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Contexte Historique et Théologique des Apparitions de Medjugorje

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La pastorale développée jusqu’a présent et le rôle thérapeutique de Medjugorje

La situation spirituelle contemporaine exige que l’Église réfléchisse à sa pastorale. Si, jusqu’à présent, la pastorale s’était orientée vers la mise au pas des fidèles, son sens est désormais de les rendre capables d’affronter le combat de la vie, car le choix de la vie est en même temps le préambule de la foi. Il s’ensuit la nécessité de la corrélation entre la foi et la prière. L’homme contemporain doit comprendre que les fondements de la foi sont dans la prière, car la prière, comprise dans sa structure interne, accueille le problème de Dieu et y répond au sens plénier du terme. La foi et la prière sont – et Medjugorje l’a prouvé maintes fois – la clé pour une vie plus riche, une vie pleine de compréhension et d’accueil mutuel, de pardon et de communion, de certitude et d’abandon, de paix et de joie. C’est à une telle foi que l’avenir appartient, et c’est seulement vers une telle foi qu’est orienté Medjugorje, avec tout ce qui s’y passe depuis quatorze ans. Une telle foi inclut et accepte la liberté comme le but final de tous les efforts de l’homme, et la paix comme le propos général de tous les efforts humains en ce siècle : la paix non en tant qu’absence de la guerre, mais en tant qu’omniprésence de Dieu lui-même dans sa création.

C’est ainsi que Medjugorje se présente au monde à travers de nouvelles formes de la pastorale personnelle et évangélique. Au jour le jour, Medjugorje nous invite à l’optimisme et à l’audace, malgré l’atmosphère de guerre et toutes sortes de trompettes apocalyptiques, parce que le christianisme est la religion de la Bonne Nouvelle, du message joyeux sur la vocation de l’homme à la liberté, à la vie qui ne connaît aucune peur paralysante.

La scène économique contemporaine est marquée par le règne de la logique du marché, du capital, de l’achat-vente, du produit et du revenu national brut, ce qui entraîne la standardisation, le nivellement, l’aplanissement non seulement de la marchandise, mais également de l’expression spirituelle, ce qui conduit au nivellement des âmes et à l’uniformisation de l’opinion, à la disparition ou à la perte de la liberté du développement personnel. Certains ont pensé pouvoir appliquer le modèle américain ou celui de l’Europe Occidentale au monde communiste ou au Tiers Monde, mais ces tentatives ont, jusqu’à présent, fait banqueroute. L’eurocentrisme est devenu une sorte de mauvaise conscience de l’Europe, ce qui s’est manifesté lors de la célébration du 5e centenaire de la découverte de l’Amérique : à la place de l’unité et du triomphe, nous avions la colère et les regrets, en sorte que l’histoire des découvertes européennes s’est transformée en histoire de ses chutes morales, de ses péchés et de ses échecs. C’est pourquoi, dans une telle atmosphère, la foi n’est pas un chemin facile. Qui la présente ainsi fera naufrage. La foi nous expose aux défis, car elle a une considération plus haute et meilleure de l’homme qu’il ne l’a de lui-même.

Si nous avons commencé cette réflexion par une comparaison biblique, nous voudrions observer l’impact de Medjugorje également dans le contexte biblique, bien que toute comparaison reste boiteuse. L’impact de Medjugorje peut être comparé à l’expansion du christianisme, surtout au cours des premiers siècles de l’ère chrétienne. L’Empire Romain était rongé de l’intérieur, comme par un cancer de la moelle osseuse. Pour guérir de ce cancer, pour redonner la vie à l’organisme, il faut transplanter la moelle osseuse. Le christianisme était quelque chose comme une nouvelle moelle osseuse, il a apporté la fraîcheur, cette nouvelle moelle, et le monde a repris vie. Les chrétiens ont pris à la lettre l’injonction de Jésus : annoncer et diffuser la Bonne Nouvelle et la guérison ! Souvenons-nous des dernières paroles de l’évangile de Marc sur les signes qui accompagneront l’annonce apostolique. L’homme est toujours le même. Jésus a annoncé en guérissant, il a guéri en annonçant. Les deux sont inséparables. Jésus est maître et prédicateur, guérisseur et thérapeute. Les apôtres le savaient bien, les missionnaires des premiers siècles ont repris le flambeau : tout en annonçant, ils ont offert la santé psychique, spirituelle et physique. L’homme contemporain languit après la santé et le salut, et c’est pourquoi il a besoin d’une religion thérapeutique, d’une annonce thérapeutique de la foi. Car le mot latin salus, le mot grec soteria, le mot allemand Heil, que veulent-ils dire d’autre que d’abord la santé, et seulement après le salut ? Nous le traduisons comme le salut, la rédemption, notions abstraites, alors qu’il s’agissait toujours de l’implication de tout l’être, dans le sens de la guérison totale. Chaque génération, les hommes de tous les temps souhaitent précisément cela. Où trouver le salut et la guérison ? Nous voyons ce qui est offert aujourd’hui sur le marché des idées, de quelle manière l’on cherche à guérir l’homme, quelles sont les nombreuses propositions de divers guérisseurs ou charlatans. La même situation spirituelle était présente au début du christianisme. Le monde recherche la santé et le salut, et – dans cette forêt immense de diverses propositions de santé et du salut – le christianisme, avec sa particularité, dépasse toutes les autres religions et tous les autres cultes. Il réalisait ce qu’il promettait. La victoire était garantie avant même que l’on pose pour elle les fondements théoriques. À la place d’un Esculape ou d’un Asclepe mythique, nous avons Jésus Christ, le vrai médecin, soutien, guide et maître. Le christianisme primitif se définissait comme une religion de guérison, de la vraie thérapie, comme la médecine de l’âme et du corps, et c’est précisément avec lui que commence dans le monde la médecine systématique et le soin des malades, l’un des domaines les plus importants et les plus efficaces de l’action chrétienne. Souvenons-nous ici seulement des versets finaux du Livre de la Révélation où il est dit qu’autour du trône de Dieu se trouvent les arbres de vie qui donnent du fruit tous les mois, douze fois par an, que leurs feuilles servent à la guérison des païens et qu’il n’y aura plus de malédiction. (Ap 22,2) C’est ainsi que se présente Medjugorje dans l’Église et dans le monde contemporains. Y aurait-il une telle affluence, si tant de personnes n’avaient pas fait l’expérience de la guérison et du salut ?

 


 

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