de les relier au Père.
Ceci, nous le disons aussi à nos frères
protestants... L’homme a besoin de Marie pour
arriver à Jésus, mais il ne peut aimer Marie s’il
n’accueille pas pleinement le Fils moyennant
l’écoute empressée et constante de la parole de
Dieu et la participation fréquente à l’Eucharis-
tie et aux Sacrements... Beaucoup d’âmes ont
ainsi appris ce que veut dire vénérer la Mère de
Dieu, Laquelle ne nous détache pas du Christ
mais nous conduit à Lui».
L’Evêque a ensuite ajouté «avoir constaté
avec joie la très nette reprise de la ferveur
religieuse dans Civitavecchia même, et une
constante augmentation de la présence des
fidèles à la célébration eucharistique domini-
cale. Qui aurait pensé que cette année presque
5 mille personnes auraient suivi le Christ dans
la procession du Corpus Domini, au long des
routes de la ville? Ce sont là les plus grands
miracles de la “Petite Madone”...»
* Voyages à Medjugorje - Avec le retour à
la normalité après les années de guerre, le nom-
bre des pèlerins va toujours croissant: ils arrivent
de toutes les parties du monde:
par voie aérienne avec escale à Split pour les
pays les plus lointains; par mer avec les traghetti
Ancone-Split (tél.19-39-71- 202217; 55218; fax
19 39 71-202618), puis car jusqu’à Medj. par
voie terrestre avec des routes faciles, soit par la
Côte jusqu’à Makarska, soit par les routes de
l’intérieur, à travers la Krajina, de Senj à Knin.
Le car journalier quitte Trieste à 18h et atteint
Medj le matin suivant, à 8h; retour de Medj.
également à 18h chaque jour, avec arrivée à
Trieste le lendemain matin à 8h. (coût: environ
40 Fr a-r. Tél. 19-39-40-425001). (à Trieste, la
gare routière est à 100 M. de la gare ferroviaire).
background image
L’histoire de Medjugorje:
c’est toujours Marie qui, avec les
mouvements spontanés, renouvelle l’Eglise
Nous extrayons d’un entretien avec
P.Slavko quelques réflexions profondes qui lui
viennent de sa longue expérience de Medju-
gorje.
... Ici il y a eu des hommes bénis qui
ont diffusé des messages, en qualité de témoins
de la foi, même s’ils n’avaient pas été appelés
par l’Eglise à le faire et si, au contraire, on leur
a presque fait obstacle.
Dieu aurait pu choisir pour Ses plans une
voie plus facilement acceptée par la hiérarchie
ecclésiastique. Mais à l’inverse, Il s’est décidé
pour cette route, pour l’action de la base, sans
chercher à imposer d’en haut la foi; Dieu
touche le coeur des hommes et ils deviennent
Ses témoins: se développent des forces aux-
quelles on ne peut imposer de limites, ni par
l’action de l’Etat, ni par celle de l’Eglise. Dieu
se montre patient, quand l’homme d’aujourd’hui
a perdu la patience... Ici à Medj. se sont affron-
tés des arguments que l’Eglise, depuis des
décennies, redoute d’aborder, comme p.ex. le
jeûne! Beaucoup de personnes ont trouvé ici à
Medjugorje la route qui conduit à l’Evangile.
Il y a un Monastère de Clarisses en Italie où
douze jeunes sont entrées après être allées à
Medj. A la demande que l’Evêque d’Ancone
leur a posée individuellement «Comment réa-
giriez-vous si l’Eglise ne devait pas reconnaître
Medj.?, toutes ont répondu sans hésiter: «Pour
moi, un tel problème n’existe pas, ce n’est pas
Medj. que je suis, mais Jésus Christ». Medju-
gorje représente un moment de changement; là,
chacun s’engage sur le bon chemin et les
communautés reconnaissent la direction dans
laquelle cette route doit se développer. C’est la
Madone qui appelle et, ensuite, guide.
Ici, il y a un potentiel d’hommes, qui ne
sont pas d’Eglise et qui, de manière inattendue
s’emplissent de courage, développant des qua-
lités de coordination et faisant naître des initia-
tives, auparavant considérées comme impossi-
bles. P.Slavko évoque la grande conférence de
Miami (une parmi tant d’autres), où les rappor-
teurs n’étaient pour la plupart pas ecclésiasti-
ques. Par le changement advenu à Medj., ils se
sont montrés responsables; les prêtres ont suivi,
mais la conduite a toujours été entre les mains
de ces personnes simples. Et les hommes
d’Eglise ont retrouvé là leur véritable devoir:
ils n’étaient plus seulement des guides, mais ils
étaient au service des hommes.
C’a été aux laïcs à renforcer les bases de
Medj. Au début, P.Jozo a dû simplement re-
connaître les apparitions de la Sainte Vierge, et
Elle a été immédiatement acceptée par la com-
munauté paroissiale. La police a arrêté le per-
sonnel de la paroisse et bloqué l’Eglise, mais
laïcs, témoins et voyants ont continué à com-
battre et ensuite les prêtres se sont unis à eux.
Au début, on a cherché à protéger les messages,
ensuite à les diffuser. Puis les prêtres ont été
suivis par les Evêques de nombreux pays; un
jour le Pape suivra les Evêques.
«... L’Europe est en train de se diriger vers
le paganisme - disait le Card.Ratzinger en 1992
- et l’Eglise court le danger de rester en arrière,
comme une vieille structure momifiée. Afin de
parvenir au renouveau auquel nous travaillons,
sont nécessaires des “mouvements” et de nom-
breuses aides. Dans ces moments plus critiques
que traverse l’Eglise, où le vieux mécanisme
rouillé n’a pas réussi à résister au tourbillon de
la décadence, ces mouvements (et ajoutons-
nous ces “charismes”) ont été le point de départ
du renouvellement et de la renaissance».
Les aspirations à la renaissance, aussi bien
actuelles que futures, sont et seront caractéri-
sées par l’esprit marial,
comme elles le furent
dans les siècles passés. (Il est à noter que les
grands fondateurs d’ordres ou restaurateurs de
la vie chrétienne - citons seulement St François
et St Dominique - ont toujours attribué à Marie
l’inspiration et la conduite de leur oeuvre. Puis,
la Sainte Vierge, avec Ses apparitions, a donné
une forte impulsion à la vie chrétienne dans les
temps et lieux où il y avait péril qu’elle s’étei-
gne -ndr-).
Pour rendre compréhensibles également
les futurs essors, il faut revenir au rôle de
Marie dans les premières années du chris-
tianisme.
Le premier Vendredi Saint, quand le
Fils de Dieu rendit l’esprit, pour les disciples le
monde s’écroula. Tous l’ont abandonné, disent
les Ecritures, à l’exception d’une Femme sous
la Croix. Seule, cette Femme s’est agrippée
tenacement à la Foi. Comment pourrait-on
expliquer autrement que son Fils; sur le point
de mourir, Lui confie Ses disciples et par
conséquent tous les hommes?
Ainsi, Elle est restée le liant qui les a
retenus tous ensemble. Quand Jésus est monté
au ciel, Marie les a tous réunis pour la prière au
cénacle, comme Elle fait aujourd’hui dans les
apparitions: Priez, priez beaucoup. Ainsi, en
contradiction avec les thèses qui se sont révé-
lées erronées (selon lesquelles Marie aurait
passé Ses dernières années avec Jean à Ephèse)
tout donne à penser qu’après l’Ascension de
Jésus, Marie a vécu à Jérusalem, où Elle pou-
vait suivre le développement de la commu-
nauté chrétienne persécutée, et ceci jusqu’à Sa
mort (environ en l’an 50).
Tout en vivant retirée, Elle a résisté à
l’assaut psychologique des prêtres et des scri-
bes, qui voyaient en Elle la pierre du scandale,
comme son Fils. Après le départ de Pierre et
des autres disciples, Elle est restée dans la
nouvelle communauté pour rendre témoignage
et être un vivant signe d’espérance pour tous.
Et c’est pour cela qu’Elle est tant aimée de nous
tous.
Il est difficile de s’imaginer que Marie, qui
a travaillé pendant 20 ans à la construction de
la jeune Eglise, n’aurait aujourd’hui plus aucun
rôle à y développer (au moins dans les périodes
difficiles) pour donner coeur aux disciples,
comme Elle l’a fait déjà il y a deux mille ans.
C’est pourquoi Elle affirme souvent, dans les
messages de Medj.: Je suis avec vous. Vous
n’êtes pas seuls.
Marie est particulièrement
proche de l’Eglise persécutée et des hommes
désespérés. Dieu M’a envoyée parmi vous pour
vous aider (25.01.96).
Chaque apparition de
Marie a apporté dans l’histoire de l’Eglise une
forte impulsion d’expansion. Allons donc de
l’avant avec Elle, aujourd’hui encore.
(Alfons
Sarrach - de Glas Mira, texte réduit et adapté)
suis maintenant à la retraite et m’occupe de
mon âme». Il peint surtout la nature et des
paysages. Il a orné de fresques de nombreuses
églises en Italie, en Floride, à Vienne et, au
Lichtenstein la résurrection de Lazare.
Il lui a été demandé sa pensée sur l’art.
R. L’art est un talent qui vient de Dieu. Le
premier devoir de l’artiste consiste à vivre la
beauté du créé, s’énamourer de la réalité et
aider les autres à la découvrir et à l’aimer...
«L’art sacré est particulièrement exigeant.
On doit s’énamourer de Dieu Créateur, et il est
nécessaire de bien connaître les Ecritures et la
vie des Saints; seulement alors, se mettre à
l’oeuvre. Nombreux sont ceux qui s’étonnent
de la patience avec laquelle je travaille; pour-
tant cela me semble normal parce que je suis
énamouré du Créateur et de la création, et
quand tu es amoureux, tu n’as plus de problème
de patience. Quand je représente une nature
morte, c’est pour moi une glorification authen-
tique de Dieu, comme quand je dessine la croix
ou quelqu’autre chose».
D. Votre art a enrichi aussi ce lieu, surtout
avec les stations de la Via Crucis sur le Krize-
vac, les mystères du Rosaire sur le Podbrdo, ou
la statue de St Léopold près des confession-
naux; également les statues de la Vierge et de
St Elie à Tihaljina. Tout ceci est-il un effet de
Medjugorje?
R. Avec Medj. a commencé pour moi une
autre vie. Je sais que j’ai beaucoup changé,
mais je sais aussi que je dois changer
continuellement. Je crois aux apparitions de la
Mère de Dieu mais je suis toujours en crise;
quand j’en prends conscience, je m’aperçois ne
pas être suffisamment changé. En venant à
Medj. j’ai été pénétré d’assurance, j’ai perçu
que Dieu me guide et qu’Il est miséricorde et
pardon. Ici, j’ai reconnu que Marie est présente
dans ma vie et dans mon oeuvre.
En travaillant à la Via Crucis, j’ai voulu
placer dans chaque station le visage de la
Madone. Elle devait être présente partout, sauf
à Gethsémani: si Elle avait été là, Jésus ne se
serait pas trouvé dans une totale solitude; Elle
n’aurait certainement pas dormi et ne se serait
pas enfuie. Ici, la Madone nous aide à trouver
immédiatement Jésus. La chose est pour moi
très importante parce qu’à travers Elle on dé-
couvre le véritable amour, la tendresse, la
bonté. Avant Medj., Marie était très lointaine
pour moi. Il me semble que beaucoup de prê-
tres et de fidèles parmi nous, sombrent dans
une étrange torpeur mortelle parce qu’ils ne
sont pas conscients de la vive présence de
Marie. Ainsi, ils restent loin aussi de Jésus.
D. Vous avez passé une semaine avec nos
jeunes, leur enseignant à peindre. Que fut votre
expérience avec eux?
R. Je suis heureux d’avoir fondé cette école
et suis disposé à aller plus avant et travailler
avec eux pour créer des conditions et orienta-
tions toujours meilleures. J’ai découvert des
talents réels et beaucoup peut être fait. Ce
matin je suis revenu voir leur travail et, à vrai
dire, c’est tout à fait bon (excepté qu’ils fument
beaucoup: en Italie il y a l’interdiction de fumer
dans les bureaux et lieux publics).
C’est mon désir et ma volonté d’aider à
découvrir, développer et accompagner les jeu-
nes talents. Je le ressens comme mon devoir et
le ferai volontiers, parce que - à dire vrai -
j’aime le nation croate. Dans ces quelques
cours, je leur ai demandé d’avoir le désir et
l’humilité de savoir garder la réalité sous l’as-
pect de l’image: la réalité est tellement riche!
Au regard de l’art moderne...
D. Que pensez-vous de l’art moderne?
R. Un jour il m’a été dit que je nage à
contre-courant. J’ai répondu que seulement les
poissons morts nagent selon le courant. Etant
vivant je ne pourrais agir autrement. Personne
ne réussira jamais à me convaincre que certai-
Un grand artiste, conquis
par la beauté de Marie:
«Je voudrais que les prêtres
viennent les premiers
à l’école de la Reine de la Paix»
Père Slavko a souvent mis en évidence
l’oeuvre de Carmelo Puzzolo, un grand ar-
tiste et ami de Medj., né il y a 62 ans à S. Piero
in Bagno (FO). A la fin de la guerre en Bosnie,
après une grave maladie il est revenu à Medj.,
non seulement comme pèlerin, mais aussi
comme spécialiste: il a passé une semaine,
travaillant et enseignant les techniques de la
peinture à une vingtaine de jeunes.
P.Slavko lui a posé quelques questions. Le
manque de place nous empêche de rapporter
tout ce qui a trait à ses premiers pas d’artiste,
«placé de force à l’Académie d’Arts de Flo-
rence», jusqu’à la rencontre du grand Pierre
Annigoni, duquel «j’ai appris ce qu’on ne peut
apprendre de soi-même: à composer des fres-
ques. Puis, j’ai commencé à travailler seul. Je
background image
nes choses, qui se font aujourd’hui, sont vrai-
ment de l’art. On me fait observer que je suis
sur la route de ceux qui étaient opposés à
l’expressionisme, aujourd’hui tant apprécié.
Les critiques ont mal parlé de l’expressionisme,
alors qu’aujourd’hui ils sont prêts à dire du
bien de tout. Là, je suis sceptique. Il y a trop
d’argent en jeu, trop d’intérêt. A la mort de
Picasso, on a trouvé près de 3000 oeuvres
inconnues du public. Et pour ne pas casser les
prix, on ne l’a pas fait savoir aussitôt; mais
chaque année quelques tableaux sortent, de
manière à pouvoir être vendus à meilleur prix.
Ce n’est pas digne de l’art.
Il est connu aussi que Picasso, quand quel-
qu’un lui disait que ses oeuvres étaient belles,
faisait une grimace, souriait et indiquait un
portrait classique en disant: «Cela, c’est de
l’art, le reste je le fais pas divertissement et me
ris de ceux qui ne réussissent pas à y compren-
dre quoi que ce soit».
Quand le Prof. Tovarelli, dont j’étais l’as-
sistant, s’est retiré, j’étais major de promotion
et pouvais aller à Milan; mais j’ai choisi Ugine
qui m’était plus proche. Puis, deux ans plus
tard, j’ai tout laissé parce que je ne réussissais
pas à m’accorder avec l’art moderne dénué de
sens et j’ai voulu enseigner aux jeunes com-
ment on peint.
Certes, il est facile de tracer quelques li-
gnes, de les enduire de couleurs et d’affirmer
«il faut savoir comprendre les choses»; l’art est
tout différent.
D. Avez-vous un message à donner aux
pèlerins?
R. La chose la plus importante serait que
c’est aux prêtres à venir à Medjugorje ap-
prendre la pédagogie de la Sainte Vierge
pour l’enseigner au peuple.
Les Evêques
devraient exhorter les prêtres à venir à cette
école. Les prêtres devraient être les premiers
témoins. Je recommanderais à tous d’appren-
dre les messages et de les vivre. De fait, la
Madone nous enseigne ce qui est vraiment le
mieux..
D. En conclusion, que représente Medj.
pour vous?
R. C’est quelque chose d’éminent, de beau,
de bon, d’harmonieux, plein de beauté et de
bonté. C’est un don de Dieu et une réalité
matérialisée de Sa splendeur.
(de Glas Mira, février 96 - trad. de Don
Remigio Carletti, Trieste)
Un jeune autrichien:
ma vocation est née à Medj.
La renonciation à un héritage milliardaire
de la part d’un jeune de noble famille, a causé
une grande surprise dans le monde économique
autrichien.
Georg Mayr Melnhof, de Salz-
bourg, 27 ans, neuvième de 10 enfants, diplômé
à Vienne, après avoir assumé la conduite de
l’entreprise paternelle au début de 1995, a
décidé en septembre d’entrer au séminaire.
Nous rapportons succintement une inter-
view de ce séminariste: «Les choses se sont
produites ainsi. Je m’étais rendu plusieurs fois
à Medj. dès 1982, mais seulement en 1987 j’ai
eu ma véritable conversion. Guéri après des
mois de maladie, au cours de laquelle j’avais eu
le loisir de réfléchir sur le message, à Pâques de
la même année j’ai été appelé à guider des
jeunes à Medj., malgré ma répugnance à faire
partie d’un groupe. Un plongeon dans le vide,
mais ma nouvelle vie a débuté là.
Le matin du 6 septembre 1989, de nouveau
pèlerin à Medj., j’ai été frappé par un passage
de la Bible: Quiconque ne renonce pas à tous
ses biens ne peut être Mon disciple
(Luc 14,33).
Et dans la Messe écoutée immédiatement après
en langue allemande, une voix me disait avec
beaucoup d’intensité de suivre cet appel. De
retour à la maison, je communiquai à ma mère
mon désir de devenir prêtre et elle me dit:
«Prions un an pour ta décision»; et ainsi ma
vocation fut délaissée et je vécus durant 6 ans
encore ma vie antérieure: j’étudiai l’économie
et je ne me repens pas de l’avoir fait.
Mais cette année, en juillet, j’ai compris
avec clarté qu’à Medj. en 1989 j’avais vraiment
été appelé. Ma vocation était née de Marie.
Comment a réagi votre famille? Ma mère
ne s’en est pas étonnée, parce que depuis long-
temps elle était convaincue de mon appel. Et
quand, l’an dernier je décidai de prendre en
main l’affaire familiale, elle resta stupéfaite.
Cela, elle me l’a dit seulement longtemps après.
Elle accepta cette décision dans le silence et
en l’accompagnant de ses prières... et la suite lui
confirma ce qu’elle avait toujours compris. Par
contre, mon père eut quelque difficulté à accep-
ter ma décision, surtout parce que j’étais le seul
des garçons auquel il pouvait confier l’entre-
prise. Mais je sens maintenant qu’il perçoit
toujours davantage la bénédiction de ce choix,
et il ne désire rien d’autre que de voir ses
enfants suivre leur route afin d’accomplir leur
destinée et être heureux.
Comment vous trouvez-vous aujourd’hui
au séminaire? Je suis enthousiasmé par l’at-
mosphère qu’on respire au séminaire de
Salzbourg. Ici, une partie des jeunes connais-
sent très bien Medj. Pour nous, la récitation du
Rosaire est naturelle, ainsi que l’adoration
eucharistique. Nous nous efforçons de vivre les
messages de Marie. Je n’ai pas eu à défendre
Medj. dans le séminaire! P.ex. en fin d’année
nous allons dans ce lieu béni et il ne m’a pas été
difficile d’afficher une invitation aux autres
séminaristes pour qu’ils participent au pèleri-
nage.
Je n’ai rencontré personne qui se soit ex-
clamé: “Voilà que maintenant nous avons
quelqu”un qui est enthousiaste de Medjugorje!’.
Je constate que les gens reconnaissent les fruits
positifs qui en dérivent, pénétrant inévitable-
ment dans le séminaire. C’est une grande béné-
diction. Malheureusement il n’en est pas ainsi
dans tous les séminaires autrichiens.
Quels sont vos projets d’avenir? Terminer
au plus tôt mes études, mais aussi faire bien
davantage et accomplir ainsi la volonté de Dieu.
Beaucoup de personnes liées à Medj. me de-
mandent de donner des impulsions sous forme
d’exposés et soirées de prière... Il y a peu de
prêtres qui soutiennent pleinement les messa-
ges de Medj. La peur subsiste et nombreux sont
ceux qui attendent que Medj. soit reconnu par
l’Eglise. Pour moi, une chose est claire: Medj.
change profondément les personnes...
Retenez-vous que les prêtres marials soient
importants aujourd’hui? Marie affirme: les
prêtres sont mes fils de prédilection. Je com-
prends maintenant pourquoi Notre Mère ex-
horte tout le monde à prier pour les prêtres:
parce que, de nos jours, ils sont violemment
attaqués. Nombre d’entre eux ont des difficul-
tés notables avec Marie, mais qu’est ce qu’un
prêtre sans Marie? sans ce lien profond avec
Elle? Même le choix d’une vie dans le célibat,
sera pour moi plus facile grâce à mon profond
lien avec Marie.
Que pensez-vous du futur de l’Eglise? Je
nourris de grandes espérances. Les temps les
plus difficiles dans l’histoire de l’Eglise ont
toujours été les moments de plus grande gloire
et bénédiction. Il nous suffit d’ouvrir les yeux
sur le bien. Nous reconnaissons que dans les
moments difficiles le Seigneur intervient comme
jamais en d’autres temps, soit à travers Medj.
soit par d’autres mouvements de renouveau.
Pensons seulement à ce qui arrive en France
avec les jeunes communautés: il s’agit vraiment
d’une grande joie et c’est pourquoi je nourris
beaucoup d’espérances pour l’avenir de l’Eglise,
car elle s’appuie sur le roc, et la parole de Dieu
dure éternellement. Le Seigneur dit: ne vous
préoccupez pas... et c’est valable aussi relative-
ment à l’Eglise. Il y a tant de choses à faire, tant
de belles choses; et c’est vraiment dommage de
penser uniquement à ce qui est mauvais. Nous
devrions jour et nuit parler des miracles, qui
aujourd’hui existent dans l’Eglise et qui sont
plus grands que jamais...
Vicka à Rome
- Vicka, en “bon samari-
tain”, est venue à Rome du 9 au 13 juin pour
accompagner Soeur Cornelia qui devait subir
une délicate intervention aux yeux (qui s’est
heureusement déroulée). Dans la paroisse du St
Rédempteur, le groupe marial a organisé une
rencontre au cours de laquelle la Madone est
apparue à la voyante, qui a ensuite rapporté:
"Ce soir, la Gospa était joyeuse. Durant la
prière je vous ai tous recommandés en Lui
présentant aussi l’engagement des participants
aux heures d’adoration promises par le Centre
(actuellement 538mille heures). Notre Mère a
continué en disant: «Chers enfants, j’ai beau-
coup de choses à vous dire, pourtant je ne peux
pas les dire maintenant car vous êtes encore
loin des messages que je vous ai donnés. Je
désire que vous renouveliez la pratique des
messages donnés jusqu’à présent: ainsi Je pour-
rai vous dire quelque chose de nouveau». Elle
a prié sur nous en disant: «Je vous bénis avec
une bénédiction maternelle particulière à por-
ter à vos familles». (du Centre Marie, Rome).
LES LECTEURS ECRIVENT
Beaucoup de lecteurs de différents pays
regrettent la mondanisation des rites dans leurs
Eglises, le manquement aux normes commu-
nes dans la Messe, la “profanation” de l’Eucha-
ristie reçue sans respect, la négation de l’enfer,
le reniement des commandements de Dieu
considérés comme règles seulement négatives
etc...
Jésus a dit: «Il est nécessaire que les scan-
dales arrivent» et combien en voyons-nous!
Mais nous devons être cuirassés de foi et
d’amour pour Dieu et les âmes, priant le Père:
Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils
font. L’Ecriture nous avertit que des temps
viendront où “les hommes ne supporteront
plus la saine doctrine, mais au contraire, au
gré de leurs passions et l”oreille les déman-
geant, ils se donneront des maîtres en quantité
et détourneront l’oreille de la vérité pour se
tourner vers les fables’
(2Tim.4,3). Les
“profanations” qui nous sont citées expriment
qu’il n’y a plus le sens du Mystère de Dieu, de
Sa transcendance, de sa Révélation et du pou-
voir que Jésus a laissé à l’Eglise: Qui vous
écoute M’écoute! Or, ils écoutent seulement
eux-mêmes.
Nous devons demeurer soumis aux règles
de l’Eglise, laquelle est toujours inspirée et
équilibrée, même quand elle apporte des modi-
fications dans ce qui est extérieur et marginal
en s’adaptant aux conditions changeantes des
temps, tout en restant fidèle dans l’Esprit; mais
elle reste inébranlable en ce qui est substantiel
et immuable dans la foi et la tradition chré-
tienne.
Il est clair que les Messes ne sont pas des
repas conviviaux, mais le mystère de la pré-
sence de Jésus et de Son sacrifice, qu’Il a laissé
à l’Eglise. Tout le monde sait qu’on mesure la
foi et la vie du prêtre et de la communauté à la
manière dont est célébrée la Messe. En pré-
sence de ces manques de respect nous devons
souffrir «comme le juste Lot qu’affligeait la
conduite débauchée de ces hommes criminels»
(2Pt 2,7-10) et nous tenir fermement agrippés
au “Dépôt de la foi”, sans montrer aucune
complaisance. Par exemple, éviter de partici-
per à ces “Messes” qui offensent notre cons-
cience; si l’on ne peut aller ailleurs, “faire de
nécessité vertu”. Restons unis à l’Eglise, co-
lonne de la foi.
background image
Resp.Ing.A. Lanzani-Tip. DIPRO(Roncade TV).
Ce que Marie a demandé au
premier groupe (suite et fin)
6. Deux dangers: Les groupes de prière
marials peuvent se reconnaître facilement grâce
à leur comportement face à la communauté
paroissiale. Il est clair que le groupe de prière
n’est pas destiné à superviser les activités pa-
roissiales, tant liturgiques que pastorales. Sou-
vent, il rencontre des difficultés à entrer en
communication avec les prêtres et ceux qui
travaillent dans la paroisse qui (le cas n’est pas
rare) font de la résistance; parfois les groupes de
prière ne sont globalement pas acceptés et,
surtout, ceux nés comme fruits de Medjugorje.
Si l’on n’est pas attentif, dans les groupes
peut se développer un esprit négatif et plein de
critiques
envers tout ce que fait le curé et qu’il
s’ensuive un détachement, une marginalisation
pouvant aller jusqu’à l’exclusion de la commu-
nauté paroissiale. Je ne veux pas entrer ici dans
la problématique des rapports entre la commu-
nauté paroissiale et le groupe de prière, mais je
désire souligner que celui-ci, surtout lorsqu’il
est d’inspiration mariale, doit absolument ne se
laisser provoquer par rien, ni se laisser pousser
à la marginalisation; le danger serait alors de
perdre son identité et de ressembler à une secte,
nuisible aussi bien pour la communauté parois-
siale que pour le groupe lui-même.
Le second péril souvent rencontré, c’est que
se développe à l’intérieur du groupe une atmos-
phère apocalyptique
et catastrophique. Il
arrive que ceux qui y participent croient connaî-
tre tout sur les événements futurs, sur les catas-
trophes, sur les cataclysmes (!...) et par voie de
conséquence diffusent un esprit de peur et
d’angoisse. Leur “connaissance” (!) est tou-
jours alimentée par une recherche effrénée de
ces personnes qui transmettent des messages de
ce genre. Il arrive facilement que ces groupes en
savent davantage sur les événements futurs, que
ce que Jésus Christ nous a transmis par l’Evan-
gile! L’existence de “secrets” quant au futur,
(qui sont transformés avec une fantaisie sou-
vent maladive en nouvelles sûres), contribue à
alimenter cet esprit apocalyptique et catastro-
phique. Ni le premier, ni le second cas que nous
avons décrits, si le groupe s’y laissait entraîner,
ne conviennent à l’esprit marial. Marie est
Mère, et une mère ne diffuse jamais la peur et
l’angoisse parmi ses enfants; au contraire, elle
les éduque pour la paix et la confiance.
Le groupe de prière doit être le coeur et
l’âme de chaque communauté paroissiale, et
très lié au curé et aux personnes qui collaborent
aux travaux paroissiaux. Les groupes marials
développent une activité maternelle dans la
paroisse; De leur ferveur naissent de nouveaux
fidèles convaincus, les familles se renouvellent
et protègent les enfants, la jeunesse s’éduque,
les vocations spirituelles sont cultivées; on voit
se développer en tous sens les activités, tant
liturgico-pastorales que d’assistance aux an-
ciens, inadaptés, marginaux, prisonniers, etc...
L’esprit et le coeur maternel connaissent
les nécessités des enfants; ils réagissent sans se
lasser et constamment en faveur de ces néces-
sités, qui vont au-delà de toute loi et de toute
disposition. Ces groupes, sans doute, apporte-
ront à l’Eglise d’aujourd’hui un véritable re-
nouveau de la vie chrétienne et en montreront
le vrai visage, qui risquera d’en être transfiguré!
7. Si nous faisons un résumé de ce que nous
savons que la Madone a demandé aux groupes
de prière, on peut dire que la première chose est
de se décider radicalement pour la prière quo-
tidienne, de participer à la S.Messe, de se
confesser chaque mois, de devenir un vrai
témoin et d’être actifs dans la paroisse. Avant
une fête de Noël, la Vierge a demandé au
groupe de faire une oeuvre bonne. Alors les
jeunes ont aidé les personnes âgées, ils sont
allés visiter les malades et les infirmes, ils ont
aidé à réparer les maisons des familles pauvres,
ils ont coupé le bois pour l’hiver et ainsi de
suite. Au niveau spirituel, outre les rencontres
de prière de la semaine, la Madone a demandé
d’organiser des exercices spirituels d’un ou
plusieurs jours, et d’aller dans la nature pour
développer des thèmes de spiritualité.
Voici les règles pour les groupes de prière
de Medjugorje, qui peuvent être extraites des
messages:
a) Renoncer à tout et s’abandonner complè-
tement à Dieu, croyant que tout ce qui arrive se
transforme en bien. b) Inviter les jeunes à
participer au groupe de prière. c) Bannir défini-
tivement toute peur et toute angoisse. Qui s’aban-
donne à Dieu n’a pas de place dans son coeur
pour l’angoisse. d) Aimer les adversaires et
chasser du coeur toute haine, amertume, juge-
ments préconçus. e) Jeûner deux fois par se-
maine. f) Rejoindre le groupe au moins une fois
par semaine. g) Consacrer journellement au
moins trois heures à la prière
, dont au moins
une demi-heure matin et soir: S.Messe, recevoir
la Communion, participer à des adorations et
maintenir l’esprit de prière durant les travaux
quotidiens. h) Prier pour les Evêques et tous
ceux qui ont des responsabilités dans l’Eglise.
i) Se décider à rester 4 ans dans le groupe de
prière, utilisant ce temps pour sa maturation
personnelle et renoncer à prendre toute décision
que ce soit pour sa propre vie, durant ces 4 ans.
j) chaque groupe doit être placé sous la conduite
d’un prêtre.
Par Jelena, le 25 avril 1983, la Madone a
donné le message suivant: «Dis à Mes fils et
filles que Mon coeur brûle pour eux. Je de-
mande seulement la conversion, seulement la
conversion»... (de la relation développée par
P.Slavko au Congrés de Tucepi: 19 mars 96).
Priez pour la Russie!
Dans une lettre adressée à tous les groupes
marials, l’Evêque Paul Hnilica, toujours atten-
tif aux développements du message de Fatima,
demandait des prières pour les élections du
Président de la Russie (14 avril 1996).
«(...) Maintenant, dans les nombreux lieux
où Elle est en train d’apparaître, comme à
Medjugorje, Notre-Dame nous répète continuel-
lement qu’Elle a besoin de nos prières. «Elle
triomphera à travers nos coeurs, si ceux-ci Lui
sont parfaitement unis, dans les constantes sup-
plications et intercessions pour nos frères et nos
soeurs qui ont le plus besoin de la miséricorde
de Dieu».
Puis l’Evêque observe qu’en Russie plus de
2000 fabriques d’armes ont repris leur produc-
tion pour obtenir des fonds pour la reconstruction
sociale du pays. «Sans l’aide directe et extraor-
dinaire de Dieu, nous ne pourrons empêcher
qu’arrivent au pouvoir des forces corrompues,
animées d’une volonté de pouvoir absolu...
L’unique remède qui peut sauver aujourd’hui la
Russie et venir en aide à l’Eglise, c’est l’ancre
ultime de salut qui nous a été offerte à Fatima,
la consécration au Coeur Immaculé de Marie, la
prière du Rosaire, la pratique eucharistique et
pénitentielle des premiers samedis du mois...»
Un jour, tandis que je parlais de la conver-
sion de la Russie avec le S.Père, je lui ai dit
qu’aujourd’hui la Madone tient dans l’Eglise le
rôle d’Abraham qui voulait sauver Sodome et
Gomorre du châtiment divin imminent: dix
justes auraient suffi. Et il me demanda: Mais
combien de justes sont-ils nécessaires pour
sauver le monde aujourd’hui?.
Je crois vrai-
ment qu’en ces temps Marie, à travers Ses
apparitions, est en train de chercher ces justes.»
>>ouverts, Elle nous invite à nous ouvrir à
Elle par la prière.
Examinons comment nous
avons répondu jusqu’à présent au message de
la prière: tous, nous avons quelque chose à
apprendre. Celui qui n’a pas encore commencé
à prier et dit croire aux apparitions, qu’il com-
mence à prier. Celui qui a déjà commencé doit
se demander si la prière a produit un effet en
lui. On peut prier pour s’acquitter d’un devoir
et on peut prier pour chercher Dieu.
Qui prie seulement par devoir, se fatigue ou
se fatiguera bientôt. Prier, c’est chercher Dieu
pour être avec Lui. Nous ouvrir à la prière
signifie aussi nous ouvrir aux moyens qui nous
aident à rencontrer le Seigneur; mais seulement
l’Esprit Saint peut nous aider.
Que vos coeurs deviennent de chair et
non de pierre. C’est la promesse de l’Ecriture:
Je prendrai votre coeur de pierre et Je vous
donnerai un coeur de chair
(Ez.36,26). (Mais
Marie dit pour qu’ils ne deviennent pas de
pierre;
de fait, si l’on ne se fait un trésor des
grâces reçues, le coeur peut s’endurcir, comme
celui du Pharaon ou des opposants de Jésus).
C’est une invitation à regarder dans notre
coeur s’il n’y a pas des dépendances ou senti-
ments mauvais, envie, jalousie ou orgueil qui
l’endurcissent. Le coeur de chair est celui qui
est ouvert au bien. La Madone nous donne une
grande consigne: travailler notre coeur pour le
changer comme vous travaillez vos champs -
avait-Elle dit; cela signifie une lutte radicale
contre le mal, déraciner tout ce qui ne va pas,
créer l’espace pour le bien.
A la fin Elle dit l’habituel merci; mais cette
fois Elle ajoute: parce que vous avez décidé
de cheminer vers la sainteté:
Notre Mère
suppose donc que nous nous sommes déjà
décidés pour ce chemin, tant Elle le désire et
exhorte notre volonté. Et comme Elle est sainte
depuis l’origine, Elle nous invite à cheminer
avec Elle vers la sainteté. C’est une invitation
à nous consacrer entièrement à son Coeur I.
ULTIME - 15ème Anniversaire: fête
grandiose avec 3 Evêques présents: 2 effectifs
de l’Ouganda et 1 de l’Australie. 210 prêtres
ont concélébré à la vigile et 250 le jour de la
fête. Etaient présents des groupes de tout l’uni-
vers: de la Nouvelle Zélande au Canada, de
l’Ile de la Réunion à Madagascar et à beaucoup
de pays de l'Afrique. Un grand groupe du
Brésil, 40 cars de Tchèquie, 5 ou 6 de Roumanie
et de Hongrie, etc. On estime la participation à
20 mille personnes pour la vigile et 30-35 mille
pour la fête.
A son domicile, Ivanka a reçu l’Apparition
annuelle, qui a duré 7 mn. C’était la plus belle
et la plus joyeuse que j’aie eu jusqu’à ce jour,
a dit la voyante qui a ajouté: «La Gospa a
remercié pour l’amour et les prières avec les-
quels nous Lui avons répondu; Elle désire que
dans la prière et dans l’amour soient réalisées
toutes nos journées. La Madone a surtout invité
à prier pour ceux que satan tient sous sa domi-
nation».
(du Centre d’Informations de Medj.)
Dans les débuts, et encore moins durant les
années de guerre on n’aurait pu imaginer ce qui
est en train d’arriver maintenant. Combien de
prières, combien de confessions! Les mots
manquent pour dire ce que nous avons vécu ici.
Dans la nuit, un véritable fleuve de gens est
monté sur le Podbrdo pour le rendez-vous de
prière du mardi, avec Ivan.
Répondons, nous aussi, à l’invitation de
Marie, ouvrons-nous à Elle, décidons-nous pour
la prière et pour la conversion, afin d’avoir
ainsi un coeur de chair et non de pierre. C’est
pourquoi, recevons Sa bénédiction maternelle
et qu’elle nous accompagne pour cet été. Au
nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.
Villanova M., 26.06.96
Festival de la Musique “Medj.96” pour
honorer l’anniversaire, le 21 juin. Spectacle
d’amour et d’espérance, auquel ont participé 12
pays avec 144 choristes et 5 mille personnes
présentes. Y assistaient le Président Tudjman et
le Corps diplomatique de Croatie et de Bosnie.
 


 

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